Nom : mondes opposés
auteur : love chocolat (c'est moi !)
disclaimer : perso pas à moi...bouh! maman c'est pas juste je veux les persos de fma pour nowël !
Chapitre un : Chaque histoire a un commencement.
Je m'appelle Edward Elric. J'ai fêté mes dix-neuf ans hier soir. Dix-neuf ans... J'ai du mal à y croire, mais ça fait déjà un an...
Je pose mon regard sur la tête blonde reposant nonchalemment sur mon torse. Je caresse ses longs cheveux d'or. J'ai comme un petit pincement au coeur.
Pourquoi?
Pourquoi les évènements ont-ils tournés ainsi?Je ne le saurais sans doute jamais.
Un souffle chaud effleure la peau de mon ventre, ce qui a pour effet de me faire frissonner. Mais dans le fond, qu'est-ce que je fous là, à écrire dans ce fichu carnet!
C'est ELLE qui me l'a offert il y a un an. ELLE m'a dit que ça me serait utile. Il est relativement épais. A vue de nez, je dirais environ cinq cent pages. Cinq cent pages attendant d'être remplies. La moitié de ce carnet a été écrite par ELLE. ELLE y a consigné ses moindres activités, ses moindres pensées, doutes, jour après jour, depuis qu'ELLE avait choisi sa voie, son but, un an avant notre rencontre. C'était il y a quatre ans. Nous nous sommes vus pour la première fois fois l'année suivante, dans des circonstances pour le moins inhabituelles.
Winry remue dans son sommeil. Je me dégage et je reprends ma tâche...Voilà, maintenant elle dort tranquillement, emmitoufflée dans les couvertures de notre lit.
Où en étais-je? Ah oui. C'est vrai que jusqu'à cette nuit, j'ai eu du mal à comprendre en quoi ce carnet me serait utile. En dehors du fait que j'ai eu le plaisir de retrouver un peu de sa présence, de lire et relire son écriture nette et soignée. Trois ans d'une vie consignés dans deux cent cinquante pages, dont deux années dans lesquelles je figurais, pendant lesquelles je faisais partie de son existence.
Mais, il y a environ une demi-heure, en observant Winry dormir dans mes bras, j'ai compris. Après ELLE, c'était à moi de retracer notre histoire, de libérer mon coeur du lourd poids qui y séjourne. Je lis une nouvelle fois la seule phrase qu'ELLE a écrite le dernier jour où je l'ai vue. Son écriture fine et légèrement penchée est toujours aussi agréable à lire.
"Je sais que je peux partir le coeur léger."
Avait-ELLE la moindre idée du fait qu'en allègeant son coeur, elle allourdissait le mien?
Non, certainement pas.
Je n'oublierai jamais les derniers mots qu'elle m'a adressés, pas plus que sa demande de conserver son souvenir au plus profond de mon âme.
Quand j'y pense, il doit avoir l'air fin le Fullmetal que je suis, à une heure du matin, vêtu seulement de mon caleçon bleu ciel, assi à mon bureau tapi dans un coin de ma chambre, à écrire dans ce fichu carnet à la pâle lueur de ma bougie, avec Winry qui ronfle légèrement dans notre lit.
Je perçois encore sa voix, si suave, sa peau, si douce, son odeur, si ennivrante, ses mains, si attentionnées, ses yeux, si envoûtants, et ses lèvres, tellement chaudes...
Edward s'étira longuement, et passa sa main gauche sur ses lèvres, frissonnant encore sous le souvenir toujours trop présent.
Tout a commencer un lundi matin, dans le bureau du colonel. Alphonse et moi étions rentrés de Dubith par le train deux heures plus tôt, alors que nous avions décidés de nous rendre en terre Ishbal à la base. J'avais tué Greed trois jours plus tôt et je n'étais pas particulièrement dans mon assiette. En plus, les rues de Central étaient harcelées par la pluie ce jour-là. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mon frère et moi faisions face à un colonel tout feu tout flamme, qui, malgré son visage de marbre, avait l'air visiblement nerveux.
''Mouais...Plutôt médiocre comme rapport, Fullmetal.
-Allez vous faire voir!
-Je dirais qu'il est assez maigre, continua-t-il, faisant mine de n'avoir rien entendu. Je dirais même petit.
-Qui est-ce qui est tellement petit qu'on pourrait le cacher entre deux lignes d'un rapport!''
Il soupira de lassitude, l'air contrarié.
''Bon, j'ai une nouvelle mission pour toi, Fullmetal. Et pour une fois, je ne t'envoie pas à l'autre bout d'Amestris. Tu resteras à Central.''
Je haussai les sourcils, surpris.
''Vraiment?
-Oui, poursuivit-il. Tu as déjà entendu parler du Démon de l'Alchimie?''
Naturellement que j'en avais déjà entendu parler. Il s'agissait d'un alchimiste connu dans tout le pays mais oeuvrant essentiellement à Central. Hormis ses hommes de mains, personnes ne connaissait ni son but, ni ses motivations. Plusieurs personnes avaient été retrouvées mortes, dans des circonstances classiques : une balle fichée dans le crâne. On ,savait que c'était son oeuvre ou celle de ses sbires à la marque imprimée sur l'épaule de ses victimes : le caducée de l'alchimie sur lequel était assi un diablotin portant une fleur de lys dans les mains. Sa tête était mise à prix, et on lui courrait après depuis près d'un an.
