Bonjour,

J'ai effectué quelques modifications au chapitre 1. J'avais laissé cette fic à l'abandon depuis plusieurs années donc j'ai du retoucher vaguement pour que ça colle à mon idée d'aujourd'hui.

Disclaimer: Je ne suis pas historienne, je ne suis pas linguiste, je n'ai juste qu'un moteur de recherche donc je prie les puristes de m'excuser si leurs yeux saignent devant l'ancien français de Francis et le franglais coupé à la hâche d'Allistor (pour le deuxième, j'avoue c'est plus que parce que ça m'éclate que pour un quelconque intérêt historique.)

Enjoy!


Une embarcation de taille moyenne traversait la manche, portée par la marée sous un temps gris et humide. Un temps bien spécifique à cette zone du globe, sombre avec une bruine constante laissant trempé mais sans réellement pleuvoir. Les hommes n'aimaient pas ce temps, un temps à attraper la mort. Alors nombre d'entre eux s'étaient repliés dans la cale du bateau, ne laissant que l'homme de barre et un passager.

Le passager avait ses cheveux collés contre son crâne et quelques gouttes d'eau perlaient sur le bout de son nez. Toutefois, il ne semblait pas s'en formaliser. Il se tenait assis sur un tonneau, appuyé contre le mat, il regardait l'horizon un peu perdu dans ses pensées.

Cet homme, c'est l'Ecosse, tout un pays représenté sous forme humaine répondant au nom d'Allistor.

Des cheveux de feus, des yeux verts comme les landes et le corps d'un guerrier marqué par les nombreuses batailles. Il n'était pas le plus important des pays en taille, mais il avait toujours réussi à se faire respecter des plus grands. Il avait tenu tête aux armées romaines, aux envahisseurs vikings, il avait réussi à unifier les différents clans peuplant ses terres. Il avait suivi ses rois dans toutes leurs querelles, leurs guerres sans jamais douter, sans jamais faiblir.

Mais aujourd'hui, assis sur ce tonneau, une pointe de doute commençait à germer dans son esprit. Il ne comprenait pas le comportement de son nouveau roi, Jean Balliol. Il avait pour habitude de regarder de loin les batailles de succession pour son trône, il n'aimait pas se mêler de la politique. Il devait avouer aussi, qu'il n'avait pas à s'en mêler jusqu'à présent, sa royauté se débrouillait pas trop mal, ils l'avaient rendu plus fort, entier, ils avaient prospéré et ils n'avaient rien à envier aux autres pays. Sa patrie allait bien jusqu'à présent, et il le ressentait physiquement et mentalement, il n'avait jamais été en aussi bonne santé. Mais depuis que Jean Balliol avait pris le trône, il ressentait certains changement. Sa main tremblait parfois sur sa hache, son cœur se serrait sans façon, son humeur était plus changeante. Il ne le sentait pas du tout ce roi, son intuition lui disait de s'en méfier. Et son intuition avait encore une fois fait mouche.

Il y eu d'abord l'allégeance au roi anglais. L'écossais n'avait guère apprécié de voir son Jean Balliol s'agenouiller devant ce roi prétentieux, lui prêter allégeance comme un simple vassal et le forcer à faire de même devant son équivalent, son frère Arthur, la nation anglaise. Ce n'était qu'un gamin et pourtant il le regardait de haut, comme s'il n'était qu'un insecte. Ce jour-là, il avait serré le poing si fort que ses ongles avaient pénétrés sa chair, la faisant saigner.

Il crut qu'une fois cette humiliation finie, une fois rentré au pays, il pourrait reprendre sa vie tranquille… mais ces foutus tremblements étaient toujours présents. C'est alors que, à peine trois ans plus tard, on était venu le retrouver pour former une alliance avec la France contre les Anglais. C'était à ne plus rien comprendre, une telle alliance donnerait une bonne raison aux Anglais d'envahir son pays. Pour une fois il avait protesté, il avait quelques doutes sur les biens faits d'une telle action pour son peuple. Mais sa voix s'était tue devant son roi et son parlement.

