Re Salut salut !
Comme promis je vous poste ici le tout premier chapitre de la second parie (appelé tout simplement Tome 2)
La suite sera évidemment jeudi prochain, je ne change pas même habitude, comme ça !
J'espère que tout ceci vous plaira !
Au risque de me répéter, un grand merci à ceux qui me laisse des commentaires ça me fait toujours plaisir et m'encourage pour la suite qui est toujours en cours d'écriture. J'espère que ce nouveau chapitre plaira tout autant que les précédents !
Voilà je crois que c'est tout alors :
BONNE LECTURE !
PS : Un grand et énorme merci à ma correctrice pour son aide. Merci isatis2013 ^^
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Chapitre n°1 : Nouvelles
Tout comme l'été dernier, Harry voyait de nombreux incidents en tout genre être rapportés dans les journaux. Meurtres étranges, ouragans soudains et surtout météo détraquée. Il avait même neigé peu avant son retour, dans une ville du sud, alors que les températures dépassaient pourtant les 25°. Harry se doutait bien que la magie devait être à l'origine de tout ceci et que les mangemorts ne devaient pas non plus être bien loin. Entre les journaux du monde de la magie et ceux du monde moldus, Harry savait que tous ces problèmes ne prendraient pas fin tant que Voldemort serait encore en vie. De plus, de ce que lui avait expliqué Hermione peu avant la fin de leur sixième année, certaines créatures du monde magique commençaient à se déplacer en masse. Il était certain que parmi ceux-là, beaucoup devaient rejoindre le Seigneur des Ténèbres, alors que d'autres devaient sûrement tenter de fuir, trouvant refuge dans des coins encore plus reculés.
Harry, qui ne s'était jamais vraiment intéressé au Ministère de la Magie et à sa politique en venait pourtant à se demander ce qu'il faisait alors que leur monde, et celui des moldus, semblaient tourner à l'envers. Il se doutait bien que depuis le retour de Voldemort, certains mangemorts qui y avaient un poste devaient étendre leurs pouvoirs. Combien de temps leur restaient-ils avant que le Ministère entier soit sous la coupe du Mage Noir ? Et puis, il ne savait pas grand chose des personnes qui étaient au pouvoir. Étaient-ce des gens compétents ? Non corruptibles ? Des personnes dignes de confiance dans cette période où le doute flottait pourtant un peu partout ? Il savait que Fudge n'était plus le Premier Ministre, mais qui était vraiment ce Scrimgeour ? Un allié ? Un ennemi ? Que préparait-il, avec son gouvernement, pour renverser le Seigneur des Ténèbres ? Avait-il au moins un semblant de plan ? Harry avait bien lu des articles parlant du nouveau Premier Ministre, mais à quel point pouvait-il faire confiance aux journaux ? La seule personne qui pourrait peut-être l'aider, était Hermione et c'était bien pour cela qu'il lui avait envoyé un hibou, quelques jours plus tôt, pour qu'elle l'aide à démêler le vrai du faux.
Alors que le mois de Juillet passait sous une chaleur accablante, Harry s'obstinait pourtant à rester enfermé dans sa chambre. Il était déjà sorti, mais ne s'était, pour le moment, jamais aventuré plus loin que le petit jardin de la maison. Pas qu'il avait peur, mais la prudence était sûrement la meilleur option. Et puis, où serait-il allé de toute façon ? Il était allongé sur son lit, les bras croisés sous sa tête, fixant sans le voir, le plafond de sa chambre. Il soupira faiblement alors que sa chambre sombrait peu à peu dans la pénombre au fur et à mesure que le soleil se couchait. Contrairement à l'été dernier, Harry se nourrissait convenablement et, même si l'idée de sauter un repas lui traversait parfois l'esprit, il se forçait tout de même à manger un minimum. Il ferma une nouvelle fois les yeux, fatigué de ce silence qui l'entourait.
