Fan Fiction Virgo

Je poste ici les premiers chapitres de la fan fiction que je suis entrain d'écrire. Pour le moment j'ai la trame de l'histoire en tête mais j'aime particulière écouter les requêtes et lire les reviews pour avancer vers une histoire évoluée. Je vous invite donc fortement à m'adresser toutes vos critiques chapitres après chapitres.

Disclaimer : Faut bien que j'en fasse un donc : non, non, non, ce n'est pas moi qui ai inventé Harry Potter et tous les personnages qui l'accompagnent. Le seul qui m'appartiennent corps et âme et Kiel et sa généalogie dont vous apprendré les tourments en lisant cette histoire.

Pairing : L'histoire tourne autour de Cédric Digorry et de Kiel (voyez donc des relations entre garçons mis en devant de la scène).

Rating : Je classe cette fic en PG-13 même si pour l'instant çà reste des plus légers par la suite je serais amenée à mettre des avertissements R (çà sera quand nos petits bambins deviendront un peu plus matures).

Chapitre I : Le Cimetière Little Hangleton.

Cedric regarda la Coupe des Trois Sorciers, puis leva les yeux vers Harry.

- Est-ce que quelqu'un t'avait dit que le trophée était un portoloin ? demanda-t-il.

- Non, répondit Harry.

Il contemplait le cimetière dans lequel régnait un silence total, légèrement inquiétant.

- Est-ce que ça fait partie de la tâche ?

-Je ne sais pas, répondit Cedric, l'air pas très rassuré. Tu crois qu'il faut sortir les baguettes ?

-Oui, dit Harry, content que Cedric lui ait évité de faire lui-même cette suggestion.

Ils tirèrent chacun leur baguette magique de leur poche. Harry ne cessait de jeter des coups d'œil de tous côtés. Une fois encore, il avait l'étrange sensation qu'on les observait.

- Quelqu'un vient, dit-il soudain.

Scrutant l'obscurité, ils distinguèrent la silhouette d'un homme qui s'approchait d en marchant parmi les tombes d'un pas assuré. Harry n'arrivait pas à apercevoir son visage, mais à en juger par sa démarche et la manière dont il tenait les bars, il portait visiblement quelque chose devant lui. De petite taille, il était vêtu d'une cape avec un capuchon rabattu sur la tête pour cacher son visage. Lorsqu'il se fut approché davantage, Harry eut l'impression que c'était un bébé qu'il portait dans les bras… Ou peut-être s'agissait-il d'une simple robe de sorcier roulée en boule ?

Harry abaissa légèrement sa baguette et jeta un regard en biais à Cedric qui paraissait perplexe. Tous deux se tournèrent à nouveau vers la silhouette qui continuait d'avancer.

L'homme s'arrêta à côté d'une haute pierre tombale en marbre qui n'était qu'à deux mètres d'eux. Pendant un instant, Harry et Cedric restèrent immobiles face à la silhouette encapuchonnée qui les regardait.

Puis, sans le montre signe avant-coureur, Harry ressentit brusquement une douleur si insoutenable qu'il eut l'impression que sa cicatrice explosait. De sa vie, il n'avait éprouvé une telle souffrance. Laissant tomber sa baguette, il couvrit son visage de ses mains. Ses genoux fléchirent et il se retrouva à terre, incapable de voir quoi que ce soit. C'était comme si sa tête était sur le point de se fendre en deux.

Très loin au-dessus de lui, il entendit une voix aiguë et glaciale.

- Tue l'autre dit la voix.

Il y eut comme un souffle de vent et une deuxième voix perçante lança dans la nuit ces mots terribles.

- Avada Kedavra !

A revers ses paupières fermées, Harry distingua une lueur verte et il entendit un bruit de chute à côté de lui. La douleur de sa cicatrice atteignit une telle intensité qu'il fut pris de nausées. Puis, elle diminua enfin. Terrifié à l'idée de ce qu'il allait découvrir, il ouvrit alors ses paupières brûlantes.

Les bras en croix, Cedric était étendu sur le sol à côté de lui, une silhouette plaquée contre lui.

Pendant une seconde qui parut une éternité, Harry regarda son visage, ses yeux gris, grands ouverts, affichant la peur comme un enfant après un cauchemar ses lèvres entrouvertes qui exprimait la surprise. Puis, avant que son esprit ait eut le temps de comprendre ce qu'il voyait, avant que tout sentiment autre que l'incrédulité ait pu naître en lui, une main le saisit et l'obligea à se relever.

