Bonjour! Alors oui, je sais, je n'ai pas finis mes autres histoires, mais j'ai celle-là qui me trotte dans la tête et je n'arrive pas à me concentrer sur les autres. Donc j'ai décidé de l'exorciser et comme ça je pourrais écrire tranquillement.

Je vous précise que j'écris alors que je me goinfre de bonbons ce matin, alors oui, je suis shootée au sucre, non, c'est pas grave, juste pour les pauvres personnages qui n'avaient rien demandé à personne.

Important Je ne prends en compte que la série Percy Jackson, pas les héros de l'Olympe. Surtout que j'ai pas encore lu le tome 5. Il va donc manquer un certain nombre de choses pour ceux qui les ont lu, mais je vous saurais gré de ne pas spoiler dans les commentaires, je ne suis pas la seule à ne pas connaître la suite.

Disclamer : Vous vous souvenez que je ne possède pas les mangas? Bah malheureusement, c'est pareil pour Percy Jackson. Enfin, malheureusement pour moi, heureusement pour eux, hein!

Résumé : Tout avait commencé par un rêve. Enfin non, ça avait commencé bien avant cela, mais je ne voulais pas me l'avouer. Sauf que je ne savais pas quoi faire, actuellement. Parce que c'était impossible, n'est-ce pas?

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Amour toujours

Chapitre 1: Conscience et inconscience

Je rêvais. Je le savais parce que je ne me sentais jamais aussi serein lorsque j'étais réveillé. J'étais au bord la mer. Long Island il me semble, peut-être même au Camp, mais ça m'était égal actuellement. Parce que j'attendais quelqu'un. C'était un de ces rêves que je faisais souvent depuis la fin de la guerre, où je rejoignais quelqu'un. Je ne savais pas vraiment qui il était, je savais juste que c'était un homme, et que je l'aimais.

Ouais, ça avait été difficile à admettre au début, mais j'étais tombé amoureux d'un homme. Je pense que je sais de qui il s'agit mais que je ne veux tout simplement pas me l'avouer. J'avais presque peur, parfois, qu'il ne soit pas là. Mais dans mes rêves, il était toujours présent.

Enfin, je voyais apparaître ses cheveux blonds. Il marchait vers moi de son pas sûr et je pensais que je pouvais tomber amoureux une deuxième fois. Il me souriait, de son sourire si lumineux que même le soleil en paraissait terne. Dans ses yeux bleus comme le ciel dansait une note de bonheur. Moi aussi, j'étais heureux. Comment ne pas l'être? J'étais avec le dieu le plus formidable du monde.

Des coups secs me faisaient froncer les sourcils. On aurait dit que quelqu'un frappait à la porte. Puis la voix d'Annabeth retentit :

-Réveille-toi Cervelle d'Algue!

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J'ouvris les yeux sur le plafond de mon bungalow à la Colonie des Sang-mêlés. Etrangement, ma vision était un peu brouillée. Le grincement de la porte me fit tourner la tête vers mon ex-petite amie. Je l'avais quitté en lui expliquant que je me pensais gay et que je ne pouvais pas être avec elle. Depuis, elle essaie surtout de découvrir qui m'a fait virer de bord, et je dois avouer que j'aimerais qu'elle le découvre. Encore une fois, les détails de mon rêve m'échappaient dès que j'ouvrais les paupières.

-Qu'est-ce qui se passe? Tu as fait un cauchemard?

-Quoi? Non, pourquoi?

-Pourquoi tu pleures alors?

-Je pleures pas…

Mais maintenant qu'elle le disait, je m'apercevais que si, je pleurais.

-C'est rien, je crois que je suis triste de me réveiller, c'est tout, expliquais-je.

-Percy, il faut vraiment que tu trouves cet homme, tu ne peux pas rester comme ça, vivre dans ses rêves n'est pas une bonne idée.

-Mais je sais que je le connais, m'écriais-je. Je le sais, je sais de qui il s'agit mais je n'arrive jamais à m'en souvenir!

-Peut-être que ce n'est pas encore le temps pour cela, dit-elle avec sagesse.

-Mais quand, alors? Je ne sais même pas comment le trouver, soupirais-je.

-Oh fait, je n'étais pas venu juste pour te réveiller, s'exclama Annabeth. Dépêche-toi de te préparer, nos parents viennent à la Colonnie.

