Titre : La vie d'Harry
Résumé : Il arrive des jours comme ça où les bébés entrent par votre fenêtre, où Blaise Zabini se pointe à votre porte pour vous insulter en japonais, où une dizaine de personnes se mettent à squatter illégalement votre maison. Ça pourrait arriver à tout le monde mais pourquoi cela doit-il tomber sur Harry? DRARRY !
Genre : Humour, Romance
Message de l'auteur : JE NE SUIS PAS LA VÉRITABLE AUTEUR, JE PUBLIE UNE HISTOIRE APPARTENANT A MA MEILLEURE AMIE (POUFSOUFFLE)!
Cette histoire aurais tout aussi bien pu s'appeler "une année normale quand on est Harry Potter". Ainsi, vous apprendrez que les fenêtres n'apportent que des embrouilles et que vous devez absolument les barricader avant de vous retrouver dans les ennuis jusqu'au cou.
CHAPITRE 1
Quand un malheur arrive, il n'est jamais seul.
Ça commence par un bébé qui s'incruste dans votre chambre sans votre avis et encore moins votre consentement et ça finit par la disparition d'un quart de la population sorcière d'Angleterre.
Et c'est ce que vas apprendre à ses dépens Harry Potter, étudiant en sorcellerie et sauveur du monde à ses temps perdus.
Tout le monde connaît son histoire : à un an, un psychopathe a tué ses parents et a essayé de le tuer mais il n'a pas réussi. Lord Voldemort, comme il aime bien se faire surnommer (pas Harry, hein? On parle du psychopathe assassin, là), s'est donc fait rétamer la tronche une première fois. Il s'est barré, réduit à l'état de sous-larve. Bref. Il n'était ni beau, ni intéressant -quoique sa capacité à parasiter les tête était assez fascinante-.
Oui "était" car il a réussi à retrouver son ancien corps il y a deux ans, quand Harry avait 14 ans (et donc petit calcul mental, l'âge de Harry est de? Félicitations à tout ceux qui on répondu 16 ans!).
Donc tout à sa joie de retrouver son ancienne apparence, le dangereux psychopathe tua sous les yeux ébahis de Harry un petit Pouffsoufle qui passait par là -ce qui est vraiment cruel car tout le monde sait que Pouffsoufle est la plus parfaite des maisons :
Peuplée de personnes sympathiques et qui ne risquent pas de vous tuer une fois que vous aurez le dos tourné, elle est située dans un environnement idéal, près des cuisines d'où la salle commune dispose d'un accès direct. Cela vous permettra de vous épanouir pleinement en toute confiance.
Ce message est approuvé par la compagnie aire blaireaux
Harry était revenu chez les Dursley, sa seule famille restante pour les vacances scolaires. C'était un dimanche matin ou plutôt début d'après midi, le soleil venait de réveiller Harry en lui fichant un rayon dans les yeux et ces crétins d'oiseaux piaillaient désagréablement à sa fenêtre. Ses tympans en ayant assez, Harry se redressa à demi sur son lit. Il localisa son harfang des neiges domestique d'un seul regard malgré l'absence de ses lunettes et lança, fortement énervé:
- Attaque Edwige, attaque!
Sa chouette lui lança un regard blasé avant de ce décider à s'envoler par la fenêtre qui s'était ouverte magiquement suite à un charme déposé sur elle. Moins de cinq minutes plus tard, le calme était enfin revenu. Harry grogna de contentement et se retourna dans son lit avec l'espoir de se rendormir malgré le soleil mais Edwige qui était revenue de sa partie de chasse improvisée ne l'entendait pas de cette oreille.
Enfin, façon de parler, parce que tout le monde sait que les oiseaux ne disposent pas d'oreilles mais d'orifices auriculaire.
La chouette, n'ayant pas apprécié être traité en chien de garde, décida que si elle ne pouvait pas dormir, alors Harry non plus. Elle prit une touffe de cheveux noir de son maître dans son bec et tira d'un coup sec, faisant couiner l'adolescent. Ce dernier essaya tant bien que mal de faire partir l'animal mais la chouette tint bon. Il fut forcé de capituler devant tant d'insistance. Il se leva bon grès mal grès et balança deux biscuits de Miamhibou -placement de produit!- à l'animal.
Harry mis ses affreuses lunettes rondes sur ses magnifiques yeux verts hérités de sa défunte mère et soupira. D'un simple regard vers l'horloge à l'aiguille des seconde tordue qui ornait le mur de sa chambre, l'adolescent conclu qu'il avait loupé le déjeuner. Et comme son oncle disait, "pas de repas pour les feignants", règle qui ne s'appliquait absolument pas à son cousin Dudley. Ni à aucun autre membre de la famille.
