Scorpius, Rose et Albus
à l'école des sorciers
Message de Jeremiah : Bonjour bonsoir ! Voici une petite fic sur le nouveau trio de Poudlard ! Après James Potter/Remus Lupin/Sirius Black et Harry Potter/Ron Weasley/Hermione Granger, voici Albus Severus Potter/Rose Weasley/Scorpius Hyperion Malfoy ! Un grand merci à Falyla qui m'a permis de reprendre quelques passages de sa traduction de l'histoire originale de BlancheMalfoy L'HISTOIRE DE DRACO MALFOY pour ma propre fic. Je vous conseille très fortement cette fic que vous retrouverez dans mes fics préférées.
Bonne lecture à tous !
Chapitre 1
Tête haute, Scorpius marchait aux côtés de ses parents, Astoria et Draco Malfoy sur les quais de la gare King Cross. Neuver, l'elfe de maison, avait insisté pour pousser le chariot du jeune garçon. Bien qu'étant un elfe libre, Neuver était resté dans la famille Malfoy car il aimait beaucoup ses maîtres. Toute la famille marchait avec la dignité caractéristique des Malfoy sur le quai numéro neuf trois quarts. Ce n'était pourtant pas simple avec tous les regards haineux que leur lançaient les passants. Depuis la guerre contre Lord Voldemort, les Malfoy étaient détestés.
C'est pour cela qu'Astoria et Draco étaient effrayés par ce qui pourrait arriver à Scorpius une fois à Poudlard. Leur seule consolation était que Scorpius ne ressemblait en rien à son père. Certes, physiquement, c'était sa copie conforme : même couleur d'yeux, de cheveux, la même radieuse beauté... Mais alors que Malfoy père était fat et vaniteux et ce, uniquement pour cacher ses profondes insécurités, Scorpius était l'exact opposé. C'était un gamin adorable et charmant. Il savait se montrer fier sans être vaniteux. Il était né avec une aristocratie naturelle mais sans être agaçant ni hautain. Il était la fierté et la joie de son père. Il était même devenu sa raison de vivre et Drago aurait fait n'importe quoi pour lui. Il s'était juré de lancer un mauvais sort à quiconque oserait lui faire du mal.
Scorpius n'avait jamais été à l'école : son père lui faisait prendre des cours particuliers au manoir car il avait peur que son fils paye cher son nom. Drago savait très bien à quel point le monde des sorciers haïssaient sa famille, de son père jusqu'à son fils. Seule sa mère était respectée pour avoir sauvé Harry Potter lors de la bataille finale contre Lord Voldemort. Mais chacun savait également que Drago portait la marque des Ténèbres. Ne pouvant cracher leur haine au visage de Malfoy père, Drago et Astoria savaient que ceux qui avaient perdu des proches dans la guerre la cracheraient au visage de Malfoy fils.
Scorpius voyait très bien que ses parents étaient un peu inquiets. La veille, il avait eu une discussion avec son père. Celui-ci lui avait raconté tout ce qu'il avait fait pendant la guerre. Cela avait largement expliqué pourquoi les autres sorciers haïssaient leur famille. Mais Scorpius n'en voulait pas à son père, ce héro, cet ami, ce confident. Il aimait son père plus que tout et ferai n'importe quoi pour s'en faire aimer et faire sa fierté. Ces deux objectifs étaient déjà largement acquis et Scorpius le savait. Il travaillait cependant beaucoup pour avoir de bonnes notes. Scorpius était un élève brillant. Mais malgré tout l'amour et toute la complicité qui l'unissait à son père, Scorpius avait souvent rêvé d'avoir un ami de son âge. Il n'avait jamais vu que de loin les autres gaminns quand il allait avec son père sur le chemin de traverse et n'avait jamais pu les aborder ne serai-ce qu'une seule fois. Quand il avait reçu sa lettre de Poudlard, il avait su que bientôt il allait rencontrer d'autres personnes. Il en était ravi.
