Bonjour tout le monde,
Eh oui, après une petite pause, me voici de retour avec une nouvelle fic'. Celle-ci est la suite de mon autre fic, Les liens du sang. Elle va renvoyer certains de nos personnages sur des terrains bien trop connus sur lesquels ils auraient préféré ne plus jamais avoir à se rendre, mais, chut ! Gardons une part de suspense.
Voici donc le premier des dix chapitres qui composent cette fic. J'espère qu'elle vous plaira, mais comme je ne peux en être sûre, n'hésitez pas à me poster des reviews (ou pas) pour me donner votre avis, quel qu'il soit.
So, just read, enjoy, and have fun (or not).
CHAPITRE I - D'ETERNELS ENFANTS
Pfiou... Pfiou... Décidément, il faisait froid, en ce beau matin de mai, pour faire son jogging à Rock Creek Park. Mais à 5h30, il n'y a personne. Le soleil levant offre une lumière si belle, à travers les reflets dans le Potomac. Tout est toujours si calme, si désert, si tranquille, un temps idéal pour une petite course entre amies...
" Tu ne me rattraperas jamais, Linda !
- Ah ouais ? C'est bien ce qu'on va voir, Mélanie ! La première arrivée à la voiture !
- Ça marche. Ne traîne pas trop, quand même, la nargua son amie. "
Mélanie profita de sa longueur d'avance pour ralentir un peu lorsque, derrière elle...
" Aïe !
- Ça va, Linda ?
- Non, je crois que je viens de me fouler la cheville.
- Linda, ce... C'est quoi, ça ? Interrogea Mélanie, regardant l'objet sur lequel son amie s'était foulée la cheville.
- Mel', je crois que... Regarde... On dirait un... Un doigt ?
- Qu'est-ce que... Ahhhhh ! "
Les deux jeunes femmes venaient de découvrir, juste sous leurs pieds, un corps sans vie.
" Ah, mais laisse moi au moins prendre ma valise, bon sang ! Je ne suis pas handicapée à ce point, non plus !
- Tu dois te ménager, Alyson, ordre du médecin !
- Pfff, comme si j'avais que ça à faire de suivre les conseils d'un médecin... Ça ne sert à rien, d'écouter les médecins, et ce ne sont pas mes trois années et quelques d'automédication qui viendront me dire le contraire. Et puis, ce gamin ne savait même pas ce que j'avais...
- Parce qu'il n'avait pas lu ton dossier.
- Bon, pourquoi tu bloques l'escalier, Andy ? Demanda Alyson à son frère.
- Tonton, y a une madame devant ta porte !
- Hé, mais tu ne nous avais pas dit que tu étais marié, papa. Petit cachottier, va.
- Excusez-moi, fit Tony à l'intention de "l'invitée mystère", qui...
- Vous êtes l'agent spécial DiNozzo ?
- Lui-même. Qui...
- Maëlys Petterson, des services de la protection de l'enfance. C'est elle, Alyson ? Demanda-t-elle, désignant l'adolescente.
- Oui, qu'est-ce que...
- Je dois l'emmener avec moi. Ordre du juge, vous ne pouvez la garder chez vous !
- Et pourquoi ça ? S'insurgea l'intéressée.
- Alyson ! La calma Tony. Tu dois... Vrrr... Vrrr... Excusez-moi, un appel urgent... Le travail. "
McGee lui annonça par téléphone qu'ils devaient se rendre à Rock Creek Park, et qu'ils l'attendaient au pied de son immeuble. Il prendrait sa voiture au retour, il fallait faire vite. Ayant raccroché, il annonça la nouvelle à l'agent Petterson et à sa fille, qui ne l'entendit pas de cette oreille :
" Tu ne vas pas nous laisser sur le carreau, là, comme ça,quand même ? S'indigna l'adolescente.
- Il faut bien que j'aille travailler. Écoute, je suis sûr que tu seras très bien, avec ton frère et ta sœur, dans cette famille.
- Oui, ils sont gentils, affirma Andy.
- Toi, le micro-minus, tu la boucle, compris ? Hurla-t-elle. Oh... Excuse-moi, Andy, je ne voulais pas...
