The Story before the Myth ou L'Histoire avant le Mythe

Chapitre 1 : Le sergent Garcia

San Clemente, quelques années avant Z.

Le Dolphinos avait enfin accosté. Dans un halètement désespéré, le presque jeune gros sergent Garcia fraîchement promu s'y précipita pour accueillir le voyageur tant attendu. Dimitrio Lopez Garcia venait de Los Angeles, il avait été affecté il y a maintenant six mois. Il avait fini par s'habituer à ses journées maussades dans cette ville colonie jusqu'à le commandant Rodriguez lui demande d'aller chercher une personne très importante pour la ville. Mais qui aurait pu douter que cette soi-disante personne n'était à peine agé de 12 ans ?

"- Je veux que vous l'accueillez avec un respect du à son rang, Sergent ! Avait ordonné le capitaine Rodriguez, c'est un jeune aristocrate, le fils d'un de mes bons amis !"

Son ami aristocrate était en effet le plus riche notable et ranchero du sud de la Californie, Alejandro de la Vega. Il connaissait de loin le grand homme, mais il savait qu'il avait une forte influence sur la prospérité et l'autorité même de Los Angeles. C'était un homme sage et bon pour la ville, personne ne se plaignait de lui au contraire, on venait surtout lui demander de l'aide. Mais le sergent Garcia ignorait qu'il avait un jeune fils.

"- Buenas Dias, capitaine, lança Garcia en apercevant un homme avec la fameuse casquette du capitaine du Dolphinos.

Ce dernier le vit et lui adressa un sourire.

"- Soy el capitan Arnandez, que puis-je pour vous, Sergent ? Nota-t-il en remarquant ses galons.

- Êtes vous le capitaine qui a prit en charge le jeune Diego De la Vega ? Plaqua à toute vitesse Garcia.

- Euh...si, répondit le marin amusé par le trop grand sérieux de l'homme en surpoids, il est là-bas."

Il pointa du doigt un jeune garçon, le dos tourné, envellopé d'une cape blanche, qui était en conversation avec un membre de l'équipage.

"- Hey, Don Diego, l'interpella le capitaine Arnandez.

Le jeune garçon se tourna vers eux. A n'en pas douter, le Sergent Garcia eut du mal à reconnaître ce gamin comme le fils d'Alejandro. Il ne lui ressemblait pas vraiment, du moins physiquement. Le jeune Diego de la Vega avait des yeux brillants noisettes, des traits doux qui embellissaient son physique d'enfant et de cheveux soyeux noirs.. Des mèches quelque peu bouclés lui retombaient sur son front.

Le jeune don salua le matelot sur le point de le quitter, par politesse et vint à eux.

"- Ce sergent souhaite vous parler, le renseigna Arnandez.

- Je suis le Sergent Dimitrio Lopez Garcia, de Los Angeles, se présenta le soldat fièrement ( face à un pauvre Diego qui se demanda si ce n'était pas un clown ), on m'a demandé de vous escorter jusqu'à chez vous, sous l'ordre du commandant Rodriguez et de Don Alejandro de la Vega."

A croire qu'il récitait une leçon par coeur, le jeune Diego arqua un sourcils. Malgré son âge, il restait douteux quant au capacité intellect de ce soldat, cependant, il ne pouvait s'empêcher de le trouver fort sympathique.

"- Donc, mon père vous a envoyé...seul ? S'enquit le garçon.

- Euh...non, je suis accompagné de deux autres lanciers, qui attendent près de la diligence...

- Et qu'est ce qui me prouve que vous êtes bien envoyés par mon père ? Continua Diego sous l'oeil amusé du capitaine.

- Ah, oui, c'est vrai."

Le sergent Garcia prit son chapeau et saisit une enveloppe qu'il avait sans doute cacher. C'était une lettre d'Alejandro adressée à Diego. Ce dernier éclata de rire quand il eut fini de la lire.

"- Je vous crois, Sergent, dit-il toujours en riant, je vous suis."

Garcia resta bouche bée, surpris par l'humeur soudaine du garçon.

