Bonjour bonjour !
Ici: One shoot Seba/Ciel en 2 chapitres (l'intrigue est très simple et très basique, mais je n'avais pas envie de me casser la tête ^^'')
Je sais que normalement Ciel à 12 ans, mais je l'ai changé pour 15 (ça fait moins pédophile)
Bonne lecture ^.^

COMPENSATION

Chapitre 1: Action.

Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

« -Rah ! Maudit cabot ! Quelle idée de hurler à cette heure de la nuit !

-Calmez-vous, monsieur. J'irais m'occuper de Pluton dès que vous dormirez.

-Hn… C'est vrai qu'il n'y a que toi pour le dompter. »

Sebastian se contenta de sourire.
Il boutonna le haut de la chemise de nuit de son maître, fixant avec insistance le visage enfantin et froid de Ciel.
Le jeune comte, du haut de ses 15 ans, ne faisait plus attention aux regards de son majordome, habitué à bien des extravagances de sa part.
De plus, il était préoccupé par autre chose: l'arrivée de sa fiancée dans la journée suivante.
Depuis la mort de Mme Red, Lizzy avait souvent besoin de venir voir son cousin, mais, heureusement, elle avait cessé de débarquer à l'improviste.

« -Si monsieur veut bien se donner la peine.

-… »

Ciel sortit de ses pensées et alla s'allonger sur son lit.
Son majordome le borda, toujours souriant.

« -Dois-je préparer quelque chose de spécial pour l'arrivée de mademoiselle Elizabeth ?

-Je te laisse agir à ta guise: je sais que tu feras au mieux.

-Bien m…

-En fait, si. Il faudra bien veiller à ce qu'il n'y ai pas les même catastrophes qu'aujourd'hui. Si le jardin est de nouveau présentable d'ici demain, ça serait déjà surprenant… »

Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Le comte tiqua et se tourna, dos à Sebastian en marmonnant un « bonne nuit » plutôt maussade et il attendit.
Il attendait que son majordome s'en aille avec le chandelier pour que sa chambre soit enfin plongée dans l'obscurité, mais le « diable de majordome » ne bougea pas d'un pouce.
Perplexe, le jeune garçon se retourna, les sourcils froncés.

« -Et bien ? Pourquoi restes tu planté là ? Sors donc calmer ce maudit chien.

-Je l'ai déjà dit à monsieur, j'irais m'en occuper lorsque vous dormirez.

-… »

Suspicieux, Ciel se rallongea.
Les yeux de Sebastian semblèrent plus rouges que jamais.
Son sourire dévoila ses dents dans un rictus mystérieux puis, plus rapide encore qu'à son habitude, il fondit sur son jeune maître et l'embrassa.
Surpris, l'enfant n'osa d'abord faire un seul mouvement, mais il se ressaisit vite en sentant la langue de son valet se faire plus taquine.
Il repoussa vivement son attaquant, se couvrant en partie la bouche de sa main. La rage et l'incompréhension le submergèrent rapidement.

« -Enfin, Sebastian ! Qu'est-ce qui te prends ?

-Cela vous déplaît, monsieur ? J'aurais pourtant juré le contraire. »

Le jeune comte grommela quelques insultes entre ses dents, mais Sebastian avait décidé de s'amuser un peu aux dépends de son maître.
Il se pencha d'avantage sur le garçon, profitant de sa position de force pour immobiliser sa proie sous son poids.
Paniquant, Ciel se débattit pour éloigner son attaquant, en vain.

« -Sebastian ! Ca suff… »

Il ne put malheureusement finir sa phrase: se doutant que son maître allait lui donner l'ordre de cesser, il avait anticipé et l'avait fait taire.
Tenu au silence par cette main qui couvrait ses lèvres et incapable de se dégager de l'emprise de son majordome, le garçon leva son œil bleu et humide vers son agresseur.
Sebastian afficha un nouveau sourire et il répondit à la question muette du jeune comte.

« -J'avoue avoir beaucoup hésité avant d'en arriver là, mais bon. Le pacte… J'en accepte les closes, je vous protège, vous sers, obéis à vos ordres… Mais le pacte ne couvre pas les calamités quotidiennes qu'il faut réparer. Vos trois autres serviteurs me font perdre un temps précieux, je suis sûr que vous comprenez.

-…

-Et, de ce fait, je pense avoir droit à quelques… Compensations. »

A ce moment, les lèvres du valet frôlèrent l'oreille de son maître alors que, de sa main libre, il faisait glisser le drap en découvrant le corps frêle du jeune homme.
Il déposa alors un baiser dans le cou pâle du garçon et commença à être beaucoup plus tactile, déboutonnant la chemise de nuit d'une main experte.

