Chapitre 1 : Une nouvelle épreuve
Elle est assise à son bureau, en train d'étudier ses cours de magie, seule. Cheveux châtains foncés, yeux marron et assez jolie elle ne se plaisait pas dans son école de sorcellerie et enviait son père de participer à tant d'aventures même si le risque était plus que présent. Son père était absent, il faisait partie de l'ordre du phénix et avait eu une mission urgente la veille au soir et leïda s'inquiétait pour lui et pour Harry Potter qu'elle n'avait pas eu le plaisir de rencontrer à son grand regret. « Peut-être le convaincrais-je de me laisser aller étudier à Poudlard et de rencontrer son meilleur ami de toujours » pensa-t-elle.
Alors qu'elle s'apprêtait de se coucher très tard ce soir là dans sa petite maison, son père rentra.
Leïda, appela –t-il.
Je suis là, j'arrive.
Leïda avait remarqué la voix tremblante de son père et craignit que quelques chose soit arrivé. Lorsqu'elle arriva en face de lui ce n'était plus un soupçon qu'elle ressenti mais une certitude.
Quoi ? Dit-elle. Qu'est-il arrivé ?
Il y a eu un accident, répondit-il, Sirius…Il est mort.
Leïda Ouvrit grand la bouche et ne sut quoi dire devant son père qui pleurait en silence.
Et Harry ?
Il doit retourner chez les Dursley, il a entendu la prophétie.
Mais, dit la jeune fille. Il doit se sentir seul, et il doit avoir envie de parler a quelqu'un !
Je sais Leïda.
Quelques mois plus tard…
Harry était retourné chez les Dursley sans rien dire mais renfermé sur lui-même. Il ne pouvait imaginer sa vie sans Sirius, pourtant il n'était plus là. Chaque instant où il se trouvait seul il pensait à lui, pleurait énormément. Il aurait aimé rester avec ses deux meilleurs amis, mais ils ne l'auraient pas lâché d'une semelle et il avait besoin de liberté.
C'était un soir de pleine lune où Harry sortit dans le parc près de chez lui, une pensé vers Rémus Lupin sans en avoir pour sa fille qui fut une nouvelle fois seule ce soir là. Il marcha lentement et alla s'allonger dans l'herbe regarda les étoiles. Il avait longtemps envié la vie des maraudeurs, 4 amis liés d'une extraordinaire amitié, puis il les plaint, deux morts, un traître, que va devenir le 3ème. Harry n'avait pas pardonné au professeur Dumbledore de lui avoir caché la prophétie, pourtant il se sentait soulagé de se savoir suivit par une garde choisi par lui-même. Et puis il y avait Missies Fidgg, et le plus important était qu'il allait bientôt pouvoir utiliser la magie en dehors de l'école, dès qu'il aura reçu le résultat de ses BUSES.
Il endura les 3 premières semaines de vacances, pleurant chaque soir en pensant à son Parain, pourtant, quelque chose persistait en lui : c'était impossible. Pourquoi serait –il mort en traversant un rideau pourpre ? Cette force de foie grandit de plus en plus en lui durant ses vacances, et au bout des 3 premières semaines, il ne pleurait plus. Il ne pleurait plus mais apprenait à apprécier un fort goût de la vengeance qui grandit en lui lorsqu'il se repassait en tête l'image de Bellaxtrix le soir de la mort de son parain.
Harry se leva aux alentours de 9h00 et se dirigea vers la cuisine qui, à sa grande surprise était vide.
Il y a quelqu'un ? Cria-t-il.
Aucune réponse.
Super, je suis tout seul !
Il se prépara son petit déjeuner, souriant, pendant quelques minutes, puis retrouva son sérieux se disant que les Dursley ne le laisserait jamais seul et repensant à la dernière fois qu'il fut seul ici. Des aurors étaient venus. Mais là il n'y avait personne. Harry commençait à s'inquiéter, si ce n'était pas des aurors qui allaient venir qui ? Des mangemorts n'oserait pas attaquer en pleine journée quand même.
De toutes manières, je suis en sécurité ici, c'est Dumbledore qui l'a dit.
