Petit mot de l'auteur (donc moi... ^^): Voilà, je débute une seconde FF et j'espère qu'elle va vous plaire. Pour la minute 3615-je-raconte-ma-vie, j'ai eu une révélation un soir en allant me coucher et finalement, c'est ce texte que j'ai couché sur le papier (enfin... plutôt sur Word... m'enfin bref :) ). Donc, si vous lisez ce qui va suivre vous comprendrez que j'ai publié d'une traîte le prologue et le premier chapitre. Ce n'est pas trés conventionnel, mais c'est pas grave... ( genre "je suis trop une rebelle" -_-") En fait, c'était juste dans un souci pratique.

Donc voilà qui dit nouvelle FF, dit nouveaux avis... donc vous savez quoi faire!

***

Le Diamant

***

Prologue :

Elle s'appelle Isabella et lui Edward. Deux personnes que les évènements ont fait se rencontrer et s'aimer.

C'est une histoire d'amour comme il y en a des dizaines de millions sur Terre, quoi de plus banal ? Rien.

Mais voilà, la vie a fait que leur histoire à eux n'est pas aussi simple. Leur réalité est bien plus dure, bien plus froide qu'un simple coup de foudre de cinéma.

Elle, petite fille qui semble à l'étroit dans son corps de jeune-femme, ne se sent pas à sa place. Là encore, rien de bien étrange. Des gens mal dans leur peau, on peut en trouver des dizaines dans les rues. Mais à bien y regarder, on comprend que son parcours n'a pas été facile. Le chemin qui l'a conduite jusqu'à lui n'a cessé de prendre des tournants affolants, et les marques qu'ils ont laissés sur son beau visage le sont d'autant plus. Pourtant, elle est encore là, à espérer retrouver un peu de cette lumière perdue depuis des années. Elle respire mais c'est à peine si elle se sent en vie… même à ses côtés.

Lui, créature de la nuit, ne cesse de se maudire. Evènements tragiques, destin funeste… il paye le prix pour avoir été une abomination durant des années, et pour demeurer à jamais un monstre. Il vit sa vie en solitaire, loin de sa très chère famille et de son créateur. Il pense ne mériter aucun de leurs bons sentiments à son égard… alors il les évite. Il se contente de suivre le fil de l'existence qui lui a été imposée, sans faire de vagues, en restant dans l'ombre… toujours seul. Il ne dépend de personne et ne s'attache à personne… jusqu'à ce qu'il la croise. Elle chamboule son existence pourtant si ordonnée et ne s'en rend même pas compte. Lui-même a du mal à saisir ce qu'il lui arrive. Un mythe des films d'horreurs n'a pas le droit au bonheur. Le happy-end ne concerne jamais que le héros… pas la créature sanguinaire qui terrorise chacun. Alors quand elle lui dit qu'elle s'en va, il comprend. Son cœur se brise, mais il comprend.

***


***

Chapitre 1 :

Comme la plupart des matins, il s'habillait et s'en allait au travail. Edward était journaliste… enfin, « journaliste » est un bien grand mot puisqu'écrire trois lignes chaque jour dans la rubrique nécrologique n'a jamais fait gagner le Pulitzer à personne. Mais ça ne le dérangeait pas l'important était d'écrire, et ce même si personne ne lisait sa rubrique. Edward voulait simplement mettre à profit cette éternité qui lui avait été imposée. Et pour ça, il explorait tout, faisait tout, apprenait le plus possible. Ce boulot de pigiste il l'avait eu par hasard, en répondant tout simplement à une annonce et depuis il s'était découvert cette passion qu'il n'aurait jamais soupçonné. Avant ça, il avait été livreur à Pittsburg, vendeur de hot-dog à Los Angeles ou encore veilleur de nuit dans un parc d'attraction à Denver. Il écumait ainsi les grandes villes d'Amérique depuis cinq années déjà, allant de petit boulot en job miteux, faisant le plus d'expériences possibles.

