Fancy Dress Ball
Chapitre1 (partie1):
Les invitations
Bon ben voilà une sacrée bêtise que j'ai pondu il y a un bon bout de temps… J'ai longtemps hésité à la mettre en ligne alors à vous de voir si je continue à updater. Il y a déjà quelques pages d'écrites mais je n'ose pas trop les mettre. Comme d'habitude, les personnages ne sont pas à moi mais à tous leurs propriétaires que je ne vais pas m'amuser à citer, ils sont trop nombreux… Voilà, bonne lecture !
Dans un temple:
La porte principale s'ouvrit assez violemment et un jeune homme fut jeté dehors avec une grande délicatesse. Une voix chevrotante mais ferme s'exclama:
"Bouge-toi un peu, fainéant ! Va me faire les courses à la supérette et plus vite que ça !"
"Quoi ! A pieds ! Mais c'est au moins à quatre ou cinq kilomètres d'ici !" répondit le garçon.
"Tu vas y aller oui !" s'écria une vieille femme assez petite en apparaissant sur le perron.
"Ouais, ouais..." capitula le jeune homme en se relevant.
Il descendait un grand escalier de pierres quand il croisa une flèche rouge en kimono qui arrivait en sens inverse et qui manqua de le faire tomber à la renverse.
"Eh, tu pourrais faire attention !" pesta-t-il en évitant la fusée humaine.
"Nani ?" fit l'autre en s'arrêtant dans sa course.
"J'ai dit, tu pourrais faire attention" répéta le brun.
"Oh ! Gomen, gomen Yusuke ! Je t'avais pas vu !"
"Dis-moi, qu'est-ce qui te fait courir de si bon matin ?"
"Kurama ! Matte !" l'interrompit une voix au-dessus d'eux.
Tous deux levèrent le nez vers la cime des arbres géants qui les entouraient. Quelque chose se déplaçait très vite de branche en branche et atterrit souplement à côté du bel androgyne.
"Hiei ! Qu'est-ce que tu viens foutre ici ?"
"Ca te regarde pas" répondit froidement le nouvel arrivant. "Et toi, qui t'a permis d'aller plus vite que moi ?"
"Calme-toi, j'étais juste un peu pressé. Désolé Yusuke mais je dois te laisser."
Kurama se remit à gravir les marches rapidement suivi par le jaganshi qui rouspétait dans sa barbe qu'à peine arrivé, il fallait déjà repartir. Yusuke continua sa descente et se retourna une dernière fois avant d'entamer le long chemin vers la supérette lorsqu'il entendit un "Genkaï shihan ! Du courrier !", un "Putain mais attends-moi !" et un "Vous avez fini de gueuler comme ça !". Il soupira, shoota dans une petite pierre et se mit en route.
Dans un manoir perché sur une montagne:
Un jeune homme avec une courte crinière blanche s'étira et regarda le réveil à écran digital sur son chevet. Midi et quart. Son ventre émit un grondement. Il se retourna et au lieu de trouver un petit brun allongé près de lui comme la veille au soir, il découvrit sur l'oreiller un petit mot qui disait "Kirua, je suis descendu prendre le courrier. Comme ta boîte aux lettres est à dix kilomètres de chez toi, je serai de retour dans environ une heure et demi. Gon ". Le jeune Zoldik soupira et se leva. Il attrapa une serviette qui traînait sur une chaise et se rendit dans la salle de bain. L'ex assassin se glissa sous le jet d'eau brûlant. Il allait ouvrir le bouton d'eau froide quand un "Kiruaaaaa" retentit dans sa chambre. Sous la surprise sa main glissa sur le bouton d'eau chaude:
"Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !"
