Coucou tout le monde, je sais que cela fait longtemps que je ne suis pas passée par ici. Alors mes excuses sont pas très originales mais j'ai eu énormément de travail et un projet long et intensif qui m'a prit beaucoup de temps. J'ai aussi perdu le goût d'écrire des fanfictions sur Rizzoli&Isles mais ce qui s'est passé la semaine dernière dans l'épisode de Rizzoli&Isles m'a comme fait sortir de mes gonds, du coup, j'ai retrouvé un one-shot inachevé écrit à la fin de la saison 4 et que j'ai décidé de partager avec vous.

J'espère que ce long silence ne vous aura pas fait fuir. Je ne suis pas trop fan de mon écriture en ce moment mais j'espère que vous, ça vous plaira. :)

Passez une excellente semaine.

Bien à vous,

K.

Ps: j'ai hâte de lire de nouveau vos reviews.


CAMP BONDSTEEL, FERIZAJ, KOSOVO, 14:50 :

Un homme entre en courant dans un bureau, le regard terrifié. Le général en poste dans ce bureau leva les yeux de ses dossiers et regarda son second reprendre son souffle.

« - Que se passe-t-il Shermann ?

- Vous êtes de Boston, monsieur, n'est-ce pas ? Demanda le jeune homme essoufflé.

- Oui, pourquoi ?

- Il y a eu une explosion dans le quartier résidentiel de Roxbury. Il y a sept morts et douze blessés pour le moment.

- Roxbury ? Quand ? S'exclama le général.

- Il y a moins d'une heure, monsieur. C'est une amie qui m'a appelé pour me dire qu'elle allait bien.

- Merci, Shermann. Allez prévenir l'officier Higgins, il est lui aussi de Boston et aidez-le à trouver un moyen de joindre sa famille.

- Bien, général. »

ROXBURY, BOSTON, MASSACHUSETTS, 7:55 :

Les secours se massaient autour du lieu de l'explosion. Maura et ses assistants aidaient les blessés et les secouristes qui ne savaient plus où donner de la tête. Les pompiers veillaient à ce que les feux ne redémarrent pas alors que peu à peu les policiers venaient s'ajouter à la valse qui se jouaient sous les yeux terrorisés des survivants.

« - Korsak, où est ma sœur ? S'exclama Frankie inquiet.

- Aucune idée. Je n'arrive pas à la joindre.

- Quelqu'un aurait vu l'inspecteur Jane Rizzoli ? S'écria Frankie sans obtenir de réponse. »

C'était bien trop l'enfer et le chaos pour obtenir une réponse. L'explosion avait eu lieu peu avant sept heures, beaucoup des résidents du quartier se préparaient à partir à leur travail ou à l'université. Jane habitait à quelques mètres du lieu de l'explosion et personne ne l'avait vu depuis. Son équipe était inquiète et décida de partir à sa recherche.

« - Messieurs… Attendez, ma fille a disparue. Elle était avec son frère, avec tout ça, on la trouve plus.

- Comment s'appelle-t-elle ? A quoi elle, ressemble ?

- Lucy, elle s'appelle Lucy. Elle est blonde, les cheveux longs. Elle doit porter son blouson de BCU. Elle a 17 ans. Retrouvez-là, s'il vous plaît.

- Mais, je vous reconnais… Vous êtes la famille Tisdale ! S'exclama Frankie. Vous habitez sur le même palier que ma sœur, l'inspecteur Rizzoli ? Vous ne l'auriez pas vu ?

- Oui, c'est exact. Je… Euh… Je l'ai vu partir courir à cinq heures, ce matin, je n'arrivais pas à dormir. Mais je ne l'ai pas vu depuis l'explosion. Retrouvez ma fille, s'il vous plait !

- On va la chercher de suite, madame, restez dans le coin. Répondit Korsak en entrainant Frankie à l'écart. »

Les deux hommes allaient partir quand une voix les interpella, ce n'était autre que Nina Holiday, la nouvelle recrue tout juste arrivée de Chicago. Elle s'approcha des deux hommes et leur proposa son aide. Elle voulait faire partie de l'équipe et cela commençait par aider coûte que coûte ses nouveaux coéquipiers.

« - Jane a disparu. Elle habite à quelques mètres de là.

- Elle est partie courir et personne ne l'a revue depuis. Ajouta Frankie avec inquiétude.

- Elle prend son téléphone quand elle court ?

- Oui, toujours, elle n'est jamais injoignable.

- Alors, c'est bon pour nous. S'exclama Nina en sortant son téléphone.

- On a déjà essayé de l'appeler, elle ne répond pas. Intervint Korsak.