-Nos parents...parents?

-Je sais que tu as compris. Allez, un peu de nerfs!

Je me levais immédiatement, cherchant mes affaires du regard. Mais dans le capharnaüm de mon bungalow, je ne savais pas où chercher exactement.

-Si tu rangeais un peu, ça ne serait pas tant en bazard.

-Mais c'est comme ça, ça arrive tout seul parfois, puf, comme par magie. Je range et dans les minutes qui suivent, c'est de nouveau comme ça. Ce doit être une malédiction.

-Et si tu te dépêchais au lieu de dire n'importe quoi?

-Tu ne me crois pas?

-Pas du tout non.

Je fis mine d'être déprimé tout en commençant à me changer, seulement pour me prendre une chaussure dans la tête pour mon manque de pudeur. Mais bon, vu que j'étais devant Annabeth, ce n'était pas pareil, non? Je soupirais en enfilant mon t-shirt alors que la fille d'Athéna sortait. Je fus très rapidement prêt et enfilais mes chaussures, dont celle avec laquelle j'avais été sauvagement agressé. Je voulu sortir en courant, mais quelque chose me fit me retourner. Appuyé contre le mur à côté de ma porte, un léger sourire amusé aux lèvres, se trouvait mon père, Poséidon.

-Hey, bonjour papa, le saluais-je. Tu attends depuis longtemps?

-Seulement cinq minutes, Annabeth m'a prévenu que tu serais bientôt prêt. Elle n'avait pas l'air très contente. Qu'as-tu encore fait à ta charmante petite amie, m'interrogea-t-il.

Je grimaçais. Je n'étais pas du tout pressé de lui annoncer que je l'avais quitté parce que j'étais gay. Il n'avait qu'un seul amant connu et il ne l'a pas gardé bien longtemps, en plus. Et même mieux, celui-ci était un parjure, comme son père! Je ne savais pas vraiment comment il allait réagir et encore moins comment le lui dire. Mais je n'étais pas un lâches, aussi je me lançais.

-En fait, papa, moi et Annabeth, on n'est plus ensemble, marmonnais-je.

-Pourquoi? Elle n'a pas l'air trop rancunière, je pense que quoi que tu aies fait, c'est réparable, déclara-t-il.

-Pourquoi penses-tu immédiatement que j'ai fait quelque chose? Ne réponds, je sais pourquoi. Non, en fait, on ne peut plus être ensemble, elle et moi.

-Et pourquoi? Vous aviez l'approbation de sa mère ainsi que la mienne, qu'est-ce qui ne va pas?

-C'est que...je...suis...en quelque sorte...gay?

Pitoyable, j'étais pitoyable. Et mon père qui ne disait rien, se contentant de me regarder. Je voulais qu'il dise ou fasse quelque chose, n'importe quoi, même hurler, ce serait bien, du moment qu'il réagit. Finalement, il soupira longuement et secoua la tête. Il eut un petit gloussement étrange qui m'intriga avant de me regarder de nouveau, toujours son sourire aux lèvres, bien que bien plus grand.

-Je ne pense pas que tu t'en sois rendu compte depuis bien longtemps, mais ne t'en fais pas, nous le savions depuis le début.

-Nous? Début? Attends, papa, de quoi tu parles?

-Triton t'expliquera. Ils sont ici pour te connaître réellement, et pas simplement te croiser dans le palais, que tu ne visite pas assez d'ailleurs, mon fils. Tu y es chez toi.

-Ta femme et ton fils ne semblent pas m'apprécier.

-Oh, Amphitrite m'en veut toujours un peu quand j'ai des enfants mortels, mais elle finit toujours par me pardonner et accepter ces enfants. Quant à Triton, il veut un jeune frère depuis longtemps, mais il s'inquiète de votre mortalité. Ils sont ici aujourd'hui, alors dépêche-toi.

-Tu...n'es pas fâché?

-Percy, est-ce que tu connais Pelops?

-Ben justement, selon la légende, il a pas été très réglo avec toi…

-Il a manqué à sa parole envers le mortel, c'est vrai. Mais je l'ai aimé tout de même. Allez viens, tu es attendu.