La veille, Dudley avait organisé une fête avec quelques amis. Le problème était que les jeunes gens s'étaient amusés à réveiller Harry toutes les deux heures jusqu'à quatre heures du matin. Et le déjeuner se trouvait à midi pile. Il s'assit sur son lit en regardant Edwige déguster ses friandises. En entendant son propre ventre gargouiller, il attrapa sa baguette magique qui trônait négligemment sur sa table de nuit pour insonoriser sa chambre d'un sort.
- Dobby! appela-t-il dans le vide.
Avant qu'il ai le temps de dire "quidditch" (un sport sorcier très prisé), une créature aux immenses oreilles battantes apparu avec un "pop" sonore, un grand sourire barrant son étrange visage. Tout sorcier reconnaîtrais là un elfe de maison. Ce dernier tenait dans ses bras un plateau-repas garni de nourriture.
Quelques semaines plus tôt, l'elfe avait fait promettre à Harry de l'appeler les matins pour que la créature lui apporte son petit-déjeuner ou n'importe quel repas qu'Harry aurais raté vu que l'oncle du garçon ne fournissait que le déjeuner et le dîner à son neveu et encore, seulement quand celui-ci arrivait à l'heure. Dobby lui avait assuré qu'il n'y avait "pas de plus grand honneur, Harry Potter, monsieur!". Harry avait donc cédé.
Les yeux remplis de fierté, Dobby s'avança et déposa cérémonieusement le plateau sur la table de chevet en une mise en scène ridicule.
-Merci! Dit Harry
L'elfe s'inclina jusqu'à ce que son nez en forme de groin touche le sol. Puis, il se redressa et se tortilla légèrement en fixant Harry de ses immenses yeux verts. Le jeune homme, anticipant la question de l'elfe qui lui était quotidiennement posée, le devança:
- Désolé Dobby, mais je n'ai toujours pas besoin d'un elfe de maison.
L'elfe lui lança un regard déçu mais se repris rapidement.
-Si Harry Potter, Monsieur change d'avis, Dobby seras ravi de devenir l'elfe d'Harry Potter, monsieur! s'enthousiasma-t-il
L'elfe s'inclina une nouvelle fois et un "pop" plus tard, il avait disparu.
Harry attaqua son repas et, une fois fini, il se recoucha sur son lit pour relire son livre de métamorphose en attendant de digérer. Il se rendit compte qu'il avait oublié d'enlever le sortilège d'insonorisation. Il tourna sa baguette magique vers sa porte et alors qu'il venait d'enlever le sort, quelque chose d'incroyable (oui, plus incroyable que de faire de la magie, voler sur un balai et faire des potions) se produisit.
Tout d'abord, sa fenêtre (qui était fermée, sinon cette phrase n'a aucun sens) s'ouvrit. Puis il vit une forme gesticulante et braillante qu'il identifia comme étant un bébé (applaudissements, Sherlock!) léviter et passer par la fenêtre qui venait de s'ouvrir.
Délicatement, l'enfant emmailloté dans un drap vert vint se poser dans les bras d'Harry. Ce dernier eut le reflex de resserrer ses bras autour du petit corps et de regarder pas la fenêtre. Il vit une personne vêtue d'une cape noire réajuster sa capuche qui masquait son visage et disparaître. Il avait transplané. Ainsi, Harry, domicilié au 4 Privet Drive se retrouva comme un abruti avec un bébé pleurant dans ses bras.
Harry ne revint à la réalité quand la porte s'ouvrit en fracas sur le visage violacé de son oncle.
"-C'EST PAS FINI CE VACAR...!"
Il se stoppa en plein milieu de sa phrase. Il venait remarquer le bébé dans les bras de son neveu. Il fit un pas en arrière, surpris, et, après quelques secondes de stupeur, hurla le nom de sa femme:
-PÉTUNIAAAA!
La tante de Harry arriva en courant, vêtue d'une robe de chambre d'un rose pâle du plus mauvais goût. Elle s'arrêta brutalement sous les yeux curieux du bébé qui avait cessé de crier, contrairement à l'oncle Vernon. Seules quelque brides de phrases que ce dernier s'entêtait à époumoner de sa grosse voix étaient compréhensibles.
-...NOUS CACHE DES CHOSES DANS NOTRE PROPRE MAISON...!... MONSTRE...!... NOUS... BRAVES GENTS TRAVAILLEURS...! VOILÀ COMMENT TU NOUS REMERCIE!...
-Mais il est entré par la fenêtre! se défendit Harry qui peinait à se faire entendre entre les cris. Que ce que je peux en faire?!
Harry eu légèrement l'impression de ne pas être cru vu le regard que sa famille lui lança. Il les sentit réfléchir à toute vitesse -fait suffisamment remarquable pour être remarqué- à comment se débarrasser du visiteur inopportun.