Le petit homme encapuchonné avant posé son fardeau. Sa baguette magique allumée, il traîna Harry vers la pierre tombale. Avant de se retrouver plaqué contre la surface de marbre, Harry eut tout juste le temps de voir un nom trembloter dans le faisceau lumineux de la baguette magique :

TOM JEDUSOR

L'homme à la cape fit apparaître des cordes qui s'enroulèrent autour de Harry en l'attachant des pieds à la tête à la pierre tombale. Sous le capuchon, Harry entendait une respiration brève, haletante. Il se débattit et l'homme le frappa d'une main. Une main à laquelle il manquait un doigt. Harry sut alors qui se cachait sous le capuchon. C'était Queudver.

A quelques mètres de là, juste à l'endroit où le sortilège impardonnable avait été jeté, deux corps mouvaient lentement. La silhouette sur Cedric forçait plus que l'autre. Les muscles tétanisaient par l'effort physique intense que lui avait prodigué une course infernale contre le sort, elle peinait pour se relever.

-Attend laisse moi t'aider, proposa Cedric conscient du mal qu'avait la silhouette lovée contre lui.

-…

Relevant doucement la tête de son mystérieux sauveur Cedric crut se noyer dans un océan azuré. Il déglutit captivé par ce regard puis fit glisser sa vue encore floue sur la bouche entrouverte celui-ci.

C'était un garçon à peine plus jeune que lui, dix sept ans tout juste peut être moins. Cedric eut du mal à se l'avouer tout de suite mais c'était un jeune homme très séduisant. De taille moyenne, aux yeux saphirs, aux cheveux mi longs châtains clairs éclairés de reflets blonds. De part le poids qu'il exerçait sur lui Cedric sut qu'il était mince voir excessivement léger. Son nez était droit et ses lèvres charnues de manière androgyne. Ils parvinrent tout deux à se mettre debout et se toisèrent longuement en silence passant inaperçus aux yeux de Queudver .

-Vous ! S'exclama Harry

Queudver, qui avait finit d'attacher Harry, ne répondit pas. Il était occupé à vérifier la solidité des liens, ses doigts saisis de tremblements incontrôlables tripotant maladroitement les nœuds.. Lorsqu'il fut certain que Harry ne pouvait plus faire le moindre mouvement, Queudver tira de sa cape un morceau d'étoffe noire qui lui fourra dans la bouche en guise de bâillon. Puis sans un mots, il s'éloigna. Harry n'entendit plus rien. Il ne pouvait voir que droit devant lui.

Les deux silhouettes sombres de Cedric et de l'inconnu courraient silencieusement se cacher derrière une pierre tombale à cinq ou six mètre de lui. Un peu plus loin, le Trophée des Trois Sorciers scintillait à la lueur des étoiles. La baguette magique de Harry était par terre à ses pieds. La robe de sorcier roulée en boule qu'il avait d'abord prise pour un bébé se trouvait près de la tombe. A l'intérieur , quelque chose semblait s'agiter et Harry sentit sa cicatrice lui faire à nouveau mal… Il sur alors qu'il ne voulait pas qu'on la déplie devant lui…

- Il faut sauver Harry! S'exclama la voix de Cédric derrière la sépulture.

-Chut! Pas si fort… tu veux que Queudver essaye à nouveau de te tuer ? Il ne te ratera pas cette fois ci.

-Excuse moi… mais qui est ce type ? demanda Cedric.

Le jeune homme passa une main dans ses cheveux luisant à la clarté de la lune et prit un air faussement sérieux à la limite de l'ironique.

-Oh lui c'est Queudver alias Peter Pettigrow, un mangemort, ou du moins un serviteur de Voldemort sous classé.

Cédric tressaillit comme le faisait la plupart des sorciers à l'entente du nom du Seigneur des Ténèbres. Il toisa l'anonyme, plongeant son regard acier puis, clignant le premier, reporta son attention sur Harry.

-Au fait, merci pour tout a l'heure, je m'appelle Cedric, Cedric Diggory.

-Y a pas de quoi, moi c'est Kiel, Kiel Virgo, répond-il.