C'est ainsi qu'il se retrouva embarqué pour la France, en plein mois d'octobre, à bord de ce navire. Pour couronner le tout ils l'avaient forcé à quitter son habituel Leine Crioch un peu miteux pour une tenue plus du sud de tradition normande. On lui avait donné une tunique en lin couteuse rouge sang, avec des braies marron, il avait dû ajouter des bandes molletières, le tout affublés de gallons et pour finir son tartan qu'il avait pour habitude de porter par-dessus l'épaule avait fini en cape accroché par une broche d'or et de pierreries.

Il avait montré son désaccord en boudant de manière très mature pendant la traversé. La seule chose qu'il avait réussi à négocier était ses chaussures en cuir, il n'avait vraiment pas envie de porter ces choses en daim au bout pointu qu'on lui avait présenté durant son affublement en troubadour.

Durant toute la traversé il n'avait dégoisé mots à personne, ni à son roi qui avait essayé de faire passer la pilule, ni à ses hommes qui n'avaient rien demandés et qui l'avait suivi par loyauté. Arrivés à port, ils furent accueillis par l'escorte du roi Français pour aller jusqu'à la capitale. Leur trajet leur prendrait deux jours pour ne pas trop fatiguer les chevaux. Son roi échangea quelques paroles avec les militaires de l'autre pays mais lui continua sa marche silencieuse de la côte normande jusqu'au palais de la cité à Paris.

La ville française était bien différente d'Edimbourg, les routes pavées étaient une calamité pour les chevaux et les habitations, contrairement aux écossaises bâtis dans la pierre, étaient majoritairement battis en bois et en torchis. Par contre leurs bâtiments royaux étaient finement ouvragés. Allistor eu un crissement de dédain avec ses dents en voyant cela, il admettait certes la beauté des constructions, mais en cas de siège, sa dentelle ne tiendrait pas deux minutes. Cette nation n'était vraiment qu'un gamin, fils de Rome, il était bien comme son père, tout dans le paraître. Rome avait chuté… la France suivrait surement le même destin.

Enfin aux portes de la cité, leur délégation fut accueillie par le roi, la reine et la cour. Les français portaient des toilettes toutes en velours et dorures. Le couple royal se démarquait par le bleu de leurs tenues, ainsi que par les fleurs de lys finement brodés dessus. Aucun autre membre de la cour ne portait les mêmes couleurs que leurs seigneurs… sauf une personne, un jeune garçon aux cheveux blonds légèrement en retrait, caché derrière les adultes. Allistor pu lire la crainte et la curiosité dans ses yeux bleus. Peut-être était-ce le dauphin… Malgré ses réticences à venir, Allistor s'était enquis de la lignée royale et il n'avait pas souvenir que le roi avait un fils aussi agé. Il n'eut pas le temps de s'interroger plus que cela car c'était à son tour de présenter ses hommages au seigneur.

Quelques courbettes d'usage furent échangées par politesse, mais bien décidé à ne pas se laisser faire, il étouffa un bâillement peu discret et très discourtois au nez des suzerains. Jean Balliol le fusilla du regard alors que le roi Français fronça légèrement les sourcils mais ne fit aucune remarque. Il les accompagna jusqu'à l'intérieur du palais où il commanda à ses serviteur de les mener jusqu'à leurs appartements. Heureusement pour l'écosse, son roi était à l'opposé de sa chambre… en fait, ils étaient tous à l'opposés de sa chambre. Ce constat fit légèrement tiquer le roux qui se demanda dans quel guet-apens il s'était encore fourré. Sur ses gardes, il fit le tour de la pièce. Plutôt grande, elle possédait un grand lit à baldaquin, bien trop grand pour une seule personne, une cheminée immense où brûlait déjà un feu imposant, un espace pour la toilette seulement protégé par un paravent ainsi qu'une table avec deux chaises. Les murs étaient couverts de tentures représentant des scènes de chasses et autres broderies liés à la nature et les sols étaient recouverts de tapis autour du lit… Une suite royale. Malgré son statut de nation, il n'avait jamais été accueilli dans un tel luxe lors de ses déplacements, ce privilège était réservé à ses rois habituellement. Malheureusement, il n'eut pas le temps de se poser plus de question, la servante attirant son attention pour lui donner le programme des festivités.

