Petite histoire de ce recueil : Si vous n'avez pas lu ma précédente fiction, Invisible, je vous déconseille vivement cette lecture. Vous risquez d'être totalement perdu, de ne pas comprendre certaines références et de vous demander qui est qui. Ce recueil s'inscrit dans la continuité de cette fiction. Les moments qui vont apparaître sont ceux qui ont été sous-entendus, ceux qui ont dû être mis de côté pour le bienfait de l'histoire (les chapitres étaient déjà bien assez longs comme ça !) et ceux qui ont été demandés par certains lecteurs. Voilà, voilà !
Disclaimer : Le monde de Harry Potter n'appartient à nulle autre que notre chère auteure adorée, J.K. Rowling.
Ce moment est sous-entendu dans le chapitre 13 d'Invisible. Il s'agit des vacances de James et Astrid.
Week-end de vacances.
Je ne sais pas exactement à quel moment j'ai pu vraiment penser que partir en vacances avec James, à défaut de pouvoir partir avec Jill, était une bonne idée. Je veux dire, je connais James. Je sais comment il est. Exubérant, enthousiaste pour un rien, un tantinet trop énergique et incapable de se contrôler – et puis, je n'étais pas assez stupide pour me complaire dans l'illusion que je pouvais avoir une quelconque autorité sur lui.
En tout cas, j'espérais réellement que son excitation pour les préparatifs n'était que ça : de l'excitation pour les préparatifs. Une fois que nous serions arrivés sur place, il se calmerait. Je l'espérais vraiment.
À l'heure actuelle, alors que le départ était proche et se faisait depuis l'arrière de la maison de ma tante Jill, James était parti dans une zone indéterminée de l'habitation, faisant une action tout aussi indéterminée, et mettant certainement un désordre indéterminé – et que je n'avais vraiment pas envie de déterminer. Moi, de mon côté, j'étais dans la cuisine avec Jill, laquelle me rappelait les différents endroits où nous pouvions camper, ainsi que ceux où c'était interdit.
- Vous pouvez camper dans cette zone, c'est autorisé, dit Jill en traçant un vaste cercle imaginaire sur la carte. Tu sais, on y était allés il y a quelques années… Enfin, vous faites comme vous voulez, termina Jill en roulant la carte avant de me la mettre entre les mains.
- On fait comme on veut, confirmai-je.
- Exactement ! Des vacances sans parents, on peut aller n'importe où, même là où c'est interdit ! s'exclama James en descendant les escaliers en tenant mon sac d'une main.
Je le regardai passer, effarée de son enthousiasme bien trop débordant et de son excitation. Lorsqu'il sortit pour mettre mon sac avec le sien, je me tournai vers Jill, qui affichait un sourire amusé. Évidemment, je n'allais obtenir aucun soutien de sa part. Elle avait décidé que James était parfait. Ah ! Il avait su plaire à Jill, c'est certain. Tant mieux, je préférais qu'elle l'apprécie au lieu qu'elle le déteste, mais j'espérais obtenir un peu de compassion de sa part.
- Non mais sincèrement, je suis fatiguée par avance…, soufflai-je. Promis, on campera là où c'est autorisé. Et si ça ne plaît pas à James, je lui dirai que c'est interdit, comme ça, il sera content quand même.
- On ne peut vraiment pas prendre la voiture ? demanda d'une voix forte James, toujours dehors.
Je me tournai vers Jill, en lui lançant un regard entendu.
- Il ne sait même pas réellement ce que ça fait de conduire, mais il veut absolument que je la prenne, alors que je n'en ai même pas le droit… On ne prend pas la voiture ! ajoutai-je à l'attention de mon petit ami.
- Tout va bien se passer, m'assura Jill en posant une main rassurante sur mon épaule.
Je soupirai. Oui, tout se passerait bien. Surtout si j'arrivais à contenir James dès le début des vacances. Il n'était jamais parti sans au moins un membre de sa famille. Du coup, aujourd'hui, il se sentait libéré et ne voulait pas perdre une seule seconde de ses vacances, pour pouvoir en profiter pleinement, sans personne pour lui sauter dessus, le réveiller à point d'heure, ou exiger de lui quoi que ce soit.
Sauf que moi, j'allais devoir le supporter alors qu'il allait goûter à un week-end sans sa famille. J'étais fichue.
