Bien l'bonjours! Voici ma toute première fan fic, un peu courte pour ce premier chapitre, mais je ne suis pas trop habituée au format de ce site qui font paraitre les texte si petit! ^^" J'utilise les personnages qui appartiennent à Stephenie Meyer, mais toute autres modification son miennes, blablabla vous connaissez la suite!
Bella est un vampire, mais pas avec les caractéristiques de la série: vous les découvrirez au fur et à mesure! Et surtout, si vous croyez que cette histoire est une douce romance tout rose avec des courses au ralenti dans des champs de fleur avec un tout gentil Happy ending, alors vous risquez d'être surpris... mais qui vivra verra! (puisque de toute façon, la suite n'est pas encore écrite!)
bonne lecture, et n'hésitez pas mettre des reviews, positif ou non, pour que je puisse m'améliorer!
bye bye!
NB: même si vous n'aimez pas le jazz, pas de soucis, le texte est sur silencieux! :p
Chapitre 1 : Le jazz dans le sang et inversement.
Mes pas résonnent dans la petite ruelle pavée, rajoutant au sentiment d'insécurité qui plane dans l'air. L'atmosphère entre les deux immeubles de briques qui bordent mon chemin est saturée par une odeur d'urine, de vomis et autres rejections douteuses que je ne tente pas d'identifier. Le vent froid permet quelque peu de l'atténuer, mais procure en même temps des frissons glacé à ma colonne vertébrale. Je continue malgré tout mon chemin dans la rue mal famée, car après tout que voulez-vous, la majorité des ruelles de New York des années 30 étant ainsi, on s'habitue.
Je ne croisai presque personne le long de mon chemin, excepté quelques mendiants et prostituées qui tentaient de me vendre leurs charmes. Je fus même abordé par un jeune homme travesti, me proposant un petit détour dans un coin sombre proposition que je rejette d'un air embarrassé -je mentirais en disant légèrement.
Je débouche bientôt sur une route plus large, me tirant de mes pensées sur les occupants de la ruelle. Je continue donc à marcher, saluant au passage les personnes que je connais d'un léger hochement de tête, déambulant sous les réverbères de la Grand rue. En apercevant à quelques mètres de moi le but de ma sortie nocturne, je réajuste mon veston, vérifie que mon chapeau est toujours vissé sur mon crâne et m'avance vers l'entrée du Cotton Club.
Quelques accords de jazz s'écoulent déjà à travers les interstices de la grande porte du temple du genre.
« - Bonsoir Jasper ! Lançais-je au grand jeune homme blond à l'allure élancée se tenant à l'entrée.
- Edward ! Comment va mon client favori ! s'exclama-t-il à son tour, me donnant une grande accolade.
-Bien bien, je te remercie ! Je reviens d'une petite ville du Sud-Est pour un reportage et l'absence de bonne musique y est telle que la première chose que je fais de retour en ville et de courir dans ta salle !
-Merci du compliment ! Mais si tu viens pour écouter des grands, tu t'es trompé de semaine. Jusqu'à demain soir, ce sont des anonymes qui se représentent, décision du chef, précisa-t-il en haussant les épaule. Mais ne t'inquiète pas, la sélection est rude, rajouta-t-il pour me rassurer avec un petit sourire.
-Et bien allons voir si ton patron sait encore trouver de nouveau talents ! , lui lançais-je avant de rentrer à l'intérieur par la porte qu'il me tenait ouverte. »
J'avais fais la connaissance de Jasper quelques mois plus tôt, lors de mon installation en ville. Il commençait alors son travaille au Cotton Club et son appartement était en face du mien, et il est d'ailleurs toujours à la même place. Notre passion commune pour le jazz nous avait rapproché et nous nous étions rapidement lié d'amitié. Il faut dire que lui comme moi sommes plutôt réservés, protégeant notre intimité et nos secrets, nous n'avions jamais de silences gênés dans nos conversations, comme nous en avions parfois avec d'autres connaissances.
La salle est, comme à son habitude, complètement pleine. L'éclairage des lustres disposé dans toute la pièce donnant une atmosphère sombre et intime. Je me dirige vers le bar et, une fois assis, je commande un whisky. Je me tourne alors vers le nouvel artiste qui fait suite au saxophoniste qui venait de jouer, dégustant le liquide ambré avec un sourire non dissimulé.
