Bonjour /Bonsoir ^^ Voici un OS que j'ai eu l'inspiration en regardant la météo ! Si, si je vous assure la météo est une source d'inspiration! La preuve ce OS ! XD Bref... x) Je vous laisse le découvrir. Je m'excuse d'avance des éventuelles fautes que j'ai pu écrire et que je n'ai pas vu. Une petite reveiw ne serait pas à exclure ^^ Seule récomprense d'un fan-auteur ^^
Sur ce, bonne lecture !

Oohfemmeluxieuse


La pluie

Rating : Tout public

Disclaimer : Aucun personnages ne m'appartient et je ne publie pas cet OS pour un but lucratif.

Pairing/Shipping : Ondine/Sacha – Ondine/Régis (implicitement)

Résumé: « J'aime la pluie comme j'aime ton corps. J'aime la pluie comme je me hais. »

OOO

« Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes, car elles sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos cœurs endurcis. » Charles Dickens

J'aime la pluie. Quand elle est là, je sors et je la savoure comme quelque chose d'extraordinaire, comme une privation que j'ai longtemps eu.

J'aime la pluie. J'ai l'impression de me sentir mieux après.

C'est comme si les malheurs du monde se déversait sur mon corps, afin qu'ils puissent enfin se libérer. C'est comme si mes soucis n'étaient absolument rien face à ce monde qui se déchire.

Et c'est tellement vrai.

Elle me rappelle tes larmes. Tes larmes de joie, tes larmes de tristesse. Tes crises de jalousie, ta colère qui s'éclate digne d'un orage…

Elle est là, plus claire que jamais. Elle glisse sous ma peau, elle tombe sous ces nuages si sombres.

Tu sais Ondine, parfois je regrette nos disputes. Je regrette mes caprices, mes critiques, mes coups d'envies… Et toi, tu arrivais à me supporter.

Putain.

Putain , j'ai tout foutu en l'air.

J'ai tout brisé en un coup d'éclat, en un claquement de doigts.

Ouais, j'ai surtout tout brisé en un simple écartement de jambes. Faut se l'avouer à l'évidence, je n'ai pas réussi à tenir mes si jolies promesses.

Je n'ai pas réussi, j'ai joué au con.

J'étais trop stupide.

Une nouvelle dispute, encore une fois. Je me rappellerai toujours de cette soirée. Je me suis cassé. Derrière une porte claquée trop forte, j'avais envie d'insulter, de hurler, de m'enfuir.

Pour oublier encore une fois cette engueulade de trois fois rien, de cette jalousie qui t'oppressait, de ma colère impulsive, je suis partie dans ce bar réputé.

La musique était trop forte et la boisson trop alcoolisée. Je n'étais plus du tout moi-même.

Si tu savais Ondine, comment je m'en veux. Comme je regrette de mes actes. Si un jour tu pouvais encore me regarder en face…

Et il y avait cette fille. Elle ne te ressemblait pas. Elle avait ce sourire qui en disait long sur ses intentions et comme un idiot je suis rentré si facilement dans son jeu.

Un regard.

Un autre verre.

Et tout est partie si vite.

Un baiser sauvage qui ne représentait rien, un mordillement d'oreille et un vêtement jeté à terre…

Je ne sais comment, j'étais chez elle, m'en rappelant même plus comment j'y suis arrivé. Elle n'était pas comme toi. Elle était tout ce que je n'aimais pas. Elle n'avait pas tes yeux verts, elle n'avait pas ta chevelure rousse, ni tes petites taches de rousseur.

À coté de toi, elle n'était pas exceptionnelle, elle était trop banale…

Si banale, au point je m'étais surpris à imaginer tes traits sur son visage, ton odeur à la place du sien. Je me suis imaginé tes mains et ta bouche.

Ta si belle bouche. Tes si croquantes lèvres.

Elles me manquent. Toi et ta langue, toi et tes mains. Toi et tes manies. Toi et ta peau douce.

Je marche dans les rues de ton quartier et comme un pantin, je n'arrive à me contrôler, comme si on me tirait les ficelles, comme si j'étais aimanté à ta maison, à toi, à ta vie, à ton âme.

Mes cheveux noirs sont désormais trempés, tout comme ma veste bleue et blanche qui ne me protège plus de ce temps humide.

Au loin j'entends des pas. Des bruits de talons. Puis, j'entends ta voix criée d'un brin de bonheur me serrant un peu plus le cœur.

Je te vois soudainement au détour d'une rue et je le vois. Je vois sa main dans la tienne. Je vois son sourire qui répond au tiens. Je comprends à cette scène que tu as trouvé quelqu'un d'autre, que tu as trouvé mieux que moi.

Tes cheveux lisses se rebellent face à cette pluie tenace tandis qu'un rire cristalline sorte de ta bouche que j'ai tant touché.

Je t'ai perdu.

Je t'ai définitivement et atrocement perdu.

J'aime la pluie, elle te rend si magnifique.

Ondine, tu es belle sous la pluie. Encore plus lorsque tu es sous le soleil.

Tes expressions ont l'air si irréelles, l'eau transperce tes vêtements. Ils te collent à la peau et deviennent peu à peu transparents.

Putain, j'aime la pluie comme j'aime ton corps.

Et mon cœur ne fait que survivre. Depuis notre rupture, j'essaie de me faire violence pour te plus te voir, mais je ne peux…

La preuve, j'arrive bientôt vers chez toi alors que tu ne me vois même pas. Ton regard est obnubilé par cet homme. Par ce brun à grande crinière, par ses yeux verts scintillants, par ses gestes amoureux.

Et d'un seul coup, je vois ses lèvres embrasser les tiennes.

Je saigne, Ondine. Je saigne de toi... Je t'ai dans les veines. À jamais je t'ai dans la peau.

Et comme un coup de vent, tu disparais avec lui derrière des voitures garés contre les trottoirs alors que ta voix ne semble plus vouloir me quitter.

J'aime la pluie. J'ai l'impression qu'elle m'aide à guérir, qu'elle panse mes blessures et mes maux, qu'elle m'écoute, qu'elle ressent mes peines.

J'aime la pluie, Ondine.

Je crois que c'est le seul lien que me relie à toi, la seule chose qui ne puisse t'effacer de mes souvenirs.

C'est douloureux, mais je le mérite, n'est-ce-pas ? Après tout, je suis le seul fautif. J'ai fait une connerie.

J'aime la pluie autant que je me hais.

Je ne récolte ce que je sème. Et je regrette amèrement, si tu savais…

Et j'ai mal. Mal de toi.

Qui aurait cru que l'amour puisse être si douloureux ? Pas moi en tout cas.

On dit que les hommes se cachent pour pleurer. Alors moi je me camoufle derrière cette pluie acharnée. Et dans un sanglot étouffé, mes larmes se mélange à elle…