J'attachai mes cheveux, et remontai la fermeture éclair de ma veste. La météo prévoyait un temps plutôt frais, là où nous allions.
La porte d'entrée donnant sur le jardin arrière de la maison se rouvrit, et James apparut, trépignant littéralement.
- Alors, on y va ? demanda-t-il comme un gamin surexcité.
Je roulai des yeux, tandis que Jill retenait un rire. Je m'approchai de James, lui pris la main pour aller sur la véranda où nous attendaient nos sacs et la tente, et d'où nous allions transplaner. Jill nous suivit.
- Et surtout, vous faites bien attention à vous… Et vous ne faites pas de bêtises ! Enfin, pas plus que deux adolescents de dix-sept ans peuvent en faire…
- Jill ! m'exclamai-je en rougissant, alors que James regardait innocemment ailleurs, ayant momentanément la délicatesse de faire comme s'il n'était pas présent alors que ma tante se moquait de moi.
- Quoi ? Je me comporte en tant que tutrice responsable. En partie…, rit-elle avant de nous embrasser rapidement.
J'eus le temps de la voir éclater de rire. Et puis, je décidai que j'en avais assez de la voir rire avec cet air entendu, et je nous fis transplaner.
…
…
J'avais une expression butée, je le savais bien, mais il était hors de question que je démorde de ma position. Nous n'allions pas camper ici.
James fit quelques pas en avant, et leva les yeux vers l'arbre au pied du quel nous avions songé à planter la tente avant que je demande à ce que nous changions d'endroit. Il repéra le nid que j'avais moi-même vu depuis au moins trois minutes, et parut se retenir de faire un commentaire moqueur. Il préféra adopter un ton calme, patient et logique lorsqu'il me parla :
- Les poussins sont grands, Astrid, au mois d'août. Il n'y a pas besoin de les préserver. Ils ont même dû quitter le nid.
Je gardai un air buté, et secouai la tête. Toute la logique du monde ne me ferait pas changer d'avis.
- Et si c'était une couvée tardive ?
James soupira, et ferma les yeux, avant de les rouvrir et de les poser sur moi. S'il espérait me faire fondre comme ça, il se mettait le doigt dans l'œil. J'étais bien plus sensible à l'avenir des poussins qu'à ses yeux.
Surtout si je ne regardais pas ses yeux.
- Tu es une personne sensée, pas vrai ? Tu viens de Serdaigle. Tu es sensée, nous sommes d'accord sur ce point. Bon. Maintenant, pense sensément. Tu crois réellement que notre petit campement pourrait gêner des oiseaux qui sont grands ?
- On ne sait jamais…
- En fait, tu as décidé depuis qu'on est arrivés ici qu'on n'y camperait pas, et rien de ce que je pourrais dire ou faire n'y changera quoi que ce soit, comprit finalement James. Parfait. Eh bien, dans ce cas-là, on va se déplacer !
Il reprit son sac, qu'il avait déjà posé au sol, et la tente à bout de bras.
- Mais on ne fait pas un kilomètre ! exigea-t-il. On se déplace simplement un peu.
- D'accord ! Du moment qu'on ne dérange aucun animal sauvage…
Je l'entendis ronchonner sur quelques mètres, avant de finalement cesser de se plaindre. Nous avançâmes en silence quelques minutes, avant de trouver un espace dégagé, sans arbres susceptibles d'abriter des animaux en pleine croissance.
- Ici, c'est bon, ou les fourmis risquent de nous en vouloir si…
Je le frappai sans ménagement dans le bras.
- Eh ! rit-il. Reconnais que tu as une façon bien à toi de terroriser ton monde. Les joueurs de Quidditch tremblent lorsqu'ils te voient arriver dans les vestiaires, mais les oiseaux se moquent de toi parce que tu as peur de les déranger…
- James… Imagine que l'arbre précédent, au pied duquel tu voulais qu'on s'installe, soit aussi un endroit où poussent des plants d'armoise. Tu n'aurais pas voulu qu'on se déplace ?
Je sus, en voyant son sourire s'effacer un peu, que j'avais touché un point sensible, et qu'il consentait, au moins intérieurement, à se ranger à mon avis.
- Exactement ! repris-je, triomphante. Chacun sa cause. Toi, tu protèges les plantes, et moi, les animaux qui vivent en liberté et qui n'essaient pas de me mordre les mollets, ajoutai-je en me rappelant du cabot des voisins que je détestais. Bien. Maintenant que ce point est éclairci… Tu montes la tente, et je vais nous acheter de quoi grignoter au village d'à côté.
