Quand l'invisible devient irrésistible

Quand l'invisible devient irrésistible.

Chapitre 1 : Le début d'une année

Les gens circulaient sur le quai de la gare. Les parents parlaient à leurs enfants en disant leurs derniers avertissements et les enfants, pour la plupart, écoutaient d'une oreille pour partir au plus vite des griffes de leurs géniteurs. Une fille, sourire aux lèvres, regardaient ces scènes de la gare. Son regard bleue-gris était, malgré une petite lueur d'amusement, morne, presque triste. Son visage fin était jolie avec ses cheveux bruns aux reflets roux qui virait presqu'au rouge. Ceux-ci lui arrivaient au milieu du dos et étaient lisse. La jeune adolescente de seize ans n'était ni grande, ni petite, juste de bonne grandeur. Malgré une légère douceur qui se dégageait d'elle, ce doux dégagement s'écrasait devant une assurance et une certaine tristesse qui se combinaient sournoisement derrière son merveilleux sourire.

Elle prit le livre qui était placé sur ses genoux en voyant les élèves de Poudlard qui disparaissait à vue d'œil et commença à le lire en écoutant de la musique. Mais, cela ne l'empêchait pas d'écouter ce qui se passait dans le couloir de ce dernier wagon de ce train.

- Cornedrue, t'en as pas assez à cause de ça, on doit prendre le dernier compartiment. Espérons qu'il n'y aurait pas trop de monde dans celui-là, dit un garçon aux cheveux bruns en ouvrant la porte.

- Oh! T'inquiète, il y a juste une fille, clama ce «Cornedrue», en regardant par-dessus son épaule.

« Merde, moi qui pensait que je pourrais être tranquille jusqu'au souper, se répéta la jeune fille, en gardant son masque et son regard sur le bouquin.». Le garçon qui avait réprimandé l'autre s'avança vers elle pendant que les autres s'installaient. Ceux qui étaient sur la banquette en face de celle où elle était étaient un garçon aux cheveux noirs en bataille et des yeux marron avec des lunettes rondes et le nom de James Potter et un garçon rondelet aux cheveux châtains et les yeux bruns qui répondait au nom de Peter Pettigrow. À la gauche de l'adolescente, en face de Potter, Sirius Black était assis avec ses cheveux noirs qui cachaient ses yeux bleus clair.

Une main fit sursauter la fille qui s'était pris dans ses pensées. Elle leva son regard et son sourire qui était son masque vers les yeux aux couleurs de miel de Remus Lupin qui était rendu supposément son seul ami dans Poudlard, le seul qui était venu vers elle. Quand elle leva son visage, Remus ouvrit grand les yeux par la surprise.

- Alicia ??

-Salut, Remus, arriva à articuler la jeune fille en éclatant franchement de rire.

- T'a changé, s'exclama-t-il, étonné.

- J'ai juste grandi et aussi, pris un peu d'assurance, énuméra Alicia, toujours en se marrant.

- Eh, excuse-moi. Mais, t'es pas nouvelle, demanda Sirius, apparemment surpris.

Aussitôt, la jeune Alicia et le garçon aux yeux de miel se tournèrent dans une synchronie surprenante et se regardèrent pour, ensuite, se plier en deux de rire. En se clamant, ils essuyèrent quelques larmes qui avaient percés dans leur incontrôlable partie de fou rire.

- Pour répondre à ta question, c'est non et je suis même dans la maison que vous depuis les cinq dernières années, expliqua-t-elle, devant l'incompréhension et l'indignation de Sirius. Mais, assis-toi, Rem, tu ne vas pas rester debout tout le temps, tout de même !

-Euh, non, répondit-il en s'asseyant à côté d'elle. Mais, reprit Remus en se tournant vers Sirius, je suis étonné que tu ne te rappelles pas d'elle, au nombre de fois que tu as suivi James poursuivre Lily qui est sa…

-Euh, Rem, ex, coupa Alicia, toujours le sourire.

-Comment ça, demanda Lupin, fronçant les sourcils en comprenant ce qu'elle a voulu dire.

- Disons que les choses se sont enchaînées!

Malgré sa réponse superflue, son seul ami dans ce compartiment comprit et lui lança un regard qui lui disait « On va s'en parler plus tard ». Elle acquiesce. Ensuite, tous se retourne pour se présenter en bonne et du forme, malgré que ce soit plus, Alicia Sweetheart qui devait se présenter, car sa personne semblait inconnu aux trois zigotos qui n'arrêtait pas de faire les pitres pour un peu de faire pardonner de ne pas la connaître. Malgré qu'ils n'en avaient pas besoin, elle les pardonnait déjà.

Alicia avait toujours passé inaperçue devant l'ombre de ses ex-meilleures amies : Lily Evans et Amélie Ward. Mais, celle d'Evans avait plus posée problème que celle d'Amélie. Miss-la préfète-parfaite l'avait presque toujours traité comme, disons, de la merde de troll. Toujours à la traiter de certains mots blessants, toujours à la critiquer, toujours à lui demander de l'écouter, mais si ELLE osait même de lui demander ne saurait-ce que lui demander de l'aide, la jeune fille devait supporter la tornade de la tigresse, Lily. Amélie, c'est juste qu'elle supportait dans tout ce qu'elle faisait contre Alicia. En fin de compte, leurs ombres ne causaient pas de problèmes pour la fille aux bleus, mais c'était leurs façons de se comporter envers elle. Puis, au final, cet été, elle mit un terme à leur, soi-disant, amitié.

Après quelques heures, elle fut qu'elle s'entende si bien avec les autres Maraudeurs qui l'avaient ignoré et, même, insultés pendant ses premières années de scolarité, mais le train s'arrêta et Alicia pensa qu'ils la laisseraient tomber au premier prétexte. Alors, son étonnement la stupéfiait quand elle vit tout la gang lui sourirent en l'attendant.

-Nee-chan, tu ne pensais quand même pas que j'allais te laisser seule, se moqua Lupin, rieur.

-Euh, oui, vous êtes quand même un groupe et…

-Tu entends ça, Patmol, demanda James, moqueur. Je pense qu'on a trouvé une fille qui ne voulait de notre humble compagnie.

-Ah ! Je suis horriblement vexé ! Ah, j'ai mal, mon ego, s'exclama, dans un geste théâtrale, Sirius.

Alicia, Peter et Remus s'écroulèrent de rire devant la petite comédie des deux idiots de service. Après s'être calmés, ils montèrent dans une calèche et se dirigèrent vers la grande salle. Entre temps, Alicia avait remarqué les regards noirs de la plupart de la gente féminine, mais elle savait qu'elle aurait des ennemies alors elle était déjà prête.

« La sixième commence et le combat aussi, pensa la jeune fille, en gardant son faux sourire »