Première victime :Aiolia !
Couples de ce chapitre :Marine/Aiolia,Aldébaran/Aiolia, + pairing ignoble surprise
Rating :PG -13
Disclaimer : Saint Seiya est la propriété de Masami Kurumada. Et c'est de sa faute !
Avertissements : yaoi, nawak, allusion à du bondage, entraîneur de foot. Nécessité d'avoir vu ou lu la partie Hadès pour comprendre… et en vf c'est encore plus drôle !
Remarques : ce chapitre a été écrit pour la communauté LJ Kinkenstock, avec le prompt « Aldébaran/Aiolia - soumission volontaire – depuis que le Lion y a goûté, il en veut toujours plus ». Mise en pratique de certains délires sur Marine et Ikki avec Mab202.
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Chapitre 1 : La fierté d'Aiolia
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(première partie)
« Alors comme ça vilain chaton, on a été désobéissant ? »
Recouverte de plaques d'argent qui ruisselaient d'un éclat froid, ses cheveux rouges auréolant, telle Méduse, son masque sans expression, la femme-chevalier brandissait une paire de menottes.
« Marine… », murmura le Grec énamouré.
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Hé bien oui… il aimait que son Aigle dirige les opérations. Et c'était vrai aussi qu'il se plaisait à porter des tenues de gladiateur près du corps. Qu'il ne changerait pour rien au monde sa coiffure d'éphèbe des temps antiques… Qu'il avait une relation complexe avec l'image de son héroïque frère défunt, frère qui avait été son unique famille… Et même aussi qu'il suivait Shaka comme un gentil toutou, toutou que le distingué bouddhiste allait parfois jusqu'à flatter de sa longue main de dieu à ongles.
Mais NON, il n'était pas homosexuel pour autant !
Il tapa du poing sur la table.
« Calme-toi, » lui dit Aldébaran en lui servant une assiette de sa meilleure pâtisserie. « Tu sais, il ne faut pas prendre à cœur tout ce que dit Ikki, je crois qu'il en veut au monde entier en ce moment. »
« Monsieur se prend pour le psychanalyste du Sanctuaire… ! », protesta Aiolia la bouche pleine. « Mais je lui ai pas demandé de me psychanalyser merde ! Tout ça c'est pour me piquer Marine ! De toute façon il m'a toujours détesté ce type-là ! Et dire que je lui ai prêté mon armure quand il a combattu Hypnos et Thanatos ! C'est pas possible, on peut pas être du même signe ! »
« Alors, qu'est-ce que tu penses de mon gâteau aux amandes ? »
« Chè délicieux. Je peux en avoir une autre part ? »
« Mais bien sûr. »
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Les pâtisseries d'Aldébaran, quel régal !
Depuis que le Lion y a goûté, il en veut toujours plus.
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(deuxième partie)
Dans le terrain vague non loin des arènes où il avait installé sa caravane, Ikki était occupé à réparer le carburateur de sa moto ; il portait son habituel maillot bleu marine et ses mains étaient couvertes de cambouis. Sentir arriver le félin rugissant ne lui fit pourtant pas lever les yeux de sa bécane.
« Ikki... »
« Aiolia ? »
Le phénix leva un œil ostensiblement distrait et indifférent.
« Qu'est-ce qui t'amène ici ? »
« Je peux savoir pourquoi tu as raconté à tout le Sanctuaire que j'étais homosexuel ? »
« Laisse-moi réfléchir une seconde… Parce que c'est vrai ? »
« C'est faux ! Tu sais très bien que c'est faux ! Marine et moi… »
Mais il ne poursuivit pas la tirade qu'il avait à peine entamée ; Ikki avait laissé tomber ses outils et était rentré dans sa caravane.
« Tu t'en tireras pas comme ça ! »
Le lion fit irruption dans la roulotte ; Ikki lui tournait le dos et tenait quelque chose dans sa main ; costauds comme ils étaient, ils occupaient bien un tiers de l'espace.
« C'est pas le moment de compléter ton répertoire, on a un compte à régler toi et moi ! »
« Ah oui ? Hé bien regarde ce livre. »
Ikki brandit le cahier pourpre qu'il venait de sortir d'un des tiroirs de son comptoir cuisine.
« Je l'ai trouvé près du Cocyte quand je me promenais en Enfer. Et quel est son titre ? Voyons… »
L'air goguenard, le Japonais humecta son index et tourna les pages.
« Journal de Laimi du Ver, de l'étoile terrestre cachée. Ne pas le lire si vous le trouvez, et rendre à son propriétaire. »
Aiolia fronça ses épais sourcils, en une attitude de noble ire flamboyante. Il ne voyait pas quel rapport il pouvait bien y avoir entre lui et ce ver vulgaire.
« Alors… », poursuivit Ikki, « prenons une date au hasard.
12 février 1987.
Aujourd'hui Rhadamanthe, Minos et Eaque nous ont réunis pour regarder et étudier plusieurs vidéos de nos futurs adversaires. J'ai été frappé de voir que les chevaliers d'or, comparés à nous, ont un tout autre autre style. Vois-tu cher journal, ils ont de belles armures dorées, de longs cheveux qui tiennent tout seuls et des corps sculpturaux tannés par la lumière du soleil. Je ne peux m'empêcher d'en être un peu jaloux, moi qui malgré mon corps magnifique demeure pâle comme un spectre (quel comique je suis, "pâle comme un spectre", mouah ah ! hem). Rhadamanthe dans son survêtement rouge nous a dit que nous devrions chacun "marquer" certains adversaires en particulier, et analyser au préalable leur technique afin d'être prêts le jour J. Je ne pense pas que cela posera problème. En effet j'ai bien vu que Myu du Papillon des Ténèbres s'agitait sérieusement en regardant les vidéos : dès que le Bélier apparaissait sur l'écran il se mettait à glisser en rond dans tous les sens, laissant des traces de bave sur le sol, ce que Cube a trouvé tout à fait répugnant. Quant à moi j'avoue avoir plutôt un faible pour ce lion d'or si pittoresque. Il ressemble à un Grec de l'Antiquité, avec ses rouflaquettes et son air héroïque. Il soigne son style même quand il n'est pas en armure, et porte de petits vêtements près du corps avec beaucoup de cuir. Hi hi hi, s'il est hétérosexuel, moi je m'appelle Cerbère ! Même Cyclope pense comme moi, et je crois qu'il l'a aussi choisi. Cet Aiolia a l'air si noble et courageux, j'ai tellement envie de triompher de lui, de lui faire connaître l'Etreinte du Ver et de lui faire des choses avec mes tentacules. Une fois que je l'aurai capturé, sa majesté Hadès me laissera peut-être ce beau chaton comme prime ! Qui sait ? Rêvons… »
Ikki referma le journal, un petit sourire ornait son visage crâneur. Aiolia avait l'air au bord de la syncope.
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Tant et si bien qu'une heure plus tard, Aldébaran lui servait une tartelette aux fraises…
Tant et si bien qu'une une heure et demi plus tard, Aiolia apprenait que l'étreinte du Taureau n'avait rien à voir avec celle d'un ver vulgaire.
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à suivre (c'est ça le pire !)
