Hello ! Voici une traduction de smackedfan454. J'espère qu'elle vous plaira !
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House l'entendit approcher au moment même où elle sortait de l'ascenseur le bruit sourd et perçant de ses talons hauts frappant le sol à chaque pas colérique qu'elle faisait. Et Cuddy était très en colère.
Cuddy déboula sans tarder dans le bureau de House, en claquant pratiquement la porte derrière elle. «Vous êtes devenu fou ou quoi ?» House leva le regard sur elle, calmement, en se calant au fon de son siège. Il savait qu'elle pourquoi elle était en colère et il s'attendait à ce qu'elle vienne le voir. « Vous avez demandé à ce que tout le monde au rez-de-chaussée passe une IRM et un scanner. Qu'est ce qui a bien pu vous passer par la tête ?»
House se saisit simplement de son téléphone, appuya sur quelques boutons et mit le haut parleur. Cuddy marqua une pause, ne sachant pas ce qu'il manigançait. Tout à coup une voix robotique se fit entendre, indiquant qu'il avait appelé son répondeur.
«House qu'est ce que vous …» Une fois de plus Cuddy marqua une pause alors que House levait la main pour l'arrêter.
Un message. Mardi 21 mai à 21h23.
«… que voulez vous que je cous dise Wilson ?» La voix de Cuddy sortait du téléphone, provocant un halètement de la part de Cuddy.
«La vérité. Il mérite de connaitre la vérité.» Cuddy s'apprêtait à dire quelque chose, mais le regard de House alors qu'il la fixait la dissuada pour la troisième fois.
«Je ne sais pas si je peux lui donner la vérité.»
«Quelle vérité Cuddy ?»
«Je l'aime …»
Là-dessus, House ferma son téléphone d'un coup sec, coupant court au reste de la conversation. Il savait que Cuddy n'avait pas voulu qu'il entende cette conversation et qu'elle avait dût, sans faire exprès, composer son numéro alors que son téléphone se trouvait dans son sac, mais il avait besoin de savoir si elle était sincère. Il avait besoin de l'entendre dire en personne.
«House je ….» commença à dire Cuddy, mais elle s'arrêta. Elle ne savait pas vraiment quoi dire dans cette situation.
«Est-ce que vous le pensiez ?» demanda doucement House. N'étant pas la bonne personne pour parler de sentiments, House ne savait pas comment aborder le sujet. Bien qu'il savait qu'il avait besoin de l'entendre dire, il n'avouerait jamais que c'était parce que, lui aussi, il l'aimait. Tout ce concept sur l'amour quand ça le concernait lui semblait tellement étranger.
«Je ne sais pas.» répliqua doucement Cuddy.
House baissa le regard et plissa les yeux. Il se leva, boita jusque devant son bureau, pour se trouver en face de Cuddy. "Comment ça, vous ne savez pas ?" Son ton était un peu plus énervé et cela effrayait Cuddy.
«J'ai juste … c'était tard et j'avais bu quelques verres … je ne me rendais pas compte de ce que je disais.» Bafouilla Cuddy, en sachant que chaque mot était un mensonge.
«Non.» House hocha la tête, tout en s'approchant d'elle. Sa jambe protestait, sa canne étant restée derrière son bureau, mais à cet instant c'était le dernier de ses soucis. Cuddy n'allait pas mettre ça sur le compte de l'alcool. «Je ne vous crois pas.»
«Très bien, ne me croyez pas alors. Mais c'est la vérité.» Se défendit Cuddy, ne se rendant pas compte que, à chaque pas qu'il faisait vers elle, elle reculait d'un pas.
«J'ai dit non.» Grogna House après elle. Cuddy haleta lorsqu'elle sentit, tout à coup, le mur en verre de son bureau dans son dos.
«House ça suffit. J'ai du travail à faire….» Cuddy s'apprêtait à se tourner pour partir, mais House tendit le bras et plaqua les hanches de Cuddy contre le mur. Les yeux de Cuddy s'agrandirent lorsqu'elle scruta le couloir pour s'assurer que personne ne pouvait les voir. «Ce n'est pas correct House laissez moi partir !» siffla Cuddy, en posant ses mains sur le torse de House.
Le cœur de Cuddy battait rapidement, et la proximité avec son corps lui retournait l'estomac.