Mais il fut impossible de penser à autre chose et Harry commença à paniquer. Il ne pouvait envoyer de lettres ou aller prévenir quelqu'un. Il essaya de se calmer et monta dans sa chambre, mais au moment où il atteignit la dernière marche, il y eut un grand craquement sonore dans le salon et des bruits d'étouffement, un « chut » se fit entendre et Harry sortit sa baguette la peur au ventre. Il entendit des pas venir vers l'escalier et brandit sa baguette près à attaquer. Quelqu'un alla à la cuisine mais il ne vit pas qui, l'angle du mur l'en empêchait. Puis une personne monta les escaliers lentement. Alors que Harry leva sa baguette pour jeter un sort la personne qui apparue devant lui, fut surpris de le voir et hurla, Harry hurla alors à son tour sans remarquer que son meilleur ami se tenait devant lui. C'est alors qu'une Hermione paniqué monta les escaliers en courant et fonça dans Ron Weasley. Il revint à lui, et Harry arrêta de crier. Hermione explosa de rire, suivit de Ron.
Tu es complètement malade de me faire peur comme ça !Dit le jeune Potter.
Ravi de et voir Harry !Dit hermione.
Moi aussi ravi de vous voir.
Allez, on descend, dit Ron, il y a du monde en bas.
Ils descendirent, souriant, et allèrent dans le salon où se tenait 3 personnes : Tonks, Maugrey, et Arthur Weasley.
bonjour Harry
Bonjour.
Il salua tout le monde et se retrouva face à tout le monde.
Qu'est ce qui se passe ?Demande le brun ?
Le professeur Dumbledore t'autorise à venir passer le reste des vacances avec nous, répondit l'homme roux.
Super, cria Harry.
Seulement, coupa Thonks. C'est que c'est au Square Grimmaurd….
Harry perdit un instant son sourire, mais il pensa que ce n'était pas plus mal étant donné qu'il trouverait des trucs sur Sirius.
Aucune importance, avoua-t-il.
Bon, dit Maugrey, va préparer ta valise avec tes amis.
Ils montèrent tous les 3 vers la chambre de Harry. En bas, les trois aurors étaient inquiet.
Il y a une semaine, dit Arthur, il était effondré.
Ça sérénité cache quelque chose, répondit Thonk.
Laissons-lui le temps à ce gamin, coupa Maugrey, on verra bien son comportement.
En haut, les trois amis étaient réunis et préparaient la valise du survivant.
Alors, comment ça va ? Demanda le rouquin ?
Mieux qu'au début des vacances, mais ce n'est pas la grande forme…
On s'en doute, repris la jeune fille. En tout cas, on voulait te dire, avec Ron, si tu as besoin de parler on est là.
Je sais…mais je peux pas parler à des gens qui l'on connu…je sais pas pourquoi mais c'est comme ça…désolé.
Tu n'as pas à t'excuser… c'est normal, dit Ron.
C'est prêt !On peut y aller.
Ok.
Ils redescendirent retrouver les trois aurors. Arthur pris sa valise, et Maugrey la cage de hedwidge.
J'y vais en premier, par la cheminée, après Ron et Hermione. Thonk les suivra, après Harry tu y vas, et maugrey en dernier.
Ok, repondit Harry.
C'est ainsi qu'ils disparurent par la cheminée et se retrouvèrent dans un magnifique salon dont la couleur dominante était le rouge très foncé. Harry reconnu tout de suite le salon de la maison de son parain. Il se leva, se dépoussiéra, et jeta un coup d'œil au salon, qui paraissait comme neuf, à la différence de la dernière fois qu'il était venu. Cette maison lui donna froid dans le dos et la colère qu'il ressentait pour Bellatrix augmenta énormément. Ses amis aperçurent son visage devenir plus froid, et son regard noir, ils ne dirent rien et avancèrent vers la cuisine espérant qu'il les suivrait, ce qu'il fit, laissant les valises dans le salon. Dans la cuisine, le reste des Weasley était présent et Harry leur dit bonjour de bon cœur.
Alors, Harry, dit Missies Weasley, tes débuts de vacances se sont bien passé ?
Heu…disons que je pensais que ça serait pire, mais j'ai reçu beaucoup de lettre, d'ailleurs merci Ron et Hermione ça ma fait très plaisir.
De rien, répondit son amie, c'est normal, on s'inquiétait pour toi.
Ouai, dit Harry, en tout cas j'en connais un qui ne s'est pas inquiété alors qu'il est un peu responsable.
Tout le monde comprit son allusion a Dumbledore mais ne dirent mots.