Il n'avait qu'une envie pour l'instant, c'était de dormir. Il n'avait pas fermé l'œil depuis leur départ, juste pour contrarier son roi, mais à présent, la fatigue se faisait sentir. Renvoyant la servante, lui demandant de venir le chercher pour le repas, il retira son tartan qu'il déposa sur l'une des chaises, avant de retirer ces foutus braies pour se mettre à l'aise. Se laissant tomber sur le matelas avant de se glisser sous les couvertures, il put constater que ce dernier était en plume… ces français ne se refusaient vraiment rien. A Edimbourg le sien était déjà des plus couteux en laine et en coton, alors il n'imaginait par le prix d'un matelas en plume. Pas Etonnant que les français semblaient si fragile, enroulés ainsi dans leur velours et leurs cocon de douceur. Allistor avait beau critiquer le mode de vie des français intérieurement, la douceur du lit et son côté moelleux eurent raison de lui et il s'endormit presque aussitôt.

Il ne sut combien de temps c'était passé depuis qu'il avait sombré, mais il se réveilla sous la sensation d'être observé. Il tâtonna discrètement sous l'oreiller, mais rien… il avait oublié d'y mettre sa dague. Il resta quelques instants les yeux fermés, réfléchissant rapidement, mais il put constater qu'il ne ressentait aucune menace de la part de l'observateur. Se traitant de couard, il finit par ouvrir les yeux pour les poser sur le visage du garçon blond qu'il avait aperçu un peu plus tôt. Ce dernier était allongé sur le flan, légèrement recroquevillé sur les couvertures, vêtu de la même tenue bleu à fleur de lys. Son visage n'était qu'à un pouce de distance du siens, ce qui eut pour effet de le surprendre. Il sursauta et glissa du lit se retrouvant sur le dos. Il se mit à jurer en Gaélique, s'étant cogné la tête dans la chute. Un rire cristallin provint du lit alors qu'il voyait la petite fouine ramper sur le bord du matelas pour l'observer avec toujours autant de curiosité. Allistor pu constater qu'il sentait un courant d'air sur sa zone basse. Dans la chute sa chemise avait remonté, dévoilant une bonne partie de ses parties intimes. Gêné, il se redressa tirant sur son vêtement. Il frotta ses fesses douloureuses, il avait connu de meilleurs réveils.

« Qui t'es' toi ? Qu'est-ce que tu fais dans im chambre ? »

Son accent était fort et sa voix rendue rauque par l'énervement et le sommeil. Il parlait un léger français depuis l'arrivée des normands dans son royaume, mais il évitait de l'utiliser, ne connaissant que le langage du peuple.

Le garçon pencha la tête sur le côté comme un animal, avant de rire de nouveau, amusé par cet homme. Il descendit du lit, une fois debout, il défroissa ses vêtements et fit une légère courbette.

« Grace messire. Je me nomme Francis représentant le royaume de France. »

L'écossais souleva un sourcil, ce gringalet, ce gamin était donc son équivalent en tant que Nation. Quand on lui avait parlé de la France, des nombreuses batailles qu'il avait menées et remporté face aux siens, aux vikings et autres sarrasins, il s'était attendu à autre chose. En fait la vision qu'il avait de lui était un Rome, en plus jeune, grand, bien battit, un guerrier en sommes… mais il avait en face de lui un garçon dont la tête lui arrivait au menton, frêle, dont l'apparence avec ses long cheveux blonds et ses yeux de biches, pourrait s'apparenter à celui d'une fille.