Maintenant il était chroniqueur pour un quotidien et ça lui plaisait bien. Il savait qu'il ne pourrait pas rester longtemps puisque ne pas subir les méfaits du temps n'avait pas que des avantages, mais il se plaisait à oublier parfois qu'il était un vampire. D'ailleurs, il ne savait toujours pas si c'était son charme absolu ou sa capacité à parler treize langues couramment qu'il lui avait valu « l'honneur » d'être accepté au Seattle News. Mais peu importe car cet emploi était une aubaine et qu'en plus les horaires étaient assez flexibles ; Ce qui étaient très intéressant les jours de grand soleil où, tout vampire qu'il était, Edward devait rester cloîtrer chez lui sous peine de faire des vagues. Et c'était peu dire puisqu'apparaître étincelant comme un diamant ne passait pas tout à fait inaperçu dans les rues. Son petit bureau situé trois étages en dessous du rez-de-chaussée et accessible uniquement par l'escalier de secours lui convenait parfaitement. C'était un endroit sombre et exigu, à peine assez grand pour une seule personne, et dont la majorité des employés de l'immeuble ignoraient l'existence. Mais c'était justement ça qui lui plaisait : le fait de pouvoir travailler tranquillement, pouvoir paraître humain sans être dérangé… Enfin presque, puisque ce qui lui plaisait moins, c'était le fait d'être coincé avec Ernie toute la sainte journée. Ernie était son vieux collègue de bureau, ou plutôt un vieillard rabougri qui passait sa vie entière dans cet immeuble. Edward avait beau s'être fait au régime végétarien de son père, il n'aimait pas avoir ce genre de tentation sous le nez. Et ce, même si cette « tentation » avait les cheveux aussi blancs que la neige, qu'il était exécrable, qu'il sentait le choux pourri et qu'il radotait à longueur de temps. Edward ne voulait pas, il ne pouvait pas se permettre d'échouer encore une fois.

Aujourd'hui semblait être une journée parfaite : il pleuvait encore sur la grande ville. Fait exceptionnel qui était même énoncé dans le journal, il pleuvait depuis maintenant une semaine sur Seattle ; Et c'est trempé jusqu'aux os qu'Edward arpentait les rues de Seattle, même pas protégé d'un pauvre parapluie. Il aimait le contact des gouttes froides sur sa peau, ça lui rappelait Forks, là où vivait encore les personnes qu'il appelait sa famille, là où lui aussi avait vécu durant plusieurs années. Il avait rompu les liens avec les siens depuis longtemps déjà, il n'avait plus aucunes nouvelles depuis maintenant dix ans. Emmett et Jasper, ses frères, avaient bien tenté de le raisonner et de le ramener à la maison quelques fois, mais il ne pouvait plus vivre avec eux. Il étouffait là-bas. Il s'était juré de ne plus remettre les pieds à Forks… pas après ce qu'il avait fait. C'était sa punition d'être seul, son châtiment jusqu'à la fin.

Le trajet jusqu'à son travail touchait maintenant à sa fin. Edward ne s'arrêta même pas devant l'entrée principale du building, où les lettres du Seattle News flamboyaient d'un rouge vif. Il contourna d'un pas lourd l'imposant bâtiment pour atteindre une ruelle qui le jouxtait, avant d'emprunter une entrée secondaire pour arriver à son bureau. Ernie était déjà là, somnolant à moitié dans son fauteuil miteux alors qu'il n'était que 8h30 du matin. Sans même un bonjour, Edward s'installa à sa table de travail et entreprit d'examiner les missives qu'on lui avait attribuées pour la journée. Trois personnes décédées, des condoléances à leurs familles, des remerciements au personnel soignant… rien de bien étonnant, rien qui ne lui prendrait des heures. Sous la pile de paperasses que lui avait envoyée l'assistante du patron, un dossier attira soudain son attention : une affaire de meurtre. Apparemment c'était un horrible carnage, une famille entière décimée sous les yeux d'une des leurs, une jeune fille. C'était probablement une erreur car les pratiques de ce genre n'atterrissaient jamais entre ses mains. Malgré tout, il ne pût s'empêcher de relire les trames de l'affaire et de se sentir terriblement mal à l'aise. Les humains pouvaient être pires que des monstres parfois. Pitoyable.

