Adrien était maussade. C'était la Saint Valentin et comme tous les ans, il allait être inondé de courrier et de cadeaux. Mais toutes ces filles ne le connaissaient pas et n'essayaient même pas de savoir qui se cachait sous le nom célèbre.

Pour elles, il n'était qu'un visage placardé sur les affiches dans Paris. Même Chloé, qu'il considérait comme une amie, ne cherchait pas à savoir qui il était, ce qu'il aimait.

Parfois il avait envie de tout plaquer, de se rebeller. De hurler. Puis il pensait à son père, le si sévère Gabriel Agreste, son seul parent restant. Alors, il enfermait sa rage et redevenait le parfait fils.

Il sortit de sa poche le porte-bonheur que Marinette lui avait donné et sourit. Douce Marinette. Elle était différente elle. Même si elle semblait intimidée face à lui, elle se montrait une vraie amie. Elle était la seule à savoir qu'il adorait la quiche, et qu'il avait un faible pour les douceurs sucrées. Et à la moindre occasion, elle lui en apportait.

D'ailleurs, il était certain qu'en ce jour de Saint Valentin, elle allait lui en rapporter, en lui disant que ça lui faisait plaisir. Dommage qu'elle soit si timide !