« -Détendez-vous, monsieur. Je vous l'ai dit: je ne cherche pas à vous faire souffrir. Laissez moi faire.

-Hum… »

Le jeune comte fronça les sourcils et tenta de mordre son agresseur, en vain.
Le seul résultat obtenu fut l'agacement de Sebastian.
Il pesa d'avantage sur le garçon pour le calmer.
Ciel ne tarda pas à abandonner l'idée de se dégager par la force et s'obligea à rester immobile.
Satisfait, le démon continua son petit manège, caressant sans aucune pudeur le torse fin de sa proie.
Il retint un rire moqueur en voyant son maître rougir pour si peu.
Le garçon ferma les yeux, troublé.
Les ordres qu'il cherchait à formuler se transformèrent en gémissements incontrôlables.
C'était la première fois qu'il ressentait de telles sensations et le besoin d'assouvir une pulsion de ce genre, ce qui était compréhensible vu son jeune âge.
La main du majordome quitta ses lèvres et débuta une série de caresses sur le visage et les cheveux de Ciel.

« -Aaaah… Seb… Sebastian…

-Chut… Tout va bien, monsieur. Criez si cela vous plaît, mais ne réveillez pas nos trois… « Amis ».

-Ne… Ne dis pas de bêtises, Sebastian… »

Ayant remarqué que son maître ne lui avait pas demandé d'arrêter, le valet décida de profiter de cette situation.
Il embrassa à nouveau la gorge du garçon, y laissant un suçon bien rouge.
Ciel se laissa aller et se surprit même à soupirer de plaisir.
Le majordome embrassa son maître et, convaincu qu'il était suffisamment détendu, il commença une série d'attouchements nettement moins chastes.
Mais ces attentions furent moins bien accueillies et le comte se débattit violemment, bien qu'il sache cela inutile.

« -A quoi bon s'acharner, monsieur ? Faîtes moi confiance.

-T… Tu n'as pas le droit de faire ça.

-Ah bon ?

-L… Lizzy…

-Oh… Elle n'en saura rien, je vous l'assure. Ma « compensation » n'implique que vous et juste ce soir… Enfin… Ca ne dépendra que de vous. »

Le jeune homme se sentait perdu.
Ca ne lui arrivait pas souvent, mais là, c'était plus que gênant pour lui.
Il hésitait entre le plaisir que lui procurait les attentions de son serviteur et l'affection particulière qu'il portait à sa fiancée.
Alors qu'il réfléchissait, Sebastian décida de continuer… Et ce contact sur sa hampe effraya Ciel qui voulut lui ordonner d'arrêter mais, une fois de plus, le démon l'en empêcha.

« -Bon… Si monsieur ne veut pas que j'y aille en douceur… Puis-je vous conseiller de serrer les dents, my Lord ? »

Le majordome utilisa sa main livre pour dégrafer son pantalon et sortir son membre déjà bien dressé.
Il savait que son jeune maître serait effrayé, aussi il l'embrassa à pleine bouche pour libérer une de ses mains et lui immobiliser les poignets.
Il s'éloigna, laissant le garçon respirer et l'observa, un mince sourire aux lèvres.
Il ne put s'empêcher de penser que son maître était beau.

Ciel, choqué et paniqué, plissa des yeux, prêt à hurler sur son majordome, mais l'adulte lui vola un nouveau baiser tout en pénétrant le jeune comte d'un seul coup de rein.

Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Mentalement, Sebastian remercia Pluton car, même étouffé, le cri du comte avait été déchirant.
Le démon lécha les larmes qui dévalaient les joues de sa proie.
Il attendit que l'œil bleu de Ciel s'ouvre pour bouger.
Le jeune comte était crispé au possible.
Le temps s'était arrêté pour lui et rien ne semblait pouvoir calmer la douleur qui parcourait son corps.
Ennuyé par les pleurs silencieux de sa proie, Sebastian soupira.

« -Et moi qui espérait que monsieur serait moins sensible. Remarque, j'aurais dû m'en douter, vous êtes tellement frêles.

-La ferme !

-… »

D'abord surpris, le ténébreux se mit à rire face à cette réaction plutôt vulgaire pour un comte.
Alors, il commença une série de vas et viens plutôt lente tout en obligeant encore et encore son maître à l'embrasser.
Le garçon eut tout de même du mal à ne pas tourner de l'œil.
Il résista en se jurant de ne pas se montrer faible dans cette situation difficile.
Aussi, Ciel se força à oublier la réaction automatique de son corps face aux stimulations sexuelles et ondula légèrement du bassin en cherchant une position moins inconfortable pour réfléchir.
Il fallait que ça cesse, par n'importe quel moyen.
Sebastian accéléra brutalement, blessant le garçon et lui faisant perdre sa concentration.

« -Ouch ! Qu'est-ce qui te prends, Sebastian ?