C'était horrible mais ça ne le concernait en rien, alors il décida de monter la dépêche le plus rapidement possible à cette incompétente d'assistante. Elle n'avait pas grand-chose à faire et le peu qui lui incombait, elle pouvait au moins le faire sans erreurs. Il sortit donc de la pièce exigüe et se lança à travers le couloir à une vitesse qui n'avait rien d'humaine. Mais peu lui importait, ici il ne risquait rien. Les seules personnes qui traînaient à cet étage étaient trop endormies, comme Ernie, ou trop absentes, comme le reste du personnel, pour voir ce qu'il faisait. Il appuya frénétiquement sur le bouton d'appel de l'ascenseur qui ne fonctionnait plus depuis longtemps, ce qu'il avait évidemment oublié. Il dût donc sortir de l'immeuble et emprunter cette majestueuse entrée qui lui faisait tant horreur. A peine les portes passées, Maria, la réceptionniste, lui adressa un de ses plus beau sourires avant de lui souhaiter une bonne journée, lui se contenta d'une pâle grimace en guise de réponse. Edward ne supportait pas toute cette fausse-courtoisie à outrance et le trop plein d'agitation autour de lui. Il n'aimait pas être dans ces hauts quartiers, et c'est dans ces moments-là que son bureau minable, et même Ernie parfois, lui manquait. Il ne tenta même pas d'atteindre l'ascenseur qui promettait d'être bondé si on en jugeait par la file qui se profilait déjà à ses portes ; et se détourna vivement de cet attroupement d'humains potentiellement victimes de ses vices morbides. Il emprunta directement l'escalier et se força à marcher à un rythme normal.

Enfin, il arriva au douzième étage… sans un souffle, ni une goutte de sueur. Il se posta devant le bureau de la secrétaire et attendit qu'elle finisse une conversation qui ne semblait pas très professionnelle. A moins que le nouvel amant d'une dénommée Mandy du quinzième n'apparaisse aux infos de demain. Le combiné raccroché, une femme d'une cinquantaine d'année avec le chignon fatigué et les lunettes sur le bout du nez, le scruta d'un air qui se voulait aguicheur. Selon Edward, elle ressemblait plus à une grenouille aux yeux globuleux recouverte d'une étole en cachemire cachant mal son embonpoint.

« E-dou-ard » Son accent français était bon à couper au couteau et son ton mièvre aurait pu donner la nausée à n'importe qui. Edward plus que n'importe qui détestait cette façon qu'avait cette bonne femme de lui parler.

« Vous vous êtes trompé de destinataire. » Il avait pris la peine de parler assez sèchement pour la dissuader de lui répondre. Du moins, c'est ce qu'il espérait. Il lui lança alors le dossier, avant de repartir aussi prestement qu'il était arrivé.

« Attendez, attendez E-dou-ard » Le jeune-homme fît volte-face et faillit entrer en collision avec elle. L'employée était devenue cramoisie et avait visiblement de gros problèmes respiratoires. Son teint était passé en quelques secondes par toutes les teintes de rose. Elle souffla un grand coup, comme si elle venait de courir un marathon qui faisait en vérité… cinq mètres.

« C'est bien à vous. Prenez. Ned m'a dit de vous confier cette affaire. » Ned… ou le grand patron de ce joyeux bordel que toute la ville nommait un journal.

