Une nouvelle histoire, alors que je n'ais pas fini la dernière, c'est scandaleux. Mais je suis bon Prince et je me pardonne.

Un genre différent, le monde de Harry Potter sans que je le retouche ou presque, avec juste un événement en plus qui va évidemment changer beaucoup de chose.

C'est un re-post: la première version ne me plaisait pas, trop rapide à mon goût, en même temps la romance n'est vraiment pas un genre qui m'est familier, mais j'essaye de m'améliorer.


La demande.

C'est dur la vie de Survivant, il faut gérer un psychopathe mégalomane, sauver ses amis, être la vedette d'une équipe de sport à haut-risque, faire le boulot de tout le monde sorcier sans attendre de récompense, abattre des monstres légendaires, millénaires et mal lunés, déjouer des complots diaboliques, libérer des elfes, prendre un abonnement à l'infirmerie, recevoir des révélations de la part d'un parrain tolard-mais-innocent, repousser seul une centaine de détraqueurs, faire des rêves prémonitoires et maintenant participer à une compétition potentiellement mortelle.

Harry avait eu une période difficile, après que son nom soit sortie, Morgane savait comment, de la coupe de Feu. Ron Weasley, son premier et meilleur ami, lui avait tourné le dos, ainsi que la totalité (ou presque) de l'école. Maintenant circulait allègrement dans l'école des badges forts peu aimables pour soutenir Cédric et insulter Harry. Ce comportement n'entrainait aucune réaction de la part des enseignants, seule Flitwick et McGonagall était allé trouver le directeur pour lui en faire part.

- Harry doit passer cette épreuve, apprendre l'abnégation puis le pardon, c'est ainsi qu'il deviendra un véritable chevalier de la lumière.

- C'est un pari risqué Albus. Si Harry ne pardonne pas, nous pourrions obtenir l'inverse, il se retournerait contre nous et ce serais parfaitement compréhensible. Malgré les avertissements de ses collègues, le directeur de Poudlard ne fit rien pour endiguer la situation. Même les élèves étrangers trouvèrent le comportement des élèves de Poudlard dérangeant. Harry fut plus que surpris d'entendre Fleur Delacour invectiver deux élèves voulant lui offrir un badge.

- Vous devriez avoir honte de traîner ainsi l'un des vôtres dans la boue, il n'y a pas un mois, vous le présentiez comme le sauveur du monde des sorciers, il ne risque plus de vouloir sauver grand monde si vous, vous comporter ainsi.

La jalousie de Ron et les coups vicieux de ses détracteurs pesaient lourdement sur le moral d'Harry et les paroles de la belle française résonnaient dans son esprit, au fond, pourquoi étais-ce à lui de sauver le monde ? La première épreuve arriva rapidement, balayant pour un moment tous ces soucis, la perspective d'affronter un dragon produit souvent ce genre d'effet. Il était reconnaissant envers Hagrid d'avoir pris des risques pour lui fournir ces informations et envers Maugrey pour lui avoir soufflé l'idée du balai. Une fois dans les airs, affronter le magyar à pointe lui avait paru presque facile. Harry exécuta un ballet aérien potentiellement mortel avant de récupérer l'œuf d'or sous les acclamations du public, celui-là même qui portait en grande partie les badges insultant pour sa personne.

La situation avec Ron et ses amis s'était arrangée après la première épreuve, il restait tout de même, pour la majorité des élèves de Poudlard, Harry-le-tricheur-avide-de-gloire, putain d'ingrats, ça vaut bien la peine que je me tue (littéralement) à la tâche pour leurs sauver la peau ! Et maintenant, cerise empoisonné sur le gâteau, McGonagall leur avait annoncé la tenue d'un traditionnel bal d'hivers. Il devait donc inviter une fille pour le bal et comme il était l'un des champions, pas questions d'y couper. C'était une tâche particulièrement malvenue, finalement, Harry se dit que ce dragon n'avait pas l'air si méchant.

