Résumé : Ces moments commencent toujours de la même façon. Un baiser, un sourire, une caresse ou un regard avant que les choses ne deviennent plus sérieuses, plus sensuelles et plus excitantes. Mais elles ne finissent jamais de la même façon. Parce qu'après tout, il y a bien mille manières différentes de se faire couper en plein élan. Parfois c'est drôle, parfois embarrassant, parfois frustrant. Et au final, rien n'a été conclu. C'est dans ses moments là qu'on a envie de dire "Chéri, je te déteste !"

Orientation Sexuelle : Hétéro

Paring : Je vous laisse deviner =P

Notes : Me revoila avec un nouveau recueil tout droit sorti de mon esprit tordu. Détrompez vous, il n'y aura rien de glauque, violent ou morbide. Ce recueil sera porté sur l'amour, l'humour, la tendresse et l'imprévu. Je vous laisse lire pour que vous comprenez de quoi il retourne et qu'ainsi, vous puissiez apprécier ces histoires à leur juste valeur.

Note 2 : Un gros merci à Edward Creed qui continue de me corriger (bien que je sois parfois casse-pied), à Aiko no Tami pour ses avis et Senestra Sylwaen pour ses idées. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous les nanas !

Enjoy !


OS n°1

La pluie tombait à verse, les gouttes d'eau s'écrasant sur le sol déjà boueux. Le parterre de fleurs était inondé, des pétales rouges et blanches glissant sur les flaques brunes. L'air était lourd, le ciel obscurci par d'énormes nuages noires, amenant avec eux un violent orage qui n'était plus très loin de s'abattre sur la ville.

Eux n'en avaient rien à faire. Il était vrai qu'ils étaient trempés jusqu'aux os, leurs vêtements leur collant à la peau. Mais ils finirent bien vite sur le sol, devenus trop encombrants et gênants. Ils cachaient la peau et le corps tant convoité par l'autre, les lèvres et les doigts s'impatientant de pouvoir goûter à nouveau à ces délicieuses caresses.

Le jeune homme prit la brune dans ses bras, la collant contre son torse plat et finement musclé, lui arrachant un frisson d'envie. Elle, excitée au possible, passait ses mains sur chaque parcelle de peau qu'il lui offrait, l'enivrant davantage alors qu'il la dirigeait vers son lit. Sa bouche timide happait la sienne avec férocité, l'ardeur de caresses le faisant sourire alors qu'il plongeait son visage dans son cou pour suçoter sa peau.

Un soupir d'aise quitta la gorge de la jeune fille, ses doigts s'emmêlant aux cheveux corbeau de son petit-ami. Avec douceur, il l'allongea sur les couvertures tout en glissant ses mains sous les bords de son pantalon. Sa ceinture disparut bien vite, le vêtement cachant ses cuisses se faisant retirer par des mains pressées tandis que les siennes se délogeaient de la chevelure sombre du garçon. Une vague de chaleur la traversa quand une bouche vint embrasser le creux de son cou, un soupir de plaisir lui échappant.

Lentement, les doigts du jeune homme firent tomber le pantalon de sa petite-amie, découvrant sa culotte en coton bordeaux. Le soutien gorge turquoise qu'elle portait n'était pas du tout assorti avec mais il s'en fichait bien. Finir ici, dans sa chambre et sur son lit n'avait pas réellement été au programme. Ils s'étaient fait surprendre par la pluie alors qu'ils se baladaient dans le parc et avaient pris la direction de sa maison. Et puis, ce n'était pas la couleur de ses sous-vêtements qui l'intéressaient. Mais bien le corps tout entier de cette jolie brune avec qui il sortait.

Posant ses billes parme sur le plafond, la jeune fille poussa un profond soupir tout en s'accrochant aux épaules du brun. Sa voix s'éleva dans la pièce, couverte par l'orage au dehors mais audible pour son petit-ami. Il venait de toucher un point sensible, la faisant gémir alors que ses doigts effleuraient la peau de son ventre avec volupté. Qu'est-ce qu'elle pouvait adorer ses caresses, ses baisers. Cette bouche, ces mains et ce corps qui la surplombait. Fort, protecteur, doux, autoritaire. Si on lui avait dit plus tôt qu'elle finirait par se donner à ce jeune homme, à vouloir se damner pour être avec lui chaque jour qui s'écoulait, la brune n'y aurait jamais cru. Et pourtant, c'était bien ce qui était en train de se produire.

Sa langue passa avec une lenteur toute calculée entre les seins ronds de la brune, la chair de poule couvrant sa peau alors qu'il descendait plus bas, toujours plus bas. De ses doigts, il jouait avec l'élastique de sa culotte, la faisant languir pendant qu'elle griffait ses épaules déjà meurtries. Violente, possessive, charnelle. Il n'aurait jamais imaginé que cette fille timide et réservée pouvait être ainsi. Elle qui ne parlait pas beaucoup, qui rougissait pour un rien. Combien de fois l'avait-elle mordu ? Ou bien griffer ou encore tirer sur ses cheveux pour l'obliger à accélérer ? Et sa voix, gracile, fluette et douce pouvait se faire dure, forte quand il ne lui donnait pas ce qu'elle désirait. Qu'est-ce qu'il pouvait aimer sa voix. Et tout ce qui faisait la jeune femme.