Bon, Harry, tu peux aller choisir ta chambre, on a tout nettoyer, tu prends celle que tu veux.
Est ce que je peux prendre celle de Sirius ?
Si tu veux, c'est toi qui voit, répondit Arthur.
Merci.
Il y eut cependant un froid quelques instants dans la cuisine.
Qui a nettoyé tout ça ?
Rémus est venu avec de la compagnie et a fait du ménage, répondit Thonks.
Il semble plus doué que nous !
Ouai ça c'est sur, répondit Ron.
Et Kreatur ? Demande Harry , brusquement.
Euh….Chez les Malefoy, répondit hermione.
D'Accor, dit Harry, j'espère qu'il y restera !
Ouai nous aussi, fit Ron.
Et sinon, risqua Harry, quoi de nouveau pour l'ordre du Phénix ?
On a rien droit de dire, dit Molly.
De toute façon, on ne sait rien, répliqua un des jumeaux.
Vous êtes trop jeune ! Répliqua sa mère !
Oui et en plus, dit Harry d'un ton mauvais, il n'y a aucun danger !Personne ne risque ça vie, on a pas besoin d'être au courant !
Molly ouvrit la bouche et la referma aussi sec, vexée, Arthur ne sut pas quoi dire et tout le monde baissa les yeux, Molly eut les larmes aux yeux.
Désolé, dit Harry, ce n'est pas vous les responsables.
Personne n'est responsable, reprit Maugrey.
Si, insista Harry, si je n'aurais pas cru qu'il était en danger..
Harry, commença Hermione…
Si j'aurais écouté Hermione et si j'aurais pas voulu jouer au Héros, il ne serait rien arrivé!
Arrète Harry, dit Molly.
Non!Je ne peux pas, faut bien que ça sorte!De toute façon c'est pas possible !
De quoi ? Demande Ginny timidement.
Tu as déjà vu quelqu'un mourir en tombant derrière une arcade en traversant un rideau !
Ce n'est pas une simple arcade ! Expliqua Arthur.
Alors qu'est ce que c'est ! Cria Harry !Expliquez moi au moins !
On ne peut pas Harry, répliqua Molly.
Je ne peux pas croire qu'il soit mort ainsi ! C'est inhumain !Alors dîtes moi !J'en ai assez de tout deviner tout seul ou qu'on me dise tout en retard !
Personne n'osait parler.
Peut être bien que demain, le plus grand sorcier du monde va me rendre visite et me dire : Oh tiens Harry tu as passé de bonne vacances ? Au faite, fodrai que tu penses à t'entraîner pour tuer Voldemort, sinon tes proches vont disparaître et toi avec ! Ou alors : au faite Harry, je ne t'ai pas tout dit j'en ai encore une bonne à te raconter ! Non mais c'est pas possible ça !
Harry s'assit sur une chaise et souffla, Molly , Hermione et Ginny avaient les larmes aux yeux, Ron était rouge, et les autres essayai de faire semblant de rien.
je suis désolé, dit Harry calmement, mais j'ai besoin de savoir, je refuse de croire qu'il n'est plus là…
Nous aussi nous sommes désolé, dit Arthur, mais on ne peut rien te dire, de toutes manières, on ne sait pas grand chose.
Bien sûr, fit Harry, je vais dans ma chambre.
Il partit sans rien dire et personne ne l'en empêcha, il trouva la chambre de Sirius sans problème, elle était propre, mais pas vidé, il ne put y entrer et ferma la porte d'un coup sec, il se choisit une autre chambre, assez grande et confortable, avec un bureau, une armoire, un lit deux places. Il rangea ses vêtements, puis ses affaires personnelles, des photos, des livres. Mais lorsqu'il déposa la photo de Sirius, souriant, sur sa table de chevet, il ne put se retenir et pleura. Aucun de ses amis vinrent le voir et il en fut heureux, il n'avait pas envie de parler de Sirius pourtant, il avait des choses à dire. Il s'en voulait d'avoir parler comme ça, mais après tout, pensa-t-il, ils n'ont qu'a arrêter de me parler comme à un gamin. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre, regardant les étoiles, et aperçut un croissant de lune naissant. Il pensa alors à son ancien professeur de DCFM, Rémus Lupin. Peut être arrivera t-il à lui parler à lui, il connaissait Sirius mieux que personne.