-Il ira à l'orphelinat, là où tu aurais dû aller depuis le début, trancha Pétunia. Pas question de s'embarrasser d'un autre monstre sous notre toit, tu nous suffis amplement. Pour entrer par la fenêtre comme tu dis, ça ne peut être qu'un anormal comme toi.
-Bien, tante Pétunia. J'irai le déposer à l'orphelinat "Sunshine of Night" dans les plus brefs délais. fit semblent de se résigner Harry.
L'oncle Vernon lui jeta un regard suspicieux -et à raison!- mais acquiesça néanmoins, projetant déjà de revenir vérifier si son neveu avait bien obéit. La seule famille restante d'Harry sorti de la chambre en fermant la porte.
Harry regarda enfin véritablement l'enfant pour la première fois. Ne connaissant rien au domaine de l'enfance, il ne pouvait définir l'âge mais le bébé devait environ avoir entre zéro et trois ans.
Il (ou elle) avait des cheveux foncés, mêmes noirs et de grands yeux bleus, bien qu'Harry ne sache pas si la couleur allait être définitive.
Une question vint à Harry qui se senti stupide de ne pas y avoir pensé plus tôt: qui était ce bébé? Et ses parents? Étaient-t-ils seulement encore vivants? Et qui était cette personne en noir? Sa famille? Un kidnappeur? Un type qui n'avait rien à voir et qui s'était trouvé au mauvais moment -quant au fait qu'il soit sorcier et louche n'était qu'une coïncidence-?
Un papier blanc, que les plis de la couverture de l'enfant cachaient jusque là, attira son attention. C'était une lettre. Harry, espérant obtenir enfin des réponses à ses questions, se dépêcha de la déplier d'une main tandis que l'autre tenait le bébé. Quelques phrases étaient inscrites à la hâte sur le papier, qui était en fait un parchemin, renforçant l'hypothèse du sorcier. Mais ne faisons pas d'amalgames, peut-être que l'auteur était simplement un passionné du Moyen Âge, qui sait?
Potter,
J'ai vraiment besoin de ton aide. Je te donnerais tout ce que tu voudras mais occupe toi de la petite. Je reviendrais la récupérer le plus tôt possible, en attendant, ne la confie à personne et ne t'en éloignes pas!
M
Harry retourna fébrilement la lettre, s'attendant presque à voir d'autres mots apparaître pour lui expliquer dans quoi il s'était embarqué mais il n'y avait rien. Il n'y avait aucune réponse à ses questions, au contraire. Maintenant il s'en posait encore plus.
Il n'y avait aucune indication pour expliquer l'abandon volontaire de l'enfant. Il avait juste appris que le bébé était une fille, si le terme "la petite" faisait bien référence à l'enfant. Maintenant, tout ce que Harry avait à faire était attendre le retour de l'homme à la capuche noir, qui ressemblait étrangement au vêtement d'un mangemort. Mais cela était peut être toujours une coïncidence.
Alors qu'il s'interrogeait sur le fameux M, le bébé se mit à brailler, ayant probablement faim. Harry devait réfléchir pour trouver une solution, et vite. Il jeta un "assurdito" sur la porte et rappela Dobby. Le petit elfe de maison lui jeta un regard confus d'être appelé si tôt après être parti en apparaissant puis franchement surpris, pour ne pas dire sidéré en voyant le bébé.
-Maître Harry Potter, Monsieur? dit la créature en essayant de ne pas trop loucher vers le nourrisson.
-Dobby, j'ai besoin de toi. Sais-tu où trouver du lait pour bébé et un biberon? Je te confie de l'argent, vas m'en acheter, s'il te plaît.
L'elfe s'illumina d'un large sourire, joyeux à l'idée d'être utile à son idole. Il prit l'argent en répondant de sa voix horriblement aiguë:
-Ho oui, Dobby sait où trouver ce qu'il faut pour le tout petit Maître et va vite rapporter ce que Harry Potter, Monsieur demande!
Dobby disparu avec un "pop" sonore et réapparu avec le même bruit quelques minutes plus tard, tenant fièrement les articles réclamés.
Harry s'assit sur son lit, tenant précieusement le petit enfant qui n'avait pas arrêté une seule seconde de pleurer. En trois sorts, il nettoya le biberon, le remplit d'eau et le chauffa avant de mettre de la poudre de lait selon ce qui était inscrit sur l'étiquette de la boîte -Ho bénite soit-tu, étiquette!-.
