Tome 3
Chapitre 1
Disclaimer : Les personnages et la plupart des lieux sont la propriété de JKR, la maîtresse incontestée de Harry Potter!
L'histoire, quant à elle est la propriété de chips Challenge. Moi je ne suis que la traductrice de cet œuvre et je pleure tout mon âme de ne pas avoir eu la chance d'écrire quelque chose d'aussi génial! J'espère que vous aimerai autant que moi!
Je tenterai de mettre une fic par semaine. Donc à tous les lundi. Pour ceux et celles qui me connaissent, vous savez sûrement que j'ai d'autres fics, donc je vais me concentrer d'avantage sur ces dernières. Par contre cette fic est vraiment extraordinaire. C'est le genre de fic que je lis et je me dis « merdre, pourquoi je ne l'ai pas écrit! »
Harry s'assit sur son lit dans la seconde chambre de Dudley dans la demeure de Privet Drive. Il avait été retourné à chez ces gens pour y passer l'été après la mort de Sirius et aussi car il devait demeurer près de sa tante. Ils avaient été spécialement non excités de le revoir encore, puisqu'ils espéraient fortement de ne plus jamais le revoir. Il avait souhaité ne plus jamais y retourner aussi, mais au point où il en était rendu, tout ce qui pouvait lui arriver ne le dérangeait plus. C'était pratiquement mieux qu'il soit là, à cet endroit où personne ne s'occuperait de lui, où personne ne s'attendrait à ce qu'il réagisse d'une certaine manière.
Cela faisait maintenant deux semaines qu'il était de retour chez les Dursley et il avait quitter sa chambre seulement pour se rendre à la salle de toilette. Il n'avait pas envie de parler avec sa famille et ils n'avaient pas davantage envie de lui parler de toute façon. Ils n'avaient pas envie d'être envahi par une cohorte de sorciers, alors une quantité suffisante de nourriture était laissée devant sa porte à tous les jours.
Harry n'avait pas envie de parler à quiconque, sauf peut-être Sirius, mais il ne pourrait plus jamais lui parler. La raison pour laquelle Sirius était mort semblait plus que claire pour Harry. C'était à cause de l'incompétence de Harry. Il n'avait pas eu la discipline pour apprendre l'occlumencie. Il ne l'avait pas appris, même lorsque tout le monde avait tenté de lui dire combien il était important de l'apprendre. Il ne l'avait pas appris lorsque le professeur Rogue avait pris du temps supplémentaire pour lui enseigner. Dumbledore ne lui avait pas fait assez confiance pour lui dire la vérité et il avait complètement oublié les pouvoirs du miroir que Sirius lui avait donné.
Harry avait seulement envie de passer l'été dans sa chambre à ne rien faire. Il savait qu'il allait devoir tuer Voldemort et il espérait qu'il aurait l'occasion d'entraîner une bonne quantité de mangemorts au cours de la bataille, spécialement ceux qui étaient responsables de la mort de Sirius. Mais pour dire vrai, il savait que tout se déroulerait seulement entre lui et Voldemort. Un des deux allaient mourir. Harry pensait qu'il avait une chance. Après tout, il avait réussi à demeurer en vie jusqu'à maintenant, mais d'un autre côté, il n'avait jamais affronté Voldemort alors qu'il avait toute sa puissance. Seulement le fait de ressentir la puissance que son ennemi juré avait eu lorsqu'il l'avait momentanément possédé, seulement cela était suffisant pour que Harry comprenne que la bataille serait définitivement difficile.
Le professeur Rogue avait dit à Harry qui l'aiderait à se préparer pour la bataille finale, mais avec tout ce qui survenait, la plupart de choses dont Harry était conscient, il comprenait bien que Rogue n'aurait pas le temps. Harry savait que Rogue croirait sûrement que ce serait une perte de temps, spécialement depuis ses résultats si miteux dans les cours d'occlumencie. Rogue avait probablement raison, mais tout cela n'avait plus d'importance. Il savait que de toute manière il devait tenter sa chance. Tout le monde attendait cela de lui. Il essaierait, mais lorsque tout serait terminé, à ce moment il pourrait enfin avoir le plein contrôle de sa vie, et s'il avait envie de l'abréger à ce moment, alors il pourrait.
Harry se dirigea vers son bureau, où la dernière lettre de l'Ordre siégeait. Elle était de Rémus et elle prenait place à cet endroit depuis deux jours maintenant. Harry savait qu'il devrait répondre. Il détestait seulement prétendre que tout allait bien et qu'il avait un été tout à fait normal. Rien n'était correct. Rien ne serait plus jamais correct, maintenant. Rémus devrait pourtant être capable de comprendre, mais il ne semblait pas montrer cette capacité là. Harry prit la plume dans ses mains, écrivit une courte note et la renvoya avec son hibou. Puis il retourna vers son lit et s'y assit.
