Bonjour/soir. Voici une fic dédiée à Antonio. Je me suis bien amusée à l'imaginer, j'espère qu'elle vous amusera tout autant. Bonne lecture!
Hetalia appartient au mangaka Hidekaz Himaruya.
XVIe siècle, Tenochtitlan…
On observait ses moindres gestes, il le savait. Le prêtre le regardait avec respect mais également avec suspicion. Comment être certain que ce qu'il lui avait dit était vrai? Après tout, il avait saigné lors de leur première rencontre, alors ce n'était pas un dieu. Mais sa seule présence le perturbait, ce n'était pas non plus un humain. Mais alors, qu'est-ce que c'était? Un démon? Non plus, un démon ne pouvait pas prendre forme humaine… étrange, très étrange.
L'homme secoua la tête, ses longs cheveux noirs bougèrent sur ses épaules, il réajusta sa cape blanche sur sa poitrine nue et mate avant de faire signe au nouveau venu de le suivre.
Ce n'était qu'un jeune homme, mais il savait déjà se battre. Il avait la force d'un démon, il avait pût le constater lors de la bataille. Maintenant ils étaient à ses ordres, et sous la domination de ce seul individu. La ville leur appartenait ainsi qu'eux tous. Le jeune homme voulait leur apprendre sa religion, sa langue et voulait l'emmener avec lui, dans son pays pour le présenter à son roi. Où était l'intérêt de traverser un océan pour rencontrer quelqu'un? Il ne voyait pas. Lui, il n'était que le serviteur des dieux, et ça le comblait. Il aurait dû les nourrir avec plus d'abondance la dernière fois. Ses offrandes n'avaient pas dû suffire, sinon ils n'auraient pas perdu face à ses envahisseurs. Il lança un regard à l'étrange créature et continua à lui faire visiter sa ville.
Il était puissant. Et il adorait ça! Si Rome avait pu le voir comme ça, et Lovino! Bon dieu que c'était génial d'être aussi puissant! Ce nouveau continent allait lui appartenir tout entier! Il allait être l'une des nations les plus puissantes d'Europe! Diable! Antonio riait intérieurement, heureux d'avoir réussi à prendre la ville aztèque. Ce royaume était important, et il se réjouissait d'en être possesseur.
Le prêtre lui montrait à présent les champs. Il soupira encore. Il voulait voir l'or, pas les légumes. Il avait directement posé la question au vieux cinglé, mais celui-ci s'était contenté de lui faire un sourire goguenard, se moquant effrontément. Oh ça n'allait pas durer longtemps, Antonio le savait. Tout cet or lui appartiendrait, et il ramènerait tout ces trésors à son roi. Il fallait aussi qu'il s'occupe de l'éducation religieuse de ces pauvres êtres. Ils croyaient dur comme fer qu'ils étaient les serviteurs de leurs dieux païens et sanguinaires, ça n'allait pas du tout. Et le prêtre qui parlait toujours de ses légumes, quel ennui! Il commença à jouer avec sa hache, les autres sauvages qui les accompagnaient, et même ses hommes, reculaient déjà. On ne devait pas se trouver trop près quand il avait sa hache dans ses mains. Il toussa, montrant son ennui profond pour l'agriculture quand quelque chose de rouge attira son attention. Qu'est-ce que c'était que ça? Un légume aztèque? Il en prit un et l'examina. C'était rond, rouge, avec un peu de vert sur le dessus, le lien à la plante certainement, ça le tentait bien. Et si c'était du poison?
Le prêtre sourit, et mangea un légume devant lui. Il croqua à son tour… mais c'était un fruit!
- ¡Díos mío! C'est délicieux ce truc! Hernán! Goûte-moi ça!
Il lança un fruit à Cortés qui goûta à son tour.
- C'est vrai que c'est bon.
Le visage froid et calculateur d'Antonio s'illumina quand il se mit à sourire. Un sourire jusqu'aux oreilles, la dernière fois que ses hommes l'avaient vu ainsi c'est quand il leur parlait de Romano, ils étaient encore en mer à ce moment-là.
La nation espagnole se tourna vers le prêtre, les yeux remplis d'étoiles.
- C'est quoi?
- Tomate.
