Voilà, première fiction, un petit OS sur Quinn/ Puck, qui bien spur se passe à la fin de la saison 1, lors de leur petite conversation alors qu'ils regardent Beht. N'hésitez pas à poster une review, et à donner vos avis ! :) Enjoy !
«Est-ce que tu m'as aimé ?»
Autant crever tout de suite. Ouais, autant prendre un flingue, le poser sur sa tempe, tirer. Mais elle me regarde, et je comprends qu'on va continuer, qu'on va jouer encore longtemps, jusqu'à ce que tout disparaisse et qu'on ne se souvienne même plus des règles. Pourtant, elles sont simples. Il n'y a qu'elle et moi, le premier à terre à gagner, le dernier à ouvrir son cœur a perdu le droit d'aimer.
J'ai commencé le jeu dès que je l'ai vu, j'ai lancé les paris, mais elle a surenchéri, je n'avais pas imaginé ça.
Elle te fait toujours croire que tu as gagné, jusqu'au moment où tu te rends compte qu'il te reste quedale, à part ton cœur desséché et tes yeux pour chialer. Et là, t'as plus rien à faire qu'à la regarder partir, si elle t'en a encore laissé le droit.
Le truc, c'est que même dans ces cas-là, où t'es sûr qu'il te reste plus rien a misé, que le jeu a finis, elle revient à la charge, t'arrache un petit peu de toi, et tu peux rien y faire, parce que, putain de merde, t'es accroc.
C'est sympa la dépendance, c'est reposant. Parce que toute ta vie a disparue, il n'y a que le jeu qui compte. Tu restes là où t'es, tu te frottes les mains, et t'essaies de te convaincre que tu vas te refaire.
Et t'y arrives. C'est l'avantage quand la seule chose qu'on mise c'est soi, tu peux jouer tant que tu veux, toute ta vie sans jamais vraiment tout perdre.
Et même si c'était le cas, que tu t'étais perdue tout seul dans le silence de la folie, bah t'en aurais rien à foutre, parce que t'auras toujours ton amour pour elle a parié.
Pourtant, j'en voulais pas moi, de cette saloperie qu'est l'amour. Je voulais jouer, c'est tout. Je voulais me brûler les ailes, sentir l'odeur du cramer et recommencer encore et encore.
Mais je m'y suis laissé prendre, et je crois que c'est là que j'ai vraiment perdue. C'est là que j'ai merdé sur toutes mes mises, pour son plus grand bonheur.
Elle aime ça, gagner, elle aime te donner l'impression qu'elle a toujours les bonnes cartes en mains.
Mais en fait, je crois qu'elle a peur. Et c'est ça qui l'empêche de gagner pour de bon, de se barrer avec le jackpot en poches. Pourtant, y a un millier de fois où elle aurait pu le faire. Quand c'était ce qui se passait je pouvais plus rien faire, alors j'attendais qu'elle disparaisse pour de bon. Elle le faisait, disparaître, mais elle revenait toujours plus forte, plus douce, plus sexy, plus belle, plus déterminée.
Maintenant, elle me regarde et la lueur habituelle à disparu, je n'y vois plus cette soif de gagner, cet amour du jeu. Alors peut-être que finalement, c'est comme ça qu'elle va gagner, en stoppant tout.
Et comme moi, j'ai toujours l'espoir qu'on finisse par un match nul, je lui réponds.
«Oui, surtout maintenant.»