Je le regardai se débattre quelques instants avec les piquets et la toile, alors qu'il m'avait assuré qu'il voulait s'occuper seul du montage de notre campement. Je fronçai les sourcils, hésitant tout à coup à m'éloigner.
- Ou peut-être que tu veux que je t'aide à monter la tente ?
- Mais non ! m'assura-t-il un peu vite. Je n'ai pas besoin de ton aide, ne t'inquiète pas. Quand tu reviendras, la tente sera toute prête. Allez, dépêche-toi, j'ai faim !
Il était en train d'observer la toile de tente, et j'eus la nette impression qu'il ne savait pas distinguer le haut de la tente de la porte. Mais avant que je ne puisse protester et tenter de le convaincre de me laisser l'aider, il me fit signe de la main de m'éloigner rapidement.
Je hochai donc la tête, jetant un dernier coup d'œil par-dessus son épaule pour m'assurer qu'il n'était pas en train de faire une bêtise. J'avais quelques doutes, mais puisqu'il m'assurait qu'il allait s'en sortir…
Je l'embrassai rapidement sur la joue, sans obtenir aucune réaction. Il était déjà en train de réfléchir à la meilleure manière de dresser la tente. Préférant ne pas songer à comment il allait faire ça, je secouai la tête et me décidai à partir.
Je devais reconnaître que je n'avais pas confiance en James pour monter la tente. À vrai dire, lorsqu'il m'avait dit vouloir monter seul la tente, sans magie, j'avais cru à une plaisanterie. Ensuite, lorsqu'il m'avait dit être sérieux, j'avais cru qu'il avait obtenu des conseils de sa famille. Après tout, dans sa famille, il y avait des Nés-Moldus. Mais il avait ensuite dit que ce serait une première fois pour lui. Alors, du coup, j'avais cru qu'il avait une technique secrète. Sauf que maintenant que j'étais en train de nous acheter de quoi nous nourrir – faire les courses avec lui était exclu, parce qu'il s'arrêtait tous les trois pas pour s'étonner devant un produit qu'il découvrait – je me demandais si la tente serait réellement sur pied lorsque je reviendrais.
Et elle l'était, à ma plus grande surprise. James avait mis nos sacs à l'intérieur et avait commencé à les déballer, mais à présent, il était installé sur une chaise et prenait le soleil, un livre à la main.
- On a de quoi manger ? s'exclama-t-il en m'entendant revenir.
- Oui…
Je regardai la tente.
- Tu… as réussi à faire ça tout seul ? m'enquis-je.
Il hocha la tête, sans réussir à s'empêcher de sourire.
- Tu ne pensais pas que j'allais y arriver, pas vrai ?
Je rougis, prise sur le fait. C'était certain que je n'avais pas cru qu'il y arriverait. Mais, en même temps, quelle personne saine d'esprit aurait pu croire que James allait réussir à monter cette tente, alors qu'il découvrait les différents éléments la composant à peine deux heures plus tôt ?
- Pas vraiment, je dois le reconnaître…
Je m'approchai de la tente, et la regardai avec attention. Elle était parfaitement installée. Vraiment bien installée. Installée comme si un campeur émérite l'avait montée.
Je haussai un sourcil, en regardant l'enfoncement des piquets. Ils étaient vraiment bien enfoncés, ces piquets. Tous parfaitement enfoncés. D'une manière parfaitement égale. Parfaitement… parfaite. C'était trop bien fait.
- James… Tu n'as pas utilisé le sortilège de Montage, pas vrai ?
Il y eut un moment de silence suite à ce que je venais de dire. Je ne le regardai pas, me demandant si je ne ferais pas mieux d'insister un peu, mais apparemment, James n'avait pas besoin d'être poussé à parler.
- Euh… Peut-être que si, avoua-t-il finalement.
Je me tournai vers lui.
- Bah quoi ? Mon livre m'attendait ! Je voulais le finir… C'est une histoire super palpitante, qui est impossible à lâcher. Franchement, tu rates vraiment quelque chose à ne pas vouloir lire de livres autres qu'historiques…
- Est-ce que tu vas essayer de détourner la conversation encore longtemps, ou est-ce que tu vas simplement avouer que tu n'as pas réussi à monter tout seul la tente ?