-J'ai pensé qu'en me montrant plus agressif… Je vous empêcherais de songer à autre chose.

-…

-Avouez, monsieur: ça vous plaît.

-Silence !

-Quelle mauvaise foi. »

Le majordome fit la moue puis il chuchota à l'oreille de sa proie.

« -Je sais que je peux vous faire apprécier. Il vous suffirait de me dire ce qui vous serait agréable.

-Non… Non, ça ne peut pas… C'est trop douloureux.

-Là n'est pas le problème, monsieur. Vous êtes encore très jeune, vous n'êtes pas aussi réceptif aux contacts physiques qu'un adulte. En tout cas… Je suis parvenu à vous faire oublier mademoiselle Elizabeth. »

Le jeune comte se figea.
En effet, il avait totalement oublié de prendre le « facteur Lizzy » en compte.
Soudain, la simple idée de la voir le lendemain le tétanisait.
Comprenant qu'il avait touché une corde sensible, Sébastian profita de l'occasion pour faire un nouveau mouvement en changeant l'angle de pénétration.
La réaction du jeunot ne se fit pas attendre et c'est un cri de pur plaisir qui franchit la barrière de ses lèvres.
Surpris par cette sensation de chaleur qui lui brûlait les reins, Ciel ne fut plus capable ne de raisonner ni de se défendre.
Il ressentait à peine la douleur à présent, mais la confusion régnait dans son esprit.
Il se demandait si il devait ou non l'arrêter.
Son valet franchit à nouveau les limites de l'admissible en caressant une zone qu'il n'aurait jamais dû toucher: sa marque.

« -Bas les pattes !

-Hum ?

-Je t'interdis de toucher à ça !

-Oh… Bien, je vais occuper ma main ailleurs donc. »

Et c'est ainsi que la main coupable se décala plus au sud et prit la verge du garçon sans la moindre vergogne.
Sentant la jouissance venir et la crainte de son maître grandir, Sebastian se déchaîna.
Le baiser qu'il vola au comte fut plus rude, plus profond que les autres, presque étouffant, et ses coups de buttoirs étaient de plus en plus violents, visant toujours la petite zone qui avait fait crier son maître tellement fort.
Ciel, la larme à l'œil, ne savait plus si il devait laisser parler le plaisir qui l'envahissait ou la rage qui le rongeait du fait de sa faiblesse.
Dans un dernier élan, avant que le comte manque d'oxygène, le majordome heurta une dernière fois sa prostate et se rendit, en même temps que sa proie
Le jeune était choqué et outré mais, surtout, bien affaibli.
Le démon le laissa enfin respirer et resta dans cette position à le dévorer des yeux.
Le regard bleu de Ciel semblait sans vie, sans âme… Pourtant Sebastian en était sûr: il ne lui avait pris que sa « compensation ».
Un peu inquiet, le ténébreux parla bas.

« -Monsieur ? Il y a un problème ?… Monsieur… »

Houuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

« -M…

-Sebastian… Retire toi… Tout de suite.

-… Bien. »

Le démon se retira et s'éloigna en ragrafant son pantalon.
Il regarda le comte tenter de cacher sa nudité, amusé.

« -C'était… Votre premier orgasme, monsieur. Non ?

-… Pourquoi…

-Pardon ?

-Pourquoi ne t'es-tu pas contenté de prendre mon âme ?… P… Pourquoi ça ?

-… Monsieur, je…

-Silence, Sebastian ! S… Sors de ma chambre ! Va calmer cet idiot de chien et ne revient pas me voir !

-… Yes, my Lord. »

Sebastian fit une vague révérence et tourna les talons, laissant quand même le chandelier à son jeune maître.
A l'extérieur, il ferma la porte et écouta quelques instants… Ciel pleurait.
Peut-être d'humiliation… De tristesse ou de douleur.
Tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne serait sûr de l'étendue des dégâts que le lendemain.
Il sortit alors pour aller calmer Pluton.
Globalement, Sebastian était satisfait de cet écart.
Il avait obtenue sa « compensation » tant espérée et il se disait que ça valait le coup de supporter les trois autres puisqu'il pouvait profiter du corps splendide de son jeune maître.
Le démon prit le chien de l'Enfer par le collier et le traîna jusqu'à sa niche, visiblement agacé.

« -Ca suffit, Pluton ! Il est temps de dormir et tu déranges mon maître.

-Ouaf !

-Y'a pas de « Ouaf » qui tienne: à la niche ! »

Après s'être assuré de l'obéissance de l'animal, il se tourna vers la fenêtre du comte et constata qu'il y avait encore de la lumière…

A suivre.

Voilà, j'espère qu'il ne reste pas trop de fautes et que ça vous a plu
La suite très bientôt ^^