Résumé : coucou ! Voilà c'est ma version du tome 7 d'HP ! J'espère qu'elle va vous plaire !!! J'ai essayé de la rendre le plus plausible possible ! Les personnages principaux sont Rogue et Harry ! Bonne lecture
HARRY POTTER ET LES HORCRUXES
Huit juillet, le soleil se levait sur Privet Drive. Tout était encore très calme à cette heure-ci : la plus part des gens étaient encore au lit, d'autres buvaient leur café tout en lisant la presse tel que Mr Vernon Dursley, domicilié au numéro 4.
« Il y a encore eu un accident ma chérie ! Apparemment ils n'ont aucune explication ! » Vernon eut un rire sans joie. « Quatre maisons de la région ont littéralement implosées et ils n'ont pas d'explication... »
Pétunia Dursley resta silencieuse mais afficha tout de même une mine choquée. En réalité, Pétunia n'était pas à proprement parlé choquée. Intérieurement, elle se sentait même désintéressée et ce pour la simple raison que ses pensées étaient préoccupées par une autre chose. Quelque chose qui l'inquiétait, et si Mme Dursley n'osait pas confier à son mari ses inquiétudes ce n'était pas pour une autre raison que la chose en question était Harry Potter, son neveu. Oui, pour la première fois depuis bien longtemps, Pétunia éprouvait de l'inquiétude pour celui qu'elle avait toujours refusée d'aimer.
« Ma chéri, tu m'écoutes ? »
« Oh oui bien sûr, oui c'est scandaleux…oui…vraiment scandaleux. »
Vernon repris sa lecture, pestant contre la presse jamais assez précise dans ses articles, les forces de l'ordre incapable de faire correctement leur travail et le gouvernement cachant toujours au mieux à son peuple la vérité.
Pendant ce temps là, Pétunia s'attelait aux fourneaux : Dudley allait bientôt se lever. Elle ne mit que quelques secondes pour transférer ses pensées de son fils bien aimé à son neveu. Depuis qu'il était rentré de Poudlard, son comportement était étonnement étrange. Bien sûr, Harry n'était pas réellement un enfant normal, bien au contraire, mais là, quelque chose était différent et ce ne pouvait être que de mauvais augures. Tout d'abord elle ne lui avait pas entendu prononcer un mot, pas un seul. Son regard était sombre et malheureux, son appétit inexistant, son sourire disparu et son humeur massacrante ! Du moins c'était l'impression qu'elle avait eu les rares fois où elle lui avait dit deux mots car en effet le jeune Harry n'avait presque pas mi les pieds hors de sa chambre jusqu'à présent. Et plus inquiétant encore, elle l'avait entendu deux nuits de suite pousser des hurlements et pleurer dans son sommeil.
Il était à présent huit heures du matin, Harry Potter bailla, cela faisait près de quatre heures qu'il s'était levé et le manque de sommeil commençait à se faire ressentir. Il se moucha et essuya ses yeux rougis d'avoir tant pleurer. Les volets étaient baissés, une petite lumière allumée afin d'éclairer une pièce en désordre : sur le sole s'amoncelait toutes sortes de choses ; livres de cours, coupures de presses, photos, feuilles volantes…
Depuis son retour à Privet Drive, Harry n'avait pas réussit à libérer son esprit de tous les évènements passés en fin d'année. La mort de Dumbledore le faisait pleurer chaque matin au réveille puis chaque soir au couché. Il ne cessait de repasser tous les éléments un par un en son esprit, rongé par la culpabilité, la peine et la colère. S'il ne s'était pas laissé bêtement immobilisé il aurait peut être pu faire quelque chose, s'il avait parlé à Dumbledore de ses soupçons contre Draco Malefoy peut être que tout ceci ne serait jamais arrivé. Et Rogue ! Il était su furieux contre ce sale traître ! Seul le goût de la vengeance brillait au fond de ses yeux tendit que la tristesse se reflétait en son cœur.