Le jeune Potter s'endormis et personne vint le réveiller et il en fut content lorsqu'il se réveilla vers 18h, en forme. Il descendit dans le salon, rejoindre ses deux amis, qui s'occupaient chacun de leur côté.
Ah tu es réveillé, dit Hermione.
Oui, j'ai bien dormis, ça faisait longtemps, d'habitude c'est cauchemar sur cauchemar. Expliqua Harry.
J'aurais pensé qu'en venant ici ça s'aggraverait, dit Ron.
Non, répondit le brun, je m'en sens bien ici.
Harry, questionna Hermione, tu pensais vraiment ce que tu disais tout à l'heure, qu'il ne pouvait pas être …
Mort, acheva-t-il. Oui je le pensais, c'est impossible, je refuse de le croire.
Un silence s'ensuit et Ron le rompit.
Ce soir on a du monde, il y a une réunion après dîner donc des aurores vont rester manger avec nous.
D'accord, est ce qu'il y aura Rémus ?
Je ne crois pas, répondit Hermione, il devait venir mais Molly a dit qu'il était occupé ses temps-ci mais qu'il essaierait de venir nous voir.
Tiens, en parlant du Lupin, fit George qui venait d'entrer avec son frère. Il paraît qu'on ignore quelque chose de fondamental à son sujet.
Je me demande bien quoi, avoua Harry.
On va le savoir, dit Fred d'un ton curieux.
Quelqu'un actionna la sonnette d'entré, et le tableau de la mère de Sirius se mit à crier, on n'avait pas réussi à l'enlever. La soirée se passa bien, quelques aurors étaient en effet venu et à la grande joie de Harry, le professeur Dumbledore n'était pas venu, Mais à son grand désespoir comme à celui de ses amis, il n'eut pas le droit de savoir quoique ce soit sur l'ordre du phénix.
Ce fut en une matinée ensoleillé que Harry Potter se réveilla le premier et trouva fors amusant d'aller réveiller son meilleur ami à coup de coussins. C'est en entendant des cris et des rires qu'Hermione se réveilla en sursaut avec Ginny et allèrent voir ce qu'il se passait dans la chambre du rouquin. Des rires fusèrent de la chambre et Harry ne remercierai jamais assez ses amis pour lui avoir redonné cette joie de vivre qu'il avait perdu en voyant son parrain tomber…
Harry passa 3 bonnes semaines au square Grimmaurd bien qu'il n'eut le courage de regarder dans les affaires de son parrain et malgré quelque crise de nerfs. Le dernier jour des vacances arriva et le jeune survivant n'avait vu ni Dumbledore ni Lupin. Mais ce dernier, se présenta au square a l'heure de thé en compagnie d'une belle jeune fille avec qui il avait eu une discussion corsé quelques heures auparavant.
FLASH BACK.
Leïda, dit-il à l'heure du déjeuner, faut que je te dises quelque chose.
Oui ?
Je retournes faire cour a Poudlard.
Ah bon, répondit la jeune fille.
Oui, dit le lycanthrope avec hésitation, Harry a besoin que je soit là, et j'ai besoin de revoir Poudlard, j'y ai grandi et …
Sirius aussi.
Oui.
Ecoute, dit Leïda, je n'y voit aucun inconvénient Papa, mais amène moi avec toi ! J'en ai marre de moisir à Beaubâtons, je veux aller à Poudlard !
Mais cette école est faite pour toi, ils t'apprennent…
A gérer mes pouvoirs je sais !Mais je m'en moque de savoir quels pouvoirs je possède, je veux grandir comme tout le monde !Tu sais bien ce que c'est de se sentir à l'écart des autres !s'il te plait Papa…
Mais, lors de tes transformations, tu…
Je m'en sortirais, s'il te plait…et puis j'ai besoin de toi moi aussi !
Je sais, répondit Rémus, moi aussi j'ai besoin de toi.
Alors emmène moi avec toi.
Je pense pas que ce soit une bonne idée !S'emporta Rémus.
Et pourquoi !Cria Leïda !De toutes manières je ne retournerai pas dans cette école !
Tu fera ce que je te dit !
Non !Ajouta la jeune fille. Tu ne me parle plus depuis qu'il est partit, tu ne t'occupe plus de moi !Je peux comprendre ce que tu ressent, mais parle moi et laisse moi vivre !Et puis si je vais à poudlard, avec mes pouvoirs, je pourrais aider Harry a voir la vérité en face.
