Bonjour tout le monde ! Je vous présente ma deuxième fiction ( la première est en cours ) que vous verrez est différente de la première. Je tiens à vous prévenir que le caractère des personnages risquent d'être différent de ce que J.K Rowling à pu écrire dans ses livres même si pour certains je vais essayée de rester fidèle au bouquin ! Contrairement à ma première fic , je n'ai que seulement 4 chapitres écris mais pas d'inquiétude , la publication sera régulière. Si vous avez des remarques par rapport au chapitre , n'hésitez pas je suis preneuse !

Je vous souhaite une bonne lecture !

Bises.

Chapitre 1 : Terrible vérités.

Ma journée s'était bien déroulée même si j'avais dû passer une bonne partie de ma journée à la bibliothèque pour les révisions de dernières minutes. Les Buses étaient dans deux jours et Hermione était intenable, j'avais donc profité d'une nouvelle dispute entre elle et Ron pour m'échapper. Les couloirs étaient déserts pour mon plus grand plaisir jusqu'à ce que ma route croise celle de Malefoy. Je sortis immédiatement ma baguette tout comme mon ennemi mais des éclats de voix nous stoppèrent dans notre élan. Il était plutôt rare d'entendre Dumbledore se mettre en colère et je me serai éloigné si mon nom n'était pas sorti dans la discussion. Cela avait de toute évidence intrigué aussi mon ennemi puisqu'il me suivit lorsque je m'approchai pour écouter la conversation.

" Mais vous ne comprenez pas Severus, Voldemort a sorti les Lestranges d'Azkaban et maintenant le couple a repris les recherches pour retrouver leur fille. Si Potter venait à avoir vent de cette histoire, il irait fouiner une fois de plus et je pourrais perdre sa confiance. J'ai ordonné à Granger et Weasley de faire en sorte de rester loin de ce sujet et de me prévenir immédiatement s'il venait à l'apprendre. Ce gamin est bien trop puissant pour qu'on prenne le risque de le voir retourner dans sa vraie famille. Cassiopée Lestranges ne doit jamais réapparaître ou alors nous perdrons cette guerre !"

Je ne pouvais croire ce que je venais d'entendre. Toute ma vie, tout ce que je tenais pour vrai serait faux. Ma famille et mes amis auraient joué la comédie pendant des années, m'auraient trahi sans le moindre scrupule. Impossible ! Et pourtant quand j'y pensais cela expliquait beaucoup de choses. La surveillance excessive dont j'avais fait les frais tout au long de l'année scolaire de la part de mes meilleurs amis. Amis qui de toute évidence ne l'étaient pas tant que ça. Je ne pouvais pas croire ce que j'entendais, je ne pouvais pas croire que je n'étais pas le fils de Lily et James. Mon identité, la seule chose que je possédais, n'était qu'un mensonge. Ma tête commençait à tourner et je tremblais sans pouvoir m'en empêcher. Je sentis quelqu'un m'attraper le bras et m'obliger à le suivre.

Par Salazar, j'aurais mieux fait de rester dans mon lit ce matin. Potter, mon pire ennemi... une fille ? Et pire encore, ma cousine ? Comment j'allais dire ça à ma mère ? Hors de question que ce soit moi qui prévienne ma tante ! Et comment le Seigneur des Ténèbres allait-il réagir en apprenant que c'était la gamine Lestranges qui lui avait fait mordre la poussière il y a 14 ans ? Et merde, Potter enfin Cassiopée était au bord du malaise, il-elle tremblait comme une feuille. Fallait qu'on se tire de là ou on allait se faire choper. Allez, j'attrapais ma… cousine et direction la première salle de classe vide. Je l'obligeais à s'asseoir sur la chaise la plus proche : il fallait qu'on ait une petite discussion.

Bellatrix Lestranges, celle qui a torturé les parents de Neville, serait ma mère ? Non, non, non ! Je ne pouvais pas imaginer être son fils ou... sa fille ! Comment Dumbledore avait-il pu faire ça ? Cet homme en qui j'avais un profond respect serait en fait un manipulateur kidnappeur d'enfant ? Tout mon monde s'écroulait et je sentis des larmes couler sur mes joues, je n'avais même pas conscience de pleurer.