Mais si seulement la mort d'Albus Dumbledore n'était que le seul problème occupant les pensées du jeune sorcier…en effet, Lord Voldemort faisait concurrence au défunt sorcier. Désormais, Harry connaissait le moyen de vaincre son ennemi : il devait trouver et détruire les Horcruxes. Mais comment faire seul ? Il ne voulait pas que ses amis l'aide car il les aimait bien trop pour risquer de les perdre, mais malheureusement, il était également bien difficile d'effectuer cette tache sans l'aide de qui que se soit. Depuis ces huit derniers jours, Harry avait travaillé sans relâche, car selon lui le meilleur moyen de s'en sortir était forcement de devenir un plus grand sorcier, d'acquérir beaucoup plus de connaissance en magie. Mais encore une fois, être seul n'arrangeait pas les choses.
Harry attrapa la Gazette, en première page était exposé la photographie souriante d'un homme : Victor Johnson, un Aurore assassiné la nuit dernière, comme trois autres dans la région. Après avoir été tué par le Mage Noir, sa maison avait été réduite en cendre.
Toc, toc, toc. Une porte s'ouvre puis se referme. La tante Pétunia était dans la chambre de Harry.
« Dis moi tu veux manger quelque chose ce matin ? »
Harry l'observa un instant surpris qu'elle vienne le voir, surtout pour l'inviter à manger. Il lui fit un léger signe de dénégation après avoir détourné les yeux. Pétunia se mordit la lèvre, Harry avait pleuré, c'était évident. Après un court moment d'hésitation, elle s'avança près de lui et s'assit sur le rebord du lit tout en jetant un regard furtif sur les affaires étalées sur le planché.
Un silence s'installa. Harry n'était pas surpris de ce qu'elle venait de faire. Hier, dans le salon, elle était venu s'asseoir près de lui avec – semble t-il – la ferme intention de lui dire quelque chose, mais elle s'était relevée une minute plus tard et était partie sans rien dire. Elle avait réalisé la même opération avant-hier, dans la cuisine. Harry s'attendait donc à ce que sa tante se lève et sorte d'une minute à l'autre, mais cette fois-ci, Pétunia Dursley était bien décidé à faire ce qu'elle entendait.
« Qu'est-ce qui t'arrive ? » Murmura t-elle.
Harry la fixa quelques secondes, il n'aurait pas cru qu'elle allait lui parler et encore moins qu'elle puisse lui demander quel était son problème ! Après tout, voilà bien des années que les Dursley ne s'intéressaient plus à lui.
« Qu'est-ce qui t'arrives Harry ? Tu as l'air si…malheureux et si…mal en point. Il est arrivé quelque chose de grave ? »
Harry resta silencieux.
« Quand quelque chose va vraiment mal, le meilleur moyen de se sentir mieux, c'est de parler Harry. Pour une fois, je viens vers toi, alors ne me repousse pas. » Dit-elle d'une voix douce qu'il ne lui connaissait pas du tout.
« Je…c'est que… » Il marqua une pause, voilà huit jours qu'il n'avait pas parlé et il l'avait l'étrange impression qu'il n'avait pas eu recourt à ce mode de communication depuis des semaines. « Est-ce que tu te souviens avoir déjà entendu parlé d'un certain Albus Dumbledore ? »
« Le directeur de ton école ? Oui bien sur. »
« Et bien il est…il est… » Harry ne voulait pas dire le mot qui suivait, il avait l'impression que s'il verbalisait sa mort, elle deviendrait irréversible et par conséquent réelle. Oh bien sur, Harry savait qu'Albus était mort, mais quelque part au fond de lui il espérait qu'une explication folle et abracadabrante pourrait lui montrer que tout ceci n'était qu'une erreur, ou l'action d'un plan stratégique mystérieux de ce dernier…
« Quoi qu'est-ce qu'il ? » Questionna Pétunia d'une voix plus aigue qu'elle ne l'aurait souhaité.
Harry attrapa sur sa commode une coupure de presse qu'il n'avait pas eu le courage de jeter. Mme Dursley la prit et pu voir une photographie du sorcier et un petit texte en son hommage.
« Il est…mort ? »
Harry acquiesça tristement.
« Oh mon dieu ! » S'exclama t'elle tout en plaquant sa main sur sa bouche.
Harry écarquilla les yeux : comment ce faisait-il qu'elle soit si choquée ?
