Sorcier contre Caméléon…

Note de l'auteur : Voici donc un crossower Caméléon/Harry Potter… Cette fic est déjà finie. Elle comporte exactement 9 chapitres.

Disclamer : Les personnages et les lieux de Harry Potter appartiennent à notre auteur favori Joanne Kathleen Rowling, quant au Caméléon, les personnages et les lieux appartiennent à ses créateurs (je me souvient plus des noms !)

Chapitre 1 :

La magie ? Ca n'existe pas ! Si ?

Sur une plage privée se trouvait un bâtiment. Ce bâtiment, d'aspect moderne, semblait mystérieux. Mais rien ne laissait présager des choses horribles qui s'y passait…

Le Centre, ainsi qu'il se nommait, se faisait passer pour un édifice où avait lieu des expériences sur des animaux, mais il en était tout autre puisque ces fameuses expériences avait lieu, non pas sur des mammifères comme ils le faisaient croire, mais sur des hommes…

Plus exactement sur des personnes dotées d'une intelligence supérieure à la normale, auxquelles ils faisait faire des simulations.

C'est ainsi que Jarod, un jeune garçon de quatre ans, fut enlevé à sa famille et amené au centre. Il y resta pendant une trentaine d'année, enfermé sous la tutelle de Sydney. Mais quand Jarod apprit que ses simulations servait à tuer au lieu de sauver des vies il se sauva avec le but de retrouver sa famille.

Depuis, le Centre le recherchait hardiment, dans l'idée de le ramener. Pour cela Sydney, Melle Parker et Broots furent désignés pour cette tâche. Sydney parce qu'il s'occupait de Jarod et que les deux hommes avait tissé des liens très forts, Melle Parker à cause du poste de chef de la sécurité qu'elle tenait avant et Broots, le génie informatique pour rester sur les talons du prodige.

Justement le trio avait, semblait-il, repéré la trace de Jarod dans un coin nommé Little Winning, plus exactement dans une rue appelé Privet Drive. C'était un endroit où les maisons, se ressemblaient terriblement. Les jardins étaient soigneusement entretenus dans la mesure du possible à cause de la sécheresse de l'été, et parfaitement alignés.

Il arrivèrent donc dans la grosse voiture noire du centre. Sydney conduisait. Il arrêta le véhicule au bout de la rue. Melle Parker en descendit ; c'était une grande et belle jeune femme brune aux jambes élancés. Elle portait très souvent des vêtements en cuir en particulier des jupes dont la longueur était limite décente. Elle se montrait toujours plus dure qu'elle ne l'était en réalité.

Sydney, avec son aspect de grand-père sympathique mettait vite en confiance. Sa voix douce apaisait souvent les colères de Melle Parker ; Broots, maladroit et craintif, était facilement impressionnable. Il admirait secrètement Jarod, qui était pour lui comme une légende insaisissable depuis maintenant deux ans qu'ils lui couraient après.

Un fois descendue de voiture, Melle Parker mit ses lunettes de soleil. Elle se tourna vers Sydney qui fermait la voiture et Broots qui regardait son plan.

- J'espère que vous ne vous êtes pas trompés Broots ! demanda-t-elle sèchement.

- Non… fit le pauvre homme en manquant de lâcher la carte, c'est…c'est bien ici !

Sydney sourit discrètement en regardant avec compassion son collègue qui ne pouvait s'empêcher de se laisser impressionner par Melle parker.

- Alors, qu'est ce que vous attendez ! reprit la jeune femme, Passez devant !

Broots obéit précipitamment et s'engagea dans la rue, suivi des deux autres.

Ils passèrent leur après midi à tourner en rond, à interroger les passants, mais aucune trace de Jarod. Tout ce qu'ils virent c'était un quartier où les gens ne semblaient avoir d'autres préoccupation que de colporter des ragots sur leurs voisins.

Ils apprirent comme ça, qu'au numéro quatre de la rue, habitait un garçon qui était craint du quartier car, disait-il, c'était un voyou qui allait dans un collège de redressement l'année et qui s'habillait comme un dangereux caïd.

- Encore une fausse information… fit remarquer Sydney, Jarod n'est jamais venu ici…

- Une journée de perdue dans ce trou ! maugréa Melle Parker.

Les trois adultes discutèrent de la marche à suivre un moment, jusqu'à se que Sydney attire leur attention sur quelque chose, ou plutôt sur quelqu'un.

