Les personnages appartiennent à JKR.

Cette histoire est une fiction AU (univers alternatif), je me suis donc permise des modifications (âge de certains personnages, rôles, liens de parenté … etc).

J'ai choisi de garder les noms anglais des personnages (exemple : Longbottom plutôt que Londubat et Snape au lieu de Rogue).

BONNE LECTURE !


Vocabulaire

Pour le football américain :

Yards : unité de mesure pour les terrains de football américain (qui mesure 120 yards soit environ 110 mètres).

End-zone : terme de football américain pour désigner la zone de but (l'endroit où il faut porter la balle pour marquer un touchdown).

Touchdown : équivalent d'un « but » en football américain (rapporte 6 points).
Quaterback : attaquant principal en football américain (il est celui qui marque les touchdown).

Running back : également attaquant (il est celui qui passe la ballon au quaterback).p

Receveurs : au nombre de quatre, il s'agit également d'attaquants en football américain (ils se passent la balle pour remonter vers la end zone).

Tight-end : polyvalent, peu jouer le rôle de receveur comme de bloqueur (en effectuant un placage d'un défenseur de l'équipe adversaire).

Extra point : consiste après un touchdown, a passer le ballon entre les deux poteaux de terrain (cela rapporte 1 point).

Two – point – conversion : consiste à marquer de nouveau un touchdown (rapporte 2 points).

Possession : si les joueurs ne parviennent pas à parcourir l'équivalent de 10 yards en moins de 4 essais, l'équipe adversaire reprends la balle.

Linebackers : défenseurs en football américain (leur but est d'empêcher les receveurs d'effectuer leurs passes).

Safety : défenseur (dernier rempart défensif avant la end zone).

Autres :

Senior : équivaut en France, aux élèves de terminales au lycée.

Junior : équivaut en France, aux élèves de premières au lycée.

Sophomore : équivaut en France, aux élèves de secondes au lycée.

Cheerleaders : pompom girls (normalement celui ci vous le connaissez déjà).

Death Eaters : mangemorts (ici il s'agit du nom de l'équipe de football du lycée).

Daily Prophet : Gazette du sorcier (ici il s'agit du nom du journal du lycée).


CHAPITRE 1

- La foule est en délire ! Potter est parvenu à parcourir les trente yards le séparant de la end-zone en à peine deux essais ! Un commentaire Gideon ? Demanda Fabian Prewett se tournant vers son jumeau qui observait le match avec une attention qui égalait l'enthousiasme de son frère.

- Et bien mon cher Fabian, on ne peut que retenir son souffle face à un tel match ! Si Potter marque encore un touchdown, les Death Eaters seront déclarés favoris pour cette saison qui vient tout juste de débuter !

- Beaucoup de juniors parmi les joueurs, certain seniors ont été écartés, sa sélection des titulaires a été fortement critiquée, fit remarqué Fabian tandis que les joueurs se remettaient en place, attendant le coup de sifflet de l'arbitre.

- Tout comme sa nomination au poste de capitaine, répondit Gideon en souriant comme s'il s'était agit d'un ragot croustillant et bien décidé à enfoncer le clou. Sirius Black en running back à la place de Rabastan Lestrange. Beaucoup l'on accusé de favoritisme envers son cousin.

- Black a prouvé qu'il n'avait pas été choisi uniquement à cause de leur lien de parenté ou leur amitié ! Il s'est montré tout aussi prodigieux que Potter ! C'est reparti ! Hurla Fabian au coup de sifflet de l'arbitre.

- Magnifique cohésion entre les quatre receveurs ! La tactique adoptée par les Death Eater pour cette rencontre est dévastatrice !

- Travers qui passe à Yaxley ! Magnifique réception d'Avery ! Dommage pour les Phoenix. Ils n'ont pas une défense aussi infranchissable que celle de Potter ! Olalah magnifique blocage du nouveau tight-end de l'équipe, Walden Macnair qui ouvre la route à Potter qui file comme un bolide ! Commenta Fabian.

- Black qui s'empare du ballon ! L'interrompit son frère. Il passe et … Potter ! Oh bon sang ! Est ce que vous avez vu ce saut ! Il n'est pas humain !

- TOUCHDOWN ! Hurlèrent les deux garçons en cœur.