- Je vais essayer de la localiser. Même si son téléphone est coupé, je peux toujours essayer de tracer son dernier appel. Donnez-moi deux petites secondes. Voilà ! Elle n'est pas loin. Du moins son téléphone n'était pas loin la dernière fois qu'il a émis un signal.

- Comment vous avez fait ?

- Votre sœur m'a dit que votre ami Frost lui avait installé une application parce qu'elle perdait toujours son téléphone. Alors, je suis passée par cette application pour la retrouver. Bon, on y va ? »

Frankie lui offrit un grand sourire avant de suivre les indications. Ils retrouvèrent le téléphone mais pas Jane. Ce dernier était en piteux état ce qui n'était pas du tout bon signe pour Jane. La jeune Rizzoli se mit à appeler Jane de toutes ses forces. Ce fut une voix beaucoup plus douce et plus jeune que celle de Jane qui répondit un « Par ici, on est là. » complètement tétanisé.

Les trois policiers se ruèrent vers la voix. Une jeune femme blonde qui correspondait au signalement de Lucy Tisdale était là, assise dans les fourrés serrant contre elle, Jane inconsciente. La belle inspecteur saignait abondamment sur le flanc droit. La jeune Lucy Tisdale comprimait la plaie de toutes ses forces malgré ses propres blessures.

« - Elle a voulu me protéger quand ça a explosé. Elle veut plus se réveiller.

- Lucy… C'est moi, Francesco, le frère de Jane, tu te souviens.

- Oui. Murmura Lucy en hochant la tête.

- Très bien, on va t'aider à sortir de là. Ne t'inquiète pas. Ça va aller. »

Frankie n'était pas rassuré. Sa sœur était inconsciente et cela ne présageait rien de bon. Korsak demanda des renforts médicaux par talkie-walkie. Frankie se pencha au-dessus de sa sœur et lui caressa les cheveux. Elle avait une légère plaie à la tête qui saignait le long de son visage. La jeune Lucy tentait de justifier la situation et ne cessait de s'excuser. Elle s'en voulait alors que personne ne la rendait coupable de quoi que ce soit.

« - Elle arrêtait pas de dire un prénom avant de s'évanouir. Elle répétait sans cesse « Savannah ».

- Merde ! On a complètement oublié la p'tite ! S'exclama Korsak tout à coup inquiet.

- Elle est chez ma mère. Jane a travaillé tard, hier soir. Elle devait passer la journée avec elle et ma mère aujourd'hui. Rassura Frankie en serrant dans ses mains, la main de Jane. »

Les secours arrivèrent accompagnés de Maura qui se figea sur place en voyant Jane immobile et tout ce sang. Elle faillit céder à la panique mais son côté scientifique reprit le dessus et quelques minutes plus tard, les deux jeunes femmes étaient transportées à l'hôpital comme les autres blessés.

CAMP BONDSTEEL, FERIZAJ, KOSOVO, 16:00 :

Le général de la base avait quitté son bureau pour rejoindre ses quartiers de l'autre côté de la base. Son second avait prévenue l'officier Higgins qui était le protégé du général et était retourné à son bureau. Il fut convoqué par le général pour répondre à quelques questions. Son supérieur s'était tout à coup intéressé de prêt à cette explosion.

Le jeune Shermann entra dans les quartiers de son supérieur et tenta de garder son calme et sa timidité dans le coin le plus profond de son esprit. Il s'installa comme lui ordonna gentiment le général.

« - Vous avez la liste des victimes ?

- Pas encore, monsieur. Le nombre de blessé augmente encore. Mais ils n'ont pas trouvé d'autres corps. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a plusieurs représentants de l'ordre dans le lot des blessés. Certains habitaient le quartier, d'autres ont été surpris par une seconde explosion.

- C'est un attentat ?

- Nous n'en savons rien pour le moment, monsieur. L'officier Higgins m'a fait part de son envie d'aider les habitants de ce quartier en prenant une permission.

- Je vais en parler aux autorités à Boston. Je veux qu'ils se tiennent prêts avec les autres qui sont originaires de Boston et qui sont volontaires pour cette mission… Mais…

- Rien n'est encore certain. Je leur transmettrai le message, monsieur.

- Merci, Shermann. Vous avez des nouvelles de votre mère ?

- Elle est en Floride à cette période de l'année, monsieur, je l'ai eu, hier soir au téléphone. Mais merci de vous en inquiéter.

- C'est mon boulot de m'inquiéter des hommes qui sont sous mes ordres. »

Le jeune homme quitta les quartiers du Général et alla s'occuper de sa mission. La suite de la journée promettait d'être compliquée au sein de l'unité.

