Hello les amis ! Et me revoici, avec encore un OS sur Shikamaru (je l'aime trop lui, c'est normal ! ^^) qui viens d'une idée de Keisuke-my-lover (encore, je l'ai recrutée comme fournisseuse d'idée maintenant ^^). Attention, risque de spoil quant à la mort de Shikaku et Inoichi. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture !

Musique

Lucas King - Aura


Naruto, son univers et ses personnages appartiennent à Masashi Kishimoto.


Espoir brisé


Quand les ninjas revinrent de la guerre, tous les habitants de Konoha attendaient aux portes du village. Tout était calme, silencieux, jusqu'à ce qu'ils aperçoivent les combattants. Des cris se firent entendre. Des femmes, des enfants, des frères, des sœurs, se précipitèrent en pleurant de joie vers ceux qu'ils retrouvaient, cherchaient les leurs qui manquaient à l'appel d'un regard triste, riaient avec des amis trop longtemps partis. Parmi la foule, Shikamaru vit sa mère courir vers lui pour le serrer contre elle. Le jeune homme enfouit son visage dans ses cheveux, maintenant qu'il était plus grand qu'elle, et s'abreuva de son odeur maternelle. Il avait beau la trouver galère, stricte et hautement énervante, elle n'en était pas moins sa mère, celle qui l'avait mis au monde et qui l'aimait sans doute plus que tout au monde. Lorsqu'il se détacha d'elle, elle souriait comme jamais. Elle déposa un baiser sur son front puis posa l'une de ses mains sur la joue de son fils avant de regarder autour d'eux.

- Ton père n'est pas avec toi ? Je parie qu'il est encore allé boire avec Inoichi et Chouza !

Shikamaru sentit son cœur se briser, une fois de plus. Il s'était mentalement préparé à annoncer la mort de son père à Yoshino, mais il savait qu'il n'était pas apte à voir sa réaction. Il savait que cela lui ferait mal. Pourtant, il inspira profondément et apposa sa main sur celle de sa mère, toujours sur sa joue.

- Non, il n'est pas avec Inoichi-sama et Chouza-sama, lui murmura-t-il doucement.

- Mais où est-il alors ?! Il va m'entendre !

- Maman… l'interpella Shikamaru en rivant son regard dans le sien. Papa ne reviendra pas.

Le temps que les mots atteignent Yoshino, son sourire disparut, ses bras retombèrent, sauf la main que son fils maintenait contre sa joue. Une lueur s'alluma dans ses iris.

Colère brûlante.

Tristesse infinie.

Angoisse glacée.

Puis, ce fut comme si les orbes volaient en éclats sous le poids de tous ces sentiments négatifs pour ensuite se transformer en voile vide et terne. Elle ne pleura pas. Mais ce fut encore pire pour Shikamaru. Il la voyait, là, devant lui, et soudain, ce n'était plus la femme qu'il connaissait depuis sa naissance, forte et horripilante à la fois. Elle semblait à présent si fragile, si frêle, comme si elle était faite de cristal se craquelant doucement. Quand elle se blottit dans les bras de son fils et que ce dernier la sentit trembler, ce fut comme s'il avait perdu une partie de lui-même, un repère important dans sa vie. Il referma les bras sur elle, en une tentative pour la protéger du monde extérieur, de créer un barrage autour d'elle afin de bloquer la douleur. Il déposa des baisers papillons dans sa chevelure brune, sur son front, mais rien n'y fit, elle continuait de trembler. Il resta là, ses yeux laissant échapper des larmes silencieuses.

A travers le voile d'eau, il entrevit Ino soutenant sa mère alors que celle-ci se laissait tomber au sol, en pleurs. La jeune femme blonde lui attrapa doucement les épaules et l'obligea à la regarder, lui murmurant quelque chose que Shikamaru ne pouvait pas entendre. Au bout d'un moment, Yoshino arrêta de trembler, se détacha de son fils, et, fronçant les sourcils comme à son habitude, le contempla un instant.

- Tu as maigri, lui dit-elle sur un ton de reproche, changeant complètement de sujet.

Shikamaru sourit, las, et essuya ses larmes. Il comprenait le besoin qu'avait sa mère de ne pas ressasser ce qu'il venait de lui annoncer. Il savait qu'elle pleurerait surement, lorsqu'elle serait seule. Mais il savait aussi qu'il fallait passer à autre chose. Pas oublier, non. Mais juste tourner une page, comme chaque être humain le faisait depuis sa naissance.

Et même si cette page était maculée de sang, plus lourde en douleur que les autres, ils y arriveraient.


Voilà voilà ! N'hésitez pas à me donner votre avis ! Je vous fais de gros bisous ! :3