Il devais avouer que sans Dobby pour le guider, il aurait paniqué depuis longtemps. Après avoir vérifié la température du liquide -et s'être brûler et donc après avoir attendu pour que ça refroidisse tout en essayant de soigner la brûlure- Harry laissa à l'elfe le soin de nourrir le bébé. Il avait peur de le blesser sans le faire exprès. Il n'était pas du tout fait pour être père! C'était déjà un miracle qu'il n'ai pas encore fait tomber l'enfant, peut être grâce à ses reflex d'attrapeur au quidditch.
Dobby semblait habitué à s'occuper d'un bébé. Il expliqua qu'il s'était chargé de Drago Malfoy quand celui-ci était né, arrachant un sourire à Harry qui imagina l'elfe donnant le biberon à "la fouine", le surnom affectueux de son ennemi de toujours.
Dobby ne posa aucune question sur la provenance du bébé et Harry lui en fut reconnaissant, ne sachant pas comment expliquer l'arrivée du nourrisson.
Deux ou trois fois, le sorcier surpris des regards étranges de l'elfe envers le bébé, comme s'il cherchait un souvenir particulier dans sa mémoire. Mais il devait se faire des idées pour rien. L'enfant s'endormi moins de dix minutes après avoir absorbé son repas, Dobby l'ayant changé avant de l'enrouler dans la couverture. Effectivement, l'enfant était une fille. Dobby avait estimé son âge de six mois.
Maintenant que le bébé dormait, Harry fut frappé par ce qui venait de se passer: un bébé venait d'entrer par la fenêtre -il compris par la même occasion qu'il était long à la détente car ça faisait quand même presque une heure que Bébé était là- et il se retrouvait à s'en occuper! Il espérait que quelqu'un viendrais vite le récupérer, il avait un mage noir à vaincre, lui! Avec ça, pas le temps de jouer au baby-sitter! Et qu'allaient dire Ron et Hermione? Ou plutôt qu'allait-t-il dire à ses amis? Certainement pas la vérité!
Il avait beau les adorer -quand ils dormaient surtout, mais ça c'est une autre histoire- , il savait qu'Hermione crierait au piège et le dénoncerait à Dumbledore. Le sorcier blanc était très compréhensif mais si il estimait Harry être en danger, il n'hésitait pas à faire un choix, peu importe les décisions de l'adolescent aux cheveux noirs. Quant à Ron, il soutiendrait leur meilleure amie en argumentant que ce n'était pas à Harry de s'occuper de touts les bébés perdus du monde. Bon. Avec un peu de chance, les parents du bébé viendrais récupérer rapidement leur progéniture et il n'aurait pas à mentir. "Avec un peu de chance"... .
Harry souffla fortement par le nez en se laissant choir à côté de l'enfant qui dormait comme un bienheureux. Il pouvait d'or et déjà commencer à inventer un mensonge, il n'avait jamais de chance. Et il devrait aussi trouver le fameux M de la lettre... Sans s'en rendre compte, Harry s'endormi sous l'œil plein de réprimande d'Edwige en passant et repassant inlassablement un liste de noms dans sa tête: Molly, Marietta Edcombe, Minerva Mcgonagal, Malfoy, Maugrey, Milicent Bulustrode...
Quand Harry se réveilla, il faisait nuit. Il ne compris pas immédiatement ce qui l'avait réveillé puis il entendit de nouveau le bruit. C'était un long son plaintif. Il mis quelques secondes pour analyser le bruit: c'était un pleur de bébé! Son aventure de ce matin lui revint soudainement. Parfaitement réveillé, il se tourna vers la source du bruit. Dobby s'affairait déjà autour du bébé, le biberon dans une main, le lait en poudre dans l'autre et une boîte de talc sur le bureau. L'enfant avait changé de place, ce qui prouvait que l'elfe s'en était déjà occupé au moins une fois pendent son sommeil.
Harry fut embarrassé en constatant que Dobby avait spontanément utilisé sa journée de congé pour venir l'aider. Il vérifia que le sort d'insonorisation était toujours en place. Il valait mieux ne pas réveiller l'oncle Vernon en plein milieu de la nuit -même si cela pourrait s'avérer amusant-. L'elfe fit un grand sourire ravi en constatant que l'adolescent était réveillé, tout en commençant à nourrir le bébé :
- Le grand Harry Potter, monsieur a-t-il bien dormi? Dobby s'est occupé de la nouvelle petite maîtresse pour ne pas réveiller Harry Potter, monsieur.
- Merci Dobby, j'ai vraiment bien dormi. Et peut-tu tout simplement m'appeler Harry? Après tout, c'est comme ça que mes amis me nomment...
- Monsieur Harry vient de dire que...que...que Dobby l'elfe de maison est son ami? Dobby se mit à sangloter. Monsieur Harry est un grand sorcier, snif, il n'y a pas plus grand honneur pour Dobby, snif, que d'être l'ami de Monsieur Harry, snif! Dobby s'en montrera digne! Snif...
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