- Suivez-moi, je vous prie, les coupa l'agent Petterson.
- Toi, dit Aly, un léger sourire au coin des lèvres, à son père, t'as intérêt à venir nous voir ce week-end, ou, crois-moi, ça va chauffer pour ton matricule.
- Promis, je passerai, répondit Tony, mais je dois y aller. "
Il embrassa alors les deux jeunes gens, s'excusa une nouvelle fois, rentra rapidement dans son appartement prendre son arme et son badge, referma la porte à clé, puis se précipita au pied de son immeuble, laissant à l'agent Petterson le soin de descendre seule l'énorme valise de l'adolescente. Alyson tenta toutes les stratégies possibles pour ne pas partir, mais elle finit par perdre espoir lorsqu'elle eut épuisé tous les trésors d'imagination dont elle disposait. Tony, quant à lui, venait d'entrer dans la voiture, conduite par l'agent Gibbs.
" Salut tout le monde ! Qu'est-ce qu'on a, patron ?
- Le cadavre d'un Lieutenant de Vaisseau non identifié, retrouvé mort à Rock Creek Park.
- Un meurtre ? Lança Tony.
- Non, il s'est fait dévorer par une bande de requins enragés !
- Ziva, Il n'y a PAS de requins dans le Potomac.
- Tout comme on ne nous aurait pas appelés s'il avait s'agit d'autre chose que d'un meurtre de marine, rétorqua l'officier du Mossad.
- Elle n'a pas tort, Tony.
- La ferme, le bleu !
- A question folle, réponse folle.
- Je reconnais mon erreur, mais on dit "à question idiote, réponse idiote".
- Fou... Idiot... C'est pareil, s'énerva-t-elle.
- Ah non, répliqua Tim, il y a une sacrée différence !
- Laquelle ?
- Eh bien Tony est idiot, tandis que toi, tu es folle... Enfin, je veux dire... Balbutia-t-il, ayant croisé le regard de tueur de Ziva, qui n'avait échappé à personne. Non, tu n'es pas folle dans le sens foldingue, aliénée, bonne pour l'asile... Tu sais... On peut être fou pour des tas de choses... Fou d'amour pour quelqu'un, par exemple, ou...
- Tu t'enfonces, le bleu, tu t'enfonces.
- McGee ?
- Patron ?
- Vous préférez être inhumé ou incinéré ?
- Euh... Inhumé, patron... Inhumé. "
Le convoi arriva sur les lieux du meurtre et, chose étrange, le camion du Docteur Mallard était déjà présent à Rock Creek Park.
" Ducky ? Mais qu'est-ce que...
- Oh, bonjour, Jethro.
- Tu vois, murmura Ziva, tu te serais dépêché, on serait arrivés avant Ducky.
- Ah, ça va, je n'y peux rien.
- Hé, c'est aujourd'hui qu'Alyson sortait de l'hôpital.
- Bingo, McGreluche, t'as compris pourquoi j'étais en retard !
- Comment elle va ?
- Oh, ironisa Tony, aussi bien qu'une adolescente mal dans sa peau peut aller alors qu'elle a failli se faire tuer par son beau-père, qui a lui-même tué sa mère. Lâchez-moi, et lâchez-la, compris ?
- Comment se fait-il, Docteur Mallard, que tu...
- Que nous soyons arrivés en avance ? Mais c'est très simple, Jethro. Rock Creek Park ne nous est pas étranger, et il se trouve que M. Palmer connaissait très bien cet endroit du parc.
- Qu'est-ce qu'on a ?
- Le cadavre de ce jeune Lieutenant est dans un état de décomposition avancé, je dirais qu'il a passé au minimum quinze jours ici. Cela me rappelle une histoire tout à fait passionnante…
- Plus tard, Ducky, tu as assez travaillé aujourd'hui. Il fit un signe de la tête vers ses agents de terrain, avant de murmurer à son vieil ami : Tu sais, il y a vraiment des jours où je me demande pour quoi ils sont payés... Je crois qu'il est temps de les faire travailler. TONY !