" Tu es aussi émotive qu'une fille, Potter. "

" Je t'emmerde Malefoy, dégage ! "

" Ce n'est pas une façon de parler à son cousin, Lestranges, et je ne partirais pas puisqu'il me semble, chère cousine, que ce que nous venons d'entendre me concerne tout autant que toi. D'ailleurs il va falloir que j'avertisse ma mère pour l'informer que sa nièce est... disons de retour ! "
Cousin ? Drago Malefoy, mon pire ennemi, est mon cousin ?! Ça non plus, ça ne pouvait pas être possible. Oh, j'avais compris, je devais être en train de rêver enfin cauchemarder, il n'y avait pas d'autres explications ! Ça semblait bien trop réel pour être vrai.

" Premièrement la Fouine, que tu sois mon cousin ne change strictement rien, je te déteste toujours autant et je n'ai pas l'intention de changer ma manière d'être avec toi. Deuxièmement, cela ne te concerne en rien, c'est ma vie et c'est à moi de gérer ça. Donc troisièmement, tu vas oublier ce que tu viens d'entendre et par conséquent tu ne diras rien à ta mère. Me suis-je bien fait comprendre Malefoy ? "

" Premièrement Lestranges, tu n'as aucun ordre à me donner ! Deuxièmement, je te rassure je te déteste tout autant ! Troisièmement, ma tante est devenue folle après ton enlèvement au plus grand désespoir de ma mère donc je vais la prévenir même si tu ne le veux pas ! Le Seigneur des Ténèbres lui-même a cherché à te retrouver je suis presque sûr qu'il sera, disons, arrangeant en découvrant l'identité sous laquelle tu as vécu toutes ces années ! Sur ce, je vais te laisser réfléchir à ce que tu viens d'entendre, parce que bien que tu sois une stupide Gryffondor, je suis certain que tu ne souhaites continuer à vivre avec des hypocrites. Je vais de ce pas écrire une lettre à ma famille pour les informer et une fois fait tu devras accepter la réalité ! Au revoir ma cousine adorée. "

Stupide Serpentard ! Qu'il aille l'écrire sa putain de lettre si ça peut lui faire plaisir et se sentir important ! Mais néanmoins il avait raison sur un point, je ne pourrais pas faire comme si de rien n'était face à tous ces menteurs. Je n'avais que deux solutions possibles, quitter Poudlard et me retrouver dehors avec l'Ordre du Phénix à mes trousses ou rester ici et attendre un peu de voir comment les choses évoluent. Je n'étais pas un bon comédien, ni un bon occlumens et Dumbledore était un excellent légilimens donc c'était décidé, il fallait que je quitte cette école ! Je regagnai rapidement ma salle commune et à mon plus grand désespoir mes deux faux-amis étaient là et me sautaient littéralement dessus. Décidément pas moyen d'avoir la paix.

" Harry t'étais où mon pote, on s'est inquiété ! "

Mais bien sûr Ron, comme si j'allais te croire !

" Je suis allé prendre l'air. "

" Tu es sûr que ça va Harry, tu es tout pâle ! "

Merci Hermione, tu viens de m'offrir une belle excuse !

" Je suis un peu malade, je rentrais pour aller m'allonger. "

" Oh d'accord, dans ce cas Ron et moi viendrons te chercher pour manger. "

" Non, je pense que vais rester coucher, une bonne nuit de sommeil me remettra d'aplomb. "

" Bien comme tu veux, repose-toi bien alors ! "

" Merci, à demain vous deux ! "

Voilà débarrassé de ces deux-la, maintenant direction le dortoir ! Quelques affaires dans un sac à dos seront largement suffisantes, ma cape d'invisibilité, mon balai et la carte du Maraudeur dans la main, je n'avais plus qu'à fermer les rideaux de mon lit et j'étais prêt à partir. Le sac sur le dos, la cape sur moi, mon Eclair de Feu et la carte dans la main, je traversais la salle commune essayant de ne pas toucher un des élèves présents. Je parvins enfin au tableau de la grosse dame, je parcourus rapidement les couloirs étonnement désert pour cette heure et j'atteignis rapidement la statue de la sorcière borgne. Je rentrai rapidement dans le passage qu'elle dissimulait, je sentis le stress monter au fur et à mesure de mon avancée et bientôt j'aperçus la trappe menant à la cave de la célèbre confiserie. Le magasin était encore ouvert et je pus sortir sans me faire remarquer, je remontai la rue rapidement et une fois arrivé dans un coin isolé, je montai sur mon balai et m'envolai.