Harry était de nature plutôt timide, c'était pourtant pas sorcier d'inviter une fille pour le bal mais elle se déplaçait en groupe et la présence de Ron ne facilitait pas les choses. Harry ne savait plus quoi pensez de Ron, il lui avait rapidement pardonné, peut-être trop rapidement d'ailleurs, le rouquin lui faisait comme si rien ne c'était passé. Il avait tenté sa chance avec Cho Chang, une troisième année de Serdaigle qui ne laissait pas indifférent, malheureusement, elle était déjà prise par Cédric Diggory, l'autre champion de Poudlard. Malgré le fait que Cédric ce sois montré cordial, voir même sympa avec lui, il sentait toujours une pointe de jalousie. Il avait été abordé par deux ou trois filles, certaines mignonne, mais cela n'avait pas non plus abouti, la dernière était une Serpentard de trois tête de plus que lui. Harry avait aussi croisé à plusieurs reprises, la championne de Beauxbâton, celle-ci avait l'air constamment exaspéré, sans doute à cause de la nué de prétendant qu'il lui tournait sans cesse autour. Harry qui avait d'abord peu apprécier la jeune femme, trouvait finalement qu'elle n'était pas dans une position enviable. Il avait croisé son regard à plusieurs reprises, comme si elle avait cherché à, justement, le regarder dans les yeux. Harry se secoua la tête, mettant cela sur le compte de son imagination et essaya de sortir Ron de sa transe admirative dans lequel il plongeait dès que Fleur était dans les parages.

Harry était passablement déprimé lorsqu'il s'était ouvert à Hermione dans la bibliothèque, qui fut flatté de lui servir de confidente. Harry ne lui avait pas demandé de l'accompagner au bal car il s'était quand même rendu compte de ses vues sur son meilleur ami, comme la quasi-totalité de la maison Griffondor, à l'exception du principal intéressé.

- Je commence à être inquiet pour le bal, je ne sais même pas avec qui y aller.

- Pourtant ce n'est pas le choix qui doit te manquer, répondit Hermione avec un petit sourire en coin. Harry eut l'air étonné et elle enchaina, sur un ton globalement similaire à celui qu'une maman emploi pour expliquer à son bébé que deux et deux font quatre. Tu es le Survivant, tu es un riche héritier, tu es bien fait de ta personne, tu es sympa, tu es héroïque et tu as livré un duel aérien avec un dragon devant trois écoles réunis il n'y a pas dix jours, qu'est-ce que tu attends, tu pourrais sortir avec la fille qui te plait le plus sans le moindre problème.

- Tu dois surement exagérer (Hermione leva les yeux au ciel), j'ai bien eut deux, trois demandes, mais de la part de fille que je ne connaissais pas et Ron était souvent là pour dire non à ma place. J'ai demandé à Cho mais elle était déjà prise par Cédric, c'est la misère.

- Crois-moi, Harry, Ron est sans doute le dernier exemple à suivre en matière de femme, j'en sais quelque chose. Harry eut un petit sourire, il avait bien essayé de glisser quelques allusions en faveur d'Hermione, ce dont elle lui était reconnaissant, mais rien ne semblait pénétrer l'épaisse caboche de son meilleur ami.

- Quelle surprise, George Weasley, sembla surgir de nulle part comme un diable de sa boite, avec un grand sourire de fort mauvais augure.

- Le petit Harry n'as pas encore de rendez-vous, mais à quoi sert le distributeur de parchemin-tiquer que nous avons installé devant la salle commune ! Fred apparus à son tour, de la même façon que George, ils devaient être en embuscade se dit Harry.

- De quoi vous, vous mêler les jumeaux, dit Hermione, vous ne devriez pas être en train de chercher une cavalière ? Fred se tapa le front.

- Mais bien sûr, il se retourna et lança une boulette de papier sur la tête de Katie Bell, qui travaillait avec Angelina Johnson un peu plus loin. Lorsqu'elle se retourna et vit les jumeaux, Fred se lança dans un comique pantomime, faisant mine de danser dans le vide en se désignant du doigt. Katie étouffa un éclat de rire et fit oui de la tête, George en profita pour faire une demande similaire à Angelina, qui accepta aussi.

- Problème réglé, où en étions nous reprit George.

- Le petit Harry n'as pas de cavalière.

- Ah oui, dommage qu'Alicia n'était pas là, le problème aurait été réglé, elle a toujours beaucoup admiré les techniques de vol d'Harry. Je crois même qu'elle ne dirait pas non pour t'astiquer le manche à balai … AIE. Hermione lui avait mis une vigoureuse taloche derrière la tête, Harry rougissait jusqu'aux oreilles.