"- Eh, bien, Sergent, vous feriez mieux d'aller chercher les affaires de Don Diego, le rappela à l'ordre le capitaine.

- Ah...euh...oui, je vais...d'abord aller chercher de l'aide, ajouta le soldat en voyant la masse de valises qu'il aperçut un peu plus loin.

Diego pouffa de rire, rapidement imiter par le capitaine.


Cela prit une bonne dizaine de minutes pour charger les malles et autres valises sur le toit de la diligence. Les deux lanciers accompagnateurs avec le sergent eurent un peu de difficultés. Enfin terminé, ils s'apprêtèrent à partir mais un homme les arrêta alors que le jeune Diego montait dans la voiture.

"- Partez vous pour Los Angeles ? Demanda l'inconnu tout en jetant un étrange regard aux deux lanciers.

- Effectivement, Senor, répondit le Sergent qui était monté sur sa monture.

- Je suis Sebastian Vinuelos, ma destination est la même que la vôtre, puis je vous accompagnais, si cela ne vous gêne pas.

- Pas du tout, fit Diego sans demander l'avis du sergent, ce serait avec joie.

- Mais Don Diego, protesta l'autre.

- Cela me fera un peu de compagnie et vous n'avez eu l'ordre de m'escorter sans autres voyageurs à mes cotés ?"

Garcia fronça les sourcils. Il est vrai que l'ordre était de surveiller le jeune de la Vega mais sans précision. De ce fait, il restait dans l'obéissance de l'ordre.

"- Bon très bien, Senor, vous pouvez monter, dit le sergent.

- Gracias, Senor." Remercia Sebastian en prenant place dans la voiture en face de Diego.


Diego observait le paysage californien qui défilait sous ses yeux. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pu revoir son pays de naissance, bien que l'Espagne soit son pays d'origine, il ne restait pas moins attaché à la Californie.

"- Venez vous d'Espagne, chico ? Interrogea tout à coup l'étranger qui était resté silencieux depuis le début du trajet.

- Si, Senor, répondit Diego poliement.

- Et que faisiez vous là-bas, sans vouloir trop être indiscret.

- Nullement, Senor, le rassura le jeune garçon, j'ai passé 3 ans à l'école de San-Paulo à Vigo, en Galice. Mon père avait voulu que je suive mon éducation en Espagne.

- Oh, et vous retournez en Californie pour rejoindre vos parents ?

- Uniquement mon père, se permit de préciser Diego, ma mère est morte, il y a quatre ans.

- Pardonnez moi, mes sincères condoléances." Se désola Sebastian.

- Ce n'est rien, senor.

- Mais n'avez vous pas des vacances dans votre école ? S'enquit l'homme.

Diego hésita, cet homme était un peu trop curieux à son gout, mais peut-être qu'il voulait juste lui faire la conversation. Après tout, cela ne le gênait pas de raconter un peu sa vie en Espagne, cela allait le faire passer le temps.

"- Si, senor, nous avions des vacances, je les ai passé avec mon oncle, le frère de ma mère, Don Esteban de la Cruz.

- Je vois, sourit l'homme, votre père était donc trop occupé certainement, mais pourquoi vous faire revenir ?

- Si vous me le permettez, l'Europe est instable à cause des guerres napoléoniennes, et notre pays est en train de subir une crise, fit Diego à la grande surprise de l'étranger.

- Vous semblez bien informé, remarqua-t-il, pour un garçon de votre âge.

- Notre école ne nous enseigne pas uniquement à manier des chiffres ou des lettres, il nous prépare à devenir des hommes, déclara le jeune de la Vega assez fièrement, l'avenir de notre pays nous concerne."

C'était un gamin intelligent, Sébastian ne pouvait que le confirmer. Une ombre mystérieuse plana tout à coup sur la face de l'homme, alertant Diego qui crut rêver.

"- Bien évidemment, votre père devrait être fier d'avoir un enfant comme vous...Murmura-t-il pour finir.

Diego n'ajouta rien et reporta son attention vers la fenêtre de la voiture. Il avait hâte de rentrer...il se sentait vraiment mal à l'aise.


