Ceci est la version française de mon histoire Illusion que l'on m'a demandé dans les reviews.
Disclaimer : X-Men : le commencement appartient à qui de droit.
ILLUSION :
La journée avait été épuisante. Tous ces jeunes mutants constamment autour de lui, diriger leur entraînement, la perception constante de ces esprits tout en étant obligé de se contrôler sans cesse pour ne pas entendre ne serait-ce que la moindre de leurs pensées, et maintenant qu'il se préparait une tasse de thé pour espérer enfin pouvoir dormir, Raven cherche le conflit avec sa tragédie personnelle. Évidemment, il sait bien que ses problèmes et sa vision d'elle-même ne sont pas sans importance, mais il n'est pas d'humeur.
A présent, elle est en colère et blessée à cause de lui, il ne voulait pas ça, il n'aime pas la voir souffrir.
Être bleue n'a rien à voir avec son irritation, elle est nue !
« Pourrais-tu te couvrir s'il-te-plaît Raven, c'est dérangeant. »
« Pourquoi ? Tu trouves ça dégoûtant ? Me trouves-tu dégoûtante ? » elle demande, furieuse.
« cela n'a rien à ... » il essaye de la calmer, en vain.
« Cela a tout avoir avec ça ! » s'exclame-t-elle.
Il la regarde si fière et en même temps si fragile, cherchant son approbation. « Raven, je t'ai déjà dit que tu es très belle. Déjà petit garçon je le pensais et te le disais. Qu'est-ce qu'il t'arrive en ce moment ? » La frustration commence à monter, il est épuisé, irrité, doit encore trouver le temps pour son entraînement personnel, et oh, il peut sentir Erik venir vers eux. Il la voit ouvrir la bouche pour le début d'une autre tirade, mais il l'interrompt : « Erik arrive. Tu pourrais baisser d'un ton. »
Juste à ce moment, Erik entre dans la cuisine, mais percevant la tension entre nous 2, reste sur le pas de la porte. En le voyant, c'est reparti.
« Il peut rester ! Après tout il est celui qui a été capable de me convaincre de ne pas avoir honte ! C'est grâce à lui, pas toi ! Tu n'essayes jamais de considérer les autres, tu as la vie si facile, les gens ne se détournent pas de toi. Même moi j'ai le droit d'apparaître comme je suis réellement. Tu n'as aucun droit de me dire le contraire ! » Ses yeux sont illuminés par toutes ses émotions, parmi lesquelles colère, douleur, confusion ou indignation.
A ce moment il se remémore un souvenir (à lui-même pour une fois) se déroulant peu après leur rencontre. Très peu de temps après son arrivée définitive dans la maison, elle lui avait demander de ne jamais explorer son esprit pour préserver son intimité. Sachant qu'elle faisait partie du très restreint cercle de personnes auxquelles il tenait, il l'obligea. Et à partir de ce moment, il s'entoura de son pouvoir comme d'un manteau, pour tenter de le brider le plus possible, même si toutes les nuits, son insomnie augmentait à cause de ses horribles maux de tête. Quelques jours plus tard, pour éviter une commotion à l'extérieur lors de leur première sortie, il lui avait demander de prendre une apparence plus commune. Quand il était parti de la pièce, ses yeux reflétaient la tristesse, le faisant se sentir coupable. Elle n'avait pas vraiment besoin de savoir pour ses maux de tête, non ?
Revenu au temps présent, il réalise que dans sa fatigue il a projeté la totalité du souvenir aux deux autres. Erik a l'air surpris mais emplis de sympathie. Raven est toujours sous l'emprise de la colère et ne pense pas clairement. « Raven, peut-être pourrions-nous en reparler quand tu seras calmée ? ». Apparemment, ce n'était pas la chose à dire. « Encore en train de te balader dans ma tête ! » Erik essaye de l'arrêter mais en vain. Elle continue. « Tu ne devrais pas faire de promesses du tout Charles. Tu dois mieux te contrôler c'est dérangeant pour les autres ! »
Et là, il explose, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Il raille : « Oh je vois. Paraître complètement nue sous l'excuse d'être bleue, et donc utiliser ta forme réelle, est très bien, mais laisser mon pouvoir avoir libre court est tout à fait inacceptable ! » Elle a l'air stupéfaite, elle n'a de toute évidence jamais tenter mon point de vue. « Tu réalises que je dois me concentrer chaque seconde de la journée pour maintenir mes barrières mentales en place contre tous les esprits avec lesquelles je suis en contact ? Ou alors tu ne me trouve pas suffisamment anormal pour remarquer mes difficultés? Et je suis celui qui ne fait pas attention ? »
« Charles, aimerais-tu que je m'occupe d'elle ? » Erik projette vers moi, il a l'air concerné. Probablement que comme il perd si rarement le contrôle de ses émotions, en public tout au moins, cela doit apparaître catastrophique de le voir si agressif. Peut-être est-ce mieux ainsi. « Oui. Merci mon ami... » et il quitte la cuisine, ignorant Raven et une fois encore tentant de ne pas projeter dans la maison, entreprise rendue des plus difficiles avec ses émotions aussi hautes.