La tension était à son comble, la brune retirant le jean de son petit-ami pour passer aux choses sérieuse. Avec envie et passion, il se colla à elle avant de l'embrasser, son membre durci toujours prisonnier de sa barrière de tissu se frottant inlassablement contre l'entrejambe de la jeune fille. Leur baiser s'éternisa, le brun passant ses doigts dans les longues mèches noires de son amante quand un bruit sourd leur parvient, les dérangeant à peine.

- MEEOOOWW !

La jeune fille sursauta violemment, entraînant le brun avec qu'elle alors qu'elle se redressait d'un bond. Surpris, il ne put empêcher sa chute disgracieuse et s'étala par terre dans un bruit mat tandis que le chat noir qui venait de pénétrer dans la pièce se blottissait contre lui, effrayé.

- C'est une blague ?!

Reprenant son souffle, la brune s'assit sur le matelas en rougissant, observant son petit-ami jurer tout en tenant l'animal par la peau du cou. Trempé et crasseux, l'animal avait taché le sol de sa chambre ainsi que leurs vêtements et son corps. Il le fixait avec détresse, peu rassuré par l'orage qui grondait au-dessus de leur tête. Le jeune homme était prêt à lui crier dessus, le jeter dehors avant de refermer la fenêtre de sa chambre qu'il aurait mieux fait de fermer avant de partir. Mais le rire cristallin et euphorique de sa petite-amie l'arrêta.

- T'es sérieuse ?

Tremblante, la jeune fille s'arrêta, les billes onyx emplis d'étonnement de son amant la fixant. Elle tenta de ne pas rire davantage, cherchant à penser à autre chose mais le chat miaulant plaintivement contre le ventre du brun ne l'aida pas. Pire, il l'acheva.

Un fou-rire. La brune était prise d'un foutu fou-rire. Comme si c'était le moment. Ils étaient sur le point de conclure. Tout ça à cause de ce maudit chat. À présent, la jeune fille ne pouvait s'arrêter de se bidonner, étalée sur le matelas à se tenir le ventre. Le jeune homme fronça les sourcils, contrarié puis soupira bruyamment avant de jeter son chat dehors. C'était bien sa veine.

Une bonne vingtaine de minutes s'écoulèrent avant qu'Hinata n'arrive enfin à se calmer. La fixant d'un air las, le brun resta là, assis sur le lit à ses côtés. Il avait remis son pantalon et un t-shirt sec, attendant avec une légère impatience que sa petite-amie cesse de rire. C'était bien la première fois qu'elle riait ainsi d'ailleurs. Ce n'était certes pas désagréable mais c'était tombé au mauvais moment.

- Désolée...

La voix légèrement rauque et faible de la jeune fille le tirait de ses pensées, ses iris noires rencontrant les perles de la brune. Elle était adorable, allongée sur ses draps, ses longs cheveux bruns étalés autour d'elle et simplement vêtue de ses sous-vêtements. Il avait envie de la garder là, près de lui et ce, pour toujours. En espérant que ce fichu matou ne fasse plus son apparition.

Affichant un sourire, le brun se pencha vers elle pour capturer ses lèvres et quémander un baiser. Elle lui répondit sans broncher, l'une de ses mains se longeant dans la tignasse brune et ébouriffée quand les doigts fins de son amant se posèrent sur son ventre. Un frisson la prit, son souffle se coupant lorsqu'elle repoussa son petit-ami, un air désolé sur le visage.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Fit-il, incrédule.

- Je... Balbutia la brune.

- Tu n'en a plus envie... Conclut-il.

- Non... Désolée...

Le jeune homme fit la moue, déçu et contrarié avant de se détourner de la jeune fille. Hinata sourit face à sa réaction, le trouvant craquant et se colla contre son dos. Le brun ne répondit pas, boudant en silence avant que le rire clair et doux de sa petite-amie ne se fasse à nouveau entendre. Un autre soupir lui échappa, son regard se tournant vers la brune qui riait à nouveau sans pouvoir s'arrêter. Elle avait de la chance qu'il l'adorait. Sinon, Sasuke l'aurait jeté dehors comme ce satané chat de malheur.

Putain de chat !


Bon, je pense qu'après ce premier one-shot, vous avez bien compris le thème du recueil. Et ce sera comme ça tout le temps (non, il n'y aura pas de chat tout le temps). Disons que j'avais envie de m'amuser, donc voici le résultat. J'espère que ça vous a plu.

J'ignore quand je posterais le prochain. J'ai beaucoup de choses à faire (et ma correctrice aussi...) donc je ne peux pas toujours m'occuper de mes écrits. Vous verrez bien.

Voila pour moi ! A bientôt bandes de faucons fatigués !

P.S : une review ? Une remarque ? Un commentaire ? Ca fait toujours plaisir =)