Auteur: Bel Uriel Disraeli.

Note: Ca fait long... Très long même pour une seule histoire... Lorsque je vois mon compte je me demande parfois si j'ai pas une life à coté... -_- Puis je me rend compte que non. C'est la troisième partie déjà, et j'ai l'impression que ça fait une éternité que je rabache la même histoire. Donc, je ne sais pas si tu as la foi de continuer de me lire:

Lisoulou! J'ai bien reçu ta review! Et ça me fait plaisir de me rendre compte que certaine personne tienne à avoir une suite du Renji/Bya! Parce que oui, pardi, j'ai une suite! Et pas des moindres, c'est mon couple n'en doute pas. Mais ils ne reviendront pas avant... Et bien, pas avant le prochain volet o_O ! Tu dois te dire que c'est désespéré... T_T Même moi je me dis que je vais pas revoir mes chouchous avant des plombes. Mais je ne veux pas brusquer trop mon plan de base. Donc, si tu veux bien prendre la peine d'aller jeter un coup d'oeil sur "Les Cendre d'un phénix" peut-être que tu pourras patienter un peu avec. Cette partie ne fera pas dix chapitres... Enfin, j'espère! Rah, on verra bien. Mais merci de ne pas m'oublier!

Ce message est valable pour tous mes lecteurs qui ont assez de patience pour suivre les cailloux que je balance, faîtes gaff à pas en prendre un sur la tête!

Raited: T

Couple: Hitsugaya

Résumé: Ce qui nous lie? Je n'en aie pas la moindre idée... Si, peut-être une chose. La neige... Le froid de cet hiver qu'il voudrait éternel. Que faire, si elle fond, que me reste-t-il de toi, lorsque nos neiges éternel disparaîtront ?

IL FUT ECRIT

Acte I Partie III: Eternel Hiver.

Chapitre I : Le vent de la discorde.

Le vent souffle dans les branches du cerisier trempé faisant tomber les dernières grosses gouttes de la dernière pluie. L'atmosphère est saturé d'eau, le petit capitaine aux cheveux blanc fronce les sourcils en chassant les gouttelettes qui c'étaient accrochés lors de son passage sous l'arbre. La Dixième Division semble vide et bien trop silencieuse et cela éveille la méfiance du supérieur des lieux. Durant de longues minutes Hitsugaya fait fasse à son bureau vide, son esprit contemple le tout et par automatisme il se demande immédiatement où peu se trouver sa si particulière fukotaïcho. Matsumoto a prit sa journée et ce simple souvenir rassure le génie...

Il s'avance vers sa place et vérifie aussitôt la pile de papier en retard qu'il devrait classer, il tourne brièvement son regard vers le pendule enregistrant l'heure de son arrivé. Il est encore tôt tout juste huit heure, il lui restait donc au moins deux heures et demie avant que la rousse ne tente de venir le débaucher.

Studieusement il prend de l'avance, s'absorbe à finir le plus de dossier possible pour une fois qu'il n'a pas à courir après sa subordonnée. Le calme au Gotei est relatif et assez perturbant pour tous les capitaines. Cela fait tout juste une semaine que l'attaque d'Aizen à avorter, une semaine que le Hôgyoku était entre leurs mains... Mais cela faisait des mois que ses nerfs s'usaient.

Depuis cette nuit là...

Le vent fit claquer un rideau du bureau, il releva inopinément le nez de son dossier la surprise le fit presque lâcher son pinceau. Elle était là, souriant maladroitement en lui faisant un petit salut de la main.

- Hinamori?

Il fallait le connaître pour voir vaciller la lueur dans son regard, pour percevoir le tressaillement violent de son âme. Un petit voile passa sur ses prunelles alors qu'il se détendait un peu. Elle secoua son parapluie et épousseta sa tenue.

- Ohayo Tôshiro-kun !

- C'est Hitsugaya-taïcho... Combien de fois vais-je devoir te le répéter Hinamori, et bonjour à toi aussi!

