Titre : paro, c'est comme le porsalut, c'est marqué dessus ! en fait j'avais pas envie de me faire chier.
Auteur : ben… moi… enfin, je crois… attendez… je vérifie… j'espère que c'est moi, que je suis moi… haaaaaaaa
Base : saiyuki. Naaaaaaan sans blague ? kkun à les reload en div'x ? je veux je veux je veux !
Résumé : chapitre 01 : une fille très délicate, un sanzo nerveux, un goyo surexcité, un hakkai mort de fatigue, un goku et un hakku ryu affamés et inquiets.
Genre : ouh la la ! pour commencer je dirais le mien, ensuite que j'ai essayer de mettre un peu d'humour, de chaudasseries, et puis un peu de g… naaa, le gore, c'est pour la suite ! très OOC pour certains persos, vraiment, gomen nasai.
Couples : rien de bien original, mais le piaf en casquette protège son nid (perso d'une histoire à moi…)
Disclaimer : j'ai emprunté hakkai pour les trois premiers épisodes. Après je le rends. Promis. En fait c'est kakashi qui m'intéresse (oui je sais, c'est pas le même manga, mais, heu !) et puis, l'un de mes perso à failli me faire fantasmer, alors je pense que ce que j'ai devrais suffire, et puis, de toute façon, je les veux pas chez moi, je ne veux pas qu'on casse ma maison ! (oui, j'ai quelques points communs avec shiguré de fruit basket…)
Avertissement : sont pas propres.
Note : christina, tu m'as décrédibilisée. Moi qui me disais qu'on pouvait pas faire un bon lemon en étant vierge, là, tu m'as assassinée avec ton citron !
rozenn : voici le premier chapitre d'une fic qui, dans la réalité, est bien avancée (enfin je crois...). le troisième chapitre sera la suite immédiate du second, autrement dit: un lime. donc si ça vous fait chier, vous pouvez passer du 02 au 04, mais jvous conseille d'y jeter un oeil (et de le récupérer après).
hakkai : en parlant d'oeil...
rozenn : oui, je sais, tu n'en as plus qu'un, jdevrais écrire la fic où tu le perds, justement (g trouvé amusant de le rendre définitivement borgne, sorte d'hommage à la légende, mais ça s'arrêtera là, parce que quand on regarde la tête de gono dans la légende... je préfère le hakkai de minekura !)
hakkai : (rougit légèrement devant le compliment indirect)
rozenn : autre point important: ça se passe en inde (ou au népal, j'ai pas d'idée précise), donc vers la fin du voyage.
chapitre 01 : gros temple, grosse chaleur et petite chance.
La nuit était horriblement chaude et humide, due soit au pays (1), soit à la saison, sûrement les deux. Il transpirait, inévitablement, et, malgré son statut de moine, il aurait aimé pouvoir retirer un vêtement.
Il avait commencé durant l'après midi, en libérant ses bras du kimono qu'il avait abandonné autour de sa taille, mais l'avait immédiatement regretté, lorsqu'elle avait surgit et que, par déséquilibre, elle s'était affalée sur le capot de la jeep, poitrine en avant, nez à nez avec lui. elle était seule et poursuivie, et aucun des occupants de la jeep n'avait eut le coeur à ne pas l'aider, et, de toute façon, il n'avait pas le choix, à leurs tours attaqués en masse.
Les yeux perdus dans l'obscurité forestière qui s'étalait en contrebas sur des miles entiers, il s'étonnait à maîtriser un exercice de calme qui consistait à ne pas regarder à sa droite, là où elle était.
Dans la soirée, ils avaient découvert un immense temple bouddhiste abandonné, passablement délabré, où se trouvaient, dans les étages, quelques futons et lampes à huile. Parmi eux, un adolescent à l'indéniable comportement de primate avait rêvé à de la nourriture fraîche mais avait, malgré lui, renoncé devant l'odeur que présentait l'intérieur d'une pièce ayant servi autrefois de garde-manger.