Les Dursley avaient décidé de sortir manger et ne rentreraient que très tard. Sentant la faim commençait à le gagner, Harry se leva à contrecœur de son lit avant de se mettre debout. Il descendit lentement l'escalier, avant de prendre la direction de la cuisine. Il jeta un œil dans le réfrigérateur, mais rien ne le tentait vraiment. Alors qu'il en refermait la porte, un crissement de pneu attira son attention. Il sortit sur le perron, mais la rue était déserte. Une douce brise souffla alors, caressant doucement le visage du jeune homme qui se laissa aller, fermant doucement les yeux. Avant même de s'en rendre compte, il avançait déjà le long de la petite allée pavée se retrouvant bientôt au niveau de la route. Il regarda de chaque côté alors que la brise légère du soir continuait de le rafraîchir. Une envie irrésistible de marcher un peu le prit alors. Il s'assura qu'il avait bien sa baguette et sa cape d'invisibilité sur lui. Il réfléchit longuement à ce qu'il pouvait et ne devait pas faire, mais l'envie était plus forte et l'emporta rapidement sur la raison. Il plaça d'un geste rapide la cape sur lui avant de tourner à gauche, reprenant sa lente progression.
Alors qu'il quittait la rue, arrivant sur une autre, Harry se permit un léger regard au dessus de son épaule. Il continua sa marche, se demandant si des membres de l'Ordre étaient bien en train d'assurer sa protection. Il n'y avait pas âme qui vive dans les alentours. Alors qu'il arrivait près d'un terrain vague, Harry s'arrêta finalement. Le brouillard qui l'entourait depuis qu'il avait quitté sa rue, n'était-il pas plus dense, plus épais maintenant ?
Il recula instinctivement de quelques pas glissant ses doigts autour de sa baguette, prêt à la sortir au moindre bruit suspect. L'inquiétude commençait peu à peu à le gagner, alors que tout son être lui criait de faire demi-tour et de rentrer chez lui. Alors qu'il faisait lentement volte-face, un frisson remonta le long de son échine alors que son souffle devenait peu à peu visible.
- Non, pas ça... murmura faiblement Harry, s'attendant au pire.
Il accéléra le pas alors qu'il sentait la température alentour baisser peu à peu. Le froid se fit soudainement plus mordant alors qu'il percevait un mouvement indistinct sur sa droite. Une forme noire apparue peu à peu dans son champ de vision. Depuis l'instant où un froid soudain l'avait atteint, Harry avait su quel genre de créature risquait d'apparaître devant lui. Il accéléra un peu plus le pas et, alors qu'il n'était plus qu'à quelques pas de sa rue, une douce lumière apparut devant lui avant de le dépasser et de foncer droit sur le détraqueur se trouvant quelques pas derrière lui.
Harry, qui avait arrêté sa course, se tourna vers la biche qui faisait reculer la créature. Sans même le comprendre, Harry se sentit brusquement en sécurité. Le sentiment que tout allait bien se passer s'insinuer dans ses veines au fur et à mesure que la peur, elle, disparaissait. Voyant le détraqueur s'éloignait peu à peu, il entendit des pas légers se rapprocher de lui. Il chercha tout de suite d'où ceux-ci pouvaient venir avant de regarder dans la direction d'où était venu le patronus. Ce dernier s'approcha d'Harry, un peu comme s'il veillait sur lui. Harry avait presque envie de le caresser et, alors qu'il levait la main, une voix brisa le silence de la nuit.
- Vous avez vraiment le don de vous attirer des ennuis...
Au son de cette voix si reconnaissable, Harry écarquilla les yeux alors qu'un faible sourire se dessinait sur ses lèvres. La silhouette de Severus Rogue apparut finalement dans la lumière d'un réverbère. Il posa son regard à l'endroit même où se trouvait le jeune homme.
- Ôtez moi cette cape Potter avant que je ne le fasse moi-même, reprit le professeur Rogue d'une voix dure.
Harry s'exécuta sans un mot. Il fit glisser sa cape, avant de la replier, le plus lentement possible, comme si cela risquait de faire disparaître son enseignant. Harry n'osait même pas lever les yeux vers ce dernier, de peur de s'attirer ses foudres. Au bout de plusieurs minutes qui lui parurent durer une éternité, il osa enfin lever son visage vers le professeur de potions qui n'avait pas fait le moindre geste dans sa direction.