Il fit mine de s'agacer de son manque de formalité en roulant les yeux au ciel, durant quelque seconde il suivit d'un regard inquiet l'évolution de la shinigami dans son bureau. Hinamori avait encore les yeux cernés, il savait qu'elle ne dormait pas, il put percevoir le léger vacillement de son pas alors qu'elle s'approchait du fauteuil dans lequel Matsumoto aimait se vautrer.

Il la vit poser une main pâle sur le bord du meuble, son regard à lui remonta le long du poignet pour constater qu'elle avait encore maigrit... Son visage avait perdu sa douce rondeur, son sourire avait quelque chose de vaporeux comme si elle se sentait flotter.

- J'ai bien peur de jouer les troubles fêtes...

La voix d'Hinamori le fit sursauter, il fronça les sourcils.

- Matsumoto-chan a insisté pour que je vienne la chercher de bonne heure aujourd'hui... Mais je ne l'ai pas trouvé chez elle, alors j'ai pensé qu'elle devait être au bureau.

- D'aussi bon matin?

Lâcha sans réfléchir le petit capitaine par dépit.

- A moins d'avoir cuvé ici, elle n'est jamais là à huit heures !

Il marmonna agacé de se rendre compte que c'était la plus pure vérité. Il reporta son attention sur elle.

- Et toi Hinamori? Comment vas-tu?

- Moi?

Elle inclina la tête et son cœur à lui se serra, il put le voir... Le gouffre obscur dans les prunelles qui se posèrent sur lui, alors qu'elle souriait doucement.

- Je vais bien.

Il réfréna difficilement son envie de se lever puis tout d'un coup la voix dure de celle-ci le frappa.

- Ne me regarde pas comme ça... Puisque je te dis que je vais bien!

Il faillit baisser le regard de gêne.

- Commence d'abord par m'appeler Hitsugaya-taïcho et on n'en reparlera!

Et il put voir un vrai sourire sur ses lèvres, il put percevoir un mouvement dans ses yeux comme une pâle réminiscence de tout ce qu'elle avait cessé d'être.

Depuis cette nuit là...

Comment avait-il fait? Cette question continuait de tourner en boucle dans l'esprit du petit capitaine. Comment Aizen avait-il fait pour la tenir autant sous son contrôle? Pour lui voler totalement son âme. Car c'était bien le cas, ce traître lui avait prit son âme et il ne restait plus qu'une simple coquille vide et vacillante d'elle. Hinamori... Hinamori était morte. Son esprit littéralement brisé face à l'incohérence de la lame du zanpakuto de son capitaine plongé dans ses entrailles.

- Tu ne sais pas où elle est alors?

La fukotaïcho de la cinquième semblait un peu déçu.

- Non, Hinamori... Je ne sais pas où elle peut bien se trouver.

Tôshiro se sentait amer.

- Ce n'est pas grave alors... Tans pis! Ne t'inquiète pas... Ce n'était pas si important au final.

Le même sourire vide revint sur son visage, et encore une fois il dû la contempler.

- Je suis désolé de t'avoir dérangé... Tu dois avoir beaucoup de travail. Ne te surmène pas,

Hitsu-kun!

Le silence tomba, elle se dirigea vers la porte.

- Hinamori.

Elle fit un arrêt, sa main se posa sur l'encadrement de la porte. Il se leva en faisant crisser sa chaise.

- Je...

- Bonne journée à toi aussi, Hitsu-kun.

Elle ne voulait pas l'entendre, elle ne voulait pas se tourner pour voir sur son visage l'inquiétude qu'il n'arrivait pas à cacher depuis tout ces mois. Hinamori n'arrivait plus à s'émouvoir de son désarroi, c'était comme si Tôshiro c'était éloigné d'elle... Il l'agaçait.

Et il le sût à la seconde où elle posa ses yeux sur lui. Il put le voir ce visage, un visage inexpressif qui rongeait tous les jours un peu plus le capitaine aux cheveux blanc. Aizen avait tout prit, ne laissant d'elle qu'un seul sentiment... La haine. Et elle le haïssait, une haine froide qui se gorgeait tous les jours d'un peu plus d'indifférence.

Il serra les dents, se figea et elle détourna aussitôt la tête.