Drago jeta un rapide coup d'oeil à son fils.
-Comment tu te sens ? » lui demanda-t-il.
-Ca va » lui répondit le jeune garçon.
Il semblait sincère. Drago devint un peu moins anxieux. Scorpius était différent des autres enfants. Il était plus grave, plus mature, mais surtout, il avait plus d'imagination. Le jeune garçon, comme tous les autres, adorait jouer au quiddich et particulièrement avec son père. Mais ce qu'il aimait par-dessus tout, c'était rêver. Scorpius aimait dessiner, écrire, peindre... Il dessinait étonnement bien pour un enfant de son âge. C'était toujours des créatures fantastiques : licornes, centaures, nymphes, fées et êtres hors du commun, qui faisaient l'objet de ses dessins. Quand à l'écriture, il se plaisait à décrire des créatures et des lieux invraissemblables. C'en était au point qu'Astoria se demandait où il allait chercher tout ça. Drago avait quand à lui sa petite idée sur le sujet. Il avait en effet surpris plusieurs fois son fils assis sous un arbre assez étonnant du manoir : un grand chêne au tronc noueux aux reflets turquoises et aux feuilles presque bleutés. Il soupçonnait cet arbre de parler à Scorpius des fois, de lui murmurer des choses incroyables. Pas au sens propre du terme, bien sûr mais...
Drago regarda son fils et posa une main sur son épaule. Astoria restait très agitée. Elle s'agenouilla pour boutonner le lourd manteau de Scorpius. Drago lèva les yeux au ciel mais ne dit rien, premièrement parce qu'ils étaient en public, deuxièmement parce qu'il était aussi protecteur qu'elle.
-Fais tes devoirs mais trouve le temps de t'amuser. Ne te balade pas dans le château la nuit et oublie la Forêt interdite. Et par-dessus tout, si quelqu'un te brutalise, va voir la directrice, d'accord ? » répèta-t-elle pour la énième fois.
-Okay », soupira son fils.
Scorpius dévisageait son père avec la même adoration et la même confiance que Drago pour Lucius quand il était enfant. Drago soupira. Il avait toujours déçu son père : il n'était pas devenu un des sous-fifres préféré du Seigneur des Ténèbres, ni le meilleur attrapeur, ni le meilleur élève, rien du tout. Conaissant son père, Drago savait que celui-ci aurait attendu de Scorpius tout ce qu'il n'avait pas pu obtenir de son lui... si seulement Lucius n'était pas mort à Azkaban cinq ans auparavant.
Drago n'attendait pas la même chose de son fils. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'il s'amuse et qu'il soit heureux. Il se fichait que Scorpius devienne l'Attrapeur de l'année. Il se ficherait même qu'il se soit pas dans l'équipe. Tout ce qu'il voulait vraiment pour lui, c'était qu'il ne ressente pas le poid d'être un Malfoy.
Le train siffla, prêt à partir. Drago se pencha une dernière fois vers son fils, le pris dans ses bras et lui murmura :
-Sois sage. Mais défends-toi si tu le dois.
Il lui fit un clin d'oeil et rit. Comme si il ne savait pas déjà que son fils était capable de se défendre seul ! Scorpius avait l'air fragile mais c'était un enfant intelligent. En outre, Drago lui avait appris quelques tours quelques semaines auparavant. Astoria regarda son mari comme si il était un cas désespéré. Elle croyait sincèrement que Scorpius allait tout rapporter à la directrice plutôt que de faire justice par ses propres moyens. Elle ne parvenait pas à comprendre qu'un garçon devait savoir se battre.
