Une faute de goût pour Alice Cullen

Faute de goût et Alice Cullen ne sont pas des mots à mettre ensemble normalement mais vous allez voir que j'ai imaginé une histoire qui m'a fait rire et qui j'espère vous plaira. Je ne sais pas encore le nombre de chapitres que ça fera, mais je pense qu'il y en aura au moins trois. J'ai essayé cette fois-ci de faire une fic plus longue, donnez moi votre avis …

Je précise une fois de plus qu'aucuns personnages ne m'appartient.

Chapitre 1 : Un achat risqué

JPOV

Comme environ six jours sur sept, mon Alice était partie pour une virée shopping qui risquait de durer plusieurs heures. Cette fois-ci, je m'étais dévoué pour l'accompagner, et cela faisait environ trois heures que mon calvaire durait. On a commencé par les magasins de chaussures, d'où nous sommes ressortis avec au moins quinze nouvelles pairs de chaussures : des bottes, des ballerines, des escarpins, des bottines … De toutes les couleurs, de toutes les formes et pour toutes les saisons !

Et je me demandais une fois de plus où elle allait ranger tout ça car son dressing avait beau être gigantesque, ses achats l'étaient davantage.

Après le magasin de chaussures, nous étions passés aux magasins de lingerie, où je n'étais pas autorisé à entrer, et tant mieux !! J'ai donc attendu une heure et demie dehors, assis sur une chaise. Maintenant cela faisait près de deux heures que nous traînions dans les rayons d'un grand magasin de vêtements qu'Alice adore par-dessus tout, donc autant vous dire que ça risquait d'être long ! Toutes les deux minutes, mon ange me disait : « Tu en penses quoi ? » « Tu préfères quelle couleur ? » « Quel haut me va le mieux ? » Et comme je lui répondait à chaque fois que tout lui allait, elle prenait les deux articles qu'elle hésitait à prendre et ils allaient directement dans la pile « A prendre », cette plie était bien plus importante que celle « A remettre dans les rayons ». Je faisait office de porte manteau, mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour ?

Tout à coup, je vis mon petit lutin sortir de la cabine d'essayage et je fus tellement surpris que j'en fis tomber l'énorme pile de vêtements.

- Ça te plait visiblement ! Rit-elle.

Mon épouse était habillée avec un bustier qui lui faisait un décolleté assez impressionnant et une mini jupe. Bien évidemment que ça me plaisait, je la trouvait belle et sexy mais encore plus que d'habitude (si cela est possible, oui c'est possible !)

- Tu es sublime !

- Merci Jazz !

Et elle me gratifia d'un rapide baiser sur les lèvres.

- Mais tu ne comptes pas mettre ça pour aller au lycée quand même ?

- Si pourquoi ? Je croyais que tu aimais bien …

- Oui bien sûr mais je ne suis pas sûr que le principal soit de mon avis.

- Tu dramatises toujours tout, et puis ce n'est pas comme si c'était indécent, si ?

- Euh … Non, non !

- Tu mens très mal Jasper !

- Ce n'est pas que c'est indécent mais bon il y a quand même un code vestimentaire à respecter dans l'enceinte du lycée et …

- Ne t'inquiète pas, Rosalie s'est habillée bien pire. (Sympa pour notre frangine ! )

- Bon, on fait comme tu veux mais je t'aurais prévenue …

Une fois, j'avais vu une fille dans notre lycée de Forks qui s'était habillée, ou plutôt qui n'était pas assez habillée, et elle avait été renvoyée pendant un mois. Mais bon, ne pas contrarier Alice était une des règles que j'avais appris tout au long de ma vie commune avec elle. C'était la règle numéro un, après venait quelques petits détails comme ne jamais lui laisser plus d'une demie heure avec ma carte de crédit, et en la lui laissant une demie heure je suis gentil car elle peut en faire des ravages en trente minutes !! Je me promettais aussi à chaque fois de ne pas me laisser avoir avec son petit air malheureux, mais je ne savais pas y résister .

Nous passâmes à la caisse et Alice tendit sa carte de crédit, je plains le pauvre petit bout de plastique quelques fois!

Et c'est après avoir dépensé environ le triple de la somme laissée au magasin de vêtements que nous sortîmes de cet enfer.

Heureusement que nous n'étions plus humains, sinon on ne pourrait pas porter autant de paquets !

Le soir, je lisais pour la centième fois mon roman préféré, assis confortablement sur notre lit quand mon petit ange vint lire par-dessus mon épaule et me déposa un baiser dans le cou.

- Alors tu es toujours fâché ?

- Je ne suis pas fâché Alice, jamais je ne serais fâché contre mon petit lutin.

Sur ce, elle rit et m'embrassa tendrement, je posai mon livre sur la table de chevet, et j'allongeai ma moitié sur notre lit. La lecture attendrait …

A suivre…