- Hinamori!

Ils allaient encore se disputer, la tension monta et le prit à la gorge. Il aurait voulut qu'elle ne lui tourne pas le dos.

- Je n'ai pas envie d'en arrivée là... Pas encore... Pas aussi tôt.

Hinamori porta la main à son visage et sembla effacer de son visage la contrariété. Le capitaine de la Dixième division bouscula sa chaise, il ne voulait pas la laisser partir, pas comme ça, pas encore.

Elle s'écarta pour lui échapper, ne voulant pas qu'il pose la main sur elle.

- Hinamori...

- Arrête de geindre. Si tu n'en es pas capable alors tais-toi pour une fois.

Il sursauta encore, ce n'était pourtant pas la première fois, ni sans doute la dernière qu'elle lui parlait aussi durement.

- Désolé de m'inquiéter pour toi.

Il avait un ton âcre, c'est elle qui le lui avait apprit.

- T'inquiéter de quoi? Aizen-sama ne reviendra pas. Le Gotei l'a battue, tu devrais ouvrir une bouteille pour fêter ça.

Elle était furieuse, comme si une part d'elle avait réellement prit conscience que Sosuke ne reviendrait jamais plus, depuis qu'ils avaient ramené Inoue à vrai dire. Cela faisait une semaine qu'elle était devenue presque vindicatif et virulente avec lui... Uniquement avec lui.

- Il ne me fera plus de mal. Merci à toi!

C'était faux, seuls les capitaines du Gotei le savaient que cette guerre avait juste été avorté. Leurs laissant un peu plus de temps pour se préparer car tôt ou tard Aizen voudrait reprendre ce qui lui appartenait. Il ne pouvait atteindre la Cour Royale sans passer par la case Soul Society.

Le sourire qu'elle lui fit était trop forcer.

- Hina...

- Je t'en voudrais toute ma vie.

Tôshiro baissa les yeux, les fermant lentement.

- Je le sais... Mais je t'en prie, arrête... Arrête de te faire du mal.

- Tu te trompe, le mal... C'est vous qui me l'avez fait!

La porte claqua derrière elle, il fixa sa place vide.

Matsumoto se pencha un peu plus en avant, fermant les yeux avant de murmurer avec colère:

- Tu n'es qu'une idiote.

- Matsumoto!

Elle sursauta et se figea... Il savait qu'elle était là.

- Dépêche toi de la rejoindre, ne la laisse pas seule.

Elle apparût en un shunpô par la fenêtre, un peu honteuse.

- Je suis désolé taïcho... J'ai pensée que...

La rousse continuait de fixer le haori sans savoir quoi dire, elle c'était glissée derrière en espérant qu'ils puissent enfin se parler un peu. Tôshiro inclina la tête.

- Taïcho...

- Le pouls de sa pression spirituelle est irrégulière... Matsumoto, suis la. J'irais parler de ça avec Unohana-taïcho mais surtout ne la perd pas de vue. C'est un ordre.

Sa fukotaïcho tiqua et acquiesça lentement avant de murmurer presque pour elle même.

- Je l'aurais fait de toute façon... Hinamori-chan est aussi mon amie.

Hitsugaya fit mine de ne pas l'entendre, et ne se retourna pas vers elle, même lorsqu'elle disparut en un shunpô. Lentement la douleur se diffusa en lui, Tôshiro inspira doucement alors que sa main tremblait. Son esprit était embrouillé et il sentait l'épuisement moral le gagner avec un peu plus de force chaque jour. Son zanpakuto n'y pouvait rien, Hyorinmaru ne savait pas comment lutter contre l'obscurité naissante dans laquelle son propriétaire s'engluait.

Tôshiro alla s'échouer au fond de son siège, incapable pour le coup de terminer ce qu'il avait commencé. Tuer Aizen ne ramènerait pas Hinamori, il le savait. Et d'ailleurs Hinamori ne voulait pas qu'il la sauve de quoique ce soit. C'était comme ci une fêlure c'était dessiné sur la surface lisse de sa conscience, une fêlure émiettant lentement son sang froid et sa raison.