BOSTON MEDIC', BOSTON, MASSACHUSETTS, 10:00 :

Voilà deux heures que Jane avait été transportée à l'hôpital. Les médecins étaient plutôt optimistes. Sa blessure était certes importante mais elle n'avait touché aucun organe vital. La famille Rizzoli et Maura étaient rassurées et c'était tout ce qui leur suffisait pour le moment. Jane allait guérir et reprendre sa vie d'avant.

« - Il faut que quelqu'un ailles rassurer, Angela, la petite va finir par demander sa mère. Dit Maura en sortant de l'hôpital.

- Je vais y aller, je crois que j'ai besoin de prendre une pause. Répondit Frankie. Ça va me faire du bien de rester un peu avec ma nièce. Chicago, ça te gêne pas de me remplacer ?

- Non, allez-y. Quand ce n'est pas l'un, c'est l'autre vous avez quoi avec ce surnom. Demanda-t-elle avec le sourire.

- On aime donner des surnoms, c'est de famille. Merci, on se voit plus tard. »

BEACON HILL, BOSTON, MASSACHUSETTS, 10:30 :

Frankie entra dans le salon de sa mère où Savannah jouait en silence. Angela était en train de cuisiner comme à chaque fois qu'elle était inquiète et incapable de rester calme et patiente. Le jeune homme s'approcha de sa mère et l'embrassa dans les cheveux.

« - Janie va bien, elle est tirée d'affaire. Tu n'as plus à t'inquiéter.

- Même après ma mort, je m'inquiéterai pour vous. Je n'sais pas faire autrement. Répondit Angela lui souriant à son fils.

- Je sais, Ma' mais elle va bien, les médecins sont très optimistes.

- Tant qu'elle ne sera pas là, auprès de sa fille, je ne croirai aucun médecin. Tu veux du tiramisu ? Je viens de le finir.

- Je te remercie, Ma' mais je n'ai pas faim. Je venais tenir compagnie à Savi pour pas qu'elle pense à sa mère.

- C'est trop tard ! Le premier mot qu'elle a dit ce matin, c'est « Mama ». Elle a n'a pas dix-huit mois mais elle sent déjà quand sa mère n'est pas là.

- C'est un réflexe. Tu le disais toujours quand on était gosse. « Faim » était synonyme du mot « maman ».

- Peut-être. Tu es sûr que tu ne veux pas manger ?

- Certain, ma'. Ne t'inquiète pas. Répondit Frankie en lui offrant un sourire tendre. »

Les heures passaient de plus en plus la thèse de l'attentat était écartée. Les hommes de la BPD rentrèrent chez eux se reposer mais ils ne pouvaient s'empêcher de penser à leurs collègues à l'hôpital en particulier à leur coéquipière Jane qui semblait déjà torturer les infirmières.

CAMP BONDSTEEL, FERIZAJ, KOSOVO, 01:00 :

« - Non, je comprends mais le général est indisponible…. Je l'ignore, monsieur… Je vous promets de vous prévenir quand il sera de nouveau disponible mais pour le moment, il est injoignable… C'est ça… Oui, très bien, au revoir, monsieur ! S'exclama Shermann avant de raccrocher. Quel con ! »

BEACON HILL, BOSTON, MASSACHUSETTS, 19:00 :

Jane ayant réussir à convaincre les médecins de l'hôpital mais surtout Maura put sortir de l'hôpital et retrouver enfin sa petite fille dans la maison de son amie à Beacon Hill. Nina était venue lui rendre son téléphone.

« - Cette fille est un amour, elle fait un sacré boulot, il est comme neuf.

- Je crois qu'elle t'adore. En tout cas, moi, je l'aime bien. Répondit Frankie en se laissant tomber sur le canapé.

- Tu parles, tu veux te la faire, oui !

- Tommy ! Pas de parole pareille devant Savannah ! S'exclama Angela outrée.

- Ma', elle n'est pas en âge de comprendre. Ce n'est pas la fin du monde. Par contre, mon téléphone qui m'annonce 82 messages et presque autant d'appels manqués, ça c'est la fin du monde. »

Jane ne l'aurait jamais avoué surtout pas devant sa famille qu'elle était touché de voir que la plupart des appels venaient de Casey. Il s'était surement inquiété pour sa fille mais ça lui montrait qu'en effet, ce cher général qu'il était devenu n'avait pas tout à fait perdu son amour et son sens des priorités. Elle s'apprêtait à écouter ses messages quand on frappa à la porte. Etant dans le hall, elle ouvrit pensant trouver Jack avec l'un de ses bouquets de fleurs que Maura aimait tant mais la surprise fut tout autre.


Voilà, les amis. Alors? Qui est derrière la porte?

Je vous souhaite une belle journée et espère vous lire bientôt.

Bien à vous,

K.