Auteurs : Sadokamiyu

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, bla bla bla.

Couples : Classique HeeroXDuo.

Genre : romance, aventure et yaoï bien sur.

Résumé : Lisez et faites-vous votre opinion. J'espère que vous allez aimé.

Je dois préciser que cette histoire n'a rien à voir avec l'originale. Le contexte n'est pas le même que dans le manga. Enfin, vous verrez.

PS : Le titre est nase je sais…

Bonne lecture et reviews please ! Si vous avez des critiques n'hésitez pas. J'accepte aussi les menaces de mort. Non n'ayez pas peur, je n'ai pas votre adresse…

Un amour de voleur

Chapitre 1 : Le voleur.

POV Duo.

C'est bon. J'ai réussi à pénétrer dans la base. Ce n'était pas une mince affaire mais je m'en suis sorti comme un chef. Est-il besoin de préciser que ça ne m'étonne pas outre mesure ?

Je suis en ce moment dans un couloir gris, terne, banal. Typique des bases militaires. Je suis en terrain découvert. J'ouvre donc une porte et j'entre. C'est une petite pièce. En son centre, il y a une table et des chaises de métal. Sur la table je peux voir les restes d'un repas. Enfin, je dis d'un repas mais en fait, je vois surtout des bouteilles de bière bon marché vide. Je ne suis pas rentré ici au hasard. Ni pour le plaisir d'ailleurs ! N'allez pas croire que ça m'amuse de traîner dans la salle de repos des soldats ! C'est crasseux, déprimant… Non, si j'ai choisi cet endroit, c'est parce que c'est l'un des seuls espaces de la base dépourvus de caméra et autres systèmes de surveillance.

J'ai besoin de faire le point. Ma cible d'aujourd'hui est un fichier de données (concernant le plan Alpha quelque chose pour plus de précision). Ne me demandez pas ce que c'est. Mon employeur ne me l'a pas dit et ça m'est bien égal. Moins j'en sais, mieux je me porte. J'ai un contrat à respecter moi ! Même si je suis attrapé (ce qui est peu probable) je ne dois rien révéler à propos de mes employeurs. Donc pour plus de sécurité leurs noms me sont inconnus. C'est une précaution futile si vous voulez mon avis ! Ma ténacité légendaire viendrait à bout de n'importe quel interrogatoire.

Mais assez perdu de temps ! Je disais donc que ma cible était un fichier (informatique, cela va de soi !). Mon plan, bien que très ingénieux, est simple : trouver la salle des commandes, le bureau du chef si vous préférez, et voler les données à l'aide d'un petit CD actuellement caché dans un endroit (peu commun pour une cachette) de mon corps. Non je ne vous dirai rien de plus ! Toute l'opération sera effectuée dans une discrétion incroyable par une personne toute aussi incroyable (hé-hé). Quoi ? Si mes chevilles enflent ? Non, pourquoi ?

Je respire un bon coup. Tout ça c'est du beurre dans la poile pour un cambrioleur de ma trempe. J'ai déjà réalisé des coups bien plus impressionnants. Tenez, par exemple, je me souviens du vol d'un tableau qui a fait la une des journaux au moi de mars dernier. Un coup extraordinaire. La peinture a disparu au milieu de la foule en délire. Comme ça, pouf ! Personne n'a rien compris. Il fallait voir la tête des flics quand ils ont entendu les témoignages des cinquante personnes présentes au moment des faits. Ils ont mené une enquête bien sur mais elle n'a abouti à rien. Et les médias qui ont ajouté leur grain de sel ! Mort de rire ! Ils y sont tous allés de leur petite hypothèse. On a même parlé d'esprit vengeur et d'ovni. Aaaaaaaaaah ! J'ai vraiment passé de bons moments !

Enfin… On ne peut pas toujours faire des éclats. Et j'ai la désagréable impression que relativement peu de monde n'aura vent de mon forfait d'aujourd'hui. L'affaire sera sans doute étouffée. Dommage.

Bien ! Je me repasse dans ma tête la disposition des lieux (j'ai appris le plan de la base par cœur, et en moins de vingt minutes s'il vous plaît !).

