Titre : Tout(es) en nuances et demies teintes
Scribouilleuse : Sévéya
Disclaimer : L'univers ainsi que les personnages de Noir ne m'appartiennent pas. Je le regrette énormément, mais c'est tant mieux pour tous les autres, non ?
Résumé : Scénettes/drabbles/scribouillages autour de Noir, de son identité et des notions qui l'entoure.
Rating : T pour faire très large. Je pense que ça va tourner autour de K+.
Genre : Général, un peu de romance, de l'angst aussi et du drama parfois.
Personnages/couples : Principalement la "trinité" composée de Mireille, Kirika et Chloé. Mais je peux dévier sur d'autres si l'envie me prend (notamment Altena et Intoccabile enfin…Silvana).
Notes diverses : Je m'appuie tout autant sur la VO que la VF donc…je prends ce qui m'arrange côté timbre de voix et répliques (d'où de légères inexactitudes dans les citations et autres, involontaires ou pas). A la base, je ne devais pas poster ces textes, mais bon, puisque je les ai écrits autant les proposer à la lecture, non ? Il s'agit donc d'un recueil sans grande prétention, juste un truc histoire de "me mettre dans le bain", désolée si je me plante.
Sur ce, bonne lecture à toutes et tous.
Chapitre 0/Prologue : Le dictionnaire
La jeune asiatique était assise près d'une fenêtre, semble-t-il, paisiblement. Elle était assez proche de la vitre pour voir l'extérieur mais quelque peu en retrait pour ne pas risquer d'être la cible des regards. Les rayons du soleil parisien tombaient sur ses petits pieds. Elle ne s'ennuyait pas. La brune ne s'ennuyait jamais, à vrai dire, pensant toujours à quelque chose : Mireille, leurs différents contrats, les chats errants vivants sur les toits, l'univers de Soldats évidemment, la vie parisienne aussi mais une chose revenait sans cesse dans son esprit : son identité.
Noir…
Et présentement, jeune fille d'apparence frêle y songeait encore et encore…
Mireille était sortie, la laissant seule dans l'appartement réduit. Elle ne s'en offusquait pas. La jolie française avait tous les droits sur elle. Même celui de vie ou de mort, surtout celui-là, en fait.
Ça ne la dérangeait pas plus que ça. Non. Du moment qu'elle existait en tant que tel pour la jeune femme… Pour lui plaire, elle était allée jusqu'à essayer de palier son manque chronique de culture générale ainsi que littéraire, et, ne sachant par quoi ni où commencer, elle avait saisi, entre ses mains fluettes et agiles, l'énorme dictionnaire.
Depuis, elle le parcourait consciencieusement à chaque instant de solitude un brin plus prononcé qu'à l'accoutumée.
Des commentaires ? J'ai envie de m'améliorer donc je les prends tous…