- Je prends des photos du corps et de la scène de crime, entendu, patron.
- McGee !
- Je recherche des témoins potentiels dans le voisinage, j'y cours, patron.
- Ziva !
- Je prends la déposition des témoins, bien, Gibbs.
- Jethro, murmura le Docteur Mallard, es-tu persuadé que ce soit une bonne idée de confier à Ziva la tâche d'interroger les témoins ? Elle... Manque un peu de tact.
- Ça la changera. Tout bien réfléchit, répondit-il, voyant qu'elle venait de faire fondre en larmes l'un des témoins, je crois que tu as raison. Ziva !
- Gibbs ?
- Ne dites plus rien avant que je n'arrive.
- Mais... Grrr, comme si je ne savais pas interroger des suspects.
- On... On est témoins, pas suspects, rectifia Linda. "
Toutes dépositions prises, lorsque tous les agents eurent fini leur travail et Ducky ramassé son cadavre, la petite clique se rendit au QG. Gibbs, toujours au volant, tentait en vain de calmer ses agents, partis dans une folle discussion ; on aurait pu croire qu'il transportait trois enfants. Il hurla alors "Silence" dans la voiture, mais nos agents se mirent en tête de se justifier de leur dispute... Ou plus exactement, de se disculper de toute implication :
- C'est pas moi qu'ai commencé, c'est le bleu.
- Quoi ? Si tu ne m'avais pas lancé sur ce débat, Tony, on n'en serait pas là. Et puis, Ziva aussi...
- Oui ? Ziva quoi ?
- Euh ... Non, oublie, Ziva, je... Je n'ai rien dit.
- C'est sûr, t'as trop eu la trouille de l'ouvrir, Roi des Elfes. Averell aurait-il plus peur de Calamity Jane ou de Lucky Luke?
- Toi, Lucky Luke ? Arrête, laisse-moi rire, Tony. A part la taille, j'aurai plutôt parié sur Joe...
- Au moins, Joe, LUI, il est intelligent... Pas comme Averell.
- Vous êtes ridicules, les garçons.
- Parle donc pour toi, Ziva. Ce n'est pas moi qui suis ridicule, c'est Tony !
- Je ne suis pas ridicule, je TE ridiculise, le bleu, ce n'est pas pareil ! "
On ne sut jamais sur quoi portait le débat entre Tony, Tim et Ziva. Mieux que d'imposer par son cri le silence à son équipe, Gibbs, soudain pris d'un éclair de génie, pila un grand coup, tout en montant sur un trottoir, ce qui eut pour effet de surprendre tout le monde. Puis il déclara :
" A tout à l'heure au QG, Tony.
- A plus, patron. "
Notre agent descendit de voiture, manqua de se faire écraser, mais parvint finalement sain et sauf dans son immeuble. Quelle ne fut sa surprise lorsqu'il voulut entrer dans son appartement.
La porte est ouverte, qui... On dirait que le verrou n'a pas été forcé, pourtant. Peut-être la concierge, mais j'en doute... Non, elle est en voyage cette semaine. La compagnie de gaz ? D'électricité ? Ou un voleur... Il vaut mieux que je sorte mon arme, c'est plus sûr.
Il entra en toute discrétion dans son appartement. Il n'eut pas le réflexe de regarder là ou il cachait habituellement un double de sa clé (en cas de perte de l'original...). Il dirigea son arme, ainsi que son regard, sur sa gauche... Puis sur sa droite. Il entendit, au loin, une chanson qui ne lui était pas étrangère. Tony continuait de s'approcher, tout doucement... Le bruit venait de sa chambre, il en était sûr. D'ailleurs, il avait reconnu le bruit de ses ressorts. Et si... Toujours à pas de loups, il s'approcha de la porte de sa chambre, regarda par la fente de l'ouverture : aucune visibilité. Il mit alors son arme légèrement devant lui, empoigna la poignée, poussa légèrement la porte, se tourna, l'arme braquée en prévision d'un éventuel malfaiteur à appréhender, puis...
Et voilà, c'est tout pour le moment. N'hésitez pas donner votre avis :p