Alors que Cedric allait rétorquer l'habituel et pourtant courtois « enchanté », la main de Kiel aussi rapide que l'éclair vint se poser sur les lèvres du garçon, l'empêchant d'émettre le moindre son. De son autre main Kiel indiqua la direction de Harry à Cedric, quelque chose s y passait.

Il y eut soudain un bruit aux pieds de Harry. Il baissa les yeux et vit un gigantesque serpent qui ondulait dans l'herbe, autour de la pierre tombale à laquelle il était attaché. Il entendit la respiration sifflante et saccadée de Queudver s'approcher à nouveau. On aurait dit qu'il traînait derrière lui quelque chose de très lourd. Il revint alors dans le champ de vision de Harry qui le vit pousser un chaudron de pierre contre la tombe. Harry n'avait jamais vu un chaudron aussi grand. C'était un énorme récipient de pierre, arrondi comme un ventre, dans lequel un homme adulte eu la place de s'asseoir. Apparemment, il était rempli d'eau - Harry l'entendait clapoter.

La chose qu'enveloppait la robe roulée en boule s'agitait avec de plus en plus d'insistance, comme si elle essayait de se libérer. A présent, Queudver, une baguette magique à la main, s'affairait autour du chaudron. Soudain, des flammes crépitèrent sous l'énorme récipient et le grand serpent s'éloigna en ondulant dans l'obscurité.

Le liquide qui remplissait le chaudron semblait chauffer très vite. Il se mit à bouillonner en projetant des étincelles enflammées comme s'il avait pris feu. Il s'en échappait une épaisse vapeur, estompant la silhouette de Queudver qui entretenait les flammes. Le ballot d'étoffe parut s'agiter de plus en plus et Harry entendit à nouveau la voix aiguë et glacée:

-Dépêche-toi, dit-elle.

A présent , toute la surface du liquide projetait des étincelles, comme si elle était incrustée de diamants.

-C'est prêt, Maître…

-Maintenant…,dit la voix glacée.

Queudver déplia alors la robe, révélant son contenu, et Harry laissa échapper un hurlement étouffé par le morceau de tissu qui le bâillonnait.

C'était comme si Queudver avait soudaine renversé une pierre dans laquelle se cachait une chose repoussante, visqueuse, aveugle - mais ce que Harry avait sous les yeux était pire encore, cent fois pire. La chose avait la forme d'un enfant accroupi et pourtant, rien n'aurait pu paraître plus éloigné d'un enfant. C'était un être entièrement chauve recouvert d'écailles grossières d'un noir rougeâtre. Il avait des bras et des jambes frêles, graciles, et un visage plat, semblable à une tête de serpent, avec des yeux rouges et flamboyants - jamais un enfant n'aurait pu avoir un tel visage.

La créature semblait tout juste capable de faire quelques gestes. Elle leva ses bras minces et les passa autour du cou de Queudver qui la souleva. Dans le mouvement, son capuchon glissa en arrière et Harry vit à la lueur des flammes le visage blafard et souffreteux de Queudver exprimer sa révulsion tandis qu'il transportait la chose auprès du chaudron. Pendant un instant, la tête aplatie, maléfique, fut éclairée par les étincelles qui dansaient à la surface du liquide. Queudver déposa alors la créature dans le chaudron. Il y eut un sifflement et elle disparut sous la surface. Harry entendit son corps frêle heurter avec un bruit sourd le fond du récipient de pierre.

« Que cette chose se noie, pensa Harry, sa cicatrice plus douloureuse que jamais… Qu'elle se noie… »

-Qu'est-ce que c'est que cette chose Kiel ? Questionna Cedric, la voix teintée de dégoût.

-C'est le pire cauchemar du monde de la magie qui reprend vie »

Il soupira sachant que le Seigneur des Ténèbres allait bientôt refaire surface et que rien, rien ne pourrait l'empêcher, surtout pas trois jeunes sorciers non diplômés.

Cédric lui, serrait le poing, il avait compris ce à quoi Kiel songeait et l'acceptait moins bien que celui-ci.

Queudver parlait. Sa voix tremblait et il semblait fou de terreur. Il leva sa baguette magique, ferma les yeux, puis prononça ces paroles dans la nuit noire :

-Que les ossements du père, donnés en toute ignorance, fassent renaître son fils !

