PREFACE
Bonjour à tous & toutes ;)
Etant donné que je suis passionnée des années 70 et des Maraudeurs, j'ai décidé de me lancer dans une histoire. Si vous voulez tout savoir, c'est que j'aime bien expérimenter des personnages très différents, ou au contraire, qu'on voit partout mais qui sont tout le temps relégués au second plan. Du coup, ça tombe sur les fameuses "groupies" qui apparaissent dans chacune ou presque des histoires sur les Maraudeurs. Les personnages que vous allez suivre seront donc Rosalinda Dennell, groupie de son état "officiellement" folle amoureuse de Sirius Black. Bon, évidemment, le personnage sera un peu plus complexe que ça, puisqu'elle évoluera, mais si vous imaginez que vous êtes a Poudlard à cette époque là, c'est comme ça que vous la verriez. Après, pourquoi est-ce que c'est tombé sur Sirius, alors qu'en général je préfère les Remus/OC ? Euh... Bonne question ? Non, disons que je voyais plus Sirius profitant des filles que Remus, et que ça collait pour l'histoire. Et puis une autre idée est survenue plus tard ; puisque j'adore également les James/Lily, et bien j'écrirais du point de vue de Lily aussi, et Rosalinda sera à Gryffondor, afin d'éviter le trop grand nombre de personnages. Du coup, il y aura un chapitre sur Rosa, puis un chapitre sur Lily et ainsi de suite.
Ensuite, au niveau de l'époque, je vous ferais surement des petites notes puisque j'ai l'intention de respecter l'époque -qui, au final, ne change pas tant que ça puisque c'est une période de revendications et tout, donc Rosa et les groupies se considéreront comme des "filles libérées", puisque dotées d'un certains narcissisme, ce qui évidemment n'est pas le point de vue de tout le monde.
Tous les personnages ou presque appartiennent à JKR. ; sauf Rosa et ses amies, et celles de Lily, aussi, puisque je n'ai pas eu le courage de vérifier toute les dates de naissance pour mettre des persos existant dans les livres.
Enjoy!
CHAPITRE I ; alright, hold tight
DEEP PURPLE - Highway Star
- Evandro ?
N'entendant pas de réponse, je me glisse lentement dans la chambre de mon frère. Comme je m'y attendais, il dort encore. Un sourire attendrit étire doucement mes lèvres. Il a beau n'avoir que 10 ans, il était déjà beau à croquer. Celui-là aura autant de succès que Sirius Black ou James Potter, plus tard. Surtout qu'il change déjà de petite amie comme de chemise, alors qu'il n'est pas encore à Poudlard.
Je pose mes valises sur le palier et m'approche de lui. Sa respiration est régulière, il ne fait pas semblant. Je m'assois au pied de son lit, attrapant de quoi écrire afin de lui dire au revoir tout de même. Après avoir griffonné un rapide mot dégoulinant d'amour, je lui caresse doucement les cheveux, remet sa couette sur son corps fragile, dépose un baiser sur sa tempe ; puis, je me lève, et après un dernier regard, je quitte sa chambre.
Pour mes parents, ce n'est pas la même chanson. Mon père s'est réveillé tandis que je m'affairais, il sait très bien que je vais m'en aller pour retourner à Poudlard. Il ne m'a pas adressé un mot, et ce n'est pas moi qui le ferait en premier. Il a émit un grognement face au bruit que je faisais, ce qui m'a énervée. C'est de sa faute, après tout. Si il n'avait pas trompé ma mère, il ne serait pas obligé de faire "chambre a part", c'est a dire dormir sur le canapé en attendant que le divorce soit prononcé et qu'il ait un nouvel appart' où s'installer.
Bien fait pour lui.
Après un dernier soupir, je sors de la maison, traînant mes valises derrière moi. Je n'ai qu'un signal a envoyer pour que le magicobus rapplique rapidement. Je déteste ce truc, mais il faut bien avouer que c'est pratique. Je n'habite pas vraiment à côté de la gare - plutôt à l'opposé, d'ailleurs - et au bout d'un moment, on s'habitue a la conduite sportive du chauffeur. Faut croire que tout les sorciers, peu habitués aux engins moldus, conduisent comme ça.
- En route pour Poudlard, Señorita ?
Je souris. Au moins, on peut pas lui reprocher de ne pas faire attention à ses passagers, même si il les fait gerber. Je ne lui ai dit qu'une seule fois que je parlais espagnol couramment, et depuis, il m'appelle comme ça à chaque fois que je le vois - c'est-à-dire a chaque rentrée ou départ en vacances.
- Oui, vivement les grandes vacances.
Je m'installe sur un des sièges en lissant ma robe. On est au mois d'avril, il ne reste plus que quelques mois avant que les vraies vacances commencent, pas ces vacances là toutes petites où on a peine le temps de bronzer et de faire les boutiques.
Perdue dans la contemplation du paysage, et m'accrochant fermement au siège d'en face, je me retrouve à la gare en un temps record. Je me lève, respirant profondément pour chasser la nausée qui s'est installée dans mon ventre.
- A dans quelques mois, Querida!