Une fêlure se creusant comme un gouffre.

Il avait d'autre préoccupation, il devait en avoir d'autre à part Hinamori mais pourtant c'était la seule chose qui lui remplissait la tête. Il ferma les yeux.

C'est le bruit de sa porte presque défoncé qui le fit se redresser.

- Yo! Tôshiro!

Il n'y avait qu'un seul être assez vide d'aucun respect pour l'appeler ainsi.

- C'est ici que tu te caches. Le visiteur intempestif referma après lui.

Il posa un regard mi-agacé et fatigué.

- Kurosaki... Combien de fois vais-je devoir te le répéter? Pour toi se sera toujours Hitsugaya-taïcho. Il se redressa dans son siège.

Ichigo avisa le bureau.

- T'es seul?

- Comme tu peux le voir... Et que me vaut le déplaisir de ta visite?

Ce qui n'était pas faux. Kurosaki devrait être sur terre à l'heure actuel et pas en train de lui casser les pieds.

- Ben... Le vieux Yama Jii me permet d'entrer à l'Académie. Donc je vais rester un moment à la Soul Society. Le temps de maîtriser un peu mieux mes pouvoirs de shinigami.

Ichigo s'affala dans le fauteuil en soufflant, comme s'il était fatigué.

- C'est nul... Il n'arrête pas de pleuvoir. Il se gratta l'arrière du crâne en rigolant un peu bêtement.

- Moi qui croyais qu'il faisait toujours beau à la Soul Society.

Un tic agita les traits du petit capitaine.

- Cela ne répond nullement à mon interrogation... Que viens-tu faire ici précisément?

Ichigo se tourna vers lui, posant le menton sur le dossier du fauteuil afin de lui faire face.

- Bah… J'suis venu voir comment tu allais... C'est un crime? On m'a dis qu'une bonne partie des Divisions étaient en service minimum, une vague de vacance. T'es encore en train de remplir de la paperasse?

- Il me semble que l'Académie n'est pas dans ce secteur. Va donc pourrir l'espace vital de quelqu'un d'autre. Siffla avec une hargne mal contenu le capitaine.

Ichigo le dévisagea.

Le silence s'épaissit, et Tôshiro sentit un léger malaise. Ses prunelles qui le fixaient intensément le gênèrent. Puis un étrange sourire s'étala sur le visage de l'adolescent.

- Je ne suis pas le seul à ce que je vois.

- Quoi donc ? Cracha énervé et tendu le petit capitaine.

- A porter le poids du monde sur mes épaules et à ne pas savoir m'en décharger.

Il inspira pour se calmer, Hitsugaya n'en pouvait plus.

- Kurosaki…

- Hey ! Tôshiro !

L'interpellation le surprit.

- T'as le droit… T'es pas obliger de tout prendre à ton compte, tu peux souffler et t'ouvrir aux autres.

Le shinigami le dévisagea, sa langue fila plus vite que sa conscience.

- Je suppose que tu applique toujours ce que tu conseilles, ça explique ta présence dans mon bureau.

Les sourcils du shinigami remplaçant se froncèrent avec la contrariété habituelle.

- Je ne comprends pas… Pourquoi tu es aussi… Blessé ? Et amer.

Il n'avait pas besoin que Kurosaki joue au thérapeute avec lui ! Amer et blessé ? Il n'était pas amer et blessé ! Non ! Sale morveux indiscipliné ! Il était juste furieux, furieux et … Qui lui avait permit d'entrer d'abord ? De se vautrer ici, d'occuper son espace et de l'interroger de surcroit !

- Fiche le camp de mon bureau Kurosaki ! Siffla rageur son aîné.

Et le roux qui continuait de le regarder comme si un bras allait peut-être lui pousser dans le front, ou qu'il allait sauter sur le bureau en piaillant comme un poulet !