Je me tournai vers lui, attendant sa réponse.
- Je n'ai pas réussi à monter tout seul la tente, finit-il par reconnaître de mauvaise foi.
- Eh bah tu vois, ce n'était pas si compliqué !
Il se renfrogna avant de se replonger dans son livre.
Heureusement que pour faire cuire la nourriture, nous avions un réchaud. Si nous avions dû lancer un feu tous les jours, trois fois par jour, nous n'aurions jamais pu manger.
…
…
- Je ne ronfle pas.
Je fermai les yeux, et tentai de faire abstraction de James.
- Je ne ronfle pas ! répéta-t-il.
Et voilà. Je lui avais dit que j'avais eu du mal à dormir parce qu'il ronflait légèrement. Ce n'était rien de bien fort, mais cela m'avait réveillée à un moment. Forcément, le fait qu'il respire plus fort que la moyenne alors que j'avais toujours dormi dans un lit toute seule avait eu le don de me réveiller. Pour son plus grand déplaisir.
Je ne lui dirai plus jamais rien, si c'était comme ça.
- Et puis, hier, tu t'es endormie en disant que tu étais trop fatiguée, et que rien ne te réveillerait.
- De toute évidence, tu fais beaucoup de bruit, et ça m'a réveillée, rétorquai-je en essayant de ne pas rougir.
Il avait raison, après tout. J'avais dit que j'étais trop fatiguée, et c'était le cas. C'est qu'il fallait faire la conversation à James, l'occuper, et moi, je n'étais pas aussi efficace pour cela que l'était toute sa famille réunie !
- Mange un truc, exigeai-je plutôt.
Il haussa un sourcil surpris.
- Si je me souviens bien, tu ne prends jamais de petit-déjeuner. Ce n'est pas un peu hypocrite de ta part de me demander de manger ?
Je rougis franchement. Je ne pouvais rien dire contre cela. Son argument était imparable.
…
…
Je piquai un marshmallow sur une longue fourchette, avant de la tendre à James, et de me préparer la même chose pour moi. Il regarda d'un œil abasourdi la friandise, puis moi.
- Je t'assure que c'est quelque chose de vraiment génial. Tu le mets au-dessus du feu.
Je fis exactement ce que je venais de lui dire. Nous avions finalement dû allumer un feu, mais j'avais exigé que je sois celle qui le fasse, ou alors, que ce soit fait de façon magique. Étonnamment, il avait voulu que je montre comment j'aurais fait cela à la façon Moldue, ce qui m'avait posée quelques difficultés. J'avais vraiment espéré qu'après le coup de la tente, il abandonnerait et qu'il voudrait que nous utilisions nos baguettes magiques…
- Bon. Allez, mets ton marshmallow au-dessus du feu !
Il sursauta, puis fit comme moi, et je souris.
- Parfait. Maintenant, on attend que ça grille.
James, dubitatif, me regarda comme si j'étais folle. Ce qui pouvait peut-être paraître être le cas dans une telle situation, mais il avait tort de ne pas me faire confiance.
- Je te jure que ça en vaut le coup. Comme ta tarte à la mélasse dont tu raffoles. Bon. Eh bien, c'est le même genre de choses. Sauf que c'est typique des campings Moldus. Moi, j'adore ça.
Je remontai mes genoux sous mon menton, et attendis que mon marshmallow soit prêt. Cela faisait vraiment longtemps que je n'en avais pas mangé. Enfin, juste un an, mais ça faisait tout de même un moment !
Je tournai légèrement ma fourchette, et fus surprise de ne pas voir celle de James faire de même. J'attendis quelques secondes, mais il n'y eut aucun mouvement de fourchette. Je relevai les yeux, pour voir James en pleine observation. De moi.
Une fois, Mélina m'avait dit que James, lorsqu'il m'observait, ne voyait rien d'autre que moi. Je n'avais pas compris ce qu'elle voulait dire. C'était logique, non ? Quand nous observions une personne, nous ne regardions qu'elle, et pas autre chose. Mais aujourd'hui, je comprenais la différence. Il y avait une intensité dans son regard que je n'avais jamais vue. J'avais l'impression d'être mise à nue, en le voyant me regarder comme ça. C'était bizarre. Et plaisant. Mais vraiment bizarre. Je n'avais jamais été regardée comme ça, c'était certain.