- Il semblerait que j'ai enfin trouvé le bouton « stop », si j'avais su cela plus tôt.

- Mais nous essayons simplement d'aider, répliqua Fred en essayant sans grand succès de prendre un air innocent et contrit.

- Aider à quoi … Ron venait d'entrer dans la bibliothèque. Harry je peux te demander un service, il se triturait les mains, visiblement nerveux. Fred, George et Hermione plissèrent les yeux, soudain soupçonneux.

- Harry j'ai quelque chose d'important à te demander, est-ce que tu peux demander à Fleur de sortir avec moi pour le bal de Noël ? Fred et George se plaquèrent simultanément la main sur le visage, Hermione semblait s'être décrochée la mâchoire. Harry était totalement pris au dépourvu, il choisit la voie de la diplomatie. Il repensa de nouveau à Fleur, en se disant qu'elle ne devait pas manquer de choix non plus, subir continuellement des sollicitations devait être très désagréable, sans qu'il n'ajoute lui-même son grain de sel, et pour un autre en plus.

- Cela risque d'être un peu compliqué, Fleur est probablement la fille la plus convoité de l'école, pourquoi chercher si loin alors qu'il y a bien mieux à deux pas. Il insista légèrement sur la dernière partie de la phrase. Tu sais la beauté ne fais pas tout, l'intelligence par exemple est une qualité très prisé.

- Mais elle est belle, classe et elle est intelligente. S'il te plait, tu es mon meilleur amis, je t'en devrais une belle si tu fais ça pour moi, et je ferais tes devoirs d'histoire pendant une semaine. Harry eut comme un doute quant à cette dernière affirmation, la paresse de Ron en matière de devoir était légendaire, en plus un service comme ça valait plus qu'une semaine de devoir. Il eut une idée.

- Je ne le ferais pas pour moins d'un mois. Avec ça, aucun risque, qu'il accepte se dit Harry. Ron le regarda surpris, ce n'était pas dans les habitudes de son ami de marchander.

- D'accord je les ferrais pendant un mois entier, même sans compter les vacances !

Harry poussa un profond soupir devant les yeux de chien battu du Ron, se disant qu'il était trop faible et puis, un mois sans subir les essais de Binns, ce n'étais pas rien. Fred et Georges faisant des gestes négatifs de la main et Hermione le foudroyait du regard.

- Très bien, je vais voir si je peux faire quelque chose mais je ne te promets rien, elle est surement déjà prise.

- Merci Harry, t'es le meilleur ami qu'on peut imaginer. Derrière son dos, Harry sentait le regard pesant d'Hermione. Il attendit que le rouquin se soit éloigné et essaya timidement de dissiper l'orage.

- Il va bien finir par se réveiller un jour.

- Tu parles, cracha t'elle, il n'a même pas le courage d'encaisser un râteau et il t'envoi à sa place, et devant moi. Au moins, c'est Ron qui prend. Hermione semblait osciller entre la rage et les larmes, elle se balançait sur sa chaise, chose qu'elle ne faisait normalement jamais. Les jumeaux voyant son état intervinrent sans tarder.

- Oula, l'interrompis Fred, mesure d'urgence, les filles ramenez-vous, Katie, Angie ! Les poursuiveuses comprirent immédiatement la situation et firent sortir Hermione de la bibliothèque pour la distraire et lui changer les idées. Harry remarqua que Viktor Krum, qui avait semé sa bande de groupies, leur emboitèrent le pas.

- Petit Harry, nous admirons sincèrement ton talent pour mettre le doigt entre l'écorce et l'arbre, tu viens de gagner le privilège d'essayer de convaincre la plus admirable des filles de la région de sortir avec un des pires parties de notre école, bonne chance. George essuya une larme imaginaire de sa joue et lui fit un geste d'adieu théâtral. A côté de lui, Fred commença à marmonner la marche funèbre, faisant fi des regards ulcérés de Madame Pince, la terrible bibliothécaire de Poudlard.

Harry se dirigeait à travers le parc vers le carrosse géant des Beauxbâton avec autant d'empressement que s'il devait monter sur la potence. Pourquoi avait-il accepté de faire un truc pareil, qu'est-ce qu'il pouvait être idiot des fois. Il fut tiré de ses pensées par des bruits de lutte. Il suivit les détonations provenant de la lisière de la forêt interdite.