Il aurait cru qu'il se serait sentit triste pour la mort de son parrain. Il aurait cru qu'il aurait passé ses journées à pleurer. Mais au lieu de cela, il ne sentait absolument rien, un vide. Il se sentait vide, et il savait qu'une partie de lui manquait et que cette partie ne pourrait jamais être récupérée et encore moins remplacée. Mais il n'y avait rien de plus. Juste la sensation de vide. Juste rien. Tout ceci était suffisant pour le faire crier, mais il ne voulait pas provoquer son oncle et sa tante.
Il y a quelques nuits de cela, après qu'il s'était encore un fois réveillé juste avant d'être capable de rejoindre Sirius dans le voile, il s'était levé, avait fouillé dans sa malle à la recherche de n'importe quel objet qui aurait pu lui rappeler Sirius. N'importe quoi qui aurait pu lui rappeler qu'il avait déjà eu quelqu'un dans sa vie, même si cette période de temps avait été brève, au moins pendant ce temps il y avait eu quelqu'un qui l'aimait et qu'il avait été capable d'aimer en retour. Il ne prit pas l'album de photo, car il ne voulait pas voir les souvenirs souriant de ce qu'il ne pourrait plus jamais avoir. Il voulait quelque chose de réel. Quelque chose qu'il pourrait toucher. Quelque chose qu'il pourrait sentir.
C'est à ce moment qu'il toucha le canif que Sirius lui avait donné, pour Harry cela semblait faire des lunes maintenant. Il examina la lame. Elle était affilée. Il ne l'avait jamais utilisé avant (mis à part la fois où il était au Département des Mystères, mais après cet épisode il était retourné se perdre dans sa malle). En fait, il n'avait pratiquement jamais sortit le canif. Il ne laisserait pas la situation se répéter. Il prit le canif et le pressa sur sa peau, il cria presque à la sensation qui s'en suit. Une sensation qui lui avait tant manqué dernièrement. À ce moment, il su qu'il était encore capable de sentir quelque chose.
Il continua d'utiliser le canif de Sirius chaque fois qu'il se réveillait au cours d'un rêve. Cela lui rappelait qu'il était encore encore et qu'il avait une mission à accomplir.
Harry s'assurait de prendre le plateau de nourriture à chaque jour et de le retourner vide à chaque soir. Il ne mangeait pas vraiment son contenu, il avait rarement faim. Initialement, il ne pouvait rien avaler sans se sentir dangereusement malade, mais maintenant il le pouvait. Bien évidement, ce n'était pas avec une journée par jour qu'il prendrait des forces pour être en état de tuer le Seigneur des Ténèbres, mais Harry doutait que la nature de que qu'il mangerait ferait une différence lorsqu'il serait rendu là. Il voulait seulement que personne ne s'inquiète pour lui. Il écrivait les lettres qu'il avait à écrire quelques fois par semaine, elles disaient toutes en partie la même chose. Il doutait qu'ils lisaient réellement les lettres; ils voulaient seulement s'assurer qu'il était bien et c'était de loin parfait pour lui.
L'été se déroulait ainsi et Harry suivait le cours des jours.
Puis, une nuit au milieu du mois de juillet Harry se réveilla brusquement. Un regard rapide à son environnement et malgré la noirceur il remarqua qu'il n'était plus chez les Dursley et puisqu'il était persuadé qu'il s'y était endormi, la panique s'empara de lui.
Il chercha à tâtons autours de lui en tentant de trouver sa baguette et à sa grande surprise, il la trouva exactement à l'endroit où il l'avait laissée, l'endroit où à chaque nuit il la laissait, près de la ceinture de ses pantalons. NE prenant pas au sérieux les avertissements de Moody, à savoir qu'il pourrait un jour tomber sur les fesses et la casser, Harry gardait toujours sa baguette à cet endroit. Il ne voulait pas se faire surprendre non préparé, et surtout au milieu de la nuit.
− Lumos, dit-il.
Sa baguette commença à émettre une lumière et Harry l'utilisa pour regarder autour de lui. Cette pièce lui était familière. Un endroit où il se sentait relativement en sécurité. Il était dans la maison de Sirius, mais comment s'y était-il rendu? Pourquoi était-il là? Il ne se souvenait pas y être arrivé, et se souvenant à quel point il avait trouvé le chemin pour s'y rendre loin, la dernière fois, il doutait qu'il aurait pu dormir tout ce temps, il doutait qu'il aurait pu dormir sans s'apercevoir qu'il était en route. Il décida de se lever et de chercher des réponses à ses questions.
