Le Capitaine Et le Merlien

Résumé : traduction du web comic d'Atsyrc «The Captain and the Merman» (abrégé en CAM -non, pas ce CAM-là). Sherlock y est un pirate trahit par son équipage et jeté à la mer. Il est heureusement sauvé par un Merlien (homme-Sirène) dont il n'a aperçut que quelques traits. Maintenant, il doit trouver un moyen de tuer le chef de la mutinerie, Moriarty le Démon Pirate, avant que celui-ci ne puisse conquérir les océans. Sans pour autant oublier de retrouver la personne qui l'a sauvé. Venez lire !


Prologue

C'est l'histoire d'un amour interdit entre un Humain et une créature des mers. Tous disaient qu'un tel amour ne devrait pas être et ne les conduirait qu'au malheur. Mais dans la force d'un petit joyau et d'yeux aussi bleus que l'océan, cet amour apporta le plus grand de tous les changements…


Chapitre 1

SPLASH !

L'eau de mer était agitée, les bulles dansaient dans l'écume et sous la surface. Elles entouraient son corps, son corps d'homme qui sombrait peu à peu. Sa peau diaphane, ses cheveux ébène, son long manteau noir corbeau, tout sur cet homme dansait une dernière fois, ballotés par le rythme de l'eau tandis qu'il coulait, le visage serein.

Le silence. Rien, à part ce silence… Je ne peux même plus bouger.

Il entrouvrit ses yeux, deux perles d'argent au milieu de l'abîme bleuté. Il regardait ce qui semblait se situer au-dessus de lui : la surface.

La surface est si éloignée.

Il continuait inexorablement sa longue descente, incapable du moindre mouvement, excepté celui de fermer les yeux.

C'était donc ainsi qu'il rencontrait sa mort, qu'il arrivait à la fin de la route.

C'est tellement ridicule.

Il acceptait. Purement et simplement.

Jusqu'à ce qu'il ne sente quelque chose. Tout d'abord une main, puis un corps solide et palpable qui l'enlaçait ferment. De surprise, il ouvrit les yeux alors que le corps remontait le sien vers cette surface qui lui paraissait tellement lointaine il y a encore peu de temps.

Lorsqu'il y arriva, dans un grand fracas d'eau et d'écume, il prit une inspiration profonde, laissant l'air si précieux entrer à nouveau dans ses poumons. Pour le transpercer intensément. Il en toussa âprement, alors que le corps qui l'enlaçait le ramenait sur une surface plus dure et palpable.

Du sable.

Quelqu'un l'avait sauvé.

Il n'eut pourtant pas le temps de s'en réjouir qu'une autre quinte de toux le prit, ses poumons se rebellant après un si long temps dans l'eau salée.

La main de son saveur remonta sa chemise pourpre jusqu'à la base de son cou pour en découvrir une blessure : la trace d'une balle encore sanguinolente ancrée dans les côtes de l'homme en noir.

«Ne bouge pas ! Dit l'inconnu d'une voix pressante. Je dois retirer cette balle ! Mords là-dedans, ça risque d'être douloureux;» ajouta-t-il en insérant un copeau de bois entre les dents de l'homme en noir.

Celui-ci serra les dents et attendit, la respiration difficile. Le sauveur pencha la tête sur les côtes de l'homme en noir et mordit dans la balle enfoncée dans la chair, essayant de la retirer le plus rapidement possible. L'homme en noir se contracta sous la douleur. Douleur qui s'éteignit peu quasiment tout de suite après, alors que le sauveur relevait la tête, la balle entre les dents. Il la recracha entre ses doigts et la regarda avec un petit sourire.

«Je l'ai;» dit-il.

L'homme en noir recracha à son tour le copeau de bois et put respirer plus facilement, même s'il était toujours aussi faible.

Le sauveur appliqua ses mains sur la blessure, dont une lumière douce et chaleureuse émana.

«Voilà; dit-il d'une voix beaucoup plus douce; tu iras beaucoup mieux après ça.»

L'homme fronça les sourcils et entrouvrit les yeux.

Je dois savoir… Qui m'a sauvé ?

Il était encore très faible, menaçant de sombrer à nouveau dans l'inconscience à tout moment. Mais il devait absolument voir le visage de cette personne.

«Ne t'inquiètes pas, ceux qui vivent sur cette île sauront te retrouver;» disait le sauveur avec un doux sourire.

L'homme en noir se concentra autant que possible sur les détails qu'il arrivait à comprendre.

Un homme… la peau matte, les cheveux blonds…

Il baissa ses yeux sur le cou du sauveur.

Un joyau en médaillon… et ses yeux… ses yeux sont…

Le corps de l'homme en noir n'en pouvait plus, il avait atteint ses limites et avait impérativement besoin de repos. Il dût fermer à nouveau les yeux, malgré son désir de voir plus clairement son sauveur.

«Tu devrais te reposer; dit ce dernier. Je vais apaiser ton esprit.»

L'homme en noir entendit alors une mélodie, apaisante et presque féérique. Son sauveur chantait pour l'aider à reprendre des forces, et sa voix…

Ah… Il chante… Quelle voix angélique… si…


Voîli-voîlou ! C'est là que ce chapitre se termine ! Dites si ça vous plaît !^^