Harry ne croit pas en la mort de son parrain et il a raison, il est mort !Tout comme James !
Le loup-garou eut les larmes aux yeux. Il regarda sa fille, inquiet pour elle, celle-ci le regardait sans comprendre.
- Je veux passer des années aussi belle que les tiennes lorsque tu étais à poudlard.
FIN FLASH BACK
Rémus entra donc dans le square avec sa fille, et toqua à la porte de la cuisine après être rentré sur la pointe des pieds. Il pénétra dans la cuisine, et tout le monde se tourna vers eux, Ginny regarda Leïda en souriant et lui fit un signe de la main.
Oh bonjour Rémus, comment tu vas ? Demanda Arthur.
Bien…répondit-il. J'ai amené Leïda, elle ira à Poudlard cette année.
C'est super, dit Ginny, moi je suis Ginny Weasley.
Salut. Répondit Leïda.
Je ne savais pas que tu avais une fille Rémus. Dit la rousse.
Ce dernier sourit timidement.
Harry et les autres sont dans le salon, on y va ? Proposa Molly.
Ouai bien sur, dit Rémus.
Il se dirigèrent vers le salon, où Hermione lisait un livre, les jumeaux étaient occupés à établir une liste inconnue, et Ron et Harry faisaient une partie d'échec. Molly et Arthur entrèrent en premier.
Hum hum, dit-il, on a de la visite.
Tout le monde se tourna vers eux et Harry sourit de plus belle quand il vit le meilleur ami de son parrain, et celui ci fit de même. Mais lorsqu'ils aperçurent la jeune fille, entourée par un bras protecteur de Lupin se fut un regard interrogateur qu'ils lancèrent.
Bonjours à tous, dit-il. Je vous présente Leïda, ma fille, elle rentre à Poudlard, en 6ème année, et je voulais qu'elle vous connaisse.
Salut. Dirent-ils.
Salut répondit la jeune fille, timide.
Harry la regarda et son regard croisa le sien, la première chose que Harry pensa fut « elle n'est pas comme nous », elle avait quelque chose de spécial, comme une vague de bonheur qu'elle émanait de son corps, et ça tout le monde l'avait remarqué. Molly rompit le silence.
Hermione et Ginny, elle dormira dans la même chambre que vous, il faudra lui montrer tout à l'heure.
D'accord.
Harry, fit Rémus, tu peux venir ?
J'arrive.
Les adultes et Harry sortirent et Leïda se retrouva seule face à 5 adolescents qu'ils lui étaient inconnus.
Je ne savais pas que Rémus avait une fille, dit Hermione.
Personne ne le sait, répondit la jeune fille, hyper protecteur !
Elle rejoint Hermione sur le canapé.
Alors, dit Hermione, moi c'est Hermione Granger, je suis née de parents Moldues et j'ai connu Harry dès la première année à Poudlard.
Ron Weasley, c'est mes parents que tu as vus, moi aussi je connais Harry depuis 5 ans.
Fred Weasley.
George Weasley.
Vous êtes combien de Weasley?
7 sans compter les parents, répondit Ginny.
Ok, moi c'est Leïda Lupin, je viens de Beaubâtons.
Ils commencèrent à parler sur chacun d'eux, pendant ce temps là, Rémus et Harry étaient dans la bibliothèque, assis sur des poufs.
Alors, comment vas-tu ? Demanda Rémus.
Bien, mieux ! Et vous ?
Ça peut aller, c'est dur, mais ça va…
Vous savez, je n'y crois pas vraiment…
Je sais, on m'a tenu au courant, écoute, faut regarder la réalité en face…
Je ne peux pas, répondit Harry, c'est trop dur.
Je comprends, dit Rémus, si tu as besoin d'en parler, tu sais où me trouver.
Oui, merci.
Harry rejoint ses amis dans le salon et fit connaissance avec la nouvelle.
Alors, comme ça tu es la fille de Rémus, dit-il. C'est étrange…
De quoi ? Demandais-je.
Il t'a transmis son étrangeté, tu es spécial, dit Harry fixant la jeune fille avec un sourire au coin, tu…
Je ne suis pas un loup-garou, dit-elle brusquement, si c'est ce que tu veux dire !