Un jeune garçon aux cheveux très foncés se tenait assis sur une balançoire. Il se lançait aller d'avant en arrière. Sydney ne l'aurait sans doute pas remarqué, d'autant plus qu'il était de dos, si le garçon ne portait pas des vêtements trois fois trop grands pour lui.

- Ce ne serait pas le garçon dont tout le monde parle ? demanda Melle Parker avec méfiance.

- Je pense…, acquiesça Sydney, mais il ne m'a pas l'air bien dangereux.

Broots ne dit rien se contentant d'observer l'adolescent. Il était de dos, aussi il ne put déterminer son âge, mais il jugea qu'il devait être un peu plus âgé que sa fille.

Soudain le jeune homme abandonna la balançoire et se retourna. Il ne vit pas les trois adultes mais eux purent l'observer à loisir. Il était grand mais assez maigre, Melle Parker, Broots et Sydney étaient trop loin pour voir autre chose et de toute façon le mystérieux garçon tourna bientôt les talons et partit dans une direction opposée à la leur.

- Bien on rentre au Centre, ordonna Melle Parker, on a plus rien a faire ici…

Les deux autres suivirent et commencèrent à prendre la direction de la voiture noire. Mais à peine venaient-ils de faire quelques pas, que des cris venaient du square qu'ils venaient de quitter les firent se retourner. Ce qu'ils virent alors les stupéfia…

Harry culpabilisait affreusement depuis la mort de son parain. On avait beau lui dire que se n'était pas de sa faute, rien ne pouvait lui enlever de la tête que s'il avait écouté Hermione, Sirius serait encore en vie…

Il devait passer ces vacances chez sa tante et chez son oncle encore cette année mais ne supportant plus de rester clôturé dans sa petite chambre, il était sorti prendre l'air.

Ses pas l'avaient mené au square où il s'était installé sur les balançoires qui avaient été refaites par la municipalité au cours de l'année. Il avait fini par se lever et par prendre la direction de Magnolia Crescent mais il n'avait pu arriver là…

Une série de craquements assourdissants l'avaient entouré et Harry s'était retrouvé dans une bien mauvaise posture. Quatre mangemorts venaient de transplaner devant lui, lui coupant toute retraite.

Harry sortit précipitamment sa baguette, mais il en avait déjà quatre pointées sur lui. Des ricanements s'élevèrent.

- Alors Potter, tu résistes ? fit la voix de Malefoy.

- Il n'a pas compris que ça ne servait à rien…La mort de ton bien-aimé parrain ne t'a donc pas donné un peu de bon sens ? ironisa la silhouette à gauche.

Harry sentit une rage sans nom l'envahir, Bellatrix Lestrange… Comment osait-elle… Ses yeux lançaient des éclairs, ses doigts se crispèrent sur sa baguette.

- On dirait que j'ai touché un point sensible… ,se désola Bellatrix faussement.

- Assez joué, claqua la voix de son mari, on l'emmène au maître maintenant.

Harry recula d'un pas, pointant sa baguette avec fermeté sur le mangemort le plus proche qui n'avait pas encore parlé. Celui-ci s'esclaffa.

- Tu crois nous arrêter Potter ? dit Dolohov, nous sommes quatre et tu es seul.

- Allez viens là, renchérit Malefoy en s'avançant.

- EXPELLIARMUS ! cria Harry avec rapidité, surprenant Lucius Malefoy.

Il perdit sa baguette qui atterrit aux pieds de Harry, celui-ci, profitant de la surprise qu'avait créé son attaque insensée, tourna les talons et s'enfuit en courant.

Mais les mangemorts reprirent vite leurs esprits et Bellatrix Lestrange contre-attaqua.

Harry reçut un doloris de plein fouet, il s'écroula à terre, hurlant de douleur.

- Imbécile, critiqua Malefoy, tu vas nous faire repérer, silencio

Les mangemorts regardaient Harry avec amusement souffrir visiblement sans pouvoir émettre le moindre son.

Quand le sort prit fin, Harry était parcouru de spasmes. Il sentit quelqu'un lui prendre violemment le bras et le forcer à se remettre sur pieds. Harry se débattit du mieux qu'il put pour échapper à l'emprise de Dolohov, mais quand celui-ci le lâcha ses jambes se dérobèrent sous lui et il tomba à la renverse.

Il fut rattrapé par Malefoy qui le secoua en le remettant sur ses jambes durement.