/
Mon doigt descends le long de l'affiche du programme de la soirée : 22:00, je passe donc dans une heure. Je pousse un long soupir de lassitude, réajuste ma tenue, sors des coulisses et va m'asseoir au bar, commandant un gin tonic que je ne bois pas. Je pivote d'un quart de tour vers la scène et observe le saxophoniste à l'œuvre il joue vraiment bien, manquant un peu de technique certes, mais l'émotion est là. Je ferme les yeux et laisse mon ouïe s'étendre dans la salle. La musique s'écoule puissamment, l'émotion transportant le public dont les cœurs battent au rythme des notes de l'improvisation. Leur pulsation cardiaque est divinement rapide, puissante. Je sens le sang affluer dans leurs artères, leur respiration irrégulière, la transpiration dans leur cou…
Je soulève à nouveau mes paupières et tente de garder mon calme vis-à-vis de la douce mélodie sanguine. J'aspire donc une inutile bouffée d'air et reprend contenance.
« Bonsoir, mademoiselle. Puis-je vous offrir un verre ? »
Je me retourne vers l'origine de la voix, et après analyse de ladite voix, soulève un sourcil interrogateur.
« Merci bien, mais je suis déjà servie, dis-je froidement pour calmer ses ardeurs »
Le problème quand on est une vampire, c'est que le nombre d'homme qui veut vous offrir un verre -et plus si affinité- est bien trop élevé pour vos nerfs. C'est vrai que c'est bien pratique pour se faire une p'tite Pression, mais tout de même, c'est lassant.
« Vous êtes ravissante, en tout cas »
Je pousse un soupir d'ennui face à l'insistance de l'homme qui, il faut être honnête, ne ressemble pas à grand-chose. Remarquant que le fait de l'ignorer ne fonctionne pas beaucoup, je décide d'utiliser une approche disons, …différente.
« Monsieur, si vous n'étiez pas assez laid pour me faire mal aux yeux et si votre intelligence dépassait ou même égalait celle d'un rat d'égout, peut-être que je pourrai vous considérer. Mais comme ce n'est pas le cas, allez baver ailleurs, je vous prie, déclarais-je d'un ton glacial à mon voisin. »
Brutal, mais efficace.
Je pivote à nouveau vers la scène pendant que l'importun disparaît hors de mon champ de vision et, ce qui n'est pas négligeable, du champ d'action de mon nez ! L'artiste se met alors à jouer un swing, me faisait sourire imperceptiblement. Cette réaction me surprend, cela fait longtemps que je n'avais pas vraiment souris. Vraiment longtemps. Il faut dire que j'ai la déprime du siècle, à proprement parler. Je change souvent de ville, voir même de pays, de métier, et naturellement d'identité, mais rien y fait. Je m'emmerde. Bon, il faut relativiser, ces dernier temps, je m'étais mise à la pratique du jazz, ce qui me remontait légèrement le moral, en tout cas plus que la dernière fois où je m'étais mis en tête de devenir une cantatrice… Je m'étais fait rejeter à coup de pied hors de la salle d'audition royale, et moi je m'étais défoulé à coup de dent… tiens, nouveau sourire. Cette soirée me réservait peut-être quelques bonnes surprises !
Lassée par le duo que formait à présent le saxophoniste accompagnée d'une jeune femme à l'allure de catin, je me levai et sorti devant l'entrée du Cotton club. Me tenant sous le porche, je sorti une cigarette, mais avant d'avoir sortit une allumette, ce charmant Jasper me l'alluma.
J'apprécie toujours la présence du jeune homme, il n'est jamais gênant, restant discret, mais toujours à votre écoute. De plus, l'odeur qu'il dégage me rappelle inévitablement la douceur d'une de mes dernières soirées d'humaine. Je dégluti fortement en me remémorant ce bon moment et me tournait vers le jeune blond.
« -Bonsoir, Jazz.
- Isabella, arrêtez de m'appeler comme ça je vous prie, ce surnom me gêne un peu, ce plaignit-il avec un demi sourire.
- Et toi, arrête de m'appeler comme ça, je préfère Bella, lui répliquais-je doucement.
-Vous…
- Et cesse donc par la même occasion de me vouvoyer, je me sens vieille, gémis-je avec une petite moue, et rigolant intérieurement à mon demi mensonge : j'ETAIS vieille.
- D'accord ! TU as gagné Lady, soupira-t-il en souriant. Alors, pas trop le trac ? ce n'est que ta deuxième représentation ici, même si la première c'est bien passé, au peu que j'ai entendu.
- Tu n'est même pas venu m'écouté ? Ami ingrat ! m'indignais-je faussement.
- Ne t'inquiète pas, je viendrais t'écouter ce soir Mme-aux-grands-air, ma pause tombe en même temps que ta représentation. Mais, dit-il en regardant sa montre, tu devrais filer en coulisse pour te préparer, tu passes dans dix petites minutes ! »
Je fini ma cigarette tranquillement et, faisant un clin d'œil à Jasper qui saluait apparemment un amis, je retournai à l'intérieur.
