Note de l'auteur : J'ai recherchée sur Wikipedia les noms des joueurs français mais je ne connais pas leurs postes, j'ai donc inventée leurs postes (sauf celui de Pierre et Napoléon bien évidemment). Sur ce bonne lecture

Chapitre 1 : L'entraînement et la surprise

J'ai encore un goût amer dans la gorge. C'était l'année dernière. Je n'arrive toujours pas à croire que la France est perdu face à ces Japonais. Leur jeu était pathétique, on aurait dit des singes en train de courir après une banane volante. Même l'Allemagne, champion en titre du monde, n'ont pas réussit à les battres. Je vais finir par croire que le Japon est rachetés l'Europe.

La sonnerie retentit, je prend mon sac et sortit la première de la classe. Aujourd'hui il y avait entraînement pour l'équipe français masculin, (Oui je suis française et très fière de l'être) je suis leur manageuse mais je suis aussi la capitaine de l'équipe française féminine. Je m'arrête dans la cour et chercha du regard Napoléon et Pierre.

- Tu cherche quelqu'un Cécilia ? me demanda une voix féminine

- Désolée je t'avais pas vue Victoire, dis moi tu n'aurais pas vue Pierre et l'autre abruti ?

- Non désolée, je doit y allez à demain.

- Oui à demain.

À tout les coups M.Couchot leur prof de français qui les retient, encore une fois.

- Excuse nous Cécilia mais bon tu connais M.Couchot...

- Ha bah vous voilà enfin, j'allait finir par croire que vous étiez partit sans moi !

- Tient, c'est une bonne idée ça ! On devrait essayer un de ses quatres

- N'essaie même pas Napoléon.

Il me fait son plus beau doigt d'honneur que je lui répondit en donnant un coup de coude dans ses côtes

- Bon on y va ? On a déjà perdu beaucoup de temps.

On haucha la tête. On décida alors de faire une course jusqu'au stade et le dernier arrivait devrait faire 10 tours de terrain. Les premiers arrivaient été Pierre et moi. Napoléon était bien partit mais... Avec le poto qui s'est pris en pleine poire (DU COUP JE SUIS MORTE DE RIRE À CAUSE DE CE CON), il a un oeil au beurre noir maintenant. Pierre, gentil comme il est, lui a dit que c'était pas la peine de faire les tours de terrain. Magnifiquement répondu avec un grognement et des mots incompréhensibles.

Arrivé au stade, les joueurs regardaient Napoléon avec des yeux ronds et des phrases : "Qu'est-ce qu'il a encore foutu" ou "Il s'est pas raté cette fois".

- Cécilia tu peux allez avec Napoléon pour lui mettre de la glace sur son oeil, me demanda le coach

- Oui monsieur.

Nous allons donc à l'infirmerie, j'ouvris le mini-congelo et sortit des glaçons que j'enroula dans le sopalin, je mettais ensuite le sopalin sur son oeil

- Tu peux pas essayer de faire plus délicatement ? T'es obligée d'appuyer comme un mammouth qui écrase sa noix de coco, rala Napoléon

- Et toi t'es un homme non ? Alors arrête de faire ta chochotte et appuye comme un grand garçon. Voilà comme ça !

- Sale guenon va.

- Redis ça encore une fois et je te rajoute un deuxième oeil au beurre noir.

Nous sortons de l'infirmerie et alla sur le terrain. Ce pauvre loulou est donc dispensé de l'entraînement. Quand Pierre revient en tenue de foot, Napoléon ne pus s'empêcher de sortir, je cite : "Sale craneur et pervers de première génération". Bon faut le comprendre le petit, il a été "attirer" par le poto et il a voulu se "faire" l'entraînement mais ce dernier la "renie", on lui a jamais dit que la polygamie c'est mal ?

Revenons à nos moutons. Je jetta un coup d'oeil au joeurs qui jouent très mal. Faut les boosters maintenant.

-OÏ, criais-je, MICHEL TU FOU QUOI ?! QUAND ON S'APPELLE FERRERI QUI RESSEMBLE À FERRARI, ON EST CENSER COURIR AUSSI VITE QU'UNE VOITURE ! SI T'ES EN PANNE DIT LE MOI J'APPELLERAIS MICHEL-IN !!!

Il y a eu un petit ricanement de Napoléon et des pouffements de rire du coach et des autres joueurs. Michel était vert de honte (non non c'est pas rouge c'est vert comme le feu vert... bon ok j'arrête ça devient lourd) mais il courra plus vite, une chose de régler. Pierre arma son tur et marqua un but que Francus (le "gardien") aurait pu arrêter facilement.

- FRANCUS !, en claquant ma main contre mon front, TU VEUX QUE JE TE DISE "BRAVO" POUR AVOIR LAISSEZ PASSEZ UN TIR AUSSI FACILE À ATTRAPER ?! MÊME DES BABOUINS AURAIENT PU L'ARRÊTEZ !