James Potter brandissait le ballon, la foule des élèves agglutinée dans les gradins scandant son nom. La partie n'était pas finie mais la victoire était assurée. Il ne restait que quelques minutes avant la fin du match. Il observa les six points s'ajouter au tableau des scores. Fabian et Gideon Prewett, les deux commentateurs, s'interrogeaient sur son prochain choix stratégique. Opterait–il pour un extra point ou un two–point–conversion ? Le premier était le choix de la prudence, le second celui de la témérité. Il n'avait jamais été bien raisonnable et n'hésita pas une seconde.

La balle fut remise en jeu. Il croisa le regard de son cousin et meilleur ami, Sirius, qui abaissa la grille de son casque sur son visage en lui souriant d'un air entendu. Ils avaient fait ça des centaines de fois, ils n'échoueraient pas. James se désaltéra en remerciant Emmeline Vance qui avait traversé le terrain pour lui apporter de l'eau. Il remit son protège dents tandis qu'elle rejoignait de nouveau le reste des cheerleadersqui alternaient figures et slogans d'encouragement. Il ne put s'empêcher de rire en voyant Peter Pettigrew, leur mascotte, s'agiter en une danse des plus ridicules dans son costume de rat géant.

Il vérifia ses protections une dernière fois avant de signifier à l'arbitre qu'il était prêt. Les défenseurs de l'équipe adverse savaient que le match était perdu pour eux, mais leur fierté les empêchait d'abandonner. Il était plus que probable qu'ils redoublent d'ardeur au cours de ce dernier essai. Il lu dans leurs regards qu'ils feraient tout pour l'empêcher, lui ainsi que le reste de ses attaquants, de franchir les vingt yards les séparant de la zone de but. Il lu également de l'espoir. Celui de reprendre la possession, et de, qui sait, peut être marquer avant la fin des soixante minutes de match. Mais lui aussi était déterminé. Il remporterait cette victoire pour prouver à tous ceux qui avait douté de lui que même s'il n'était qu'un junior, il était et serait un bon capitaine. Il rapporterait le trophée qui serait entreposé dans le hall de son lycée, le Salem State High School, aux côtés de ceux remportés par ses prédécesseurs.

L'arbitre siffla et il vit foncer vers eux les défenseurs des Phoenix. Les ailiers défensifs et les plaqueurs défensifs ne parvinrent ni à l'empêcher de passer le ballon à Macnair ni de courir vers le end-zone. Les linebackers tentèrent d'intercepter les passes de ses receveurs en vain. Sirius s'empara du ballon trop tôt. Il n'était pas encore dans la zone de but. Il vit foncer vers son cousin l'un des safety de l'équipe adversaire. S'il perdait la possession maintenant, ils ne pourraient plus espérer marquer durant le temps imparti. Ses deux points ne leur étaient nullement nécessaire et pourtant il y tenait. Il les voulait. Et quand James Potter voulait quelque chose, il l'obtenait toujours.

- ENVOI ! Hurla-t–il à Sirius, ce dernier s'exécutant, dieu merci, sans poser de question.

Un silence envahi le stade tandis qu'il parcourait les derniers yards manquants, conservant par on ne sait trop quel miracle son avance sur le ballon qui filait pourtant à une vitesse vertigineuse au dessus de lui. Il sauta, décollant si haut qu'il eut presque la sensation de voler, attrapant le ballon en vol et retombant dans la zone de but. La clameur qui s'éleva couvrit le bruit du sifflet de l'arbitre lorsque celui-ci mit fin au jeu.

Ils avaient gagné. La cohue qui suivi l'étourdit. Son équipe le porta en héros, tout comme il les avaient portés vers la victoire. Son nom une fois de plus fut scandé. Leur entraineur, Alastor Maugrey, versa même une larme à l'annonce de leur qualification.