- Je vous savais téméraire Potter, mais pas suicidaire... remarqua enfin le maître des potions.
Harry garda le silence.
- Vous comptez rester encore combien de temps à la merci du premier mangemort qui passera ? Demanda Severus d'une voix froide.
Harry bougea enfin, se rapprochant de son enseignant. Il remarqua par la même occasion que la biche le suivait. Alors qu'il arrivait enfin à la hauteur de son professeur, celui-ci fit demi-tour, suivant ainsi le survivant. Harry ne put s'empêcher de se sentir soulagé quand il comprit que ce dernier avait l'intention de le suivre jusqu'à chez lui. Mais repartirait-il une fois qu'ils seraient parvenus à destination ? Harry espérait que non...
Ils arrivèrent enfin sur le perron. Harry ouvrit la porte avant de se décaler. Son enseignant entra sans un mot, suivit de près par Harry qui le guida jusque dans le salon.
- Bien, dit Rogue en se tournant vers le jeune homme, vous savez ce qui vous attends, n'est-ce pas ? Demanda Rogue en croisant les bras.
- Oui, dit Harry en baissant la tête, prit en faute.
- Mais qu'est-ce qui vous ait passé par la tête pour vous balader en pleine nuit, dehors ! S'exclama son professeur.
- Je suis désolé, s'excusa Harry.
- Encore heureux que vous soyez désolé, souffla Rogue avec mépris.
- Comment se fait-il que vous étiez là ? Demanda Harry.
- Je passais dans le coin, répondit Rogue avec un geste de la main pour écarter cette remarque.
Harry sourit à cette réponse, se doutant qu'il ne devait sûrement pas "passer dans le coin" par pur hasard.
- Où sont vos moldus ? Demanda Severus tout en jetant un regard dans la maison vide.
- Sorti manger.
- Je vois. Et vous, vous avez mangé ?
- Pas encore.
- Bien, alors allez-y, dit Rogue tout en prenant place dans un fauteuil. Ne vous gênez pas pour moi j'ai mangé avant de partir.
Harry regarda Rogue prendre place, les bras sur les accoudoirs, jambes croisées. Voyant que le jeune homme ne bougeait pas d'un millimètre, Rogue haussa les sourcils.
- Vous attendez quoi au juste Potter ? Que je vous prépare à manger peut-être ? Se moqua Severus.
- Bien sûr que non... répondit Harry.
Il fit demi-tour avant de demander, tout en se retournant de nouveau vers son professeur :
- Vous ne voulez rien ?
- Non. Merci, répondit Severus dans un souffle.
Harry alla finalement dans la cuisine se préparer des œufs au plat avec du bacon. Il voulait confectionner un repas rapide à faire et à manger, voulant retourner le plus rapidement possible auprès de son professeur. Le savoir dans le salon le mettait de bonne humeur, même s'il se doutait que cela ne durerait pas bien longtemps. Il avala rapidement son dîner avant de retourner dans la pièce voisine. Au moment où il en franchissait le seuil, du bruit à l'extérieur attira son attention. Il vit les phares d'une voiture se garant dans l'allée éclairer un instant l'intérieur de la maison, des bruits de portières résonnèrent et, peu après, la porte d'entrée s'ouvrit en grand sur son oncle, suivit de près par sa tante et Dudley...
Lui qui avait espéré avoir un peu de temps en tête-à-tête avec son professeur, était déjà en train de chercher quoi dire comme mensonge pour expliquer la présence d'un inconnu dans leur maison, sans leur dire que ce dernier était un sorcier. Vernon s'arrêta soudainement en voyant que quelqu'un était tranquillement installé dans son salon.
- Mais que... Comment... tenta l'oncle Vernon sans pour autant trouver ses mots.
Il se tourna finalement vers Harry alors que Pétunia entrait à son tour dans le petit salon. Elle posa sa main contre ses lèvres. Rogue les regarda sans rien dire. Finalement, Vernon se tourna une nouvelle fois vers le professeur de potions.
- Que faites vous encore ici ! Dit enfin l'oncle d'Harry.