Durant toute la journée, le grand rouquin de la bande, aux remarquables antennes de cafard, n'avait cessé de rôder autour de la petite brune tel un insecte autour d'un morceau de sucre. Mais elle l'avait ignoré, et, au moment de se coucher, elle s'était accoudée au rebord de la coursive extérieure du premier étage du temple, près de l'un d'entre eux sorti fumer, pâle et blond comme une apparition angélique, bien qu'habillé de noir. La lune, faible croissant, éclairait tant bien que mal ce contraste entre sa peau et ses vêtements, qu'elle contemplait sans se lasser un instant de cette vision dure et mystérieuse.
- ... Sanzo-sama (2), c'est ainsi qu'on vous nomme, alors ?
L'interpellé faillit sursauter, s'abstint de tourner la tête et émit un léger grognement en guise de réponse affirmative. L'indienne se gratta la tête et s'arma de patience afin d'effectuer une première approche du mur de béton armé que lui présentait le dénommé sanzo.
- Et... les trois autres qui vous accompagnent, qui sont-ils ?
- Des serviteurs.
D'une voix profonde et enfumée, il lui avait répondu sans même la regarder. Elle transforma, dans son esprit, le mur de béton en en chambre forte puis assimila ce qu'il avait daigné lui dire.
- Des serviteurs ? on dirait plutôt des amis ...
- Mais ce sont des serviteurs. Il suffit de les rappeler à l'ordre de temps en temps.
Elle regretta de l'avoir contredit. Elle aurait aimé parler à quelqu'un mais le seul dont le comportement se montrait acceptable, et même d'une droiture exceptionnelle, était trop préoccupé par le "moyen de transport" et le macaque, ces derniers étant occupés à se plaindre d'avoir faim. Restait le rouquin aux antennes, qui lui avait semblé un peu trop entreprenant, mais qui commençait à l'emporter sérieusement sur la chambre forte réfrigérée. Certes elle avait envie d'un mâle se soir, mais elle avait aussi envie de parler. Elle se refusa d'abandonner la partie si tôt.
- Sanzo, c'est un titre bouddhique, non ?
- Et alors ?
- Je ne pensais pas qu'on puisse en trouver d'aussi jeune que vous... c'est un titre des plus hauts placés, non ?
- C'est le plus haut placé.
- Quelle modestie !
Leurs yeux se croisèrent. Le moine la fusillait du regard, cigarette en main.
- Ne me parle pas sur ce genre de ton !
- C'est bon ! je charriais !
Un morceau de bois tomba du dernier étage pour s'écraser non loin de l'indienne avec un bruit sourd.
( retour arrière )
- Tu en fais une tête ! T'aurait-on repoussé des avances, par hasard ?
- Continues et tu t'en prends une !
A la lueur de deux lampes à huile et de quelques bougies, cho hakkai retirais son bandeau et ses chaussures, un petit dragon blanc posé près de lui. En face de lui, paresseusement adossé au mur de bois, sha goyo avait renoncé à fumer, ses cheveux longs reflétant les flammes mourantes d'un éclat rouge foncé et l'enviait de cette sérénité à toute épreuve.
- Tu n'as plus de cigarettes ? s'inquiéta le borgne.
- Nan, j'ai tout grillé quand j'ai comprit que j'allais dormir tout seul ce soir ! à moins que ...
Il se pencha en avant, vers son interlocuteur, armé d'un regard intense.
- ... Une âme charitable me fasse la bonté de combler un immense vide ...
- Dois-je prendre ça comme une avance ? plaisanta l'ancien humain.
Non loin d'eux, goku marmonna quelque chose à propos de nems dans son sommeil.
- Pour une fois, je dois avouer qu'il n'est pas le seul à avoir faim, remarqua hakkai.
- Dois-je prendre ça comme une avance ? (3) plaisanta le métis, toujours dans sa position faussement aguicheuse.
Trop fatigué pour répondre le brun s'allongea sur son futon, où il se baigna dans une odeur humide et nauséabonde.