Harry remercia mentalement toutes les divinités du destin d'être, pour une fois, complaisantes. Fleur s'entrainait seule, dans une petite clairière près de la forêt interdite, au moins, il n'aurait pas à se ridiculiser en public. Harry remarqua qu'elle avait encore l'air énerver et retourna un bon nombre de fois les phrases qu'il allait dire. Un éclair rouge attira son attention et il plongea derrière un arbre, heureusement que le Quidditch est là, pour enseigner les réflexes, quand des balles d'acier essayent de vous fracasser à trente mètres du sol, on apprend vite à être preste et souple.

- Qui va là ? La vélane semblait assez furieuse d'être observée pendant son entrainement, montre toi, voyeur ! Harry tenta le tout pour le tout, autant essayer d'avoir l'initiative.

- Eh bien, quel accueil, l'hospitalité française n'est plus ce qu'elle était !

- Je n'apprécie pas d'être harcelé (aïe), comment avez-vous fait pour me trouver ?

- Pas difficile, il suffit d'écouter le raffut que vous faite, j'avais pensé d'abord à une bataille ou au moins une agression.

- Les charmes de silence, je savais que j'avais oublié quelque chose. Elle souffla pour repousser une mèche qui s'était glisser sur son front en sueur, elle ne faisait visiblement pas les choses à moitié. Harry sortie de sa cachette. La baguette sorti, on ne sait jamais. Les deux champions s'observèrent un moment. Harry trouvait la tenue d'entrainement de Fleur étrangement attirante. Fleur l'observer, son regard lui rappelait étrangement celui d'un chat, d'un chat qui aurait repérer une souris, bien sûr. Il se mit une claque mentale avant de se décider à se lancer.

- Bonjour, je suis Harry James Potter, on s'est croisé à quelque reprise. Introduction bidon bonsoir, décidément va vraiment falloir que je demande des conseils aux jumeaux, tout leur semble si simple. Fleur eut comme un sourire.

- Fleur, Aricia, Maximilienne Delacour, princesse de Savoie. Elle s'inclina en pliant les genoux dans un geste qu'Harry trouvait très élégant, il fit de gros effort pour ne pas regarder dans son décolleté. Elle se redressa, toujours souriante, Harry se dit qu'il ne l'avait encore jamais vu sourire ainsi, pas de visage hautain, pas de regard méprisant, juste un sourire, comme si c'était la chose la plus simple du monde. Je n'ai heureusement pas une mémoire de poisson rouge, et au fait, mes félicitations pour votre performance durant la première tâche. Je regrette de ne pas l'avoir vu de mes yeux, si j'avais su qu'un dragon pouvait ronfler.

- C'était une belle tentative pourtant, c'est la première fois que j'entends dire qu'une personne seule pouvais enchanter un dragon. Fleur fit voler ses cheveux d'un mouvement de tête, un tic qu'Harry avait déjà pu remarquer.

- Je n'ai que peu de mérite, vous le savez déjà, je suis à demi-Vélane, donc naturellement puissante dans le domaine des enchantements et de la magie mentale.

- Magie mentale ?

- Occlumentie, Légilismancie, sortilège affectant la mémoire ou le cycle du sommeil, …

- J'avoue n'avoir pas vraiment de connaissance dans les types de magie auxquelles vous faites référence. Harry et Fleur discutèrent pendant un petit moment, la jeune fille ne semblait pas vouloir abréger et Harry ne vit pas passez le temps en sa compagnie. Le soleil se couchait sur le lac et ses lueurs rougeoyantes étaient clairement visibles à travers les arbres.

- Nous avons vraiment un ciel magnifique ce soir, j'en suis ravi, ce n'est pas que je n'apprécie pas les paysages de l'écosse mais le soleil commençais à me manquer. Harry se rappela brutalement sa « mission ». Il tourna trois fois la langue dans sa bouche avant de se décider pour une approche simple.

- Je voulais vous dire, comme le bal de Noël approche, je voudrais vous demander si, éventuellement, …

- Je serais ravi d'y aller avec toi, Harry. Celui-ci fut interdit, le cerveau essayant vainement d'appréhender les conséquences des paroles de la jeune fille. Tu ne veux pas que je sois ta cavalière pour le bal ?

- Euh, si, oui, pourquoi pas. Mais qu'est-ce que je raconte, problème de connexion entre la bouche et le cerveau, ce n'est pas le moment. Fleur fût pour le moins étonné de cette réponse.