Pour toute réponse, je lui adresse un signe de la main tout en dévoilant mes belles dents blanches ; pas vraiment sûre de pouvoir ouvrir la bouche sans régurgiter mon petit déjeuner.
- ROSIIIE! crie quelqu'un de façon carrément hystérique prêt de moi, alors que je viens a peine de monter dans le train.
Je me retourne une demi-seconde avant de sentir des bras s'enrouler autour de mes épaules. C'est Rebecca, évidemment. Même si je ne la connais pas énormément, elle saute tout le temps sur les gens qui lui ressemblent. Notre point commun ? Nous sommes toutes les deux amoureuses d'un Maraudeur. Elle, James, et moi, Sirius. Et croyez-moi, quand elle saute sur une autre fille amoureuse de James, sa voix est encore plus hystérique, et surtout beaucoup plus hypocrite.
- Becky ! je m'écrie, contente tout de même de la voir. Comment tu vas ?
- ça va et toi ? Aaah, je déteste ton côté espagnol, t'es déjà toute bronzée!
Oui , elle est comme ça, aussi. Elle pose des questions et n'attends pas forcément la réponse, passant du coq à l'âne. Au moins, on ne s'ennuie pas, avec elle. Peu modeste, je me passe la main dans les cheveux - qui me retombaient légèrement devant les yeux - afin qu'elle puisse admirer ma peau parfaitement bronzée et uniformément.
- Soit pas jalouse, ta robe est une merveille !
Je lui souris, alors qu'elle glisse son bras sous le mien pour m'attirer vers nos amies, toutes réunies dans un compartiment, comme d'habitude. Nous ralentissons l'allure avant d'arriver, passant évidemment devant le compartiment des Maraudeurs. On ne se gêne pas pour mater - que faire d'autre ? en six ans de vie commune, c'est à peine s'ils m'ont adressé la parole directement - et je pousse un soupir d'admiration devant Black, qui rit aux éclats, face à son meilleur ami. Lupin, a son habitude, est en train de lire, un petit sourire aux lèvres. Je ne comprends pas pourquoi Ashley, une de mes meilleures amies, est amoureuse de lui. Je suis sûre qu'il est livrophile, et même si il est plutôt pas mal, moi, ça me fait peur.
J'arrive enfin dans notre compartiment, un peu déçue de l'inattention totale dont ils ont fait preuve à notre égard. Je m'assois à côté d'Ashley, et on commence a papoter ensemble, prêtant parfois attention aux autres filles.
- Vous avez vu, dit narquoisement Rebecca, le nez froncé ; Evans s'est ramenée déjà habillée de l'uniforme, elle est tellement bête.
Je ris un peu, comme les autres, mais Ashley et moi nous arrêtons avant et ne renchérissons pas. Lily est à Gryffondor, tout comme nous, et en fait, elle est plutôt sympa. Forcément, Rebecca n'a d'elle que l'image de la chieuse qui gueule sur Potter sans se rendre compte de sa chance, mais au bout de six ans de colocation, elle ne nous a jamais posé de problèmes ; même si on ne se parle presque pas.
Au contraire, je déteste l'une de ses meilleures amies, Laine Jackson. Elle essaie d'imiter Lily en étant odieuse avec Sirius, sauf qu'on voit tous qu'elle mouille sa culotte - désolée pour l'expression, mais au bout d'un moment, faut relativiser - quand il est dans les parages. Sauf qu'elle n'a rien pour elle, la pauvre fille. Et le mieux qui puisse lui arriver, c'est qu'il l'entraîne dans un coin sombre ou dans un placard a balai pour tirer son coup à la va-vite.
Bref.
En parlant du loup, les voilà - pourquoi ça ne fait jamais ça quand on parle de Sirius ? Je le verrais tout le temps, au moins - . Si Laine nous ignore royalement - connasse - , Lily nous fait un signe de la main et un sourire. Je répond vaguement à son sourire, tandis que Rebecca se lève, de nouveau hystérique.
- Saluuuut, Lilyy!
Mieux vaut être proche de ses ennemis, m'a-t-elle dit un jour alors que je lui parlais de Laine avec exaspération. Mais je ne vois pas Laine comme une menace - comment pourrais-je, avec sa tignasse de paille, franchement - aussi je me contente de la snober. Pour en revenir aux deux "rivales" (guillemets parce que, incroyable mais vrai, Lily n'est vraiment pas attirée par James!) ; Lily n'est pas dupe. Elle sait très bien que Rebecca la hait, et c'est surement réciproque, mais comme elle ne veut pas faire d'histoires, elle se force et sourit quand la blonde la serre dans ses bras en lorgnant le compartiment d'à côté - des fois que James sorte et qu'il voie que Lily et elle sont proches, et qu'il finisse enfin par s'intéresser à elle.
Sauf que ça n'arrive pas, évidemment.
Ce n'est que lorsque Rebecca revient dans notre compartiment et que Lily passe devant celui d'à côté, qu'on entend enfin la voix du bien-aimé de notre Becky.
- EVANS! Mon amour, comment vas-tu ?
voilà pour le moment, c'est pas terrible mais c'est déjà ça, hein *out*
le chapitre du point de vue de Lily arrive rapidement, dès que j'ai l'inspiration et le temps ;)