Scorpius enlaça son père, puis sa mère et se dirigea vers le train. Il monta les premières marches, se retourna et adressa un signe de main à ses parents qu'ils lui rendirent. Le train siffla une seconde fois et Scorpius disparu dans un wagon noir et rouge. De nombreux élèves se pressaient déjà dans les compartiments. Tant d'élèves ! Tant de personnes à rencontrer ! Tant d'amis à se faire ! Scorpius était certain de se faire plein de nouveaux amis. Son père lui avait conseillé de ne pas dire son nom de famille, sauf si il était obligé. Le jeune garçon trouva un compartiment vide ; il s'y installa.
Alors qu'il avait attendu si longtemps cet instant ; celui de rencontrer les autres enfants ; il cherchait à présent à le repousser pour une raison qui lui était encore inconnue. Pour se rassurer, il passa la main dans sa poche et frôla sa baguette.
Le train démarra et le paysage commença à défiler, lentement d'abord, puis de plus en plus vite. Dans le couloir, beaucoup d'enfants cherchaient encore des places. Scorpius soupira, pour tant de raisons mélangées que lui-même ne su pas dire si c'était un soupir positif ou négatif. Les minutes s'écoulaient. Scorpius continuait d'explorer sa poche avec sa main longue et blanche. Il sentit, outre sa baguette, sa bourse dans laquelle il y avait largement de quoi s'offrir des friandises dans le train. Le jeune Malfoy sourit et bénit sa mère d'être aussi prévoyante. Il y avait aussi un paquet de mouchoirs... c'état tout. Ah, non ! Il y avait aussi un crayon et une seconde petite bourse, laquelle était pleine de morceaux de parchemin vierges. Le jeune garçon riva son regard sur le paysage. De vastes plaines verdoyantes défilaient. C'était beau. Très beau. Scorpius laissa vagabonder son imagination. Il imagina une licorne galopant dans les plaines, suivant le train. Dans le ciel, il se représenta un dragon aux écailles de feu... Il ouvrit son sac de voyage et en sorti un calepin, un crayon à papier et une gomme. Lentement, il se mit à dessiner le dragon. Il l'imaginait chevauché d'une sorte d'elfe en armure dorée. Tandis que l'image prenait lentement forme sur son carnet, quelqu'un entra.
-Je peux m'asseoir ici ? » demanda le nouveau venu.
Scorpius releva la tête et fit son plus beau sourire. Le premier enfant de son âge à lui parler se tenait là, devant la porte !
-Oui, bien sûr !
Le garçon ne se fit pas prier. Il s'assit à côté de la fenêtre, en face de Scorpius et posa son sac à côté de lui. Scorpius l'observa attentivement, à son insu. Le garçon faisait à peu près la même taille que lui. Il avait des cheveux très noirs et rebels, de grands yeux verts émeraude et quelques tâches de rousseur sur les joues.
-Je m'appelle Albus, Albus Severus Potter. Mais tu peux m'appeler Al'. Je suis en première année à Poudlard. Et toi ?
Le nom du garçon qui venait d'entrer interpela Scorpius sans qu'il ne le laisse paraître. Ce garçon était donc le fils de Harry Potter ? Le célèbre Harry Potter ? Mais alors... Si jamais il venait à apprendre que lui, Scorpius, était le fils d'un ancien Mangemort... Il allait se faire détester ! Que répondre ? Bah ! Il n'avait qu'à pas dire son nom !
-Je m'appelle Scorpius.
-Scorpius comment ?
-Juste Scorpius.
En temps normal, cette réponse aurait été suspecte, mais Albus ne s'en soucia pas. Son père lui avait dit de ne jamais insister pour avoir les noms de famille des autres. Après la guerre, les personnes portant les mêmes noms que des Mangemorts ont été haïes par la société.
Scorpius retourna à son dessin. Il commençait à tracer les traits du dragon, les yeux... les naseaux... la mâchoire...
-Qu'est-ce que tu dessine ? » demanda Albus.
Scorpius s'immobilisa.
-Un dragon », répondit le blond.
-Je peux voir ?