C'est bon. Je suis fin prêt. Je sors de ma cachette (décidemment bien sordide) et je me dirige rapidement vers l'ordinateur central. C'est avec une grâce toute féline et une précision sans faille que j'évite tous les dispositifs de sécurité qui tente de me barrer vainement (et de manière presque désopilante) la route. J'arrive devant le fameux ordinateur. Il n'est pas très impressionnant. J'avais imaginé un truc imposant avec canon à plasma et tout le tintoin. Mais non. Je suis presque déçu. Alors c'est ça le fruit de la technologie ? La crème des ordis ? C'est quoi ce petit moustique ridicule ? Il n'est même pas beau !

Je déjoue toutes les sécurités, les codes d'accès, absolument tout avec une facilité déconcertante. Je n'irai pas jusqu'à dire que je m'ennuis mais ce n'est pas loin. Une fois les données bien à l'abri dans mon petit CD, je me tire.

Cinq minute plus tard, je suis dehors sur une route. Non loin de là, j'aperçois un arrêt de bus. Je m'y dirige. Un quart d'heure après, je suis confortablement installé sur une banquette d'un bus.

Et voilà, encore une mission brillamment réussie !

POV Heero.

Je m'approche lentement du bureau du chef. Je ne suis pas très pressé mais comme il m'a convoqué, je n'ai pas vraiment le choix. Je déteste ce type. Il est peut être gradé mais ce n'est qu'un pauvre ahuri qui pu le cigare et le whisky. Il est constamment agité de tics nerveux et son embonpoint a tendance à m'irriter. Il est général, il devrait montrer l'exemple ! Tu crois qu'il ferait un peu d'exercice ? Penses tu ! Que dalle ! Il passe son temps à boire, fumer et s'empiffrer !

En plus, sous prétexte que suis sous ses ordres depuis seulement un moi, il me traite comme un bleu. Ça me rend fou ! Mais d'une force ! Il n'a peut être pas remarqué mais je suis général ! J'ai déjà tout un tas de missions réussies avec succès à mon actif.

Enfin, passons. Je suis arrivé devant la porte plus vite que je ne l'aurai voulu. Je ferme les yeux un instant puis je prends une expression impassible. Je me décide à taper à la porte. Un « entrez » peu aimable me répond. J'entre donc.

Mon chef (ce crétin !) est au téléphone. Il arbore un air de pure contrariété et semble se retenir de hurler. Mais je sais pertinemment qu'il ne maîtrise pas ses nerfs. Quel défaut pour un militaire !

Une veine, annonciatrice de tempête, palpite dangereusement su sa tempe. Il est violet, j'ai presque pitié de lui. Presque. Soudain, il explose. Il se met à hurler, noyant les dossiers posés sur son bureau de postillons. Quel spectacle lamentable. Je ne comprend même pas ses paroles. Il pourrait articuler au moins.

Il raccroche brutalement.

-T'es là Yui ?

Sans blague.

-C'est pas trop tôt !

J'ai envi de lui répondre que ça fait bien dix minutes que j'attends et que je regarde sa salle tronche mais je ne le fais pas. Je me contente de garder mon air impassible. Ça te fait chier, hein, gros tas !

-J'ai une mission de la plus haute importance à te confier.

-Je vous écoute monsieur.

-Et bien voilà, hier des données classées secret défenses ont était dérobées dans la base 107-7784 en corse. Evidemment, tout ce qui avait rapport de près ou de loin avec ces données a été détruit ou annulé. Mais ce qui inquiète le plus nos dirigeant, c'est que ce n'est pas la première fois que ce genre de vol est commis au sein de notre service. D'après nos sources, le coupable serait un jeune homme. Nous ne savons rien de plus. Votre mission sera de le capturé, des questions ?

-Oui. Par où dois-je commencer ? Je ne dispose que de peu d'éléments.

-En effet, mais un de nos espion nous a révélé que le voleur compte à nouveau frapper ce soir, à 22h00. Cette fois, il opérera la base 263-8965 au nord des Etats-Unis. Sa cible, les plans du tout nouveau modèle d'armure mobile, les armures mobiles GUNDAM. Vous savez ce qui vous reste à faire.

-Je me rends sur les lieux immédiatement monsieur. Je vais personnellement me charger d'accueillir cet importun…

POV Duo.

Encore une mission qui s'annonce facile. Cette fois ce sont des plans que veulent mes employeurs.

J'avance, confiant.

Soudain, j'entrevois des hommes, sans doute des militaires cachés à différents points stratégiques. Mouais… Ce n'est pas ça qui va m'arrêter. Je les évite et je continue ma route quand le bruit d'un pistolet qu'on arme se fait entendre dans mon dos.

-Tu es en retard, dit une voix froide.