« Mais c'est ton protecteur ! Contre Jedusor ! »
Cette fois-ci il ne pu cacher sa surprise.
« Comment tu sais ça ? »
Pétunia sembla confuse.
« Et bien il y avait la lettre…quand tu as été déposé devant notre porte…pour expliquer ce qui s'était passé. Et j'ai parlé avec lui l'année dernière. »
« L'année dernière ?! »
« Oui, il est venu à la maison. Il m'a parlé de toi…et de Jedusor. »
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? »
« Rien d'important, c'est personnel. » Coupa t'elle. « Mais, qu'est-ce qui va se passer maintenant ? Je veux dire, est-ce que tu as des gens pour te protéger dans ton monde ? »
Il soupira, « je ne sais plus trop… » Il regarda un moment sa tante, s'il aurait cru qu'elle savait ce genre de chose. « Et oncle Vernon aussi est au courant de tout ça ? »
« Non, il n'était pas là quand Dumbledore est passé et je ne lui en ai pas parlé. Ton oncle n'aime du tout ce genre d'histoire…tu le sais bien. »
« Oui…et je pensais que toi aussi ! » Murmura t-il d'un ton surpris.
« Je n'apprécie pas vraiment non, mais je connais quand même un peu le sujet. Après tout, j'ai vécu avec ta mère et elle est resté chez nos parents jusqu' à ses 19ans. »
Un nouveau silence s'installa.
« Je suis désolé pour Dumbledore. »
« Merci tante Pétunia… »
« Tu sais, je ne crois sincèrement pas que le meilleur moyen de se remettre de ce genre de malheurs soit de rester enfermé, sans manger et sans parler. Tu devrais aller te promener dehors, il fait beau. »
Harry haussa les épaules.
« Tu n'adoptes pas la bonne solution, tu ne fais qu'amplifier ton malheur Harry. Je te l'assure. Mais je sais que tu as tendance à te renfermer sur toi, tu avais réagit pareil avec tes parents. »
« Comment ça ? »
« Tu ne te rappel pas ? »
« Non, qu'est-ce qui s'est passé ? »
« Quand tu étais petit et que tu as compris que…que tes parents ne reviendraient jamais te chercher, tu es resté trois jours à pleurer sans manger. Tu ne t'en souviens pas ? »
« Non, j'avais quel âge ? »
« Cinq ans à peu près. J'imagine que inconsciemment tu as préféré refouler tout ça… » Murmura t-elle. « En tout cas tu devrais passer à autre chose. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais pourtant c'est la meilleure chose qu'il te reste à faire. »
Et sur ce elle se leva puis partit.
Le quartier de Privet Drive était un quartier bourgeois. Et comme tous les quartiers bourgeois, il se devait d'être impeccable, beau et bien organisé. Les maisons étaient quasiment identiques, parfaitement alignées les unes aux autres. Les jardins étaient entretenus quotidiennement, les pelouses vertes, et les fleurs somptueuses. Oui, à Privet Drive, tout était parfait et rien, absolument rien, ne devait être de travers. Au sud du quartier avait été construit un grand local, en harmonie avec le style architecturale des maisons. Ce gigantesque local avait été organisé en une trentaine de petits locaux servant de « four tout », un pour chaque famille. La famille Dursley possédait le local numéro 4. Généralement, les habitants de Privet Drive et son alentour y déposait tout ce qui était inutile ou impossible à caser dans leur maison. A son arrivée à Privet Drive, Pétunia Evans, devenu à l'époque Mme Dursley depuis quelques jours, avait énormément apprécié ce petit local. Elle y avait abandonné tous souvenirs de son enfance passée, souvenirs qu'elle prétendait détester et vouloir voir disparaître, mais néanmoins qu'elle n'eu pas le courage de les jeter aux ordures.