En tremblant, Scorpius tendit son croquis à Albus. Et si jamais il n'aimait pas son dessin ?
-Ouah ! Tu dessines super bien ! On dirait presque une photo !
Scorpius rougit.
-Merci.
Albus lui rendit son croquis. Alors que Scorpius recommançait à dessiner, il s'installa à côté de lui pour le voir tracer les lignes. Avec émerveillement, Albus vit le dragon s'achever petit à petit. Il vit son cavalier naître et son armure le parer. Il vit Scorpius tracer chaque ligne avec une maîtrise impressionnante de son crayon. Trois quarts d'heure plus tard, le dessin s'achevait. Avec son doigt, Scorpius finalisa les ombres. Il sorti sa baguette et prononça un sort pour nettoyer ses mains noircies par son crayon à papier.
-Tu connais déjà des sorts ? » s'étonna Albus.
-Mon père m'en a appris quelques-uns. J'en connais un qui me permet de faire bouger mes dessins pendant quelques secondes. Tu veux voir ?
-Ouais !
Scorpius allait le faire quand quelqu'un entra. C'était une jeune fille. Elle avait de très longs cheveux roux et plein de tâches de rousseur sur les joues.
-Albus ! Je voulais savoir où tu étais. Je t'ai cherché partout !
-Désolé Rose ! Au fait Scorpius. Je te présente ma cousine, Rose Weasley !
-Enchanté.
-Rose, il faut vraiment que tu voies le dessin de Scorpius. Il s'appêtait à le faire bouger. Viens voir !
La jeune rouquine s'approcha, s'assit à côté d'Albus et approcha la tête de celle du croquis. Scorpius sentit son parfum et ses longs cheveux roux frôler sa peau.
-Waouh ! Tu dessines super bien !
Scorpius se râcla la gorge, approcha sa baguette de son croquis et prononça :
-Vivis Dessinae !
Un éclair jaillit de l'exrémité de la baguette et toucha le dragon de papier. Celui-ci s'ébroua, émit un long cri. L'elfe qui le montait poussa un cri de guerre. Puis le dragon batti des ailes avant de se remettre dans la position initiale et de s'immobiliser sous les cris d'émerveillement de Rose et Albus.
-T'es super doué !
Scorpius baissa à nouveau la tête. Les compliments lui faisaient toujours cet effet-là, sauf quand ils venaient de son père.
-Tu es en première année toi aussi ?
-Oui.
-T'es pas loquace toi dis donc ! » rit Albus.
-Bon, je retourne dans mon compartiment, moi. A plus les gars ! » dit Rose.
Scorpius ne la quitta pas des yeux jusqu'au moment où elle disparut. Il rangea son calepin dans son sac, posa sa tête contre la vitre et regarda le paysage qui défilait toujours. Albus tenta à nouveau d'engager la conversation :
-Tu as une idée de la maison où tu vas aller ?
-Oui. Serpentar je crois... toute ma famille y est allée. Et toi ?
-J'aimerai vraiment aller à Gryffondor ! Mes parents y étaient et mon frère y est déjà.
-Je te souhaite vraiment d'y aller. Il paraît que c'est une maison bien.
-Tu n'es pas content d'aller à Serpentar, si tu y vas ?
-Je ne sais pas... Après tout, une maison ou une autre, ça ne doit pas changer grand chose, si ?
-Eh bien... en général, les Gryffondors et les Serpentars s'opposent. Les Serdaigles et les Poufsouffles sont assez neutres. Enfin, c'est ce que j'ai compris. Mais tu sais, le fait que toute ta famille ai été à Serpentar ne veut pas dire que toi aussi tu y seras !
-Mais je ne suis pas contre ! J'aimerai bien aller à Serpentar ! Mon père serai fier... je crois.
-Bah ! Tu te prends la tête pour rien.
Scorpius esquisse un sourire. Il se sent bien en présence d'Albus.