Le gamin continuait de le regarder son sourire disparaissant petit à petit, remplacé par une grimace de malaise. Allistor se rendit compte alors qu'il était resté silencieux à le fixer les yeux froncés pendant plusieurs minutes, ce qui aurait mis mal à l'aise n'importe qui.

« M'name Allistor, I'm l'écosse »

Francis se remit à sourire et retourna s'installer sur le lit, les jambes en tailleurs continuant de le regarder. Maintenant c'était lui qui était mal à l'aise.

« Vous parlez estrangement sieur Allistor. Vous êtes plus vieux que je ne le cuidois »

Le roux ne comprenait pas tous les mots, mais il comprenait le sens général et ce jeune jouvenceau venait de le traiter, lui, de vieux. Un peu vexé il devait bien l'avouer, il reprit d'un ton bourru.

« Qu'est-ce que tu fais in ma room»

Le blondinet se mit à se mordre la lèvre, entortillant ses doigts ensembles d'un coup tout penaud. Il regarda inquiet vers la porte puis de nouveau vers lui.

« Je souhaitais avoir audience avec vous, mais mon seigneur ne me l'octroya pas avant l'endemain. Il dit que c'est inconvenant d'être seul avec son espous avant le mariage. Ne touchez mot à mon roy que j'ai désobéis, grâce.»

L'écossais resta quelques instants interloqués. C'était quoi encore que cette histoire de mariage ? Lui et la… France.

« Wait wait wait… toi et moi » fit-il en les pointant chacun du doigt pour bien se faire comprendre. « On va se marier ? »

Francis pencha de nouveau la tête sur le côté acquiescent lentement.

« You…. And me… on va se marier ?! »

Le plus jeune semblait un peu perdu, son vis-à-vis devenait de plus en plus rouge de colère et il devait bien avouer qu'il commençait à avoir un peu peur.

« Si fait… Messire votre roy ne vous a pas enjoint de la nouvelle ? »

Allistor recula lentement tirant la chaise pour se laisser tomber dessus. Il allait se marier et on ne l'avait pas prévenu. Jean l'avait vendu à un autre pays et il n'avait même pas prit la peine de le prévenir. Ce n'était pas simplement une alliance qu'ils allaient signer entre leur pays, mais carrément un contrat de mariage.

« Stay here »

Il se leva prestement sans prendre le soin de se vêtir plus qu'il ne l'était déjà et se dirigea à grandes enjambées vers les appartements de son roi. Il n'usait jamais de son statut de nation qui le rendait intouchable, mais pour une fois, il n'allait pas s'en priver. Entrant sans se faire annoncer dans les appartements de son suzerain qui était en grande discussion avec son homologue français dans le salon de la suite. Il s'en saisit par le col et lui colla son poing dans le nez sans sommation tout en lui criant dessus en Gaélique. La garde personnelle des rois étaient prêtes à intervenir, mais d'un geste de la main, le français les stoppa net. Dans l'embrassure de la porte il avait repéré la tête blonde qui observait la scène ses mains sur sa bouche de stupeur. Les deux écossais continuaient de s'insulter dans leur langue natale alors que de son côté Philipe lebel s'approchait de sa nation.

« Francis, qu'avez-vous fait ? »

« J'ai désobéis mon roy, grace, je voulais simplement m'entretenir un peu avec lui mais il n'avait point connaissance de nos espousailles »

Le roi était déçu de la désobéissance du garçon, leur union devait rester sacré dans la pure tradition chrétienne. Mais bien plus que la déception, la nouvelle de l'ignorance du roux était des plus stupéfiantes. Jean Balliol lui avait certifié que l'homme représentant son pays, avait grande hâte de cette union. Le français retourna s'asseoir dans son fauteuil pendant que les militaires écossais séparaient les têtes importantes de leur pays.

Le roi d'Ecosse se réinstalla également dans son fauteuil tout en fusillant du regard sa nation.

« Si tu avais été un homme, je t'aurais fait exécuté pour ça » gromela-t-il en gaélique.

Le roux fit un son de dédain avec sa bouche avant de rouler des yeux.