- Bah alors Potter, ironisa-t-il , on tient plus sur ses jambes ?

- Laissez-moi tranquille… fit Harry d'une voix faible.

Il n'y eut jamais de réponses de la part des serviteur de Voldemort, des craquement comme précédemment retentirent. Et les Mangemorts furent entourés d'une dizaine des membres de l'ordre du phénix.

Harry profita de la stupeur provoquée par leur arrivé pour se dégager d'un coup d'épaule, ramasser au passage sa baguette tombée à terre lorsqu'il avait pris le sort du doloris dans le dos et rejoignit l'ordre du Phénix.

Dolohov réagit trop tard et sa main se referma dans le vide. Les Mangemorts durent transplaner rapidement.

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Parker se tourna, stupéfaite, vers ses compagnons. Pour une fois aucune remarque ne sortit de sa bouche. Et ils n'eurent pas le temps de se parler car un des derniers arrivants, après s'être assuré que le jeune garçon allait bien, dit :

- Il va falloir faire subir un sortilège d'amnésie aux moldus témoins de la scène…

Sydney et Broots, n'avaient aucune idée de ce qu'était exactement un moldu, mais il comprirent en revanche qu'ils feraient mieux de suivre Melle Parker qui c'était déjà éloignée discrètement.

Le trio gagna le plus silencieusement possible la voiture du centre. Et la firent démarrer. Les membres de l'ordre qui s'occupaient de l'autre côté du quartier ne s'aperçurent de rien.

Le silence régna dans la voiture pendant un moment. Sydney qui conduisait, jetait régulièrement des coup d'œil dans le rétroviseur et à côté de lui pour s'assurer, suite à la mine de Miss Parker et Broots, qu'il n'inventait rien de ce qu'il avait vu.

Broots, la mine hagarde regardait devant lui, les yeux terrorisés. Melle Parker, si maîtresse d'elle d'habitude, se mordait la lèvre nerveusement en fixant de manière intensive la route qui défilait devant eux.

Ce fut finalement elle qui rompit en premier ce silence :

- Qu'est-ce que c'était…

- Des Magiciens, affirma Broots d'une voix tremblante.

- Ne soyez pas stupide ! répliqua avec exaspération Parker.

Sydney détacha ses yeux de la route et tourna la tête vers sa voisine, l'air pensif.

- Il n'est pas si idiot que ça… Nous avons tous vu des choses anormales, et moi qui suis d'habitude si terre à terre, je ne sais plus quoi penser.

Miss Parker se mordit plus violemment la lèvre.

- Qui est ce garçon ?

- Je ne sais pas…, répondit Sydney d'un ton calme, ne reflétant pas le bouleversement intérieur qui l'agitait.

- J'ai mon ordinateur portable, ici je peux faire une recherche ? proposa Broots soulagé de pouvoir parlé de choses qu'il connaissait.

- Bonne idée ! Allez-y ! l'encouragea Parker

Broots saisit, maladroitement, la mallette contenant son ordinateur, et le sortit. Il l'alluma et pianota silencieusement pendant un moment dessus.

- Je l'ai ! s'écria-t-il victorieusement ! Harry James Potter… résidant au 4 Privet Drive, chez Mr et Mrs Dursley.

- Il correspond au garçon que nous avons vu ? demanda Parker.

Broots acquiesça.

- Cheveux noirs, peau blanche, yeux verts, c'est lui, assura-t-il.

- Que disent-ils d'autre ? interrogea Sydney.

- Il est arrivé chez son oncle et sa tante, il y a quinze ans, les informa Broots, mais c'est curieux…

- Quoi !

- Impossible de savoir où il est scolarisé…

- Il n'est pas à Saint Brutus comme l'assuraient les voisins ?

- Non, j'en suis sûr, il n'y a jamais mis les pieds.

- Et ses parents, demanda Sydney.

- Ils sont morts, mais on ignore comment. C'est très mystérieux…

Broots farfouilla encore dans ses fichiers, avant de se résigner à fermer son ordinateur. Ils ne tardèrent pas à arriver à l'aérodrome sur lequel les attendait le jet du Centre. Après plusieurs heures de vol, ils finirent par arriver. Ils se séparèrent, vaquant à leurs occupations, mais toujours aussi perturbés.