- Pourquoi pas, Fleur eut un petit rire c'était bien la première fois qu'on lui répondait ainsi.

- Disons que ce n'est pas exactement ce à quoi je m'attendais.

- Tu es un sorcier bizarre Harry, plus je t'observe, plus je te trouve bizarre, dans le bon sens du terme, disons que tu n'es pas exactement ce à quoi je m'attendais, non plus.

- Vous ne devriez peut-être pas juger les gens selon leur apparence. Fleur eut un nouveau rire.

- C'est la réponse la plus gonflé que j'ai entendu, mais elle n'est pas dénuée de fondement. Il est vrai que je me suis d'abord basé sur les apparences et sur les rumeurs pour vous juger, je me suis focaliser sur votre jeune âge et sur le fait que j'avais un concurrent en plus, je m'en excuse, c'est un comble pour une vélane. Si vous voulez savoir pourquoi j'ai dit oui, c'est parce que vous me plaisez. Vous arrivez à me parler sans vous mettre à baver et en me regardant dans les yeux. La plupart des sorciers ne sont pas capable d'aligner trois mots intelligents et s'attendent à ce que ma poitrine parle. Ensuite tout le monde vous décris comme un tricheur avide de gloire, pourtant vous ne vous etez pas vanter une seule fois après la première tâche et pourtant on m'a raconté le duel aérien contre le dragon, là aussi, un autre sorcier aurait eu la tête enflée pendant des mois. Vous n'avez aussi aucune honte à avouer que vous ignorez quelques choses quand c'est le cas, la plupart de vos concitoyen manque cruellement d'humilité.

- Oui, je n'ai jamais compris pourquoi il recherche autant la gloire, je l'ai depuis ma naissance alors que je n'y suis pour rien. Et franchement, j'échangerais ma place avec n'importe quel élève de Poudlard ou presque, ajouta-t-il en pensant à Malefoy et ses gorilles.

- Etre normal, sans que tout le monde vous dévisage comme une bête de foire ou vous adresse la parole avec une arrière-pensée. J'ai souvent souhaité la même chose. Harry se senti, étrange, rare était ceux qui comprenait aussi bien ce sentiment, à part quelques proches particulièrement clairvoyant comme Hermione. Il y eut du mouvement dans les fourrés.

- Fleuur ! Ma chérie, le soir tombe, vous allez attraper froid, mais que fait messieurs Potter, ici. Vous venez espionner ma championne ?

- Nous échangions juste nos idées sur le contrecoup de la renommée, madame la directrice, répondit poliment Harry.

- Bien, je vais rentrer, à la prochaine Harry. Fleur emboita le pas à son enseignante, aérienne. Une fois partie Harry se sentis en proie à des sentiments contradictoire, d'abord non seulement il n'avait pas remplis la « mission » que Ron lui avait confié, mais en plus, il accompagnerait au bal la fille que son ami convoitait. D'un autre côté, Fleur ne le laissait pas indifférent, elle était magnifique, talentueuse, intelligente, et elle le comprenait, elle ne voyait en lui, ni un tricheur, ni un vantard, ni un « petit garçon ». Pour une fois, une fille voyait Harry Potter et non « le Survivant ».

En rentrant au château, il croisa Hermione, elle semblait furieuse et arpentait un couloir désert comme une lionne en cage, pas besoin d'être médium pour savoir que Ron n'était pas étranger à cet état de nerf.

- Un problème particulier Hermione, ça ne vas pas mieux. C'est ce qu'on appelle enfoncer une porte ouverte.

- L'imbécile, tu sais ce que TON ami m'a sorti, il n'y a pas dix minutes ?

- J'imagine que ça ne doit pas voler bien haut.

- Mais Hermione, tu es une fille, tu pourrais aller on pourrait aller au bal ensemble ! Harry se sentait terriblement gêner par le comportement de son ami. Il me considère comme sa roue de secours, et bien je l'ai envoyé paitre. J'espère que Fleur feras de même, non, j'espère que ça va être sanglant. Elle tourna encore en rond pendant quelques secondes pour se calmer et repris. Au fait, je t'ai trouvé une cavalière, Lisa Turpin, de Serdaigle, elle est dans notre année et elle est mais travaille beaucoup donc on ne la voie pas souvent, bref, elle serait ravi de t'accompagner au bal.