/

Une fois au réfectoir où tous les dieux étaient installés avec leurs enfants, je vis à ma table ma belle-mère et son fils, qui nous attendaient en effet. Ils discutaient entre eux, mais jetaient des regards fréquents dans la direction d'où nous venions, mon père et moi. Ce fut Triton qui me vit le premier, et signala notre arrivée à sa mère. Tous deux me regardèrent arriver avec impatience. Ça me faisait vraiment étrange de les voir ainsi, la dernière fois, ils semblaient plutôt hostiles à ma présence dans le palais de mon père. Je m'installais avec prudence après avoir salué la dame et son fils.

-Allons Percy, nous savons que tu es loin d'être aussi discipliné en règle générale, rit doucement Amphitrite. Sois naturel, nous n'allons pas nous mettre en colère.

-Vraiment, demandais-je d'une d'une petite voix. Quoi que je dise, vous n'allez pas vous fâcher ou considérer que je suis une honte pour le sang de mon père?

-Percy, soupira le susnommé, je t'ai dit tout à l'heure que nous le savions depuis le début. Ce n'est pas une honte, tu sais?

-C'est que...je sais pas, c'est nouveau pour moi, tout ça.

-Je me doute. Vas-y, pose tes questions.

-Euh, d'accord. Déjà, papa à dit que vous saviez depuis le début, mais comment ça le début?

-Savoir quoi, demanda mon demi-frère.

-Triton, Percy parle de son homosexualité, indiqua mon père. Il me l'a avoué tout à l'heure.

-Ah, je vois, reprit le prince des océans. Déjà, sache que tu es un prince de la mer, quoi qu'il advienne, tu seras toujours chez toi dans les océans. Et puis, si tu as des vues sur quelqu'un, je veux le savoir, pour m'assurer qu'il est digne de toi.

Alors là...Triton, grand frère surprotecteur, qui l'aurait pensé? Pas moi en tout cas, aussi me contentais-je hocher la tête en silence, bouche-bée.

-Percy, enchaîna sa mère, nous avons toujours su que tu préférais les hommes.

-Comment ça, dame Amphitrite? Pour moi, j'aimais les femmes, m'insurgeais-je. Je ne faisais pas semblant avec Annabeth!

-Oui, mais tu es jeune. Tu ne réalisais pas encore vers où allais tes amours, alors, ni quelle sorte d'amour t'animait pour la jeune fille. Maintenant, tu y vois plus clair dans ton coeur. Alors, est-ce qu'un beau jeune homme ton regard pour te faire ouvrir les yeux, demanda la dame d'une voix taquine.

Je ne pu m'en empêcher et piquais un fard monumental. Immédiatement, les regards de mon père et de mon frère devinrent orageux. Ils se redressèrent d'un air menaçant alors que la dame, au contraire, se penchait plus vers moi, confidente.

-Dis-moi tout, Percy, minauda-t-elle. Il est grand? Beau? Fort? Musclé?

-Tout ça à la fois, dame Amphitrite.

-Oh! Et quel âge a-t-il?

-Difficile à dire, je dirais trois ou quatre bons millénaires, dis-je d'un ton défaitiste.

-C'est un dieu? Percy, tu es amoureux d'un dieu, s'exclama ma belle-mère.

Rougissant de nouveau, je regardais furtivement autour de moi pour vérifier que personne ne l'avait entendu. Et c'est là que je croisais le regard bleu d'un dieu, assis un peu plus loin avec ses enfants. Un bleu étrangement très familier. Exactement le même que dans mes rêves. Et il était blond, aussi. En fait, il lui ressemblait traits pour traits. Et il s'appelait Apollon.

-Di immortales, oui, gémis-je. Je l'aime, mais je sais que c'est impossible. Mais tant que je peux l'admirer en silence, je suis heureux, ma dame. Vraiment.

-Qui, exigea Poséidon, qui est-ce, fils?

-On va lui apprendre à te séduire de cette façon sans tenir ses engagements après, siffla Triton.

-Non, non, dis-je paniqué, il n'a rien fait! Il ne sait rien de mes sentiments, il ne s'intéresse pas à moi, vraiment pas! Il a de toute façon une nette préférence pour les filles, il me semble, alors j'ai préféré ne rien dire.