J'étais gelé, je volais depuis des heures et je n'avais aucune idée quant à ma destination. La nuit était tombée et je commençais à regretter d'être parti ainsi, sans avoir pensé à prendre à manger, ni réfléchi à un endroit sûr ! Je me posais dans un champ à l'entrée d'un petit village, j'étais fatigué et pour le moment ma seule priorité était de trouver un endroit où passer la nuit tranquille. Le reste attendrait demain.

Je quittai la salle de classe sans attendre une réponse de ma cousine. Je descendis rapidement dans les cachots et rentrai dans ma salle commune. Blaise et Théo se chamaillaient encore et Pansy parlait maquillage avec Milicent. Exactement comme lorsque j'étais sorti faire un tour. Déprimant ! J'attrapai une plume et un parchemin et je m'installai dans un coin de la pièce. Je cherchai mes mots et essayai d'expliquer du mieux que je pus la situation à ma mère. Une heure plus tard j'avais enfin terminé. Une dernière relecture et direction la volière.

Comment pouvait-il faire aussi froid la nuit ? On était en juin, les températures ne devraient pas être aussi basses. Je me levai péniblement et sortis de la cabane de jardin qui m'avait abrité cette nuit. Mon ventre grondait bruyamment et je maudis ma stupidité de ne pas avoir pensé à prendre des provisions. Je sortis silencieusement du jardin, toujours dissimulé par ma cape d'invisibilité, je parcourus les quelques rues du village et m'arrêtai net devant un jardin. Un potager avec de nombreux fraisiers et des tomates. J'étais certain que ces moldus ne verraient pas que j'étais passé par là et puis au moins j'aurais quelque chose dans le ventre avant de repartir.

Double cours de potions et ma cousine n'avait toujours pas fait son apparition, je commençais à me demander si j'avais bien fait de la laisser seule hier. Granger et Weasley semblaient intrigués par son absence mais pas vraiment inquiets. J'espérais qu'elle n'avait pas fait une connerie ou j'étais sûr que c'était sur moi que ça allait retomber. Si elle disparaissait à nouveau, ma tante allait m'en faire voir de toutes les couleurs sans compter ma mère qui me tomberait dessus aussi. Pas de panique, si elle n'était pas là au déjeuner, je fouillerai Poudlard.

Narcissa Malefoy discutait avec sa sœur quand le courrier arriva. Elle détacha rapidement la lettre, heureuse d'avoir des nouvelles de Drago.

Mère,

Je vous écris cette lettre suite à une discussion que Potter et moi avons surpris entre Severus Rogue et Albus Dumbledore. Nous nous battions quand des éclats de voix ont attiré notre attention. Vous pouvez rassurer ma tante et mon oncle, leur fille est vivante et a vécu toutes ces années sous une fausse identité. Elle est d'ailleurs tout aussi secouée que moi, si ce n'est plus, par cette nouvelle. J'ai entendu le directeur de Poudlard dire clairement qu'il craignait avec l'évasion du couple Lestranges qu'Harry Potter apprenne l'enlèvement de Cassiopée et ne fasse des recherches. Il disait au professeur Rogue son inquiétude à l'idée que Potter ne découvre la vérité et retrouve sa véritable famille car sans lui, ils perdraient la guerre contre le Seigneur des Ténèbres. La sang-de-bourbe et le jeune Weasley avaient pour consigne de le tenir éloigné de cette information. Malheureusement pour le vieux fou, il a également entendu la conversation et j'ai dû l'éloigner. Je l'ai prévenu que je vous écrirai pour vous faire part de cette information, ce qui n'a pas semblé lui plaire. Je vous tiens au courant de la suite des évènements.
Votre fils, Drago.