Tout le monde rigola, ils rigolent non pas pour babouins mais pour Bravo, oui car ce gars s'appelle Francus Bravo. Moi ? Mon nom de famille ? c'est Guilbert, Cécilia Guilbert (GILBERT ! HAHAHA... hahaha... désolé mais vous êtes un peu en retard, on me l'a déjà faite celle-la) Heureusement que mes parents se sont mariés avant que je sois née car j'avais pas envie de m'appeler Cécilia Guilbert-Botte, déjà qu'on m'appelle Guilbert camembert, j'imagine le pire avec Botte. On m'aurait dit un truc du genre Cécilia Crotte, quelle maturité avons nous la dis donc !

L'entraînement était terminé. On attendez Pierre. Maintenant habillé, on partit du stade. Pierre n'arrêtez pas de charrier Napoléon en lui disant de pas se reprendre un poto. Arrivée chez moi je dit au revoir au gars et rentra chez moi. À peine avoir fermée la porte que mes parents étaient assis sur le canapé avec un ÉNORME sourire jusqu'aux oreilles et c'est dans ces moments la que mes parents font flipper.

- Ha Céci te revoilà ! Comment s'est passez l'entraînement des garçons ? demanda mon père

- Et si on parlait de la BONNE nouvelle qui m'attend ?

- Ma chérie tu es trop forte tu devrais devenir... commença ma mère

- Bon ça vient ?

- Comme tu le sais moi et papa sont des acteurs célèbres.

- Oui.

- Et on a eu le choix entre plusieurs film et nous avons choisis.

- Ouiii

- Sa se passera en Asie

- Heu... Ouiii, je leva un sourcil interrogateur

- Et plus précisément au Japon !

- Et on a décidais de te prendre avec nous cette fois ci ! N'est-ce pas génial ? rajouta mon père

Ma tête se décomposa. Sur tout, TOUT les pays du monde fallait que je tombe sur CELUI LA ?! C'est un cauchemar je vais me réveillez. Je me pinca la joue et remarqua mes parents tout content de leur "surprise" et attendez ma réponse

- Non c'est pas génial, c'est HORRIBLE oui !

- T'es pas contente de venir avec nous ?

- Si bien sur que si mais c'est seulement à mes 17 ans que vous me prenez avec vous ! Vous êtes partit en Argentine, j'aurais pu rencontrer MARADONA mais vous m'avez pas pris, je vous ai pardonée. Ensuite au Brésil, LE PAYS DU FOOTBALL, vous m'avez toujours pas pris, je vous ai encore pardonée. Après en Espagne plus précisément à Barcelone, LE BARÇA ! Ce club où tout le monde rêve d'y entrez, même voir le Camp Nou de l'extérieur m'aurait suffit mais encore une fois vous m'avez pas pris et je vous ai toujours pardonée. Mais le Japon, je marqua une pause pour reprendre mon souffle et pour voir s'il me suivez encore, à part voir des sumos à chaque coin de rue, personne je dit bien PERSONNE sait jouez au football sans faire les macaques

- Ma puce, dit mon père d'une voix calme, le Japon a gagné contre tes amis tu t'en souviens au moins ?

- Au penalty ils ont perdus, c'est juste que Monsieur l'empereur Napoléon était sur de marquer et il sait loupé. Et puis comment oubliez les cris des japonais qui disaient quoi déjà ? Ha oui ! "Allez la génération en or" ou bien "Tsubasa t'es le meilleur", en imitant les supporters, le narcissisme du pays c'est pas ça qui leur manque.

- Désolée ma chérie mais... On a déjà préparez le jet privé et nous partons demain à 10H

- Quoi ? Je pourrais même pas voir mes amis pour les prévenir !?

Un blanc s'installa, mon père se gratta la nuque tandis que ma mère baissa la tête.

- J'aimerais avoir un câlin, autour du cou. Avec une corde

- Non mais ça va pas de dire des choses pareilles !

Ma mère a les larmes aux yeux mais pour le moment je m'en fichais, du plus profond de mon coeur. Je me retenais de ne pas éclatez mais c'était trop pour moi

- SI JE VAIS TRÈS BIEN MERCI ! C'EST SEULEMENT AUJOURD'HUI QUE VOUS PRENEZ SOIN DE MOI ?! 17 ANS D'EXISTENCE ET AUCUN N'A PENSEZ À M'APPELEZ QUAND VOUS ÉTIEZ PAS LA ! DANS 1 AN J'AURAIS 18 ANS ET VOUS VOULEZ M'EMMENEZ AU JAPON !? DANS CE PAYS OÙ MÊME PAS 5% DE LA POPULATION PRATIQUE LE FOOT ! C'EST INJUSTE !

J'en pouvais plus, j'ai fini par avoir craquée. Mes larmes qui roulent sur mes joues, je voulais que personne ne les vois, même pas mes parents. Je voulais qu'on est une image de moi comme une fille forte qui ne se laisse pas marchez sur les pieds, qui a besoin que de ses amis pour avancer. Je veux devenir la meilleure footballeuse au monde et sûrement pas en allant au Japon que mon rêve se réalisera. Mon père s'avança vers moi pour me consoler mais je lui tournais le dos et monta dans ma chambre. Je m'enfermez à double tour. Je prend mon casque et mon portable pour mettre de la musique à fond et je m'endormis avec des yeux gonflés, rouges. J'aurais tellement voulu que ce soit qu'un simple cauchemar.

À suivre !