-Hummm, songea la déesse, je vais revenir sans les enquiquineurs royaux que voici, et on va parler, toi et moi. Je vais t'aider à te faire remarquer, promit-elle.

-Je suis pas sûr que ça soit vraiment faisable.

-J'ai bien réussis à épouser le dieu que j'aimais, qui est un des Trois Grands, si l'as oublié, alors je ferait tomber dans tes filets le dieu de ton coeur!

Et alors que la journée passait, je ne pouvais m'empêcher de jeter de petits regards en direction des apollons, et surtout de leur père. Il était vraiment l'incarnation du soleil, et j'avais envie de venir me couler dans ses bras, fermer les yeux et ne plus les rouvrir.

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Les dieux étaient tous partis, à l'exception de Monsieur D. et nous étions réunis pour la veillée du soir. J'étais assis entre Grover et Annabeth, Will Solace juste devant moi. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'avais le sentiment de me rapprocher de son père en étant proche de lui.

-Alors, fit curieusement Annabeth, de quoi vous parliez avec Dame Amphitrite? Tu passais ton temps à rougir.

-Ben hésitais-je, rougissant encore, on parlait de mes amours…

-Ah, tu t'es décidé à leur dire pour ton homosexualité, s'enquit Annabeth.

Je vis Will se redresser, bizarrement attentif pour un gars qui en avait marre de chanter toujours la même chose. Et quelques autre apollons pas loin surveillaient aussi la conversation. Vraiment louche, tout ça.

-Oui. Tu aurais cru, toi, que Triton et mon père étaient hyper protecteurs? Eh bah c'est le cas! Triton veut savoir sur qui j'ai des vues pour s'assurer qu'il est quelqu'un de bien, et quand Amphitrite m'a demandé si j'étais amoureux de quelqu'un, on aurait dit que quelqu'un avait tué leur chaton! Je te jure! Je ne parle même pas de l'instant où ils ont compris que j'aimais un dieu et…

-Attends, attends, répète? Tu es amoureux d'un dieu mec, s'exclama Grover.

Encore une fois, je regardais autour de nous pour voir si quelqu'un avait entendu. Mais contrairement à ce midi où ce n'était pas le cas, là, beaucoup de monde écoutait la conversation, il semblerait!

-Dîtes, vous trouvez pas que les apollons ont l'air vachement intéressés par ce qu'on dit?

-Pas ce qu'on dit, Percy, corrigea Annabeth, ce que tu dis.

-J'ai entendu Apollon demander à ses enfants de te surveiller. Je pense qu'il vous a entendu et qu'il est curieux de savoir vers qui va ton coeur.

Will me jeta un regard d'excuse par dessus son épaule alors que je bafouillais lamentablement. Heureusement que je n'avais pas avoué son nom! La honte suprême sinon! Mon amour aurait su que je me languissais pour lui, je n'aurais plus jamais osé sortir de mon bungalow.

-Au pire, puisque tu sais qu'ils finiront par savoir de toutes façons et que j'aimerais bien savoir moi aussi, tu peux dire de qui il s'agit, non?

-Je vous le dirais, mais loin des oreilles indiscrètes, répondis-je.

-Annabeth a raison, Percy, déclara Will. On finira par le découvrir.

-Et ce jour-là, je ne mettrais plus jamais les pieds dehors en sachant que ton père sera au courant du nom et certainement mort de rire.

Je l'entendis marmonner quelque chose avant de soupirer et d'acquiescer. J'allais vraiment devoir surveiller chacun de mes gestes pour être certain de ne pas me trahir!

Plus tard dans la soirée, Annabeth me rejoignit dans mon bungalow. Elle s'installa sur mon lit en tailleurs et me fixa, attendant que je craque et lui révèle le nom de mon amour secret. Avant que je n'ai pu dire un mot, un flash de lumière nous obligea à détourner les yeux. Quand je pus de nouveau regarder, Amphitrite se tenait au milieu de ma chambre l'air bien curieuse. Je soupirais avec défaitisme.

-Bon, d'accord, m'inclinais-je. Je suis amoureux d'Apollon.

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Et voilà, quelques bases pour mon histoires. Je ne sais pas encore si elle sera longue ou courte, mais voilà, j'avais vraiment envie de la partager avec vous. Donc, bisous, bisous, et à bientôt.

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