Lisez jusqu'à la fin, bonne lecture ! :D

POV NT

Mon portable sonna. Intrigué, je relevai la tête et y jetai un bref coup d'œil:

Unsterbliicher: Hanlala, Newtiteuf il répond pas au téléphone :(

Ma gorge se serra.

Depuis quelques jours, je l'évitais au maximum et il s'en était malheureusement rendu compte.

Oui Seb, oui je ne te réponds plus.

Je ne réponds plus ni à tes appels et encore moins à tes sms. Et maintenant, sans doute pour me forcer à réagir, tu as mis toute notre communauté au courant. Mais s'il te plaît ne le prend pas contre toi. C'est ma faute... Ou… Ou la sienne... Cette fille qui est entrée dans ta vie.

Je ne devrais pas réagir comme ça, je m'en veux tellement si tu savais... Je me dégoûte, être tombé amoureux de toi, alors que tu étais mon meilleur ami !

J'aurais dû couper les ponts depuis bien longtemps. Dès que j'ai commencé à me poser des questions, mais je n'en ai pas eu la force. Si tu savais comme je regrette...

Lors de notre première rencontre, nous nous entendions si bien, nous étions sur la même longueur d'onde. Puis nous avons commencé à faire des vidéos ensemble. Nous nous complétions et cela se ressentait. Le public aimait ce que nous faisions, les dizaines de fanarts que nous recevions chaque jour en témoignaient. Ils me faisaient rire, surtout... les yaoi.

J'étais devenu dépendant de nos conversations interminables, nous parlions de tout et de rien durant des heures. J'aimais ces moments simples ou tout était tellement naturel. Nous discutions jusqu'à tard le soir et nous ne raccrochions que contrains par l'épuisement.

Au fur et à mesure que le temps passait, nous nous sommes rapprochés jusqu'à devenir des confidents.

Tu étais là quand je me suis séparé de mon copain. C'est toi qui as séché mes larmes et qui m'as aidé à remonter la pente, petit à petit. Ensemble.

Je ne pensais plus jamais aimer.

Mais tout à changer lorsque tu as eu besoin de moi.

Ta copine t'a quitté et tu t'es retrouvé en sans rien du jour au lendemain. Elle a gardé l'appart, tu étais à la rue.

Je me souviens du moment où je t'ai découvert. Je sortais de chez moi, un matin comme les autres. Quelqu'un dormait à côté de l'entrée. Je ne t'ai pas reconnu immédiatement, tu avais des vêtements sales et un simple sac de sport. Tu as commencé à remuer et a finalement levé la tête. Tu as posé sur moi des yeux d'une tristesse indescriptible. Quand je t'ai vu, si faible, si démunis, je t'ai pris dans mes bras et ai accueilli tes pleurs pendants de longues minutes. Minutes transformées en jours après avoir décidé de t'héberger le temps que tu t'en remettes.

Quand tu n'avais plus d'espoir, je t'enlaçais pour te réconforter et ton odeur m'envoutait. Puis je te regardais dans les yeux, inquiet des larmes que j'apercevais. Je me noyais dans tes iris aussi bleus que l'océan, hypnotisants. Je devais me faire violence afin de détourner mon regard. J'ai été séduit par ta faiblesse si magnifique, tu m'ouvrais ton cœur sans barrières. Je ne voyais plus seulement Unster, le vidéaste maître de l'Unsterarmy ou Sébastien, le jeune homme souriant, bout en train et un peu idiot sur les bords. Je te voyais toi, tel que tu étais, tel que je t'aimais, un jeune homme extraordinaire, parfois un peu pommé qui avait besoin d'attention et d'amour.

Les mois ont passé et tes larmes ont séché, mais tu n'es jamais parti.

Tu m'avais accordé ta confiance comme je t'avais accordé la mienne, et ça, crois-moi, quoi que j'aie pu te dire durant nos disputes, je ne le regretterais jamais.

Notre relation était celle que tout le monde rêvait d'avoir. Mais je voulais aller plus loin. Cependant, tu étais hétéro. Et moi gay. Il y avait cette barrière infranchissable que la vie a placée entre nous. Alors je me suis tût. Je t'observais souvent du coin de l'œil et admirais ton visage si parfait. Chaque excuse était bonne à prendre afin de toucher ta peau si douce. Je voulais frôler l'interdit à chaque instant.

Et me contentais de ça tant que je pouvais contrôler mes sentiments.

Puis l'inévitable arriva… Je m'étais habitué à toi, à ta présence, à tes rires, à ton odeur.

Mais tu as commencé à sortir le soir, de plus en plus souvent. Ton charisme naturel attirait les filles telles des aimants. Et un soir, tu n'es tout simplement pas rentré. Si tu savais combien j'ai pleuré. J'ai pleuré d'avoir espéré que mes sentiments seraient un jour réciproques.

Et je m'en voulais, j'étais tellement égoïste de me soucier plus de mon bonheur que du tien.

Bordel ! Pourquoi étais-je tombé amoureux de toi ?!

Tu as finalement pris la décision de t'installer avec elle. Tu étais tellement heureux lorsque tu me l'as présenté. Je ne sais pas quel était le pire entre devoir supporter tes yeux si amoureux ou admettre que cette fille était la gentillesse incarnée.

Je n'ai pas pu le supporté.

J'ai coupé les ponts, à contre cœur.

Et nous y voila.

Les vibrations incessantes des retweets étaient difficilement supportables. J'éteignis mon portable et ne pus m'empêcher de verser une larme en pensant à tous ces mots que je n'aurais jamais eus la force de te dire.

Voilaaa alors j'espère vraiment que ça vous aura plu ! Et c'est la que j'ai besoin de vous ! Oui toi derrière ton écran, c'est à toi de décider si tu veux une suite ou non, dis le moi en com ! :D Merci encore d'avoir lu et à bientôt :p