Rangiku ne l'avait jamais vue aussi excédé, et pourtant Kamisama savait à quel point elle le poussait à bout avec son comportement. D'ailleurs personne n'avait jamais vraiment vue Tôshiro ainsi, blêmissant sous l'afflux de rage. Sa fukotaïcho avait prit le réflexe de disparaître dès qu'il devenait rouge de colère, pas blanc de fureur ! Il se leva et ses mains tapèrent sur le bureau, son reiatsu congela l'air autour de lui, des cristaux se mirent à tomber à l'intérieur de la pièce. Et alors qu'il allait sans doute commettre un meurtre, le shinigami remplaçant s'avança dans sa direction après s'être levé. Ichigo attrapa son katana qu'il posa sur le bureau.

- Tu pourrais te blesser dans cet état, vos mieux pas que tu touches à ça.

Les traits du petit capitaine se tendirent sous les tics, il n'en croyait pas ses oreilles ! Kurosaki venait de lui prendre Son katana et de lui annoncer qu'il allait Se blesser avec ? Il était tellement furieux qu'il n'arrivait même plus à parler ! Encore un geste, un mot, un mouvement, un rien du tout et… Tôshiro serra les dents si fort que sa mâchoire se plaignit, tremblant il ferma les yeux si fort que la migraine courut sous ses tempes. Ichigo ne savait plus trop quoi faire…

Le petit capitaine semblait lui faire une belle crise de nerf en direct. Il avait déjà vue des gens devenir hystérique et les signes qu'il présentait n'en étaient pas si loin à ce moment précis. Puis pourquoi Tôshiro s'énervait aussi vite pour rien ? Il gardait les lèvres serrer, livide il essayait sans doute de se contrôler. L'autre souffrait le martyre, il le savait. Ichigo n'était pas le premier à savoir exprimer ce qu'il ressentait, et était loin de le devenir. Mais il savait que cette souffrance vous étouffait de l'intérieur et pesait sur vos épaules jusqu'à ce qu'il soit vraiment impossible d'agir avec cohérence ou de pouvoir bouger.

Lorsque Rukia avait été emmené par Renji et Byakuya à la Soul Society sans qu'il ne puisse la protéger, cette douleur était devenue si aigüe qu'il avait cru perdre la raison. Si ces amis n'était pas venu, il n'en aurait peut-être pas eut la force. C'est à ce moment qu'il repensa à Sado, le grand métis n'était pas très bavard, mais il savait toujours comment lui donner du soutiens. Alors c'était ce que voyaient ses amis lorsqu'il se refermait sur lui ?

Il avait envie de lui dire…

- Arrête de te battre tout seul.

Voilà ! Il allait le tuer ! Tôshiro sentit sa colère augmenter jusqu'à lui couper la respiration. Puis le contact le surprit, des mains se posèrent sur ses épaules et il avala sa salive de travers lorsqu'il se rendit compte que Kurosaki le serrait contre lui ! Mais ce gamin était vraiment fou ! Le blanc ouvrit les yeux de stupéfaction.

- Kurosaki, Kamisama !

- T'as une tête à faire peur aux holows…

L'agitation parcourut Hitsugaya tétanisé.

- Lâche-moi ! C'est humiliant ! Je vais te tuer !

Lâcha-t-il d'une voix rauque entre coupé d'inspiration difficile.

Le roux resserra sa prise, Tôshiro était plus petit que lui et semblait si frêle qu'il pouvait lui passer les bras autour sans difficulté… Ca lui arrivait de faire un câlin à ses petites sœurs… D'ailleurs cela faisait un moment qu'il ne les avait pas vues. Karin était la plus câline des deux malgré les apparences. Yuzu lui pressait brièvement la main, le bras, à table elle lui lançait tout juste de petit sourire. Mais Karin elle s'installait contre son torse et ne bougeait plus en marmonnant des insultes qui contredisaient son attitude. Menaçant de le poignarder dans son sommeil s'il disait quoique ce soit à leur père. De très gros câlin qui lui mettaient toujours un baume indéniable au cœur. On ne devait pas faire souvent des câlins à Tôshiro surtout s'il refroidissait tout ce qui l'entourait dès qu'on le touchait.

- Kurosaki ! Je ne suis plus un gamin lâche moi sale vermine ! Lâcha d'une traite la voix tendue alors qu'il retrouvait l'utilisation de ses bras.

