Une enfance bercée par la nature
Né
au Japon mais de parents français et Suisse.
C'est
au cœur des Alpes françaises, que la mère de Nachi
apprit qu'elle était enceinte.
Au sixième mois de grossesse, une grave maladie emportât son mari au royaume des morts; désespérée par la mort de son mari, elle se mit à errer dans les montagnes Alpesiennes.
Mon mari, mort à cause d'une maladie indétectable; sans lui je ne suis plus rien, je n'ai plus la force d'avancer; et pourtant ce bébé que j'attend ne mérite pas un tel châtiment, il mérite de vivre, mais je ne pourrais l'élever seule et à sa naissance je devrais m'en séparer; quel sort tragique, je suis dans une impasse, j'ai besoin d'aide et personne ne peut me l'apporter.
C'est
à ce moment là, qu'une horde de loup fit son
apparition; ils étaient une dizaine pas plus.
Calmement,
la mère de Nachi prit un baton qui trainait dans la neige et
leur fit face.
Aussi
étrange que celà puisse paraître, aucun des loups
se mit à grogner, ni même esquisser un geste de
violence, ils se contentaient de l'observer et de sentir les
differentes odeurs qu'elle portait sur elle, notemment celle d'un
futur enfant.
Mon
heure est arrivé, mais je ne leur laisserais pas mon bébé,
je dois trouver une solution...
Mais
pourquoi ne m'attaque t-il pas?
Un des loups s'approcha de la mère, maintenant assise dans le neige appeuré, le baton dans une main ne servant plus à grand chose; il renifla en direction du ventre rond et se mit à lecher celui-ci.
C'est un...Miracle
Doucement, elle leva la main vers ce loup qui la léchait et elle se mit à le caresser; par tout hasard celui-ci ne broncha pas.
Comment cela est-ce possible?
Bien
sur, aucune réponse ne lui parvint.
Jour
après jour, le bébé grandit dans son ventre et
sa fatique elle aussi grandissait; elle qui au début voulait
s'enfuir, laisser derrière elle la vie, ne voulait à
présent que retrouver confort et chaleur de son logis.
Les
loups la nourrisaient, elle les remerciez par caresse, car elle
n'avait rien d'autre.
De
temps en temps elle leur parlait:
Vous
devez m'aider, cela fait des jours, peut-être maintenant des
semaines que nous errons dans la montagne, je suis complêtement
perdu, mon ventre me fait attrocement souffrir, j'ai besoin d'un
docteur, pouviez vous m'indiquer le chemin pour retourner parmis les
miens?
Des
jours passèrent encore, elle se demandait si ils avaient bien
compris ce qu'elle leur demandait tous le jours.
Un
beau matin elle se réveilla seule, ils n'étaient plus
là, cette fois-ci, seule au milieu de cette chaine de
montagne, elle ne savait que faire, elle n'avait plus de force et
elle avait très froid.
Alors que je pensais avoir tout perdu, ceux que l'ont croient aggressifs, affamés, pire de toutes créatures... ce qu'ont surnomment \\\\"loup\\\\", m'ont redonné espoir, m'ont ouvert les yeux sur cette vie que je ne voulais quitter que trop tôt; aujourd'hui et grâce à eux j'ai vecu les meilleurs moments de ma vie...
Regardez! par ici.
Tiens on dirait des voix...
Madame courage, nous sommes là, tout va bien maintenant, vous êtes sauvé
Avant
de fermer mes yeux dans un évanouissement, je vis loin, caché
derrière les sapins et les épicéas, les loups
qui me regardaient.
Ils
ne m'avaient pas abandonné, ils avaient compris mes paroles,
ils étaient partis chercher de l'aide... Eux craint comme la
pestes, ils ont surement du risquer leur vie pour moi... Comment
pourrais-je ne jamais les remercier?
Me réveillant quelques jours plus tard dans une chambre d'hôpital, le docteur me dit que si j'avais été trouvé, ne serait-ce que quelques minutes plus tard, non seulement je serai morte mais l'enfant que je porte aussi.
Madame, se n'est pas raisonnable à votre stade de grossesse de aprtir vous ballader en montagne! dit le docteur en riant.
Rentrez chez vous, retrouver votre famille, elle doit se faire du souçis pour vous.
La seule famille que j'avais, est mon mari mort il y peu, je n'ai que mon futur enfant.
Et vos parents? Les parents de votre mari, sont-ils toujours vivants, ils pourraient vous venir en aide.
Mes parents sont mort ainsi que ceux de mon mari, pour ma part je n'ai aucune famille, par contre mon mari a un frère qui vit au Japon, mais nous n'avons aucune nouvelle de lui et ils étaient pas en très bon termes.
Si vous voulez mon avis, joignez le afin de savoir si vous pouvais allé le rejoindre, expliquez lui tout ce qui vous arrive, et je suis sur, qu'il fera tout pour vous venir en aide.
C'est alors que l'idée d'aller au Japon lui vint, elle allait retrouver le frère de son mari defunt; malheureusement, la pauvreté lui empêché de voyager en avion, ou en bateau, et c'est à pied qu'elle entreprit le voyage.
Satané prix excessifs, me refuser un transport car je n'ai pas d'argent, MOI une femme enceinte!
Elle
avait retrouvais son caractère, c'était bon signe;
surtout qu'elle avait un long chemin devant elle.
N'ayant
aucune famille elle se résolut à partir seule,
affronter ces centaines de kilomètres afoin d'arriver en Corée
du Sud, là son beau-frère devait l'attendre pour
rejoindre le Japon.
Durant
son voyage, elle recroisit les loups, elle pouvait les reconnaître
parmis tant d'autres, de par leurs odeurs, leur posture, et même
le son de leur cris.
Ceux
ci, accompagnèrent la jeune femme dans son périple, et
toujours cette question dans a tête trottait:
Pourquoi m'aident-ils?
Durant
le voyage les loups, en plus d'assurer une protection sans faille et
un apport de nourriture optimale; étaient comme un père
pour ce bébé qui allez naître; les loups le
sentaient;
ils
léchaient et caressaient le ventre de la mère
nombreuses fois par jour... Cela calmait les multiples douleurs
qu'elle avait.
Ces petits gestes insouciant vont avoir un effet considérable sur l'amour des loups que va porter Nachi.
Des
mois et des kilomètres plus tard, les voilà enfin
arrivaient en Corée du Sud, les loups disparurent dans la
nature, sans réclamaient quoique se soit,
et
toujours cette question en tête:
Pourquoi m'ont-ils aidé?
Le frère de son mari était là, et malgré l'angoisse de se retrouver après toutes ces années sans nouvelles, tout se passa bien et c'est en direction du Japon qu'ils partirent tout deux... ou plutôt tout les trois car...