La seule chose que le jeune homme retenu fut le "encore" prononcé par son oncle.
- "Encore" ? Répéta Harry en se tournant vers son enseignant.
- Je suis peut-être passé un peu avant le début des vacances, répondit Severus avec un geste rapide de la main.
Harry se demanda si ce n'était pas grâce à lui qu'il avait eu droit à toutes ces libertés depuis son retour. Il l'en remercia mentalement.
- Que faites vous-là ? Demanda l'oncle Vernon après de longues secondes de silence.
- Visite de routine. Tant que j'y suis, vous devriez bientôt recevoir une lettre expliquant que votre départ d'ici est imminent.
- Notre départ ? Et pour aller où ? Demanda l'oncle Vernon.
- Qu'est-ce que j'en sais, répondit Severus sur un ton sec.
- Il est hors de question que l'on parte de chez nous. Et puis quoi encore ? Laissez notre maison à quelqu'un comme... lui ! Ajouta l'oncle Vernon avec mépris.
- Comme lui ? Répéta Severus avec un regard noir.
La voix de Rogue était aussi faible qu'un murmure, et d'une telle froideur qu'Harry en eu un frisson. Il ne fut donc pas surpris de voir son oncle se ratatiner sur place tout en reculant légèrement. Vernon déglutit difficilement mais garda le silence.
- Pourquoi doivent-ils partir ? Demanda finalement Harry.
Vernon secoua légèrement la tête.
- L'endroit ne sera plus sûr bien longtemps maintenant que vous allez atteindre l'âge de la majorité, lui expliqua Severus. C'est pourquoi deux membres de l'Ordre vont passer les chercher et les emmener dans un endroit sûr.
- Et pour moi ? Comment ça va se passer ?
- Vous partirez le jour même... un peu avant. Mais je préfère garder les explications pour un moment où il y aura moins de monde.
- Pourquoi ? C'est pas comme s'il avait l'intention de le répéter à quelqu'un, s'étonna Harry.
- Peut-être, mais je n'ai pas confiance, dit-il tout en jetant un regard vers la tante Pétunia.
Cette dernière semblait réfléchir depuis un moment déjà sans pour autant parvenir à la réponse qu'elle cherchait.
- Professeur Rogue, dit Harry attirant alors l'attention de sa tante, combien de temps allez vous rester ? Demanda-t-il avec espoir.
- Je partirais après mes explications, lui dit simplement Severus.
Il se leva avant de commencer à s'approcher d'Harry et des Dursley. Alors que Rogue n'était plus qu'à quelques pas d'eux, Pétunia écarquilla les yeux, comme si elle venait d'avoir une révélation.
- Rogue... murmura-t-elle faiblement, comme si elle venait de voir un fantôme.
Le professeur de potions s'arrêta alors avant de se tourner vers cette dernière.
- Je vois que vous avez plutôt bonne mémoire, dit-il d'un ton dédaigneux.
Pétunia baissa immédiatement les yeux, apeurée par le ton et l'aura que dégageait maintenant l'enseignant.
- Allons parler ailleurs, dit Severus en passant près d'Harry.
- Bien, répondit Harry.
Ce dernier passa devant Rogue avant de l'emmener vers les escaliers. Après une légère hésitation, Vernon les suivit. Quand il arriva en bas des marches, Harry et Severus avaient déjà atteint la moitié de l'escalier.
- Il est hors de question que vous restiez une seconde de plus ici ! S'écria Vernon alors que ses moustaches s'agitaient en tous sens.
Severus se retourna lentement, sans un mot. Il jeta simplement un regard noir à Vernon. Un regard emplit de mépris et de dégoût. Un regard qu'Harry reconnu rapidement comme étant celui qu'il avait de nombreuses fois reçu lui-même pendant les cinq premières années à Poudlard et une partie de la sixième... avant de gagner la confiance de l'enseignant.