Comme il descendait les escaliers, Harry entendit des voix venant de la cuisine.
− Tu devrais retourner chez toi et dormir un peu.
Harry reconnu la voix de Rémus Lupin.
− Es-tu sûr que tu vas être correct, demanda Mme Weasley?
− Oui, en fait je vais aller moi-même dormir. Harry devrait dormir jusqu'à demain matin. Tu es la bienvenue si tu veux revenir demain matin.
− Merci, Rémus. Peut-être est-ce que je viendrai. Peut-être emmènerais-je certains de mes enfants.
− Bonne nuit.
− Bonne nuit,
Après que Harry entendit Mme Weasley partir par la cheminée, il marcha vers la cuisine et fonça directement dans Rémus.
− Harry, tu es réveillé. Est-ce que quelque chose ne va pas?
− Si quelque chose ne va pas? J'imagine que non. Mis à part que je me sois réveillé à une place différente que je me sois endormi.
− Je suis désolé, Harry. Tout ceci doit être extrêmement désorientant. Je voulais être là lorsque tu te réveillerais. Je croyais que tu allais dormir jusqu'au matin.
− Mais pourquoi suis-je ici de toute manière. Je croyais que j'allais passer l'été avec mon oncle et ma tante.
− Le professeur Dumbledore voulait te donner du temps supplémentaire pour ton entraînement personnel. Tu iras à Poudlard demain et tu y resteras pour le restant de l'été.
− Oh, mais pourquoi ne m'as-tu pas seulement réveillé?
− Severus pensait prudent de t'emmener ici ce soir. Il n'y avait pas vraiment de temps pour préparer des plans, et il ne voulait pas déranger ton oncle et ta tante. Il t'a fait apparaître ici.
− Oh, dit Harry.
Il n'y cru toutefois pas ne serait-ce qu'une seconde.
− Tu vas rester avec Severus. Il va t'apprendre à maîtriser l'occlumencie et la Défense Contre les Forces du Mal.
− Pourquoi ne m'enseignez-vous pas, demanda Harry, sachant que c'était sans espoir?
− Severus est le meilleur pour le l'enseigner. Tu sais cela.
Rémus avait raison. Harry savait que Severus était le meilleur. Rogue ne prendrait rien de ce qui s'était déroulé au cours de cette dernière année comme une excuse d'une de ses pauvres performances.
− D'accord, alors j'imagine que je vais seulement aller me recoucher maintenant.
Il se retourna et se dirigea vers les escaliers.
− Attends Harry, dit Rémus.
Harry se tourna.
− Je sais que perdre Sirius fut quelque chose d'aussi difficile pour toi comme pour moi. Tu peux me parler à tout moment. J'espère que tu le feras.
− Merci Rémus, mais je veux juste aller me recoucher maintenant.
− D'accord. Je vais monter dans un instant. Severus a laissé une potion pour toi si tu te réveillais avant qu'il ne revienne demain matin.
− Je n'ai pas besoin de potion. Je me tiens à peine debout, alors je vais très vite m'endormir, protesta Harry.
− Severus a laissé cette potion avec des ordres stricts. Puisque tu demeureras avec lui cet été, il sera comme ton gardien et ce qu'il dit prévaut. De toute manière la potion n'est pas si mal. C'est une formule légère; tu dormiras jusqu'au matin.
− Très bien, répondit Harry en réalisant qu'il aurait à obéir à tous les ordres de Rogue pour le restant de l'été.
Pourquoi ne pouvaient-ils pas le laisser seul pour quelque temps? Harry avait réalisé l'importance d'apprendre l'occlumencie, mais durant l'été, il n'avait rien apprit qui aurait pu mettre l'Ordre en danger et il pouvait très bien commencer son entraînement à l'automne. La guerre le forcerait à affronter Voldemort vers la fin de l'année scolaire, comme c'était toujours le cas. Il voulait seulement avoir une petite pause jusqu'à ce que l'inévitable survienne.
Merci à Onarluca, jenni944, lunenoire et Eliza pour les reviews du chapitre cinq du tome 2!
Ce tome contiendra 11 chapitres.
Le tome 4 en contiendra 13.
Le tome 5 en contiendra 19
Et puis le tome 6 n'est pas terminé, l'auteure est présentement rendue à 13 chapitres…mais elle écrit régulièrement.
JE vais toutes les traduire…enfin si la demande est toujours là…
Est-ce que seulement 4 personnes ont lu le dernier chapitre du tome 2???
Bisous et à plus tard
Jwulee