Encore juste un peu, il atteindrait son katana et pourrait éviscérer le roux, oh oui, il allait lui ouvrit le ventre ! Un sourire monta sur les lèvres d'Ichigo, pour une fois que ce n'était pas lui qui se sentait embarrasser il allait en profiter !

- Nan ! C'est moi le gamin ici, c'est moi qui en est besoin pas toi.

Rah, pourquoi sa petite Karin n'était pas là ? Elle jouait les indifférentes, mais il suffisait qu'il attrape sa guitare et qu'il commence à jouer quelques notes pour qu'elle glisse la tête par l'entrebâillement de sa porte. Elle le fixait durant de longues minutes silencieusement, et sur la pointe des pieds finissaient par rentrer. Puis elle lui marmonnait qu'il devait arrêter de jouer aussi mal avant de venir se blottir gêner contre lui. Il se fit l'effet d'être son père.

- Kurosaki, lâche… Moi…

C'est qu'il s'agitait le petit capitaine ! Le roux eut un large sourire, comprenant pourquoi son père adorait le prendre au dépourvue de la sorte, c'était vraiment marrant en fait ! Aller juste cinq minutes encore, et pour le retenir un peu plus il lui ébouriffa les cheveux.

- Waaah ! T'as les cheveux hyper doux en faîtes !

Hitsugaya se figea et attrapa aussitôt la main qui fourrageait. Jamais au grand jamais personne n'avait le droit de toucher à Ses cheveux !

- Vire ta main de là.

- C'est doux ! S'exclama le roux en y mettant une autre main.

- Arrête !

Le feu remonta le long de la nuque du blanc. Et il se fit un devoir de passer ses doigts dans les mèches alors qu'il observait le fait qu'elles continuent de défier les lois de la physique. Il comprit que s'il les portait juste un peu plus long elles retomberaient sans doute. Il frotta à tout hasard la tête, s'amusant de voir ses mains disparaître dans le tas. Les plaintes de Tôshiro c'était faites plus basses et étouffées. Moins articulée, et plus grommelée. Il sentait la lutte faiblir, les mains s'emmêler et la tête devenir moins réticente. Alors il radoucit son toucher… Ichigo n'en croyait pas ses yeux, l'autre était en train d'abandonner ! Il abdiquait ! Il… Tôshiro inclina inconsciemment la tête vers lui et il ne put plus rien voir de son visage.

- Kurosaki, arrête…

Cette injonction semblait plus tenir de la pure formalité que d'une quelconque volonté. Pour la peine il serra de nouveau le petit capitaine contre lui. L'autre pesta et se débattit de nouveau. Testant sa nouvelle théorie, le roux se mit à lui masser la tête en fourrageant dans ses cheveux. Une plainte des plus significatives émergea du blanc qui ragea. Il était donc sensible ! Extrêmement sensible même ! Il s'agitait un peu moins quand il passait les mains plus par là.

- Toshiro ?

- C'est Hitsugaya-Taïcho pour toi Kurosaki !

Le sourire s'étala sur le visage du roux, l'autre ne changeait pas. Il y avait beaucoup moins de tension dans l'air.

- Tu as finit ton inspection ? Tu vois bien que je n'ais rien dans les cheveux, alors lâche moi maintenant. Le ton était posé et un peu ennuyé, mais Ichigo ne se laissa pas prendre par la feinte.

- A d'autre, maintenant que je connais ton point faible je vais pas te lâcher !

L'autre sentit le frisson lui courir dans le dos.

- Ah non, arrête j'ai dis ! Y'a rien de… Nnon ! PAS LA !

Il se détourna difficilement et se mit à taper du point dans l'estomac du shinigami remplaçant.

- Arrête Kurosaki ! Lâche-moi j'ai dit ! Ne touche plus … Ma… Mmh ! Il se mordit la lèvre pour taire son glapissement.

