Titre : Limpide

Auteur : Noctepanther

Raiting : K

Disclaimer : les personnages et l'univers de Naruto appartiennent à Masashi Kishimoto ; cette histoire ne m'appartient pas non plus, c'est une fic de Noctepanther, qui m'a autorisé à la traduire.

Note : Le lien vers la version originale : .net/s/4605550/1/Clear

Et le lien vers le profil de l'auteur : ./u/989237/noctepanther

Note 2 : Bon, je m'excuse d'avance des lourdeurs de traduction, c'est ma première traduction de fanfic et j'ai essayé de faire du mieux que je pouvais :)

_________________________________________________________________________

Déshabille-toi, part au large, nage, nage, maintient ton souffle régulier. Prêt maintenant ? Respire et plonge. Nage, donne un coup de pied, n'oublie pas de garder les yeux ouverts.

Il connaissait si bien ces règles. Elles résumaient sa vie comme les oiseaux volaient dans les airs – tellement libre et naturelle.

La liberté était ce qu'il recherchait lorsqu'il nageait, se perdant lui-même dans l'absolue vérité de l'océan. Ici, il était naturel. Ici, il n'y avait aucun souci de la vie et aucune perte. Il était juste un point noir se frayant un chemin parmi les vagues.

C'était les seuls moments où il se sentait en sécurité. Sa taille, sa couleur – cela devenait sans importance dans l'eau. Chaque plongeon guérissait une blessure. Chaque mouvement de bras effaçait un souvenir. Chaque souffle pour respirer était un souffle d'espoir. Chaque fois qu'il nageait, c'était un rituel, un renouvellement.

Il était puissant, il savait cela, mais dans l'eau, il était un dieu intouchable. Il était un être énigmatique en accord avec les forces de la nature et maître de celles-ci.

Oh, il n'existe rien au monde de comparable – pas même la grisante satisfaction d'une victoire sanglante ou la chaleur d'un vif désir.

Non pas qu'il n'ait jamais su cela. Femmes, hommes, tous fuiraient devant sa forme nue, sa perfection. Imbéciles, qui avait besoin d'eux quand l'océan voudrait toujours le réconforter ?

Compassion, présence humaine – tout cela était pour les lâches.

Mais qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire, lui qui fuyait le monde ici, dans le vaste océan, nageant loin de sa douleur ?

Un bateau vide, naviguant autour du monde, cherchant ce qui le comblerait.

Combien de temps, combien de temps devra-t-il continuer à nager ? Toujours et toujours, semblait-il. Sera-t-il un jour à bout de souffle ? Sa force ne faiblira-t-elle jamais ? Il ne savait pas, mais il ne pouvait pas s'arrêter.

Un jour, il attendrait le rivage.