Dans la pièce à côté, Gon eut un léger temps de réaction avant de se précipiter dans la salle d'eau. Il slaloma agilement entre les piles de vêtements qui jonchaient le sol ainsi que les boîtes vides de pizza et de gâteau. Il arrivait presque devant la porte quand il shoota dans un tas de bandes dessinées et BLAF ! Il s'étala juste dans l'embrasure. Le jeune hunter rougit en moins de temps qu'il ne faut pour le dire lorsqu'il vit un Kirua mouillé et nu qui se tenait au rideau de douche pour ne pas glisser sur le sol inondé.
"Pour... Pourquoi tu as crié ?" demanda le chien en détournant les yeux.
"Euh... Tu m'as fait peur en m'appelant et je me suis brûlé avec l'eau chaude..."
Le jeune Freecs sortit en s'excusant. Des pas retentirent dans le couloir et la porte s'ouvrit à la volée, livrant passage à un médecin survolté:
"C'est super ! On est invités !"
Derrière lui, un jeune homme blond soupira:
"Pas la peine de t'exciter comme ça. J'espère que t'as un costume au moins..."
Dans une petite auberge:
Dans une chambre, un jeune homme à la longue chevelure rouge fumait tranquillement assis sur le rebord de la fenêtre, un second aux cheveux bruns jouait avec un petit dragon blanc sur le lit et un troisième lisait le journal, une cigarette à la main et une paire de lunettes sur le nez. Le calme régnait jusqu'au moment où celui qui fumait à la fenêtre ricana et laissa un sourire moqueur étirer ses lèvres. Le brun leva la tête et cessa ses gratouilles sur le ventre de l'animal. Une veine se gonfla sur le front du blond qui sortit un énorme éventail en papier de nulle part. La petite pièce se mit à trembler tandis qu'une sorte de vrombissement se faisait entendre. Ca donnait "ôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôÔÔÔÔÔ..." et ça se rapprochait. Soudain la porte faillit s'envoler de ses gonds et un jeune homme aux cheveux châtains gonfla ses poumons avant de brailler haut et fort:
"SAAANZÔÔÔÔôôouch !"
"Uruseï baka" répondit froidement le moine en rangeant son éventail.
"Voyons Sanzô, tu n'avais pas besoin d'y aller aussi fort" dit le brun en aidant le jeune garçon à se relever.
"Laisse tomber Hakkai. L'ouistiti n'avait pas à hurler comme ça. Il a eu ce qu'il méritait" fit le kappa en soufflant de la fumée.
"Je ne hurle pas, d'abord !" s'exclama l'ouistiti.
"Gôku, si tu ne la boucles pas, je te mets mon pied au derrière. C'est clair ?" menaça Genjô.
"Allons du calme" tenta Hakkai. "Si tu nous disais pourquoi tu faisais tout ce tapage"
"Regardez ça !" dit Son en leur tendant une feuille pliée.
Dans un petit appartement:
"Aah shit !" jura un homme avec une crinière brune en bataille.
Un berger allemand sortit de la pièce par peur de représailles et se réfugia dans les jambes d'un éphèbe blond qui ne portait en tout et pour tout qu'une serviette nouée autour de la taille. Le brun fixa un moment le jeune homme avant de retourner à ses fourneaux.
"Quelque chose ne va pas ? Vous avez besoin d'un coup de main ?" s'enquit le quasi-exhibitionniste, passant la tête dans la cuisine.
"Non... Tout va très bien... Euh... Hum... Tu peux... euh..."
"Je reviens tout de suite. Je m'habille et je viens vous aider" répondit le blond.
L'américain nettoya les dégâts et reprit sa poêle. La cuisson se passait bien quand tout à coup BLAM ! Il laissa tout en plant et courut dans la direction du bruit. Il trouva le français étalé sur le sol, visiblement un peu sonné.
"You stupid boy ! Qu'est-ce que tu as fait pour te retrouver comme ça ?" grogna-t-il en remettant debout l'étourdi.
"J'étais en train de lire ça et... J'ai pas vu le chien alors je suis tombé"
"C'est quoi ça ?" bougonna le brun en attrapant ce que lui montrait le prêtre.