Mais Broots fit une mauvaise rencontre. Alors qu'il se dirigeait vers son bureau pour rechercher une quelconque trace de Jarod, une voix faible et traînante, le faisant frissonner, le fit se retourner.

- Mr Broots, vous ne ramenez pas Jarod ?

- Non… Mon…Monsieur.

- Votre voyage n'a donc été d'aucune utilité encore une fois… Je me demande même si vous-même êtes d'une grande utilité au Centre.

Broots prenant peur, balbutia :

- Notre excursion n'a pas été sans intérêt, nous avons découvert…

Mais il s'interrompit, ne sachant si Sydney ou Melle Parker approuveraient ce qu'il s'apprêtait à révéler. Mais il était trop tard. Son interlocuteur, Mr Raines, s'avança vers lui, lentement. Il traînant une bouteille d'oxygène derrière lui se qui ralentissait sa progression. Il s'arrêta finalement devant Broots qui le regardait effrayé.

- Oui ? Qu'avez vous découvert monsieur Broots…, susurra t'il à la face de l'homme qui se tenant devant lui.

- Rien… tenta Broots.

- Rien ? Je me demande si votre fille en dirait autant… menaça à demi-mot Raines.

Broots prit peur, il aimait sa fille plus que tout et s'il venait à lui arriver malheur il s'en voudrait toute sa vie.

- Des magiciens ! Nous avons vu des magiciens ! dit-il très vite.

Raines parut tout d'abord surpris puis vivement intéressé comme si cela lui rappelait quelque chose.

- Venez dans mon bureau, vous me raconterez tout ça…

Broots n'avait pas d'autre choix que de le suivre, ce qu'il fit avec répulsion. Raines l'obligea à révéler tout ce qu'il avait vu : le jeune garçon qui avait été attaqué, puis secouru…

Une fois qu'il eut fini, Raines le poussa gentiment dehors, en lui souriant.

- Merci Mr Broots, vous aviez raison : il se peut que ce voyage n'ai pas été totalement inutile…

Broots sortit à la fois effrayé par la phrase que venait de lui énoncer Raines mais également par son sourire…

Une fois seul, Raines sortit posément de son bureau. Après s'être assuré que personne ne le suivait il partit voir Mr Parker…

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Mr Parker faisait les cent pas dans son bureau. Raines l'observait ravi d'en être la cause.

- Et vous dîtes, que c'est un adolescent… Un garçon qui ne pourra se défendre comme l'a fait…l'autre ?

- Je vous l'assure Monsieur Parker…

- Vous êtes sur qu'il est le seul.. dans ce cas-là, dans cette maison ?

- Oui… Mr Broots me l'a assuré.

- Il serait donc facile de …

Raines acquiesça.

- Cela ferait un bon sujet d'étude en attendant le retour de Jarod… songea à haute voix Parker.

- Je suis d'accord avec vous, approuva Raines.

Mr Parker regarda par la fenêtre un instant, puis il se tourna vers Raines un air déterminé sur le visage.

- Voilà ce que nous allons faire…

Les deux hommes discutèrent pendant environ une heure. Puis Raines sortit et regagna son bureau.

- Voilà, le prestige du centre assuré…, fit-il alors qu'il parcourait les couloirs.

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Harry Potter regardait le plafond de sa chambre. Il était allongé sur son lit, les bras passés derrière sa tête. Il écoutait les bruits de la nuit avec attention. Non pas que cela l'intéressait outre mesure mais cela l'empêchait de penser à autre chose de plus… douloureux.

Il poussa un soupir et se leva. Il était encore habillé malgré l'heure assez avancé de la nuit. Son oncle et sa tante ne tarderaient pas à se coucher.

Harry s'assit sur le rebord de sa fenêtre après avoir saisit au passage sa baguette. Il se mit à jouer avec. Ses doigts la faisant tourner négligemment. Il resta un moment accoudé comme ça, à ne penser à rien de spécial. Mais la fatigue commença à se faire sentir et Harry se décida à mettre sa baguette dans sa poche et alla s'allonger sur son lit.

Il regarda Hedwige qui dormait paisiblement dans sa cage, et ses yeux se fermèrent sur cette image. Il n'entendit pas une voiture s'arrêter au bas de la rue au milieu de la nuit, ni des hommes en descendre. Il ne les entendit pas forcer la serrure et commencé à monter les escaliers…

Note de l'auteur : Si je reçois des reviews favorables, je mettrais la suite…

Biz à vous tous !

Nath'