Pétunia enfila ses chaussures, pris son sac à main, y fourra une lampe de poche, des clés et descendit d'un pas incertain vers le sud du quartier. Elle n'était pas certaine d'avoir envie de replonger le nez dans ces vieux cartons et par la même occasion de replonger le nez dans son passé, mais elle avait promis à Lily. Elle s'était souvent reproché d'avoir promis et d'ailleurs elle n'avait pas réellement dit ces mots mais tout avait été si vite qu'elle n'avait pas eu le temps de réagir en conséquence : un soir, il y a 16 ans, Lily avait débarquée à Privet Drive une après midi alors que Vernon était au travail. Pétunia se souvenait encore du sentiment de surprise qui l'avait envahi à cet instant :
« Qu'est-ce que tu fais ici ? Et…comment es tu entrée ? »
« Pétunia il faut que je te parle, c'est important. »
« Quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Il se passe quelque chose de grave ? »
« Oui, James et moi…James et moi avons des ennuis Pétunia, de gros ennuis. »
« Oh mais j'imagine que comme toujours tu t'en sortiras avec une pirouette ! » Marmonna t'elle.
« Non attends je suis très sérieuse, c'est vraiment important. Je sais que je t'avais promis de te laisser tranquille et de ne plus jamais t'embêter mais je n'ai pas d'autre choix que de te demander ça à toi. »
Lily avait alors sortit une petite boite, bien emballée dans du papier journal.
« Ecoute moi bien, si jamais il m'arrive quelque chose…que…que je ne puisse plus être au près de mon fils il faudra…il faudra que tu lui donne ça pour moi, quand il sera grand. » Dit-elle, larmes aux yeux.
« Quoi ? » Balbutia Pétunia. « Qu'est-ce que c'est ? »
« Je peux pas t'expliquer, ce n'est pas dangereux ni rien, mais il faut que tu le gardes caché jusqu'à ce qu'Harry puisse l'avoir. Il saura s'en servir. C'est important, ça pourra lui être très utile et je compte sur toi pour lui donner. S'il te plait c'est important. »
« Mais…enfin…tu lui donneras toi-même…et puis…tu connais sûrement quelqu'un d'autre qui pourrait s'occuper de ça. »
« Non, écoute c'est compliquer je ne peux pas t'expliquer je n'ai pas beaucoup de temps tu comprends, mais je t'assure que ça ne peux être que toi. S'il te plait promet moi ! Je te demanderais plus rien, jamais, et tu ne me verras plus ! Mais s'il m'arrive malheur je veux que tu donnes ça à mon fils, s'il te plait fais le pour moi ! On s'aimait tant avant, tu peux bien faire une dernière chose pour moi. »
« Mais…je…non…je…enfin je ne sais pas… »
Lily sursauta, elle paraissait paniqué. Elle alla à la fenêtre, regarda le ciel devenu soudain plus sombre puis retourna vers sa sœur. Elle tremblait et ses yeux étaient pleins de larmes. Elle fourra sa boite dans les mains de sa sœur et lui tenu un instant les mains.
« Promets moi je t'en pris, je t'en supplies, dis moi que tu le ferras. »
Elle avait fini par murmurer un « oui » sans vraiment le réaliser.
« Je dois partir, partir maintenant. Merci Pétunia, et…et je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. »
Et sur ce elle disparu brusquement. Pétunia avait été très retourné par la venue intempestive de sa sœur. Elle en avait même pleurée et s'était sentit mal un long moment. Le lendemain matin, en sortant du lit, elle alla prendre son petit déjeuner avec la ferme intention d'oublier tout ça et de rendre cette étrange boite à sa maudite sœur, mais lorsqu'elle alla ouvrir la porte d'entrée afin de sortir les bouteilles de laits vides, elle découvrir un petit bébé endormit sous les couvertures et une lettre.
Deux jours après cet « incident », Pétunia Dursley avait rajouté le petit colis à ses cartons et jusqu'à ce jour, elle n'y avait plus repensé le moins du monde ou tout du moins elle n'avait pas pensé à le donner à son neveu. Au fond elle n'avait pas vraiment eu le choix…elle avait du répondre « oui » sans même réfléchir, seulement parce qu'elle avait été prise de court. Et malheureusement, même si au court de la nuit elle s'était promise de lui rapporter son colis, sa sœur n'avait pas vécu assez longtemps pour que Mme Dursley puisse protester.