Il rougit et manqua de s'étouffer avec sa salive en lisant sur l'enveloppe "Mister Badguy and his boyfriend Mister Kiske".
Dans un dôjô:
Un jeune homme s'entraînait, enchaînant inlassablement des coups et des mouvements. La sueur coulait lentement sur ses muscles parfaits. Sa concentration était absolue quand:
"Salut beau brun" lança un jeune homme à la chevelure flamboyante.
"Qu'est-ce que tu fous là, toi ?"
"T'as du courrier mon mignon" répondit le rouquin en lorgnant avidement les muscles luisants du jeune homme.
"Donne-moi ça" dit froidement le brun en prenant l'enveloppe. "Et casse-toi Hwoarang"
"Hum, c'est pas gentil de me dire ça" fit le roux en lui mettant la main aux fesses.
Il était déjà dans le couloir extérieur quand la porte à côté de lui coulissa. Il se fit happer dans la salle et se retrouva sur le tatami coincé par Jin qui lui montra une feuille:
"C'est quoi ces conneries ?"
Dans une petite maison perdue dans la campagne:
Une jeune fille courait dans les couloirs vides à cette heure si matinale. Elle arriva devant une porte portant l'écriteau Chambre de Recca et où se trouvaient des autocollants de ninja dans diverses positions d'attaque ou de défense. Elle frappa avant d'ouvrir doucement la porte et d'entrer sur la pointe des pieds. Dans la petite pièce, les murs étaient couverts de posters représentant des ninja ou leurs armes, les étagères pleines à craquer d'ouvrages sur les ninja, leur époque ou encore leur manière de vivre. L'occupant de la chambre, contrairement à ce que pensait la jeune fille, ne dormait pas. Allongé sur son lit, il regardait rêveusement quelque chose qu'elle ne pouvait pas voir à cause de la pénombre. En s'approchant un peu plus, elle remarqua qu'il s'agissait de photos d'une personne qui ne lui semblait pas inconnue.
"Hum hum... Recca ?" fit-elle en lui tapotant l'épaule.
"OUAH !" s'écria le jeune homme en sursautant. "Yanagi, tu m'as fait peur"
Il referma vite ce qu'il regardait et elle eut juste le temps d'apercevoir la couverture d'un magazine sur les ninja. Il s'assit et croisa les bras sur sa poitrine:
"Qu'est-ce que tu me veux à une heure pareille, Yanagi ?" demanda Recca.
"Euh... Deux choses... La première c'est ça" répondit-elle en lui remettant une enveloppe. "Et la deuxième, c'est... Pourquoi tu ne m'appelles plus princesse ?" ajouta-t-elle, le regard larmoyant.
"Euh... Eh ben... En fait c'est juste que je me suis dit qu'on était allé un peu trop vite c'est tout"
"Ah, je vois"
Elle sortit de la pièce tandis que le jeune homme déchirait l'enveloppe. Elle regagnait sa chambre quand un "YOOOOUUUUPIIIIIIII" ébranla la maison.
Dans un village caché:
"Naaaarruuuutoooo !" hurla une jeune fille à la chevelure rose.
Elle avait à la main une enveloppe ouverte et une lettre qu'elle était sur le point de réduire en confettis. Un homme avec un masque sur le visage et un bandeau sur l'œil apparut dans l'arbre à côté d'elle, pendu par les pieds et un livre à la main:
"Qu'est-ce qu'il t'arrive Sakura ?"
"Kakashi-sensei, savez-vous où est Naruto ?" demanda la jeune fille.
"Où je l'ignore, mais avec qui ça je le sais" répondit le ninja.
"Ne me dîtes pas que..." commença-t-elle.
"Et si. Il est avec Sasuke"
"NAAAAAARRUUUUUUUUUTOOOOOOO"
Hatake rattrapa de justesse son enveloppe avant de disparaître, laissant la jeune fille piquer sa crise de jalousie.