La soirée qui suivit fut tout aussi sensationnelle que leur victoire. Marlène Mckinnon, voisine de James, meilleure amie officielle de ce dernier et membre de l'équipe des cheerleaders avait invité la totalité de l'école dans sa gargantuesque maison de style colonial. L'alcool coulait à flot, les enceintes placés un peu partout dans la maison faisaient vibrer les vitres des grandes fenêtres de la propriété qui donnait sur une véranda à l'architecture inimitable. Les adolescents riaient et buvaient, appuyés nonchalamment contre des colonnes de marbre blanc, marchant sur un parquet qui avait supporté le poids de gouverneurs et sénateurs d'une autre époque ainsi que leurs épouses et leur crinoline de taffetas qui bien qu'enserrées dans des corsets avaient dansé avec tout autant de passion que ceux présent en ce jour.

L'architecture n'était pas le seul élément d'un autre siècle qui donnait à ces lieux un aspect intemporel. Le passé semblait plus que jamais vouloir s'inviter dans ce présent et il aurait été plus que bienvenu s'il n'avait pas été aussi sombre et menaçant. Ce genre de soirée était habituellement réservé à l'élite de l'école. Il y avait deux manières d'accéder à cette petite oligarchie. La première était la naissance. En effet la ville de Salem était composée de familles influentes telles que les Malfoy, les Potter, ou encore les Mckinnon. La liste était longue et non exhaustive : la seule condition était de descendre de l'une des familles dîtes « fondatrices », en d'autres termes : les premiers colons. Ceux là même qui avaient brûlé les sorciers et rendu la ville tristement célèbre. La seconde était plus simple et accessible, elle était applicable à tout le territoire du Massachusetts et même à la totalité des Etats Unis : il s'agissait de la fameuse popularité. Rien de bien compliqué en soi. Il suffisait de faire partie soit de l'équipe de football américain de l'école, les désormais célèbres Death Eaters, ou encore de faire parti des cheerleaders.

Remus Lupin n'était pas le lointain descendant de l'un des fondateurs de la ville. Sa mère, Hope Howell, était une auteur de roman fantastique qui avait décidé de s'installer dans la ville de Salem pour trouver l'inspiration et qui ne l'avait finalement jamais quitté, y ayant trouvé l'amour en la personne de Lyall Lupin, inspecteur au département du shérif. Il n'était pas non plus un athlète de haut niveau et encore moins une grande blonde aux jupes scandaleusement courtes qui se trémoussait pour les-dits sportifs. Il n'était que le trésorier du conseil des élèves. Rien de plus. Si Alice Fortescue, rédactrice en chef du journal de l'école, le Daily Prophet, et également amie de longue date, ne l'avait pas trainé en ces lieux, il serait probablement chez lui, en train de regarder une série. Mais il était là.

Les choses se seraient peut être déroulées autrement s'il était parvenu à trouver Lily Evans dans cette foule. Il s'était lié d'amitié avec la jeune fille lorsqu'ils étaient encore de tout jeunes sophomores. Elle était celle qui l'avait convaincu de se présenter aux élections du conseil des élèves. Elle avait elle même postulé pour le poste de secrétaire tandis qu'il concourrait pour celui de trésorier. Il savait qu'Alice était parvenue à la convaincre elle aussi de venir chez Marlène Mckinnon pour fêter la victoire mais impossible de la trouver. Pas même après avoir tenté de repérer l'ombre de celle-ci : Severus Snape. Lily et ce dernier étaient amis d'enfance mais Remus soupçonnait le garçon taciturne d'entretenir des sentiments plus qu'amicaux à l'égard de la jolie rousse au tempérament de feu. Remus n'appréciait pas plus que ça Severus, mais il n'était pas dans sa nature de se montrer discourtois. Il entretenait donc avec ce dernier une relation qui -sans être amicale- était cordiale.

Remus se retrouva donc abandonné à son sort dans le gigantesque hall d'entrée grouillant de monde, par une Alice trop empressée d'aller aboyer ses ordres à son équipe éditoriale composée de Frank Longbottom, photographe du Daily Prophet, Rita Skeeter, une sophomore qui avait un don pour dénicher les ragots les plus savoureux. À cela s'ajoutait les célèbres jumeaux Prewett, Gideon et Fabian, chargés de la page sport du journal. Pour compléter cette équipe de choc, il y avait l'associable et rebelle maquettiste, Dorcas Meadowes.