Au bout de quelques heures de routes, ils s'arrêtèrent à une auberge pour prendre le temps de déjeuner.

Diego qui n'avait pas mal de pesos se décida à offrir le repas aux soldats, Sebastian préféra se le payer lui-même. Ils restèrent encore une bonne heure le temps de faire reposer les chevaux.

"- Sergent, comment est devenu Los Angeles ? Questionna Diego tandis que Garcia était en train d'entamer un gobelet de vin rouge.

- Eh ben, je ne suis que là depuis six mois mais je peux dire que c'est un pueblo paisible et tranquille.

- Et mon père, est ce qu'il va bien ?

- Muy bien, fit le sergent, Don Alejandro est toujours en pleine forme."

Le jeune adolescent esquissa un sourire en essayant de se remémorer les derniers souvenirs qu'il avait eu de son père avant de quitter les terres américains pour l'Espagne. Don Alejandro avait prit la décision de l'envoyer en Espagne en espérant atténuer le chagrin de la perte de sa mère. Ce en quoi, Diego n'avait osé s'y opposer, s'éloigner un temps de la Californie allait surement lui permettre de faire son deuil plus tranquillement, surtout qu'il allait passer les vacances avec la famille De la Cruz.

"- Sergent, appela le lancier Guillermo.

- Qu'y-a-t-il ? S'écria le gros soldat un peu énervé qu'on l'interrompe dans sa beuverie.

- Nous avons un problème avec un des chevaux. Vous pouvez venir ?"

Diego s'apprêta à le suivre mais Sebastian qui était là, le retint.

"- Laissez les soldats faire leur travail, dit-il.

- Oui, Don Diego, approuva le sergent qui avait remarqué l'intervention de l'étranger, attendez nous ici, nous viendrons vous chercher quand tout sera en ordre."

Le garçon hocha la tête les laissant aller. Il soupira avant de reporter son attention sur Sebastian.

"- Et vous, Senor, qu'allez vous faire à Los Angeles ? Questionna-t-il curieux.

- Pour affaire d'argent, sourit l'homme.

- Que faîtes vous dans la vie ?

- Je ne peux pas vous répondre, chico, c'est un secret que je ne dévoile qu'en cas de nécessité."

Sceptique, Diego fronça les sourcils. Quel mystérieux inconnu ! Les deux lanciers, Guillermo et Lucas, revinrent seuls.

"- Où est le sergent ? S'inquiéta le garçon en se levant.

- Il est parti aller chercher de l'aide, on ne pourra pas continuer le voyage, dit Lucas en lançant un regard à Sébastian. Diego suivit le regard et aperçut que ce dernier avait hoché la tête. Le coeur battant à toute rompre, il se précipita vers la sortie mais les deux lanciers l'attrapèrent.

"- Lâchez moi, je veux voir le Sergent Garcia ! Hurla-t-il.

- Voyons, si on vous dit qu'il est parti ! S'amusa Guillermo avec un affreux rictus.

- Vous l'avez tué ? Souffla Diego horrifié.

- Nous ne sommes pas des assassins, intervint Sébastian, il va nous transmettre un message à votre père."

Le garçon comprit rapidement qu'il était entre les mains de ravisseurs. On les avait trompé, il ignorait comment mais il venait de tomber entre les mailles d'un filet. Il se débattit tant bien que mal et se permit de mordre la main de Lucas qui hurla de douleurs avant de frapper de plein fouet son visage, le mettant à terre.

Le jeune aubergiste fit son interruption.

"- C'est bon, tout est en ordre, lança-t-il, nous pouvons partir."

Les deux faux soldats saisirent Diego déboussolé par le coup et lui attachèrent les mains. Dehors, le jeune garçon fut ensuite obligé à monter avec Sébastian, impuissant face à quatre adultes. Il ravala ses larmes de rage, se promettant que plus tard, il espérait faire payer ses bandits.