Non, dit Harry gêné, je dis juste que tu…non rien laisse tomber.
Harry n'arrivait pas à dire ce qu'il pensait, cette fille est étrange et dégage quelque chose de spécial. Hermione, voyant le froid entre eux deux changea de sujet au grand plaisir de Leïda qui voulait garder son secret.
Et sinon, dit-elle, tu n'es pas triste de partir de ton école, tu n'avais pas des amis ?
Là bas, comme presque partout, on t'aimes bien si tu es pareil qu'eux, si tu as quelques choses de travers, on te rejette, sans essayer de comprendre ce que l'on ressent on ce qu'on vit.
Leïda avait dit cela d'un ton indifférent mais cette phrase traduisait une vie pas très joyeuse et tout le monde se regardaient sans oser dire un mot.
Si j'avais des amis, fit la jeune fille voyant que plus personne ne parlait, mais ils se sont trouver au mauvais endroit au mauvais moment et ils l'on payer chère.
Comment ça ? Demanda Gini.
Il te suffit de désobéir à un grand homme encapuchonné pour finir en bouillit devant un mort-vivant.
Tout le monde comprit son allusion aux mangemorts et à Voldemort, et ils la regardaient, avec une expression de dégoût sur leurs visages, Harry la regardait, bouche bée.
Arrêter de me regarder comme ça j'y suis pour rien si un psychopathe s'amuse en faisant éclater es os d'humains vivants ou en pratiquant des dissections…
Arete, dit hermione.
Et à part de ça, dit Fred, tu as d'autre sujet de conversation?
Pourquoi vous vous arrivez à ne pas penser à ça ?
Personnellement, dit Harry, pas en ce moment, mais en d'autre circonstance oui.
Bah, dit Leïda, moi non, la mort est un chemin facile à trouver pourtant je me pers à chaque fois que j'essaie de le traverser.
Harry et ses amis commencèrent à s'inquiéter pour cette fille.
Et après, dit George, on dit que Voldemort est un psychopathe.
Oui répondit la jeune fille c'est lui qui m'à enseigner la technique.
Vous m'excuserez, Fit Ron, mais je me sens pas bien.
Mais je rigole !Fit Leïda en souriant !Vous ne me croyez pas quand même ?
Bah, dit Harry, c'est quand même très convaincant !
Un peu trop même, dit Hermione.
Vous croyez vraiment ce que je vient de dire ?
Oui, avoua Ginny.
Mais je déconnai, la seule chose vrai que j'ai dîtes, c'est pour mes amis, après je suis partit dans mes délires.
Ah, fit Harry la bouche grande ouverte. Et ça t'arrive souvent ce genre de délires ?
Oh, des délires j'en ai tout le temps, maintenant c'est vrai quand ce moment ils sont un peu tourner vers la mort mais habituellement ils sont plutôt comiques.
Ouf !Fit Ron, je suis rassuré.
Leïda sourit devant leur visage pas très rassuré.
Bon, dit Ron, on fait quoi ?
Chasse à l'homme ça vous dit ? Proposa un des jumeaux.
Ouai, répondit Ron, Hermione et Ginny.
Ok, fit la fille du loup-garou.
Moi ça me tente pas trop, dit Harry qui ne se sentait pas trop en forme, et voulait réfléchir à propos de Leïda.
Allez Harry, fit Hermione c'est beaucoup plus marrant avec toi !S'il te plait.
Ouai, vient, je pourrais vous connaître comme ça. Dit Leïda.
Bon, dit Harry qui n'arrivait pas à résister au charme spécial que dégageait la jeune fille, d'accord je viens.
Super, dit Hermine, alors qui chercher en premier ?
Nous on veux bien, avec George, dit Fred, on connais le square par cœur.
Je vous dirais juste, dit Leïda, que j'ai passé toutes les vacances à le nettoyer avec mon père.
Oh, dit Ginny, c'est pas juste.
Ils rirent de bon cœur, et les jumeaux leurs laissèrent 2 minutes pour partir, Ginny partit seule, Hermione et Ron ensemble, et Harry se sentit pousser à rester avec Leïda. Ils montèrent alors au dernier étage.
Alors, fit Leïda, qu'est ce qu'on fait, on se cache où on se fait remarquer ?
Bah, dit Harry, c'est plus marrant si on cour.
D'accord.