House lâcha ses hanches, et attrapa ses mains, les collant contre le mur, une main de chaque côté de sa tête. En se penchant en avant, House susurra vivement dans son oreille. «Ce qui n'est pas correcte c'est d'avouer votre amour pour moi à Wilson et ensuite le nier.» Cuddy essaya d'intervenir et dire qu'elle ne l'aimait pas, mais House se colla un peu plus contre elle. «Ce qui n'est pas correct c'est de vous voir ici, jour après jour, porter ces tenues pas très catholiques et exhiber votre corps savoureux devant moi. Tout en me narguant.»
Cuddy était mal à l'aise, elle ne voulait pas en entendre davantage. C'était sa patronne bon sang. Il n'aurait pas dût la pousser contre le mur de son bureau en plein milieu de la journée à la vue de tout le monde. Et même, il n'aurait jamais dût la voir dans une telle position qu'importe l'endroit ou le moment. «House arrêtez ça.»
«Non Cuddy, vous arrêtez ça.» Demanda House. «Dites moi d'arrêter. Dites moi que vous ne voulez pas de ça. Que je ne fais pas de l'effet sur votre beau corps mince. Que même si votre cerveau vous hurle de vous arrêter à cause de tous ces protocoles et de toutes ces règles, vous voulez ça. Votre corps le désire.» House se rapprocha encore plus près, chaque centimètre de son corps pressait contre le sien, la coinçant contre le mur. Tout en mordillant son lobe d'oreille, il murmura d'une façon diabolique, «Dites moi que tu vous m'aimez pas.»
Il n'attendit pas sa réponse et il tendit le bras pour attraper le cordon, ferma d'un bruit sec les stores de son bureau, puis fit heurter violemment ses lèvres contre celles de Cuddy. Lâchant sa prise sur ses mains, il s'empara de sa taille d'une manière possessive, l'écrasant contre lui lorsqu'il dévorait ses lèvres. Cuddy essayait de tout nier, elle essayait de le nier, mais au moment où sa langue se glissa dans sa bouche elle savait qu'elle ne pouvait plus nier.
Lèvres, langues et dents se rencontrèrent encore et encore jusqu'à ce qu'ils se séparent pour respirer, avant de s'embrasser avec voracité encore une fois. Attrapant le bord de son tee shirt, il le remonta et le lui enleva, aucun des deux ne sachant où ça allait les mener. Rompant leur baiser, ses yeux scrutaient plus bas, admirant sa magnifique poitrine, habillée seulement d'un soutien gorge rouge.
«Maintenant, voyions si vos culottes à vos soutiens gorges sont toujours assortis.» House avec un petit sourire satisfait, se saisit du zip de sa chemise. Immédiatement, elle se retrouva aux pieds de Cuddy et House sourit avec malice. Cuddy tenait bon lorsque le regard de House parcourait son corps.
Seulement vêtue de sa culotte, de son soutien gorge et de ses chaussures à talons Cuddy posa son regard sur lui. Elle haleta lorsqu'elle réalisa qu'il l'observait. Tout à coup, elle réalisa ce qui était en train de se passer. Elle était debout pratiquement nue, dans le bureau de House, en plein milieu de la journée, où n'importe qui pouvait entrer, prête à faire l'amour à l'homme pour qui elle avait essayé de renier son amour, pendant près de 20 ans. House reconnut ce regard affolé sur son visage et, immédiatement, reposa violemment ses lèvres sur les siennes.
Cuddy gémit, voulant lutter contre lui, mais ses lèvres étaient tellement bien sur les siennes et il avait tellement bon goût.
«Dites le moi.» Demanda House une fois de plus lorsque ses lèvres se dirigeaient dangereusement vers son cou. Il mordillait et suçait chaque endroit où il pouvait sentir son pouls et chaque courbe qu'il pouvait atteindre. Cuddy gémit, ses mains crispées sur le côté. Elle essayait toujours de lutter contre lui et ça énervait House à n'en plus finir.
Il se saisit de sa culotte et la lui arracha. Avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, il écarta ses jambes doucement et passa deux doigts sur son entrejambe.
«Oh.» Gémit doucement Cuddy, sa tête retombant contre le mur.