- Je ne crois pas qu'on pourra dormir, le devança son voisin.
- Où est sanzo ?
- Il est en train de se faire draguer.
- Il est en train de QUOI !
- A ton avis ? faut vraiment avoir une bonne raison pour ne pas succomber à mon irrésistible charme ! (4)
Hakkai s'était relevé, comme s'il lui était impossible d'imaginer le moine en intimité avec un autre être vivant, imité par le hanyo qui lui proposait de surveiller le bonze depuis les étages supérieurs. La réponse fut hésitante, l'ancien humain peu séduit par l'idée d'espionner la vie privée de son "maître" (5), mais finalement goyo le traîna jusqu'au dernier étage. Là, tout deux s'allongèrent sur la terrasse, les coudes au bord du vide, et repérèrent, en contrebas, les deux silhouettes immobiles.
- Pourquoi lui et pas moi ? protesta le métis. Un congélateur serait plus chaleureux que ce type !
- Peut-être que s'il n'avait pas fait aussi chaud, elle n'aurait pas fuit ton coté "chaleureux", justement !
- Tu sors des blagues de cul, maintenant ? (6)
- Je dois trop te fréquenter.
- Ca doit être ça.
ils se turent et observèrent. Malgré son oeil manquant, la hauteur et la fatigue, hakkai devinait qu'elle parlait, mais que sanzo ne semblait pas lui répondre, à moins que les nuages de fumée qu'il expirait ne signifient quelque chose. Soudainement, rapide et silencieux, retentit derrière les deux hommes allongés le pas d'une course nerveuse et discrète. Goku atterrit brusquement sur eux, une main sur l'épaule de chacun, soufflant le nom de sanzo.
- Dîtes-moi... commença-t-il en les secouant presque, ... dîtes-moi, qu'est-ce qui ce passe ?
Goyo, d'un geste colérique, se retourna pour atteindre du poing le visage du singe, qui l'esquiva en évitant hakkai, dont le coude heurta un pied du rebord de la coursive, trop usé pour résister au choc, et le morceau de bois tomba du dernier étage pour s'écraser non loin de l'indienne avec un bruit sourd.
1) ben... c'est le népal, hein, comme je vous l'ai dit ! ça pourrait être l'Inde aussi, ce serait même plus logique. toujours est-il que c'est le climat qu'on trouve très souvent là-bas, même quand c'est pas la mousson. ça doit être vachement chiant à vivre...
2) bizarre... elle vient de dire un truc en japonais, alors qu'avec son peu de culture sanzo et elle ne sont même pas sensés parler la même langue !
3) toute personne ayant vu le troisième volet des taxis de luc besson reconnaîtra cette petite réplique comme un clin d'oeil à celle-ci : après tout, la fin justifie les moyens... et moi, j'ai très faim..." pas la peine de vous expliquer davantage, hein ))
4) 'tain, on croirait entendre gyokumen làààààààààààà ! (hakkai : goyo va t'en vouloir...)
5) rappelez-vous qu'à la base, dans l'histoire, hakkai n'est pas le serviteur mais une sorte d'esclave que sanzo s'est accolé involontairement en négociant pour lui sauver la vie !
6) désolée pour les fans de hakkai qui aiment son coté "impeccable", mais j'avais envie de lui faire dire et penser des trucs un peu différents ! après tout, la série n'en est qu'à trois saisons, cette histoire se passe vers la fin du voyage, il a le temps d'avoir un peu modifié quelques paramètres !
rozenn : donc voala le chapitre 01, installation de la fille, des persos que vous connaissez déjà... d'ailleurs, le nom de cette fille vient d'un film bollywoodien, devdas, un roméo et juliette indien, et à la fin devdas meurt de maladie devant le jardin du mari de paro. c'est kitsch, et même dans les moment les plus triste on rigole tellement c'est kitsch !
hakkai : quel humour...
rozenn : j'ai trouvé ce film trop mignon, très long (3h), mais mignon !