Garcia se réveilla dans les écuries de la petite auberge. Il grimaça et prit un long moment avant de comprendre ce qui venait d'arriver. Pris de panique, il se précipita dans la salle de l'auberge qui était désormais vide. Il n'y avait pas à réfléchir plus loin, ses soi-disants hommes étaient des bandits. Il pensa alors au jeune de la Vega. Il avait donc enlevé !

Ne sachant que faire, il tourna en rond pendant un bon instant dans la salle et enfin remarqua une lettre qu'il lut.

Si vous voulez revoir Diego de la Vega, vous devriez prévenir son père de payer 50 000 pesos sinon il mourra. Ne prévenez pas l'armée sinon on le tuera.

Le sergent s'assit lourdement sur une chaise le temps de se reprendre de ses émotions. Sa première mission en tant que sergent venait de tourner à la dérive.


"- Ce stupide sergent fera ce qu'on lui écrit de faire, il est tellement idiot qu'il ne va même pas réfléchir, dit Guillermo en allumant un feu de camps.

La nuit était tombée et ils s'étaient arrêtés près d'une forêt où ils avaient trouvé une petite grotte. Le jeune de la Vega était fatigué, il avait plusieurs fois essayé de s'échapper lors des pauses de chaque heure, mais un gamin de 12 ans ne faisait pas le poids. Il était tellement agité, que Sébastian avait employé les grands moyens, il lui avait attaché les mains à son cou avec une corde épaisse, relié à la selle de cheval.

"- Mon père vous étripera ! Avait crié Diego avant de recevoir un coup de pied dans l'estomac.

Ses ravisseurs le ménageaient si bien qu'il avait fini par abandonner toute lutte. Il était trop faible.

"- Nous aurions pu demander un peu plus, rit Lucas.

- Non, ne soyons pas trop gourmand, ricana Sébastian.

Ligoté à un arbre, Diego observait son environnement. Il n'y avait pas d'issus possibles pour une fuite nocturne surtout dans sa position restreinte. Il se demanda ce que le sergent Garcia avait choisi de faire : prévenir son père ? l'armée ? Il n'en savait rien, il n'avait jamais pensé à ce genre de problèmes auparavant.

"- Tenez, chico." L'aubergiste lui tendit du pain. Diego hésita mais la faim et l'épuisement l'incita à prendre l'aliment.

"- Eh, qu'est ce que tu fais, Leo ? Intervint Lucas en reprenant violemment le pain des mains du garçon tout en lui donnant un coup dans les côtes. Diego gémit, les larmes aux yeux.

"- Tu veux qu'il meure ? S'exclama Leo, et comme ça on aura jamais le pognon !

- Lucas, laisse, fit Sebastian, il a raison, laisse le petit manger et donne lui à boire."

Leo s'empara du pain et le rendit à Diego qui pleurait silencieusement du à la douleur dans ces côtes. Il eut un peu de mal à mâcher tellement il tremblait de colère. Leo lui versa à boire dans un gobelet en métal. Le liquide fit un grand bien au jeune garçon qui remercia le faux aubergiste. Malgré le fait qu'il fasse partie des ravisseurs, il lui paraissait quelqu'un de bien.

"- Ne t'en fais, petit, tu rentreras chez toi quand ton père aura payé, lui dit ce dernier tandis que ses trois autres compagnons commençaient à boire des bouteilles de vin tout en beuglant.

"- Mon père ne se laissera pas faire, déclara fièrement Diego, c'est un de la Vega.

Leo se contenta de sourire et donna une tape à l'épaule du garçon.

"- Si tu le dis."


"- Hey, chico, murmura une voix.

Diego ouvrit ses paupières. Leo était à ses cotés, un couteau à la main.

"- Non, ne t'inquiète pas je ne compte pas te tuer, dit-il précipitement en voyant le jeune garçon reculé, je te libère."

Les cordes défaits, Diego put se lever et remarqua que les autres étaient endormis.

"- Mais...commença-t-il. Leo lui fit signe de se taire et de le suivre. Dans un silence, il lui ordonna de monter sur un des chevaux tandis qu'il faisait de même. Puis doucement, sans un bruit, tous les chevaux s'éloignèrent du camp.