Il ne savait pas encore que j'étais en train de le regarder m'observer. Je me détournai brusquement en toussotant, avant de rougir. Du coin de l'œil, je le vis sursauter, avant de tourner son marshmallow.
…
…
- Comment est-ce que tu peux ne pas être triste ? demandai-je à James. Je sais bien que Poudlard n'est pas la fin de tout, il y aura toujours quelque chose derrière, mais Poudlard, c'est tout de même une fin, et…
Je me tus. Je sentais ma gorge se serrer, et si je parlais un peu plus, les larmes n'allaient pas tarder à affluer. James dut le comprendre, car il prit la parole.
- Bien sûr que je suis triste, mais je n'y pense pas autant que toi, et, surtout, je ne veux pas te voir pleurer pour ça. La nostalgie, ça ne nous va pas. On ne va pas se morfondre.
Je me mordis la lèvre. C'était bien plus facile à dire qu'à faire. Moi, j'avais bien envie de me morfondre, et de me laisser envahir par la nostalgie.
- Tu ne vas pas faire ça durant toute l'année ! me prévint James.
- Faire quoi ? m'étonnai-je en m'étirant sur la chaise.
C'était quand même bien de pouvoir se poser sur une chaise, au milieu d'une clairière ensoleillée, sans entendre aucun bruit de circulation, ni de voisins en train de crier, ou de chien voulant me mordre les mollets. Et en plus, en bonus, j'avais la main de James qui me massait doucement la nuque.
- Faire des crises de nostalgie.
Je fermai les yeux. Il me connaissait vraiment trop bien, c'était injuste.
- Ou alors, tu pourras en faire uniquement lorsque je serai présent, d'accord ? Sinon, tu vas devoir pleurer sans mon épaule pour te consoler. Ce serait bête, non ?
Ce garçon était parfait.
Merci Merlin, c'était mon petit ami et pas celui d'une autre.
…
…
Nous transplanâmes directement sur la véranda de la maison de Jill. Nous étions tous les deux trempés, la pluie s'était mise à tomber juste au moment où nous emballions nos dernières affaires.
La porte s'ouvrit une minute après que nous soyons arrivés.
- Alors, les jeunes, c'était bien ? Oh, il pleuvait ? fit remarquer Jill avec un sourire moqueur. Ici, il faisait vraiment chaud et beau… Vous auriez peut-être dû rester par ici pour camper, finalement…, se moqua-t-elle.
James et moi échangeâmes un regard.
- Non ! répondîmes-nous en chœur.
- Je vois… Bon. Rentrez, et séchez-vous rapidement.
Je laissai passer James le premier. J'avais survécu à un week-end complet rien qu'avec lui. Je ne savais pas comment, mais j'avais réussi à survivre à trois jours et trois nuits complètes avec un Potter. Franchement, ce n'était pas gagné d'avance.
Mais j'étais bien contente de m'être laissée tenter.
Note d'auteur.
L'idée sera de poster tous les dimanches, j'espère pouvoir m'y tenir un moment encore ! Normalement, ça devrait être bon. Le rythme risque de diminuer lorsque je commencerai la publication de ma prochaine fiction, qui portera sur Jason et Lily, et qui commencera à être posté au cours du mois de septembre.
Voilà donc le premier bonus d'Invisible portant sur les vacances des deux tourtereaux, à un moment où tout allait bien dans le meilleur des mondes ;). Et oui, il y avait ça dans cette fiction, même si on a tendance à l'oublier, hum... Et si on ne remercie pas DelfineNotPadfoot pour sa relecture (elle prend des vacances de bêta. Ou, plutôt, elle a la surprise de lire les bonus au moment de leur publication, parce que niveau repos, c'est pas ça, elle commence bientôt la correction de la prochaine ff), on peut au moins la remercier pour m'avoir plus qu'aidé à la recherche d'un titre. Parce qu'en fait, c'est grâce à elle que ce titre a été trouvé !
La semaine prochaine, je suis de retour pour un petit moment entre Astrid et Jill, tout beau, une fois encore. En fait, dans cette fiction, il manquait tellement de moments mignons que j'ai besoin de tous les écrire, maintenant. Voilà pour la petite histoire. J'espère retrouver des personnes qui ont suivi Invisible par ici, pour cette suite. A la semaine prochaine !
