Alut les amis ^^ Ca commençait à faire longtemps, vous me manquiez mes gens.

Je reviens vers vous avec quelque chose de " nouveau " j'espère que cela vous plaira.

Cette FF sera entièrement dédiée au Rizzles ( énormément de scènes de tendresse, amour, câlin et mots doux alors si cela n'est pas votre tasse de thé, j'en suis navrée ^^" )

Donc voilà, sur ce, bonne lecture à vous et hâte de vous lire ;)

RATING M ! ( Je me lance également dans des scènes pour le moins "graphiques" alors si cela ne vous plait pas il y aura certain passage à sauter, comme le prochain chapitre qui arrivera ce soir )

Et Soudain, tout le Monde me Manque

« Le mensonge et le silence arrangent bien des drames de famille »

Tristan Bernard

- Non, Ma, il en est hors de question !

Maura fronça les sourcils. Elle finit à la hâte de fermer le thermos avec lequel elle venait de remplir deux grandes tasses de café bien chaud et se dirigea vers le comptoir de la station, où les deux femmes Rizzoli se disputaient déjà de si bon matin.

- Jane ! s'offusqua Angela.

La détective leva les yeux au ciel et se renfrogna sur son tabouret. Maura déposa sa tasse sur l'inox et glissa la seconde en face de Jane, posant une main rassurante sur le haut de sa cuisse, s'aidant par la même occasion à se hisser sur le siège voisin.

- Maura, dis lui toi !

Une fois bien installée, la concernée lissa les plis imaginaires de sa jupe tailleur Armani et tourna son attention vers la matriarche Rizzoli.

- De quoi parlez-vous Angela ?

- De rien, grogna Jane en avalant une gorgée de café.

Elle ferma les yeux et ne put retenir un long soupir de satisfaction. Maura sourit, elle savait que sa petite préparation ferait son effet.

- Dieu, comme je t'aime, lui sourit Jane en retour.

Les yeux de la légiste brillèrent et elle exerça une légère pression sur sa cuisse. Angela n'allait pourtant pas lâcher le morceau si facilement. Elle attrapa la tasse des mains de sa fille et la foudroya du regard.

- Ma ! rugit la belle brune.

De nouveau le regard assassin et Jane soupira, las.

- Nonna a invité toute la famille dans la maison près du lac… Ma, ici présente, ironisa la détective dans un rictus qu'Angela lui rendit, a accepté en notre nom à tous les quatre, continua-t-elle en incluant ses deux frères.

- Ça m'a l'air merveilleux, s'enthousiasma Maura, sincère.

Angela désigna la jeune femme et fit les gros yeux à Jane. Cette dernière pouvait déjà comprendre la phrase muette qui suivait ce geste : « Là, tu vois, la voix de la raison ! »

- Maura, on n'a pas eu de nouvelles de plus de la moitié d'entre eux depuis près de sept ans. Sans parler des cousins macho et arrivistes ou encore des langues de vipères qui leur servent de femmes…

- Jane ! prévint sa mère.

- C'est la vérité, murmura l'Italienne, mâchoires serrées.

- Peut-être, mais c'est la famille.

Maura leva un sourcil et essaya de cacher le sourire qui lui démangeait les lèvres. Elle avait trouvé ça toujours intéressant et, il faut bien l'avouer, divertissant les rebondissements dans la vie des Rizzoli. Après tout, sans eux dans sa vie, la famille se résumerait à un coup de fil de courtoisie venant de sa mère une fois par mois et un colis comportant l'une des dernières acquisitions de son père dont il lui ferait cadeau.

- Et puis pourquoi Nonna inviterait tout le monde d'abord ? Et c'est quoi cette façon de prévenir ? grogna la belle brune en attrapant la lettre qui dépassait de la poche avant du tablier de sa mère. Franchement tu trouves pas ça louche toi ?

Angela hocha les épaules.

- Tu sais comment est Nonna, toujours faire les choses en grand. Puis, Janie, les réunions de famille lui manquent…

- Tu devrais y aller, encouragea la légiste après avoir lu l'invitation. Après tout, en sept ans les gens ont le temps de changer non ?