Aux pieds de Harry, la tombe grinça. Horrifié, il vit une fine volute de poussière s'élever dans les airs puis, obéissant à Queudver, tomber doucement dans le chaudron. La surface, brillante comme le diamant s'agita et un long sifflement s'en échappa. Des étincelles jaillirent en tous sens et le liquide prit une couleur bleu vif qui ressemblait à un poison.

Poussant un faible gémissement, Queudver sortit de sous sa cape un long poignard à la fine came argentée. Des sanglots brisèrent sa voix tandis qu'il prononçait ces paroles :

*Que la chaire - du serviteur - donnée vo-volontairement - fasse - revivre- son maître.

Il tendit sa main droite devant lui - la main à laquelle il manquait un doigt - puis il serra étroitement le poignard dans sa main gauche et l'éleva au-dessus de lui.

Harry comprit ce qu'il allait faire une seconde avant qu'il accomplisse son geste. Il ferma les yeux, les paupières étroitement closes, mais ne put ignorer le hurlement qui déchira la nuit et transperça Harry comme si lui aussi avait reçu un coup de poignard. Il entendit quelque chose tomber sur le sol puis les halètements angoissés de Queudver, et enfin un bruit d'éclaboussure qui lui retourna l'estomac. Harry ne pouvait se résoudre à rouvrir les yeux, mais une lueur rouge incandescent, qui venait du chaudron, traversa ses paupières closes…

Queudver gémissait de douleur, la respiration précipitée. Ce fut seulement lorsqu'il sentit son souffle sur son visage que Harry prit conscience de la présence de Queudver juste devant lui.

-Que le s-sang de l'ennemi… pris par la force… ressuscite celui qui le combat.

Harry ne put rien faire. Il était trop solidement attaché. Se débattant inutilement contre ses liens, il vit le poignard étincelant trembler dans la main désormais unique de Queudver. Puis, il sentit la pointe de la lame pénétrer le creux de son bras droit et le sang couler lentement de la manche de sa robe déchirée. Queudver, haletant sous la douleur, fouilla maladroitement dans sa poche et en tira un flacon dont il appuya le goulot contre la coupure de Harry pour recueillir le sang qui gouttait.

D'un pas chancelant, il retourna ensuite auprès du chaudron et y versa le sang. Le liquide devint aussitôt d'un blanc aveuglant. Sa besogne achevée, Queudver tomba à genoux devant le chaudron, puis s'affaissa sur le flanc et resta étendu sur le sol, agité de spasmes et de sanglots, serrant contre lui le moignon sanglant de son bras mutilé.

Le chaudron bouillonnait, projetant de tous côtés des étincelles semblables à des diamants si brillants que tout le reste paraissait par contraste d'un noir profond. Pendant un long moment, rien ne se produisit…

« Pourvu que la chose se soit noyée, songea Harry, pourvu que tout ait raté… »

Plus loin Kiel gardait les yeux rivés sur le chaudron, sa main gauche tremblait légèrement à présent. Cedric confus par les évènements ne savait que faire. Aussi, par réflexes ou par envie il saisit la main de son compagnon d'infortune dans la sienne.

Puis soudain, les étincelles qui jaillissaient du chaudron s'éteignirent. Un panache de vapeur s'éleva alors à la surface du liquide en formant un écran de fumée si épais que Harry ne pouvait plus rien voir d'autre, ni Queudver, ni la cachette des deux jeunes hommes, ni quoi que ce soit… « Tout a raté, pensa-t-il La chose s'est noyée… Faites que la chose soit morte… »

Mais bientôt, une vague de terreur le glaça des pieds à la tête : à travers le nuage de vapeur, il venait d'apercevoir la silhouette sombre d'un homme grand et squelettique qui s'élevait lentement du chaudron.

-Habille-moi, dit la voix aiguë et glacée au milieu du panache de vapeur.

Secoué de sanglots, Queudver, tenant toujours contre lui son bras mutilé, ramassa la robe noire étalée par terre. Il se releva et, de sa main unique, passa la robe sur la tête de son maître.

L'homme squelettique sortit alors du chaudron. Il regarda Harry… et Harry regarda en face le visage qui avait hanté ses cauchemars pendant trois ans. Plus livide qu'une tête de mort, les yeux écarlates et grands ouverts, le nez plat, avec deux fentes en guise de narines, à la manière des serpents…

Lord Voldemort venait de renaître devant lui.