"- Vas-y, tu peux accélérer ! Lança Leo.

Les deux cavaliers s'élancèrent alors tandis que les autres chevaux s'échappent de la nature. L'aubergiste éclata alors de rire quand il entendit un hurlement qui venait sans doute du campement. Diego l'imita heureux d'être enfin libre. Visiblement, il avait beaucoup de chances d'être tombé sur un homme bon.

"- Pourquoi les avoir trahi ? Questionna Diego le lendemain matin.

Ils avaient fini par s'arrêter près d'un étang. Fort heureusement, Leo avait emmené de quoi se nourrir. Diego se rendit compte à quel point ce dernier était jeune. Il n'avait pas vraiment l'allure d'un aubergiste, et son visage serein s'opposait vraiment à l'image de bandits. Sa cape noir et son foulard rouge lui donnait un air de vagabond voyageur qui vivait au jour le jour.

"- Je me suis fait passé pour un ex-prisonnier, un meurtrier, répondit-il, quand ils ont vu que je maniais bien l'épée, ils m'ont accepté. Je ne suis avec qu'eux que depuis deux mois.

- Mais vous avez quand même accepté de m'enlever...

- Je n'étais pas au courant que c'était un garçon de votre âge qu'on allait enlever, je pensais que ce serait un homme...j'ai quand même des limites, ils m'ont dit juste de prendre la place de l'aubergiste pendant quelques heures, le temps qu'ils arrivent mais j'ignorais tout de leur plan. Jusqu'à que vous arriviez."

Tout à coup, ils entendirent le bruit d'un cheval au galop qui venait à eux. Leo porta sa main à son épée. Diego écarquilla les yeux en reconnaissant le cavalier qui s'arrêta et descendit.

"- Don Diego, vous êtes sains et...Commença le sergent Garcia.

En remarquant la présence de l'autre homme, il s'empara de son sabre.

"- Bandido ! S'exclama-t-il en se jetant sur Leo qui sourit à pleine dent.

- Non, sergent, attendez...Protesta Diego.

Mais c'était trop tard, les sabres s'entrechoquèrent. Garcia eut bien du mal à garder le rhyrme que lui imposait son adversaire, qui lui semblait s'amuser comme un petit fou. Diego se demanda franchement s'il se battait pour sa vie ou pour l'amusement. Au bout d'un moment, il eut un coup rapide où Garcia perdit son épee. Leo pointa sa lame sur le gros ventre du soldat.

"- Malgré votre estomac bien rempli, vous vous battez bien, sergent, déclara Leo.

- Merci, Senor, sourit stupidement Garcia content du compliment. Puis se rendant compte qu'il parlait à un bandit, il effaça son sourire.

"- Euh...me tuez pas, ajouta-t-il d'un ton forcé.

Le jeune homme s'esclaffa et rangea son épée.

"- Ce n'est pas mon attention, dit-il, je vous laisse au soin du sergent Garcia, Diego de la Vega."

Il s'apprêta à remonter sur sa monture pour les quitter mais Diego lui saisit le bras.

"- Attendez, pourquoi vous ne restez pas avec nous ? Le sergent ne peut pas m'escorter seul !

- C'était sa mission, répondit Leo.

- Oui, mais il n'était pas tout seul !

- Et pourquoi je ferai cela ? Je risque de me faire arrêter.

- Parce que c'est en partie de votre faute, si je suis dans ce pétrin, s'écria Diego, je serai sans doute déjà rentré, si vos "amis" ne m'aurait pas enlevé !"

Leo baissa la tête, désolé.

"- Pardonnez-moi, chico, je n'avais pas envisagé ce coté-là.

- Allez vous rester ? Vous serez sous ma protection.

- C'est plutôt moi qui devrait dire cela, sourit Leo, très bien, j'accepte. Considère cela comme ma rédemption. Allez, Sergent, il est temps de partir pour Los Angeles."


Pour le choix de prénoms et des noms, je ne suis pas allée chercher très loin. Me suis inspirée de mal de choses...