Harry déplia le courrier qu'Hedwige venait de lui apporter. Il trouve une lettre réconfortante de Ronald. Ce dernier lui fit part que le mariage se déroulerait le 31 juillet et qu'il était, bien évidemment invité. Il lui demandait également – tout comme Hermione dans sa lettre reçu la veille – s'il comptait toujours abandonner ses études et partir seul pour « son affaire » comme le désignait Ron.
Pétunia frappa à la porte puis l'entrouvrit.
« Je peux entrer une minute ? »
« Bien sûr oui. »
Elle pénétra dans la pièce d'un pas incertain. Harry remarqua qu'elle tenait quelque chose d'emballer dans un vieux papier journal. Elle alla s'asseoir sur le lit près de lui.
« Je dois te parler de quelque chose Harry. »
« Je t'écoute tante Pétunia. »
« Voilà, tu sais que…que Lily et moi étions fâché et que nous ne nous sommes plus revues longtemps avant son décès. »
« Oui. »
« Et bien, la vérité c'est que…je lui ai reparlé quelques heures avant sa mort. »
« Vraiment ?! »
« Oui, elle venue à la maison, ici, alors que j'étais seule. Elle était très inquiète ou plutôt…terrorisée. Elle m'a dit qu'elle avait besoin de moi, que je lui rende un service. Je n'étais pas vraiment d'accord, mais elle m'a plus ou moins forcé. Je voulais la contester et lui dire de se débrouiller mais ce fut quelque chose de beaucoup plus compliqué à faire une fois qu'elle fut morte…au début, je voulais oublier tout ça et, en un sens je les fais, mais, mais j'ai comme qui dirait changé d'avis. »
« Et c'était quoi ce service ? »
« Elle m'a demandé de garder ceci (elle souleva la boite) pour toi. Elle m'a fait promettre de te le remettre quand tu serais grand s'il lui arrivait malheur. Je ne sais pas ce qu'elle entendait par « quand il sera grand », mais je pense que tu as l'âge approprié pour recevoir cet…héritage. Elle m'a dit que c'était très important, et que ce n'était pas dangereux. »
« Elle n'a pas dit ce que c'était ? » Demanda t'il mi ému, mi intrigué.
« Non, mais elle m'a dit que tu saurais te débrouiller. (Pétunia soupira) Alors voilà, je tiens ma…promesse. »
Elle lui tendit le colis et Harry le prit avec des mains tremblantes. Pétunia se leva puis s'en alla, le laissant seul.
Harry entreprit de défaire le papier. Ses doigts tremblaient et son cœur battait à toute vitesse. Il ignorait totalement ce que contenait le colis, mais c'était la première fois qu'il recevait un cadeau de sa mère. Une fois le papier retiré, il ne restait plus qu'une petite boite en carton blanc, il l'ouvrit. Un parchemin était enroulé autour d'une petite boite bleu dont le contour était orné d'un fin trait doré. Harry commença par prendre le parchemin, larmes aux yeux.
« Harry,
Si tu lis ce message c'est que, malheureusement je ne suis plus au près de toi mon chéri et j'imagine que tu en connais parfaitement la raison. Et si tu lis ce mot c'est probablement que tu vis à l'heure qu'il est des moments difficiles, mais je ne me fais pas de soucis, je sais que tu surmontera les étapes, car tu es le digne fils de ton père.
Avec ce message je te remets un cadeau et plus précisément un héritage. Un bien précieux. C'est une bague magique. Cette bague est dans ma famille depuis bien longtemps, comme tu le sais sûrement, je suis issu d'une famille de moldu mais si aujourd'hui du sang sorcier coule dans tes veines avant d'avoir coulé dans les miennes c'est parce que ce sang provient automatiquement d'antécédent sorcier. Cela fait dix générations que les sorciers ont disparu dans la famille Evans, j'ai été la première depuis. Le dernier sorcier avant moi était un puissant sorcier, très puissance et il a veillé à ce que cette bague reste au sein de notre famille. Par la suite, elle s'est vue transmise d'héritage en héritage, de parent à premier né. Ma mère, ta grand-mère, me l'a offert il y a bien longtemps, elle l'avait reçu elle-même de sa mère qui l'avait reçu de son père et ainsi de suite. La bague ne peut être utilisée que par un sorcier et donne au sorcier qui la porte la capacité de faire bouger les objets par la pensée c'est-à-dire qu'elle lui donne le don de télékinésie. Je pense qu'il en va de ton destin de récupérer cette bague et j'espère qu'elle te sera remise comme le veut la tradition. Ce bien est unique Harry, il n'existe plus à notre époque d'objet procurant à son propriétaire des pouvoirs. C'est pourquoi il te faudra être prudent et te méfier de la convoitise des autres. J'ai fait de mon mieux pour que ce bien te soit transmis même s'il m'arrivait malheur, car j'espère qu'il pourra t'aider dans ton avenir et dans ton combat.