Le fourmillement gagna son ventre et ses mains se crispèrent. Ichigo le regarda intriguer, se demandant ce que le petit capitaine ne supportait pas à ce point la ? Il avait juste touché ses cheveux à la base de sa nuque, il fit de petit cercle, peut-être qu'il était chatouilleux ? Au vue des plaintes qu'il entendit ce n'était pas l'hilarité qui le secouait…

- Arrnnh ! Je suis sensible, t'as gagné ! Il respirait difficilement.

Ce que c'était gênant Kamisama ! Kurosaki était un vrai gamin de lui infliger un truc pareil. Bon ce n'était pas la mort, tout le monde avait une zone plus où moins sensible au touché, lui c'était les cheveux ! L'étourdissement lui prit un gémissement, et l'impatience couva dans son corps. Ichigo le sentit trembler et s'arrêta net.

- Hey… Ca va ? Interrogea le roux.

- Je vais te tuer ! Cracha entre ses dents Tôshiro.

- Tu es foncièrement stupide, pauvre demeuré ! Je viens de te dire que j'étais hyper sensible, pourquoi tu ne me lâche pas ? La sueur coula sur sa nuque. Il avait chaud et il détestait ça.

Il repoussa le shinigami remplaçant qui a contre cœur finit par le lâcher, et avant qu'il ne comprenne Tôshiro avait attrapé son katana.

- Je déteste que les gens me touchent ! Siffla le blanc.

- Qu'est ce t'en sais ? Tu laisses personne t'approcher, t'as jamais essayé !

Pour une fois il aurait dû réfléchir très fort avant de parler. Les mots avaient à peine quitté sa bouche qu'il se dit qu'il allait se faire tuer. Il recula juste assez pour éviter la lame, une lueur d'homicide passa dans les prunelles émeraude.

Un sourire crispé passa sur le visage d'Ichigo.

- En fait… J'étais venu te voir pour te demander si tu ne voulais pas t'entraîner avec moi un peu… J'suis nul pour les exercices et je m'étais dit que t'étais assez doué pour me permettre d'avancer plus vite… Mais je pense que t'as réponse sera négative maintenant…

Un tic mauvais agita la joue gauche du capitaine.

- A ton avis Kurosaki ?

Le roux déglutit.

- C'est non ?

Le blanc fit un pas de plus.

- C'est oui…

Il ne se sentit pas du tout mieux.

- C'est bizarre… Je suis pas vraiment rassuré là…

- Première leçon !

Il sursauta.

- Heu… Tôshiro ?

- C'est Hitsugaya-taïcho, et se sera sur le cumul de déplacement instantané.

Ichigo fronça les sourcils, qu'est ce qu'il racontait ?

- Quoi ?

- J'espère que tu es au point sur les shunpô.

Le roux recula encore d'un pas.

- Pourquoi tu me demande ça ?

- Parce que si tu te plante je t'éventre ! Ne me laisse pas l'occasion de t'attraper, surtout après ce que tu viens de me faire !

Il plaisantait ! Il devait forcément plaisanter ! Il… Ichigo s'écarta de justesse, le katana déchira son kimono. Il ne plaisantait pas du tout ! Raaah ! Le roux se jeta sur la porte qu'il ouvrit à toute volé et partit en courant. Hitsugaya regarda la place vide, avant de disparaître en un shunpô.

0.o.0.o.0.o.0.0 And that's all ?

Un premier chapitre! Et un! Je pense que le rated va changer dans cette fic. Et je ne vous cache pas que j'ai un petit penchant pour un Ichigo/ Toshiro. Même si la relation de base reste un Hinamori/ Toshiro. Aller! Je vais pas vous mentir... Je ne peux pas sentir notre pauvre Hinamori et je regrette réellement qu'elle ne soit pas morte! Elle me fait plus l'effet d'une épine planté dans une plaie mal placé. Raaah, pourquoi elle est pas mourut comme les autres la vermine! C'est pas possible d'être aussi résistant pour rien! Cette partie sera assez sombre, même si je ferais mon possible pour mettre un peu d'humour.

Notre Kurosaki est hyper câlin, et le capitaine de la Dixième ne sait pas encore dans quelle voie périlleuse il vient de s'engager! Mais je vous laisse la grâce de suivre tout ceci dans cette nouvelle partie du destin!

Review please?