«Dites le moi Cuddy. Diest moi que vous n'aimez pas ça. Mentez moi et dites moi que ce que je vous fais ne vous fait pas mouiller. Que vous n'étiez pas excitée à l'instant même où vous êtes entrée dans mon bureau. Qu'à la pensée de ce que je vais vous faire vous n'êtes pas excitée et ne vous fait pas mouiller comme jamais.» A chacune de ses paroles, ses doigts continuaient de titiller son entrejambe, sans jamais la pénétrer ou la toucher là où elle en avait besoin, mais il savait la retenir. «Putain Lisa dis moi que tu n'aimes pas ça et je te ficherai la paix, pour de bon.»
Cuddy lui lança un regard perçant face à l'utilisation de son prénom et du tutoiement. Elle chercha à croiser son regard et vit du désir, de la rage et … est ce que c'était de l'amour ? Immédiatement, elle savait que ça ne servait à rien de lutter et qu'elle ne pouvait pas mentir. Elle ne pouvait jamais mentir quand il était dans les parages, et ça depuis le premier jour quand elle l'avait rencontré il y a de nombreuses années à l'université.
Elle enroula ses bras autour de son cou pour le rapprocher d'elle puis croisa son regard avec la même détermination. «Je t'aime House. Qu'est ce que je t'aime putain et je m'en fiche maintenant. J'en ai marre de courir et de jouer à ce jeu. Baises moi House, parce que je suis à toi désormais.»
Sur cette confession House ressenti, tout à coup, la fierté le parcourir. Lisa Cuddy, doyenne de médecine, la femme de ses rêves venait juste de lui dire qu'elle était sienne pour le restant de ses jours. Gregory House n'était pas un homme heureux, mais maudit soit t-il s'il n'était pas heureux en ce moment même.
Les lèvres de House vinrent s'écraser sur celles de Cuddy une fois de plus, avant de remonter sa jambe autour de sa taille. Cuddy gémit lorsqu'elle sentit son pénis contre son entrejambe. Elle n'avait pas remarqué qu'il avait fait tomber son jean et son boxer, qu'il avait repoussé d'un coup de pied sur le côté, mais elle était tout à fait consciente de son érection prête à la pénétrer.
«Dis le moi encore.»
«Je t'aime House.»
«Je t'aime aussi Cuddy»
Sur ces mots House se glissa complètement en elle, tous deux gémissant en totale extase. Chaque coup de bassin, dans et hors d'elle, violent et rapide, tout deux se cramponnaient l'un à l'autre.
En sentant sa cuisse, les parois lisses serrer son membre, House savait que ça n'allait pas durer longtemps. Des années de préliminaires menant à ça.
Baissant sa main, House caressa son clitoris, l'observant se tortiller. La bouche ouverte, la tête en arrière, et les yeux clos, Cuddy jouit en gémissant son nom dans son bureau.
House jouit à son tour en la regardant, ses parois serrées le pompaient de tous ce qu'il lui restait.
Ils haletaient avec difficulté, et se laissèrent glisser le long du mur, Cuddy se reposant sur la bonne jambe de House. Ses talons étaient tombés pendant leurs ébats, et Cuddy les poussa sur le côté. Elle tendit le bras vers la bibliothèque dans le coin, et lui présenta sa Vicodin, sachant que sa jambe devait le faire souffrir le martyr.
House avala deux pilules d'un coup sec avant d'enrouler ses bras autour de sa taille. Il leva son regard vers elle ne sachant pas quoi dire. Cuddy lui sourit d'un air entendu.
«Je t'aime vraiment.» Dit House après un moment. «Je suis peut être bousillé, mais je vais essayer et faire en sorte que ça marche si tu veux bien me laisser.»
Cuddy prit son visage entre ses mains et l'embrassa doucement. «Comme je l'ai dit House. Je suis à toi désormais que ça te plaise ou non. Je t'aime.»
House l'embrassa profondément une nouvelle fois. «Je suis à toi.»
Ils se sourirent, House avait du mal à l'avouer, mais il était heureux avec elle. Pour la première fois dans sa vie misérable il était heureux et il allait faire en sorte que cette relation fonctionne même s'il devait y laisser sa peau.
«House ! House ! Ouvrez la porte on a un cas !»
Cuddy et House se regardèrent après s'être lancés un petit sourire en coin.