« Quoi ?! » Là, on était dans un autre monde. Il était ici depuis seulement un mois, c'était quasiment impossible qu'on lui offre une telle opportunité. Jamais les nouveaux n'écrivaient un papier sur un fait d'actualité aussi important… et surtout pas ceux qui rédigeaient d'habitude les annonces décès. Cette chance était réservée aux « fils de… » et aux « amies intimes de Ned » ; Et fort heureusement pour lui Edward n'était ni un fils de riche, ni une femme légère. Alors cette situation était plus qu'improbable.

« Non, vous avez sans doute mal compris, moi je m'occupe des morts et des remerciements pour leurs familles, rien de plus. »

La femme le regardait maintenant avec un air compatissant sur le visage, comme quand on parle à un idiot, ce qu'Edward n'était vraisemblablement pas.

« Je sais bien, mais le patron veut que vous vous renseignez sur cette famille défunte. » Elle avait détaché chaque syllabe de chaque mot, comme si en articulant mieux ce qu'elle disait, ses paroles auraient pour autant un sens. Mais c'était peine perdue. Ils employaient quel genre de personne dans cette entreprise ? Uniquement des incapables ou quoi ? Ce boulot fini, Edward pensa qu'il valait peut-être mieux pour lui de s'en aller de cette ville ou il n'allait pas tarder à finir comme tous ces zombies, parcourant ces couloirs.

« Vous devez juste récolter les informations, rien de plus. » Continua-t-elle. Ah… c'était donc ça. « C'est Peterson qui écrira cet article, ne vous en faites pas, vous n'aurez pas tellement de boulot en plus. » Il devait faire le sale boulot des autres, s'occuper du plus gros de la tâche et en laisser le mérite aux grands journalistes d'investigations qui ne se levaient jamais de leurs fauteuils. Super.

« Juste quelques petits renseignements complémentaires, rien de bien grave. A l'hôpital, c'est là qu'il faut que vous alliez. » Ajouta-t-elle avant de lui lancer un nouveau sourire plein d'espoir et de sous-entendus quant au déroulement de la suite de leur conversation.

Edward émit un grognement qui ne passa pas inaperçu et la secrétaire lâcha un petit hoquet de surprise, avant de retourner répondre au téléphone. Il s'engouffra alors dans l'ascenseur enfin libre, se préparant à aller dans un endroit qu'il détestait, un endroit plein de sang humain, un endroit où il en était sûr il lui serait très difficile de demeurer : l'hôpital.

***

Il était trois heures de l'après-midi. Quatre bonnes heures qu'Edward était coincé dans ces lieux maudits. Quatre heures qu'il tentait de faire son job et qu'il essayait vainement de convaincre le personnel de l'hôpital de lui donner la possibilité de voir les corps, ceux des personnes mortes dans cet horrible incident. Quatre heures aussi qu'il résistait à cette petite voix dans sa tête qu'il lui criait sa soif de sang frais.

Mais rien n'y faisait. Il était toujours assis là depuis tout ce temps sans informations et sans répit. Il avait beau avoir plus d'un siècle d'existence, il détestait attendre et ce d'autant plus quand on le narguait à ce point. Il savait que les corps étaient toujours à la morgue, dans ce genre d'affaire on conserve les dépouilles plus longtemps qu'à l'ordinaire. Tout ce qu'il demandait c'était de faire un petit constat de la situation qui allait remplir les poches de Ned, son patron. Juste une seconde et vérifier qu'il y a bien trois personnes, c'est tout. Rien de plus, rien de moins. Ensuite, il continuerait son investigation en allant interroger les témoins, les proches, la police… bref, tout ce que faisait un journaliste dans ces cas là. Mais les docteurs lui affirmaient le contraire. Il avait beau user de son charme vampirique, rien n'y faisait. Plus têtu qu'un médecin, tu meurs… ce qui était assez paradoxal, en fait. Il savait que son travail d'aujourd'hui avait un côté morbide et qu'il aurait dû respecter le deuil de ces personnes. Il détestait cet aspect de son travail et avait l'impression d'être un vautour, même pas assez digne pour récupérer les restes. Il se maudissait de ne penser qu'à Ned et à sa fichue « demande d'informations complémentaires » alors qu'il aurait dû se mettre à la place de cette pauvre femme qui avait perdu toute sa famille. Il se disait que c'était sans doute un jeu malsain du destin de l'envoyer « enquêter » sur ce qu'un monstre avait fait… un monstre comme lui, mais un humain. Cet aspect de son boulot n'avait rien de très plaisant mais il se devait de le faire… et puis, il voulait en finir rapidement.