Vernon se recroquevilla tellement sur lui-même qu'Harry se demanda s'il n'allait pas finir par disparaître pour de bon. Severus reprit sa marche, laissant en plan Vernon qui n'osa plus faire le moindre geste. Harry ouvrit la porte de sa chambre avant de voir le bazar de cette dernière. Sa valise était à moitié ouverte, laissant apparaître son fatras. Des vêtements traînaient ça et là sur le sol jonché d'emballages en tout genre et de journaux. Severus s'arrêta sur le pas de la porte avant de jeter un œil sur le jeune homme.
- Désolé, fut tout ce que put dire Harry.
Severus pénétra finalement dans la petite pièce avant de prendre place sur la chaise, près du bureau. Harry resta debout jusqu'à :
- Vous pouvez vous asseoir Potter, vous êtes chez vous, lui fit remarquer Severus.
Harry s'approcha alors de son lit avant de s'y asseoir. Il s'installa le plus près possible de son enseignant sans que ce dernier ne semble le remarquer.
- Bien, comme je l'ai dit, votre oncle, dit-il avec mépris, devrait recevoir une lettre du professeur Dumbledore. Demain matin sûrement. Elle leur expliquera la raison de leur départ le lendemain ainsi que le tien.
- Dans deux jours je partirais d'ici alors ? Demanda Harry quelque peu soulagé de pouvoir enfin quitter cet endroit.
- C'est bien cela, lui répondit le professeur Rogue. Vous partirez très tôt le matin avant le petit jour même, alors qu'eux, partirons dans l'après-midi.
- Et qui viendras me chercher ? Demanda Harry curieux.
Severus ancra son regard dans celui du plus jeune. Devant ce regard pénétrant, Harry sentit son cœur accélérer et se demanda comment il faisait pour ne pas rougir.
- Vous verrez le moment venu, répondit finalement Severus. Bien, sur ce...
Severus se leva finalement.
- Vous partez déjà ? Dit Harry surprit et surtout déçu.
- En effet.
- Bien... marmonna Harry du bout des lèvres.
Il chercha tout de même quelque chose à dire, une façon de le retenir, ne serait-ce que quelques secondes de plus. Il ne trouva finalement rien à dire et accompagna simplement son professeur au rez-de-chaussée. Les Dursley étaient encore dans le salon et quand l'enseignant entra dans leur champ de vision, ils se rapprochèrent les uns des autres.
Une fois arrivé près de la porte d'entrée, Severus se tourna vers Harry.
- Plus de sortie. Vous pouvez bien tenir encore deux jours, non ? Lui demanda son professeur Rogue sur un ton froid.
- Oui, sans problèmes, répondit Harry déçu de devoir dire au revoir à son enseignant.
- Quelque chose ne va pas ? Demanda finalement Severus devant l'air abattu de son élève. Je pensais que vous seriez plus heureux de partir d'ici, remarqua Severus.
- Je le suis.
- Alors où est le problème ?
Harry ne savait pas quoi dire. Il savait ce qu'il risquait en mentant, mais dire la vérité lui apporterait autant d'ennuis. Surtout, ce qu'il risquait, c'était de faire fuir encore plus vite son enseignant, ce qu'il ne voulait pas. Devant l'attente de ce dernier, il inspira profondément.
- Je... commença Harry, j'aurais bien aimé... que vous restiez plus longtemps, avoua finalement Harry dans un murmure.
Le soupir de Rogue n'échappa aucunement à son élève qui s'en voulu alors un peu d'avoir était si honnête.
- Potter, j'apprécie votre honnêteté mais...
- Je sais, le coupa Harry. Je ne dois rien espérer.
- En effet. Ravi de voir que vous gardez ça en tête, rétorqua Severus.
- Quand je serai parti d'ici, je vous reverrais avant d'aller à Poudlard ? Se renseigna tout de même l'étudiant.
- Je ne sais pas encore, mais cela me semble peu probable, répondit Rogue.
- Bien. Au revoir professeur, conclu Harry.
- Au revoir Potter.
Severus sortit pour le plus grand soulagement des Dursley et pour le grand désespoir d'Harry. Il remonta comme un automate dans sa chambre avant de se laisser tomber sur son lit. Dans moins de quarante huit heures, il serait loin d'ici. Dans moins de quarante huit heures, il retournerait dans son univers, où tout le monde devait l'attendre...