Sa solitude n'avait rien d'inhabituel mais après cette soirée, il se prit à la haïr. S'il ne comptait pas pour seules amies Alice et Lily, peut être n'aurait-il pas gravit les marches menant aux étages supérieurs de la vieille battisse. Peut-être ne se serait-il pas aventuré seul dans ce grenier où s'entassaient des objets d'un autre temps. Peut-être n'aurait-il pas ouvert ce vieux coffre qui contenait ce journal à la couverture en cuir d'un noir aussi sombre que les desseins que lui resservaient l'univers.


Jeudi 31 juillet 1996

Une fusillade a eu lieu, le journal ne mentait pas. J'aurais du prendre toute cette histoire au sérieux, maintenant il est trop tard, ils vont venir me chercher. J'ai échoué. Il me reste peu de temps pour tout expliquer. Je ne sais pas comment cela fonctionne, ni la raison de cette « malédiction » mais la ville de Salem semble ne pas avoir suffisamment payé pour ses crimes d'autrefois.

À toi qui lit ce journal, ne fait pas la même erreur que moi. Ceci n'est pas une fiction, c'est la réalité. Aussi incroyable et improbable soit – elle. Je vais t'épargner la lecture exhaustive des pages précédents celle ci, l'histoire se répète et mon témoignage est semblable à celui de mes prédécesseurs.

Tous les vingt et un ans, le 31 juillet, une tuerie à lieu, orchestrée par un homme ou une femme au visage masqué. Le jour, le mois, l'arme, le masque, rien ne change. La première chose que tu dois savoir, c'est qu'il existe deux journaux. Le premier est celui que tu tiens entre tes mains. Le second, c'est le futur meurtrier qui le détient. Il doit probablement découvrir, tout comme toi en cet instant même, les témoignages des meurtriers qui l'ont précédés. Ce que lui promet ce journal, je n'ose l'imaginer. Si aucun de ceux qui ont été choisi par celui ci n'ont refusé, l'offre devait être des plus alléchantes, surtout quand on sait à quel prix.

Si tu fermes ce journal en choisissant de ne pas croire un mot de mes élucubrations sache que tu condamnes tes camarades et peut être même tes amis à une mort certaine. Un de « nos » prédécesseurs a décidé de nommer ce journal : le journal des victimes, tandis que l'autre a été nommé le journal des coupables. Tu es le nouveau propriétaire du journal des victimes et tu es par conséquent une potentielle victime de cette histoire à dormir debout. Ton sort est tout aussi funeste, si ce n'est davantage, que celui de ceux qui seront tués.

Si mes calculs sont exacts, tu lis ce journal le 1 septembre 2016 et tu as maintenant très exactement 333 jours pour éviter que des innocents soient tués et que tu ne sois accusé. J'ai moi aussi eu ses 333 jours. Du 1 septembre 1995, au 31 juillet 1996. Nous les avons tous eut, ces fatidiques 333 jours. Et nous avons tous échoué. J'espère que pour toi ce sera différent.

Ne perds pas de temps, le jeu peut commencer à tout moment. Les règles sont simples mais mortelles. Le nouveau propriétaire du journal des coupables devra corrompre l'âme de certaines personnes en les poussant à commettre des actes qui entacheraient leur morale, leur honneur ou pire encore. S'il y parvient, le nom de ces personnes sera ajouté à ceux déjà présent sur la longue liste des victimes que tu trouveras à la dernière page de ce journal et tu sera celui qui l'inscrira, tout comme j'ai du inscrire le nom de Myrtle Warren, Bertha Jorkins ou encore Hepzibah Smith.

Sept personnes sont mortes par ma faute. Parce que je n'ai pas trouvé celui qui possédait le journal des coupables. Et ma culpabilité n'est pas ma seule punition. Si tu lis ses lignes, il est fort probable que je sois derrière les barreaux de l'une des prisons d'état de Salem, Azkaban ou peut être Nurmengard.