« Edward ! … » La voix du jeune homme fut coupée par le bruit de la porte qui claquait derrière mon dos, tandis que je me dirigais vers les coulisses où je me prépare pour mon passage.
/
Une jeune femme élégante fait son entrée sous les applaudissements du public. Elle marche d'un pas léger, semblant flotter quelques centimètres au dessus du sol, on la croirait entrain de danser.
« … »
Sa longue robe noire, moulant ses formes élégantes, laisse apparaître un décolleté sublime. Je sens qu'elle émet un charisme puissant, duquel je m'arrache difficilement pour regarder le public qui, lui, a les yeux rivés sur la femme qui prend alors place au piano. Ses cheveux bruns se dispersent librement autour de son visage, l'enveloppant, la pâleur de son teint faisant ressortir l'éclat de ses yeux.
Elle respire profondément, soulevant sa poitrine, et…
« …sang… »
Je secoue ma tête, pensant avoir rêver. De un, cela faisait au moins deux ans que je n'entendais plus les pensées des gens, et de deux, cette bribe de pensée me semblait quelque peu bizarre venant de la personne sur scène.
« …ble…calm… y va… »
Apparemment, je manquais d'entraînement, et mon don ne fonctionnait pas très bien, c'est sans doute ce qui m'a fait entendre le mot « sang ».
La pianiste se mit alors à chanter a cappella et je reconnu immédiatement Feeling Good (1). Sa voix était profonde et chantante, je fermais les yeux et me laissais emporté par la musique.
Birds flying high you know how I feel
Sun in the sky you know how I feel
Breeze driftin' on by you know how I feel
It's a new dawn
It's a new day
It's a new life
For me
And I'm feeling good
Les cuivres se mirent à sonner, donnant plus de profondeur à cette musique, la femme pianotait avec force et émotion. Je refermais à nouveau les yeux et laissais tout mon être s'accorder sur la musique.
« hum… calme toi, ignore cette odeur, joue… puissance…»
Cet étrange murmure dans la tête me fit sortir de mes songes et je relevais la tête d'un air interrogateur dans Sa direction.
Je croisais alors son regard ambré.
/
Ayant senti un regard différent des autres sur moi, je chassais une fois de plus ces idées sanguines de ma tête, avant de lever mon regard.
A l'autre bout de la salle, un homme me regardait d'un air étrange. Curieux. Ce regard me gêna, je détournais rapidement mon regard de lui pour me concentrer sur mon morceau. Il était plus que séduisant, ses cheveux avaient des reflets cuivrés, ses yeux étaient d'une profondeur sans pareil, lui donnant un air hors du temps. Je relevais rapidement mes yeux pendant que je reprenais le couplet, et j'entre aperçu un léger sourire amusé sur ses lèvres. Comme s'il… comme s'il lisait dans mes pensées. A ces mots, je vis son sourire bouger imperceptiblement. Lorsque je le remarquais, je remis en place ma protection que je n'avais pas utilisé depuis longtemps : si cet humain avait une capacité spéciale, elle était à présent sans aucun effet sur moi.
A la fin de la chanson, je me levai pour saluer l'auditoire et je m'aperçu que le bel inconnu discutait amicalement avec Jasper, tout les deux debout pour m'applaudir, apparemment amis.
Pour la deuxième musique (2), je restais debout, face aux multiples cœurs qui battaient en résonance.
Romance in the dark with you (romance dans le noir avec vous)
All at once I knew darlin', love was near (Tout à coup j'ai su cheri, l'amour était proche)
I thrill to my finger tips, I could feel your lips (Je tremble jusqu'au bout des doigts, je pouvais sentir vos levres)
Darlin', oh so near (Cheri, oh si proche)
The music was so entrancing (la musique était si envoutante)
the lights all began to fade (toutes les lumière ont commencé à s'estomper)
I said to myself, keep dancing (Je me suis dit, continue de danser)
but only my heart obeyed (Mais seul mon cœur a obéi)
A flame grew from just a spark (une flamme est née d'une étincelle)
When I found romance in the dark with you (quand j'ai découvert la romance dans le noir avec vous)
A la fin de la chanson, je relevai les yeux vers le bar, espérant y voir le jeune inconnu. Quand je vis qu'il n'y étais plus, je me senti paniquer, et je passais la salle en revue avant de le trouver, avec soulagement, adossé à une colonne, à quelques mètres seulement de la scène. Lorsque je croisa sont regard, si j'avais pu, je vous le jure, sans aucun doute possible, j'aurai rougi de plaisir jusqu'aux oreilles.
(1) : Nina Simone - Feeling Good
(2) : Billie Holyday : Romance in the dark