''Oui, je le connais vaguement.
-Comme tout le monde'', rétorqua le colonel d'un ton amer.
Il me tendit une fiche. Je m'en emparai et la parcourut des yeux.
''Comme tu peux le constater, on ne sait pas grand'chose sur lui.''
Pas grand'chose...ce que je pouvais remarquer, en effet.
La fiche était au format A4 et avait été écrite à la main, certainement pour pouvoir y ajouter plus aisément de nouveaux éléments. Ceci dit, elle ne m'apprennait pratiquement rien.
Fiche signalétique
Nom : inconnu Âge : moins de trente ans ( estimé )
Prénom : inconnu Sexe : masculin ( estimé )
Surnom : Démon de l'Alchimie Taille : entre 1m50 et 1m70 ( estimé )
Motivations : inconnues
Particularités : aucunes pour le moment.
''C'est assez maigre'', remarquai-je.
Le colonel Mustang poussa un soupir ,de profonde lassitude.
''Le peu d'informations dont nous disposons sont des estimations...relativement floues qui plus est ! m'énervai-je.
-Je sais Fullmetal, et c'est précisément ce qui m'exaspère.''
Je relevai la tête de la fiche pour rencontrer son regard. Ses prunelles d'onyx trahissaient sa fatigue
''Le généralissime a confié la mission d'arrêter ce Démon de l'Alchimie à mon détachement. C'est-à-dire à Hawkeye, Breda, Havoc, Fuery, Falman, Hughes, toi et moi...et ton frère bien sûr, sans oublier Armstrong.''
J'équarquillai les yeux. Ainsi, non content de devoir rester à Central, j'allais en plus me colletiner le colonel et ses subordonnés pour une mission qui consisterait à chasser un animal parfaitement inconnu.
Soudain, je me souvint de quelque chose.
''Au fait colonel, comment va Hughes?
-Ca va, si on oublie le fait qu'il hurle dans son sommeil et que dans ses délires, il supplie sa femme de ne pas le tuer.
-On sait ce qu'il s'est passé?
-Dans un de ses rares moment de lucidité, il a affirmé avoir été attaqué par des homonculus, dont la secrétaire du généralissime et un pouvant changer d'apparence. Après avoir reçu la balle, il a cru mourir. Mais il dit avoir senti une main lui caresser le visage et une voix familière lui aurait murmuré que tout irait bien. Il est incapable de me dire à qui appartenait cette voix, mais il la connaissait. Quand on l'a retrouvé, on avait retiré la balle, mais la plaie s'était infectée, d'où l'hospitalisation. Les médecins affirment qu'il va s'en sortir. (J'ai pas pu me résoudre à le tuer ToT)
-Comment ça ''on'' lui avait retiré la balle ? m'étonnai-je.
-Je ne sais pas. Certainement le propriétaire de cette fameuse voix.'' Conclut le colonel.
A cet instant, le premier lieutenant Riza Hawkeye entra dans la pièce.
''Monsieur !
-Qu'y a-t-il, Hawkeye?
-On a retrouvé un témoin, un survivant au sbires du Démon de l'Alchimie, Monsieur!
-Répétez-moi un peu ça! cria Mustang.
-Dois-je le faire monter dans votre bureau?
-Naturellement Hawkeye, cette question!''
Le lieutenant sortit en trombe de la pièce, visiblement aussi impatiente que mon supérieur. Lequel m'invita vivement à m'assoir pour participer à l'interrogatoire.
Le ''survivant'' entra dans la pièce. C'était un homme d'environ vingt-cinq ans, aux cheveux d'or et aux yeux vert émeraude. Il était aussi grand que le colonel. Son maintien était certain, et son port de tête fier. Il n'avait pas l'air blessé, mais son visage afichait une expression inquiète.
''Je vous en prie, asseyez vous, le pria Mustang.
-Merci Monsieur.
-Appelez-moi Roy.
-Bien.''
Le colonel chercha donc immédiatement à le mettre à l'aise. Pour ma part, je restai silencieux pendant tout le temps de préparation.
''Avez-vous subi une quelconque torture physique ou mentale? demanda mon supérieur.
-Aucune. Visiblement, je ne lui étais d'aucune utilité.''
Une lueur surprise passa dans dans le regard de l'achimiste de Flamme.
''Comment!
-J'ai été placé dans une pièce nue, pas une chaise, juste deux chaînes accrochées au mur. J'étais même pas attaché, ni surveillé, narra l'homme. De l'autre côté d'un des murs, j'ai surpris une conversation. Je pense qu'il y avait deux hommes et une femme. La femme a dit que je ne leur serais d'aucune utilité et qu'elle ne comprenait pas pourquoi ils m'avaient capturé. L'un des deux hommes a proposé que l'on me tue pour éviter que je ne parle. Le second homme a objecté que je ne savais rien, donc ils pouvaient me laisser. Dix minutes plus tard, ils me relâchaient avec les excuses de la maison.''
Un silence surpris succéda à cette tirade. Ainsi, le Démon de l'Alchimie ne faisait pas de victimes inutiles. J'étais à peine embarqué dans cette histoire que je m'y perdai déjà...Et je ne savais pas à quel point je m'y perdrais.
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Bon...rewiew? (sort le chocolat de sa réserve personelle...)