Jane la regarda peu convaincu et lui fit signe de stopper net son fil de pensées, sachant déjà qu'Angela prendrait Maura à parti. Pourtant, la légiste n'en fit rien :

- Puis, il y en a bien un ou deux avec lesquels tu t'entends bien… Gabriele par exemple ! Appelle le, savoir s'il sera là.

- Déjà fait ! s'écria Angela en tapant dans ses mains. Il sera présent avec Alice.

La détective, accoudée au comptoir, appuya le menton dans le creux de sa main, tournant les yeux vers la jolie blonde.

- Tu as décidé de ne pas m'aider sur ce coup là, hein, sourit-elle.

Espiègle, Maura secoua la tête, elle prit alors appui sur les genoux de Jane et la tourna vers elle. Se penchant légèrement vers le regard boudeur, elle lui baisa tendrement la joue, délicieusement près des lèvres.

- Quelques jours de vacances te feront le plus grand bien, puis cela doit faire près d'un an que tu n'as pas vu ta grand mère.

Angela sourit à la vue des deux femmes. Jamais elle n'aurait pensé un jour sa fille si à l'aise dans une relation au point de montrer, même ce peu d'affection, en public et surtout pas devant elle et encore moins au travail. Maura avait été la plus belle chose qui soit arrivée à sa petite Janie et si elle était honnête avec elle-même, à elle aussi, en bien des façons.

La grande femme lui fit la moue et se pencha à son tour, fermant le peu de distance entre elles :

- Et je fais comment pour déposer cinq jours à deux semaines de ce séjour ? tenta-t-elle une dernière fois.

- Tu as l'équivalent de six mois de vacances que tu as refusé de prendre au cours de ces dernières années. Cavanaugh serait plus qu'heureux d'enfin pouvoir te mettre en repos, sourit Maura en glissant sa propre tasse de café vers la détective qui n'avait toujours pas retrouver la sienne, confisquée par sa mère quelques minutes auparavant.

- Essaierais-tu de me soudoyer pour que j'accepte ?

Le regard coquin et la voix pleine de sous entendu teintèrent les joues de la légiste d'un léger rose.

- J'ai hâte de te montrer à quel point je pourrai être dévouée à la cause…

Ce fut au tour de Jane de rougir furieusement. Elle jeta un regard en coin à sa mère qui apparemment n'avait rien entendu de leur échange, trop occupée à préparer leurs assiettes spéciales petit déjeuner. Dieu, elle sentait déjà que cette journée allait trainer en longueur avant qu'elle soit enfin à la maison avec Maura… Peut-être qu'elles pourraient passer leur pause déjeuner autrement au sous-sol tout à l'heure ?

- Dans ce cas je refuse de passer ces vacances loin de toi. Je t'emmène dans mes bagages et tu n'as rien à dire là dessus, murmura Jane dans le creux de son cou.

Maura étouffa un rire et accepta l'offre avec la plus grande joie. Elle avait déjà rencontré Gabriele, le fils de Maria, la soeur de la matriarche Rizzoli et le contact avait été immédiat. C'était un homme charmant débordant d'humour, un trait apparemment graver dans l'ADN familiale. Elle ne pouvait cacher sa hâte de rencontrer le reste de la fratrie, même après les dires de Jane. Ça ne devait pas être à ce point désastreux, pensa-t-elle.

[…]

Avec un dernier regard, Maura ferma la porte de son bureau derrière elle. Elle avait tout préparé pour que Susie n'ai rien à chercher en ce qui concerne les dossiers en cours avant son retour la semaine prochaine. On était la veille du départ et Maura ne tenait quasiment plus en place. Après tout, c'était l'occasion unique de rencontrer toute la famille de Jane et de passer cinq jours avec cette dernière au calme, dans le creux des montagnes. Puis il y avait sans conteste le fait d'être présentée aux autres comme étant la compagne de la détective. Faire partie intégrante de cette famille encore quasiment inconnue. Une bouffée de fierté prit Maura à la gorge et elle exhala dans un sourire de confiance. Tout allait bien se passer.