- C'est super gentil Hermione, mais j'ai déjà trouvé quelqu'un pour m'accompagner au bal. La jeune fille fut très surprise mais ce ressaisit rapidement.

- C'est génial, Harry, tu y va avec qui ?

- Euh, ben disons que c'est une surprise, mais assez parler de moi, tu as un cavalier pour le bal ? C'était une tentative assez transparente pour changer de sujet mais Hermione s'y plia de bonne grâce.

- Oui, j'ai trouvé quelqu'un, d'inattendu, disons que se seras aussi une surprise. Hermione avait retrouvé le sourire, c'était déjà ça. Harry la salua et poursuivit sa route. Il fut intercepté par les jumeaux Weasley.

- Eh, Harry, bonne nouvelle, on a demandé à Alicia et elle est plus que d'accord pour t'accompagner au bal, alors qu'est-ce qu'on dit à ses deux batteurs favoris.

- Qu'ils sont bien gentil mais que je suis déjà pris.

- Quoi, notre petit Harry est devenu grand pendant que nous avions le dos tourné. A quoi, on sert nous, cela nous à prit dix bonnes secondes pour convaincre Alicia. Mais passons, alors qui est l'heureuse élue, Hermione !

- Ca aurait pu, mais non.

- Chang !

- Elle y va avec Diggory.

- Bones et son décolleté bien fourni !

- Non.

- Allez, supplia Fred, dit nous le nom de l'heureuse élue, nous promettons solennellement de ne pas rire ou nous moquer.

- Disons que pour tout un tas de raison personnelle, je préfèrerais garder cela pour moi.

- Bah, nous finirons bien par le savoir, nous avons les moyens d'obtenir une information, rien n'échappe bien longtemps à Weasley et Weasley.

- J'en doute, ce n'est pas comme si cela faisait la une de la gazette du sorcier. Les jumeaux s'éloignèrent, sans doute à la recherche de leurs nombreux informateurs et lui démontrer que rien n'échappe aux jumeaux Weasley. Harry arriva devant le portrait de la grosse Dame lorsque celle-ci s'ouvrie et Neville en sortie.

- Eh, Harry, j'ai appris que tu avais du mal à trouver une cavalière alors …

- Tu as trouvé une fille qui voudrait bien m'accompagner au bal.

- Comment tu le sais ?

- Une intuition, comme ça. C'est vraiment gentil mais tu ne devrais pas plutôt te débrouiller pour te trouver une cavalière à toi. Dans mon cas, j'ai déjà trouvé.

- J'y vais avec Susan Bones, tu sais la Poufsouffle avec …

- … avec son décolleté bien fourni ?

- Oui, euh non, avec qui je travaille en Botanique, elle me l'a demandé pendant le dernier cours. Elle est super, tu ne trouves pas, Neville était déjà parti rejoindre sa cavalière dans ses rêves, au moins, il n'essaya pas de savoir avec qui Harry sortait, c'était déjà ça. Avant de rejoindre son dortoir, Harry alla présenter ses excuses auprès de sa coéquipière de Quidditch en essayant de lui expliquer la situation, ce qu'elle prit très bien, mais exigea le droit d'utiliser son éclair de feu lors de la prochaine séance d'entrainement « en guise de compensation pour son cœur blessé ». Il nota mentalement d'aller faire de même auprès de cette miss Turpin de Serdaigle.

En entrant dans le dortoir, Harry fut pris d'assaut par Ron qui voulait absolument savoir comment cela s'était passé.

- Ben, en fait, elle y va avec quelqu'un d'autre. Ron sembla un peu déçu mais se ressaisit vite.

- Va falloir faire vite, demain, nous trouverons nos cavalières Harry, j'espère qu'Hermione aussi en trouveras un, elle m'a dit tout à l'heure qu'elle en avait déjà un, mais c'était pour avoir une bonne raison de ne pas y aller avec moi. J'espère qu'elle ne va quand même pas rater le bal à cause de sa timidité, la pauvre. Harry ouvrait des yeux de merlan, comment Ron pouvait-il se montrer si bête. Il jugea préférable d'omettre que c'était lui « l'autre » qui accompagnait Fleur, il lui dira lorsque Ron aura trouvé chaussure à son pied et ce n'était pas gagné.