Une épée de Damoclès plane désormais au dessus de ta tête, et deux possibilités s'offrent à toi. La première est d'empêcher que les personnes autour de toi ne soient « corrompues », ainsi nul ne sera désigné comme victime et personne ne perdra la vie le 31 juillet 2017. S'il n'y a pas de victime, tu ne sera pas accusé. Mais tu ne peux être certain d'avoir sauvé tout le monde avant le jour fatidique. La seconde option consiste à chercher le coupable. Comment me diras-tu ? Les victimes bien sûr. Les personnes choisies par le journal des coupables sont des personnes ayant soif de vengeance, soif de reconnaissance, soif de pouvoir. Elles s'attaqueront à celles qui leur ont fait du mal par le passé. Si tu trouves le coupable, peut être parviendras-tu à le convaincre de donner son journal aux autorités car dans l'autre journal, se trouve les aveux de ceux qui ont commis l'irréparable et s'en sont tiré en faisant accuser quelqu'un d'autre.

Je n'ai pas cru à cette histoire, j'ai laissé ce journal de côté et ai poursuivi ma vie comme si de rien n'était. La personne qui a écrit avant moi n'a pas fait la même erreur. Elle aussi est en prison aujourd'hui car tout comme moi, elle a échoué. Son témoignage sera plus détaillée si tu veux en apprendre davantage. Je ne peux que te souhaiter bonne chance.

Je m'appelle Rubeus Hagrid, j'ai 16 ans et je suis innocent.

Remus avait refermé le journal, bien trop terre à terre pour croire à ses inepties. Les gens ne savaient plus quoi inventer. La curiosité l'emporta cependant sur son pragmatisme, et il décida d'étudier un peu plus la vieille relique. Il s'installa donc dans le vieux grenier pour lire. Après tout, le journal n'était pas bien épais et il n'avait pas vraiment envie de retourner à cette soirée où il ne connaissait personne.

Rubeus Hagrid n'avait pas menti, la personne avant lui avait fait preuve de davantage de créativité. Ladite personne répondait au nom d'Abelforth et tout en confirmant les dires de Rubeus Hagrid, il ajoutait sa petite pincée de sel. Il affirmait avoir enquêté et découvert que le journal était maudit.

En effet, à l'époque où l'Inquisition régnait en maître sur Salem, une adolescente avait été brûlé sur le bucher pour sorcellerie. Malheureusement pour ses bourreaux, cette jeune fille n'était pas réellement une sorcière. Au contraire de son père. Ce dernier fou de chagrin, ensorcela un journal. Ce dernier apparaitrait devant une personne persécutée et offrirait à celle ci la possibilité de se venger sans être inquiété des conséquences. Pour cela il lui faudrait corrompre l'âme de ceux qui l'avaient tourmenté et le 31 juillet, la mort frapperait ceux ci, comme elle avait frappé sa fille. Les seules conditions étaient que les personnes soient nés à Salem et fêtent leur seizième anniversaire entre le 1 septembre et le 31 juillet. Ainsi d'autres connaîtraient la souffrance de se voir arracher un enfant à la fleur de l'âge.

L'épouse du sorcier apprit la malédiction que ce dernier avait jeté sur les habitants de Salem. Horrifié par son acte et ne pouvant inverser le sort, elle décida néanmoins d'offrir une chance à ceux qui avaient été maudits. Elle créa à son tour un journal qui serait confié à une personne qui à son image posséderait suffisamment de compassion pour vouloir empêcher ce massacre.

Ce soir là, une fois dans son lit, Remus fit un rêve. Il rêva de procès douteux et de filles brûlées injustement sur le bucher. Lorsqu'il se réveilla le cauchemar se poursuivit car en arrivant au lycée, une rumeur des plus inquiétantes lui parvint. Quelqu'un avait lancé un jeu qui consistait à réaliser des « gages ». Rien de bien inquiétant en soi si ce n'est que Remus connaissait bien ce jeu puisqu'il existait déjà en 1974. Abelforth avait raconté que « son » coupable avait mit en place ce jeu dans son école. Des gages étaient donnés par le propriétaire du journal des coupables aux élèves dont il souhaitait corrompre l'âme. Il avait tenté d'empêcher cela, en vain. L'une des victimes avait été sa petite sœur Arianna et il avait été accusé du meurtre de cinq personnes. Le 31 juillet 1975, Abelforth avait écrit « Je m'appelle Abelforth Dumbledore, j'ai 16 ans et je suis innocent ».

Remus ne put s'empêcher de s'interroger, la panique s'insinuant sournoisement dans ses veines. Serait-il le prochain à écrire ses mots ?


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J'espère que ce chapitre vous a plu !
À bientôt pour la suite !