Ils attendirent alors quelques instants et durent coururent très vite pour ne pas se faire choper par un des jumeaux, ils redescendirent en bas, et entrèrent en trombe dans la cuisine, seulement, Ron et Hermione entrèrent aussi dans la cuisine, ce fut alors un carambolage et tout le monde se retrouva par terre, et Remus rigola. Tout le monde se releva et se remit à courir, les groupes se reformèrent et ce fut George qui coursa Harry et Leïda. Mais dans la panique ils entrèrent dans une pièce au hasard et ce fut la porte de la chambre de Sirius que Leïda ferma. Harry était au centre de la pièce et ne bougeait plus, Leïda, qui n'avait pas connu Sirius, ne savait pas quoi faire, elle regarda Harry qui observait la chambre de son parrain avec peine, une photo de lui sur son balai était accroché, et une photo des maraudeurs jeunes a coté. Il eut les larmes aux yeux, mais lorsqu'il sentit la main de Leïda prendre la sienne, il eut alors l'impression que seule ses beaux souvenirs lui venaient à l'esprit.
Harry, fit Leïda essayant de se montrer normale, ça va ?
Il se tourna, et vit une jeune fille différente, Leïda rayonnait, il semblait que son visage était éclaircit par des lumières blanches, et des ondes positives semblaient envahir la pièce.
tu es différente, dit Harry d'un ton convaincu, dit moi qui tu es, ce que tu es…
Leïda se sentit mal à l'aise et le lâcha, peur d'être découverte.
Mais de quoi tu parles ? Dit-elle.
Fait pas semblant, dit Harry.
On ferai mieux de sortir d'ici.
La jeune fille esquiva le sujet et sortit de la pièce, Harry voulu la rattraper mais Ron et Hermione arrivèrent en courant.
Vite il arrive !
venez on monte, je connais un endroit introuvable, dit Leïda.
Ils la suivirent en courant, mais un des jumeaux était en haut, ils se séparèrent alors pour lui échapper et Leïda se retrouva en compagnie de Ron, ils atterrirent devant une porte dont ils ignoraient l'existance, ils entrèrent et bloquèrent la porte. Ils se retrouvèrent dans un noir complet.
J'aime pas ça, dit Ron.
Tu as ta baguette ?
Oui.
Il prononça « lumos » et un jet de lumière éclaira la pièce, ils avaient devant eux, des vieux livres disposés sur des étagèrent couvertes de toiles d'araignées, des vieux fauteuils, et une statue d'un vieux sorcier.
regarde il y a le professeur Dumbledore en statue.
Ils explosèrent de rire tous les deux. Puis ils virent deux portes, ils se dirigèrent vers une. Ron tendit sa main vers la poignée, et ouvrit, c'est à ce moment là que deux squelettes leur tomba sur les pieds. Ron et Leïda regardèrent les squelettes, se regardèrent, reregardèrent le squelette et hurlèrent. Ils se dirigèrent en courant vers la deuxième porte qui était la sortie, il coururent dans le couloir en hurlant et firent ainsi jusqu'à la cuisine où tout le monde était réuni. Lorsqu'ils entèrent tout le monde les regardait inquiet et ils arrêtèrent de crier.
Quoi qu'est ce qui se passe ? Demanda Rémus inquiet.
Ron et Leïda se regardèrent de nouveau et explosèrent de rire. Ils expliquèrent aux autres qui rirent .
Puis arriva la fin de la soirée, Rémus et sa fille allaient repartir chez eux pour se préparer à la rentré. Ils dirent au revoir à tout le monde et partirent sous le regard intrigué de Harry.
Alors, fit Rémus durant le trajet, tu t'es bien amusé ?
Oui, mais Harry se doute de quelque chose, et il va le découvrir.
Tu vas peut-être trouver quelqu'un à qui en parler.
Je t'ai déjà.
C'est pas suffisant tu le sait très bien.
De leur côté Harry et ses amis parlaient de la jeune fille.
Elle à l'air très sympa, dit Ginny.
Elle m'a effrayé au début, dit Ron, mais elle est normale.
Pas si normale que ça, fit Harry.
Comment ça , demanda Hermione.
Elle est spéciale, avoua harry.
Oui bah en tant que fille de loup-garou elle ne peut être que spéciale.
Je sais, dit le survivant, mais elle m'intrigue…