Il était assis dans la salle d'attente lorsqu'il en eût finalement assez. Il se leva avec la ferme intention d'avoir des réponses à ses questions et pour la première fois, il l'entendit. Elle.

Pendant une fraction de seconde, un grand cri dévasta la petite pièce blanche. Une femme. Un cri de détresse immense comme on n'arrive même pas à se l'imaginer, et qui traduisait une telle peine, un tel désarroi qu'Edward sentit les moindres particules de son corps se liquéfier sous le choc. Jamais il n'avait pu penser qu'une personne aurait pu souffrir à ce point. Sous l'impact, il tomba au sol et se mît les mains sur les oreilles, piètre tentative en vue d'apaiser ce mal. Puis le cri se mua en une longue complainte, un sanglot interminable qui lui brisait d'autant plus le cœur. Edward était figé, il n'osait plus bouger mais il n'arrivait plus à supporter ce son. Il voulait plus que tout que cette jeune-fille en pleurs s'arrête. Il voulait plus que tout la consoler. Il était seul mais l'horrible appel résonnait comme s'il était juste à côté. Pourtant, il n'y avait rien, ni personne. Mais alors d'où pouvait bien provenir ce son si déchirant ? Les employés, séparés d'Edward par de longues fenêtres en verres, ne semblaient rien entendre. Ils vaquaient à leurs occupations dans le couloir adjacent sans se soucier de ces pleurs qui ne s'arrêtaient pas. Maintenant. Tout de suite. Cela devait cesser. Edward avait l'impression d'entendre l'écho de sa propre peine contenue depuis tant d'années, se répercuter encore et encore dans sa tête. Les sanglots ne s'arrêtaient jamais, revenant toujours vers lui, comme un boomerang assassin. Il allait bientôt exploser si ça continuait.

Il s'engouffra alors dans le passage à la recherche de cette voix mystérieuse, de cette fille qui lui brisait le cœur sans même le savoir. Il ne comprenait pas pourquoi les infirmières ne réagissaient pas, ou pourquoi les docteurs se permettaient de discuter tranquillement au lieu de l'aider elle. Il fallait l'aider ! Il fallait faire cesser ses sanglots !

« Mademoiselle… s'il vous plaît, où est-elle ? » La soignante le regarda avec des yeux ronds, avant de continuer son chemin sans lui répondre. Elle n'avait pas l'air de comprendre ou de saisir l'urgence de la situation. Il se mît alors à courir dans tous les sens, cherchant en vain de l'aide auprès des personnes dans le couloir, mais aucune ne lui accorda son attention. Ils le regardaient tous avec l'air de le prendre pour un fou, et ne prenait même pas la peine de lui accorder une réponse sur la jeune-fille en pleurs. Il se fraya alors un passage à travers les gens présents, à une vitesse vampirique. Il ne se souciait plus des conséquences de son geste ou des yeux troublés qui ne percevaient qu'une brume après son passage. Il l'entendait de mieux en mieux. Les sons s'intensifiaient, il s'approchait d'elle.

Il arriva enfin à une porte ouverte. Elle était assise dos à lui sur un lit d'hôpital, fixant un point à l'horizon, ses long cheveux bruns ruisselant sur ses épaules.