Avec toute mon affection et tout mon amour.
Maman.
PS : ce pouvoir t'est transmit par la bague, sa source ne se trouve donc pas en dehors de lui même. N'oublis pas que la concentration est la clé et il te faudra t'entraîner pour parvenir à maîtriser comme il le faut ce don. »
Quelques larmes coulèrent le long de ses joues. L'instant était émouvant…et son cœur n'avait jamais battu aussi vite de toute sa vie. En ouvrant la petite boite bleu, il ne pu s'empêcher de penser qu'encore une fois ça mère faisait tout pour le protéger. Il prit alors dans ses mains une bague sans ornement de couleur argent. Il la passa à son index droit et cette dernière se rétrécit afin d'être à la bonne dimension. Il resta un instant silencieux, le regard posé sur la bague pensant à ses défunts parents. Au bout d'un instant, il réalisa quelle aide pourrait lui procurer ce présent. C'était une manière fort utile de se protéger, surtout lorsque l'on est démuni de sa baguette magique ! Harry attrapa un crayon de bois et le posa devant lui. Il resta quelques minutes les yeux rivés sur le crayon à essayer de le faire bouger par la pensée mais sans succès. Harry repris le mot et relu une nouvelle fois le PS.
« Sa source ne se trouve donc pas en dehors de lui même. » Murmura t-il.
Il resta un moment silencieux puis recommença l'opération mais cette fois-ci il fit un léger mouvement de la main droite comme pour guider le crayon et cette fois-ci, l'objet se déplaça de quelques centimètres.
« Trop cool ! » S'exclama t-il.
Au bout d'une demi heure d'entraînement il parvenait à déplacer l'objet à sa guise et même à le laisser suspendre dans les airs. Il remarqua qu'au fur et à mesure qu'il s'entraînait, la concentration nécessaire à l'accomplissement de la tâche diminuait. Il essaya ensuite de déplacer divers objets de sa chambre afin de voir ce dont il serait capable de faire. Et au bout d'un moment, la dernière phrase de sa mère, à savoir « il te faudra t'entraîner pour parvenir à maîtriser comme il le faut ce don », prit tout son sens ! Harry n'arrivait pas à soulever les objets lourds il ne pouvait déplacer que ce qui était plus ou moins léger : crayons, papiers, livres…ce ne fut qu'à la fin de la journée qu'il parvint seulement à déplacer de quelques centimètres sa chaise de bureau.
Le soir, il alla se coucher épuisé ! Il avait passé toute sa journée à s'entraîner sur sa télékinésie et cela s'était avéré être une tâche éreintante et difficile ! Il s'endormit immédiatement et pour la première fois sans pleurer.
Les jours suivants furent plus agréables aux yeux du Survivant. Il s'était trouvé une nouvelle source d'occupation et prenait beaucoup de plaisir à s'entraîner à la télékinésie s'imaginant déjà projeter Voldemort contre un mur d'un simple geste de la main ! Psychologiquement, il se sentait beaucoup mieux, bien que Dumbledore lui manquait toujours et qu'il était très inquiet et perturbé par sa futur quête des Horcruxes, son nouveau pouvoir lui avait permit de se vider l'esprit plusieurs heures par jour et par la même occasion de le rassurer un peu car il ne savait toujours pas comment il allait se débrouiller seul…ce pouvoir pourrait bien lui sauver la vie ! Il continuait donc à s'entraîner tout en étudiant avec les livres de sorcelleries…