Quelques heures plus tard, le Poudlard Express s'arrêta enfin. Albus et Scopius étaient déjà en robe de sorciers. Ils descendirent du train ensemble et furent accueillis par un homme immense, le visage rongé par une longue barbe et de grands cheveux noirs tirants sur le gris, appelant les premières années à le suivre :
-Les première années, par ici ! Allez allez, suivez-moi ! Ne traînez pas ! » répétait-il.
Scorpius et Albus s'approchèrent. Le jeune Potter demanda :
-Vous êtes Hagrid ?
Le géant baissa les yeux vers celui qui venait de parler.
-Oh ! Tu dois êtres Albus Potter, le fils de Harry !
-Oui monsieur.
-Appelles-moi Hagrid. J'espère que ton père t'as parlé de moi !
-Plus que vous ne pouvez le croire ! Il m'a demandé de vous transmettre ses amitiés.
-Tu le remercieras et tu lui transmettras les miennes.
Puis le regard de Hagrid tomba sur Scorpius. Il passa de chaleureux à glacial.
-Et toi, tu dois être le fils de Drago... Je me trompe ? » fit-il, amer.
-N... Non monsieur. C'est bien ça. Je suis bien le fils de Drago.
Scorpius baissa la tête échapper au regard du géant. Mais il le sentait encore, dur et froid, contre lui. Ça lui faisait mal. Son père avait donc laissé un si mauvais souvenir ?
-Oh mince... » râla Hagrid avant de se détourner. « Bon, les première années, par ici s'il vous plaît ! Direction les embarcations ! ».
Albus commençait à s'interroger sur Scorpius. Apparement, son père avait laissé un très mauvais souvenir à tous ceux qu'il avait croisé. Que l'étrange garçon ne veuilles pas dire son nom, ce n'était pas grave, c'était courant, mais que quelqu'un lui lance un tel regard... Il y avait quelque chose de louche là-dessous.
Scorpius et lui arrivèrent avec les autres aux embarcations ils montèrent dans une des barques qui avança d'elle-même. Devant eux, le château de Poudlard, tout illuminait, rayonnait. Les deux garçons n'en pouvait plus de s'émerveiller. Ça y est, ils y étaient enfin dans ce lieu incroyable dont leurs parents leur avait tant parlé ! Puis ils accostèrent, presque à regret. Ils suivirent la masse d'élèves de première année dans laquelle ils étaient. Hagrid les laissa devant le château au professeur Mac Gonagall qui les conduisit dans le labyrinthe des couloirs jusque devant la porte de la grande salle.
-La cérémonie de la répartition va commencer », dit-elle. « Veuillez me suivre ».
La lourde porte en bois s'ouvrit sur la Grande Salle. Les jeunes première années suivirent le professeur Mac Gonagall jusqu'à l'estrade. Ils regardaient partout; Scorpius et Albus ne faisaient pas exception à la règle. Toutes ces lumières, ces bougies, ces élèves souriants, cette splendeur... mais ce que Scorpius préférait, c'était le faux ciel étoilé. Il ne le quitta presque pas des yeux. Puis le groupe arriva devant l'estrade.
-Attendez ici je vous prie », dit le professeur Mac Gonagall.
Elle se plaça sur l'estrade, face aux futurs élèves.
-Quand j'appelerai votre nom, vous vous avancerez. Je placerai le choixpeau sur votre tête et serez répartis dans les différentes maisons - elle déroula un long parchemin - Andromeda Nott !
La dénommée s'avança, l'air grave, s'assit sur le tabouret face à tous les autres élèves. Le professeur Mac Gonagall plaça le choixpeau sur sa tête.
-Hmm... » dit celui-ci « Je vois, je vois... Poufsouffle ! ».
La table en question applaudit. Certain crièrent même des « bravo » et des « hourra ».
-Rose Weasley ! » continua le Professeur Mac Gonagall.