« Malheureusement pour toi, je suis pas un humain ordinaire » lui répondit-il dans le même langage.

Francis qui était resté dans l'entrée s'approcha discrètement pour se placer du côté de son homologue nation. Geste qui n'échappa pas aux deux autres, si la France prenait le partit de l'Ecosse alors eux n'auraient qu'à abdiquer. Une nation pourrait toujours aller à l'encontre de son roi, mais le roi ne pourrait jamais aller à l'encontre de sa nation.

Ce geste, pourtant innocent, eut pour effet de calmer les esprits.

« Ainsi, vous ne saviez point pour votre union ? »

Allistor avachit dans son fauteuil, sa chemise lui permettant de garder une certaine pudeur répondit d'un «nope » plutôt irrespectueux.

Son roi grogna hargneusement.

« Je t'ai dit que l'on allait en France pour signer un traité, pourquoi t'aurai-je amené sinon ? »

« Yes, un traité de paix, une alliance, un bout de parchemin qui dit qu'on est alliés, not a wedding ! »

Le plus barbus des rois haussa les épaules en marmonnant que c'était la même chose.

Le français ignora son collègue pour se concentrer uniquement sur la nation.

« Notre royaume ne vous intéresse donc point ? »

Francis se mit à rougir fortement ainsi qu'Allistor, ils tournèrent chacun la tête dans une direction différente.

« 's not that, votre pays est très… beau…, 's not the problem. »

« Quel est-il alors ? »

Le roux marmonna quelques paroles en Gaélique avant de planter ses yeux dans ceux du souverain.

« De un, j'aurai aimé savoir, juste par principe. Twice… you'resoyoung »

Tous se regardèrent sans comprendre.

« De deux quoi ? » osa demander le blondinet.

« De deux tu es trop jeune… tu as 600 ? 700 ans ? J'ai près du double de son âge...et I'm not a saint.»

Le dit « child » était de plus en plus rouge de honte. De colère il colla un coup sur le bras de l'écossais qui fut surpris de ressentir une vive douleur. Qui aurait cru que ces bras maigrichons cachaient une telle force.

« J'ai plus de 800 ans messire Allistor, en âge humain, j'aurais 16 ans, ce qui est l'âge qu'avait mon roy quand il a pris espouse ! Alors ne me traitez point comme un enfant »

Ses yeux bleus si innocent, si enfantins plus tôt alors qu'il riait dans la chambre avaient totalement disparus pour faire place à deux orbes glacés. Devant lui se tenait la nation guerrière, le descendant de Rome, celui qui avait agenouillé les normands devant lui et l'écossais eut la désagréable impression que s'il ne pliait pas cette fois, il se ferait irrémédiablement dévoré par ce jeune lion.

L'écossais reprit son sérieux et eu un soupire résigné.

« Am' sorry for my… mon manque de respect, 'snot mon but, mais répond franchement, veux-tu vraiment te marier avec moi ? Am' old et une alliance avec moi te résigne à être l'ennemi de mon frère jusqu'à ce que la mort de l'un d'entre nous nous sépare. »

La froideur dans ses yeux se mit à fondre alors qu'il réfléchissait aux paroles du plus ancien.

« Si pour le bien de mon peuple, je dois nouer alliance par le mariage, alors je le ferais sans aucune hésitation… »

Allistor acquiesça, il comprenait sa façon de penser, ils se ressemblaient un peu tous les deux finalement. Lui-même donnerait tout pour faire vivre l'écosse et la garder libre. Néanmoins, il était arrivé à une telle mentalité que bien plus tard, dans sa tendre jeunesse il agissait plus par insolence et orgueil que par soucis de sa patrie. Il était surpris de voir que la France était si mature….

« …et puis vous este gentil homme »

Le blond était rouge et avait marmonné ça très rapidement avant de fuir la chambre comme une flèche. Mature mais pas dans tous les aspects.

Maintenant que le roux était seul avec les deux rois, il n'avait plus le choix.

« Bon… we've not choice… talk about this… mariage ?