Le jeune rouquine s'avança. Scorpius ne la quittait pas des yeux. Rose s'assit.
-Ah ! Voilà longtemps que je n'avais pas vu de Weasley ! Avec toi, comment hésiter une seule seconde ? … Gryffondor !
La table applaudit et Rose, ravie, la rejoignit.
Rowena Parkinson fut envoyée à Serpentar, Blaise Goyle à Poufsouffle, Théodorus Zabini et Corvin Brown à Serdaigle et Hanna Jugson à Gryffondor.
-Albus Severus Potter !
Albus crut que son coeur allait s'arrêter de battre. Il inspira, expira, et alla s'asseoir sur le tabouret. Des murmures s'élevèrent dans toute la Grande Salle : « Vous croyez que c'est lui ? » « Vous pensez que c'est le fils de l'Elu ? ». « Vous pensez qu'il sera dans notre maison ? ».
Le choixpeau fut placé sur la tête du jeune brun :
-Ah ! Intéressant... Ton père a été particulièrement difficile à placer mais toi, je ne vois aucune raison de ne pas t'envoyer à... Gryffondor !
La table explosa en cris de joie et en applaudissements. Le fils de Harry Potter était avec eux !
-Scorpius Hyperion Malfoy !
Immédiatement, les applaudissements cessèrent. Les murmures s'élevèrent : « Un Malfoy ? Comment osent-ils encore se montrer ceux-là ? » « Il a la même tête que son meurtrier de père ! » « Je suis sûr qu'il est comme Lucius » « Les Malfoy sont tous les mêmes, tous des monstres ».
Tremblant, Scorpius monta les marches. Il avait les jambes en coton. Il s'assit sur le tabouret et leva la tête. Ce qu'il vit l'affola intérieurement. Toute cette haine, toute cette soif de vengeance dans les regards des autres. Scorpius ne chercha même pas Rose et Albus du regard. Ils avaient entendu son nom. Tout le monde avait entendu son nom et personne n'allait l'oublier. Il était fichu. Il serra les dents et ferma les yeux pour ne plus être obligé de regarder la haine des autres.
-Ouais, c'est ça, ferme les yeux fils de monstre ! » cria quelqu'un dans la salle.
Ces mots firent le même effet à Scopius qu'un coup de poignard dans l'estomac. Il eut envie de pleurer mais il ne voulait pas, il ne voulait pas montrer sa faiblesse. Il sursauta en sentant le choixpeau se poser sur sa tête. La respiration du jeune garçon était à présent lente et saccadée. Il avait peur, même si il ne le montrait pas. Il était mort de peur.
-Un Malfoy ! » s'exclama le choixpeau, comme pour s'assurer que toute la salle avait bien entendu le nom. « Tes ancêtres n'ont jamais été très durs à placer ! Ton père et ton grand-père se trouvaient très bien là où ils étaient... ».
Quelques rires mauvais jaillirent dans la salle. Scorpius n'avait plus qu'une envie, s'enfoncer au plus profond de la Terre pour y mourir étouffé.Le choixpeau continua :
-Les gens comme ceux de ta famille, je les envoie à... Serpentar !
Quelques murmures se firent entendre. « On va lui faire sa fête » « Son grand-père a tué ma tante. Tu vas voir comme je vais bien la venger » « Il ne va pas avoir le temps de se rendre compte de ce qu'il lui arrive qu'on aura refait le portrait au blondinet ». Scorpius déglutit difficilement en se dirigeant vers la table des Serpentar. Il s'assit dans un coin isolé au milieu de deux places vides. Il s'efforça de regarder vers son assiette vide pour ne pas croiser les regards moqueurs qu'on lui lançait. Il les sentait lui transpercer le corps. « Merlin, Merlin... » se dit le jeune Malfoy. « Mais comment vais-je m'en sortir ? ».
Message de Jeremiah : Reviews please ! Suite dans le chapitre 2 !