Enfin elle arriva au bureau de Jane. La grande femme était encore penchée au dessus de divers rapports, éclairée par la petite lampe posée sur le bois. Au fur et à mesure qu'elle approchait, elle pouvait se délecter de la vue qui lui était offerte. Le dos légèrement courbé dont les muscles et les omoplates étaient bien marqués par le t-shirt bleu marine. Les cheveux corbeau, tombant en une cascade de boucles épaisses sur les épaules souples. Et ce profil… Dieu ce visage… La gorge à la peau fine, cette mâchoire forte et ce menton volontaire. Ces lèvres chaudes qu'elle aimait tellement embrasser. Le nez, bien dessiné et droit, avec cette légère bosse à son sommet, piquante, puis ces yeux… Ces grands yeux noirs aux longs cils et encadrés par des pommettes saillantes et d'épais sourcils sombres.

Jane Rizzoli était tellement belle. Belle dans sa naturelle négligence d'apparence. Belle dans sa force tranquille. Et Maura la trouvait particulièrement à mourir dans son costume de travail avec son badge doré accroché fièrement à la ceinture.

La légiste passa derrière elle et, après avoir laissé glisser distraitement la main sur sa nuque, lui baisa le haut de la tête avant d'assoir une cuisse sur son bureau. Jane alors se redressa et étendit les bras vers le haut, faisant craquer une ou deux cervicales au passage.

- Il est l'heure de rentrer ? demanda-t-elle en posant les mains autour de la jambe de Maura et embrassa son genou, profitant des bureaux vides autour d'elles.

- Hmm hmm, sourit la jolie blonde. Ta mère m'a envoyé un message, elle nous prépare le dîner pour ce soir.

Jane ferma le dossier et attrapa ses clés dans le tiroir.

- C'est une bonne nouvelle.

La veste fut enfilée et les cheveux dégagés du col, col que Maura redressa d'ailleurs, voulant éviter tout faux plis. La détective lui tint la porte et elles s'engagèrent vers le hall éclairé, croisant quelques rookies prêts à prendre leurs gardes nocturnes.

[…]

Dès que Jane passa la porte de la maison, elle buta contre une valise bien lourde et perdit l'équilibre un instant avant de se rattraper contre le meuble d'entrée. Son pied lui faisait horriblement mal.

- Ma ! gronda-t-elle, mâchoires serrées, essayant de canaliser la douleur.

Maura, quant à elle, fit attention où elle marchait et s'aida de l'épaule de Jane pour éviter le tas de bagages.

- Ô mes chéries vous êtes enfin à la maison ! s'enthousiasma Angela qui s'était détournée un instant de sa plaque de cuisson. Janie, j'ai préparé mes valises dans l'entrée avec les vôtres, je me suis dit que ce serait un gain de temps pour demain matin !

- Oui, merci Ma, j'ai vu…

Jo Friday qui avait détalé du canapé en entendant la porte s'ouvrir, faisait la fête autour de sa maitresse, heureuse de la revoir. La grande femme attrapa la laisse suspendue au porte manteau et attacha la boule de poil après lui avoir ébouriffé la tête.

- À tout à l'heure ! prévint Jane en baisant rapidement les lèvres de Maura.

- Dépêche toi, Janie, le dîner est bientôt prêt !

- C'est à elle qu'il faut dire ça, s'amusa-t-elle en s'adressant à Jo.

Puis la porte se referma. La légiste retira son coupe vent et l'accrocha dans l'entrée.

- Mmmmh, Angela cela semble délicieux rien qu'à l'odeur !

La concernée sourit de plus belles et lui tendit la cuillère en bois. Maura pencha la tête sur le côté, permettant ainsi à ses cheveux d'être retenus par sa main droite alors qu'elle goûtait la sauce offerte.

- Il va falloir que vous m'appreniez, dit-elle, espiègle.

Le rire franc d'Angela résonna un instant.

- Surtout que ces cannellonis sont les préférés de Jane.

Maura rougit légèrement au clin d'oeil de la Mama Rizzoli et elle s'affaira à couper les légumes rincés présents sur le comptoir en petits dés.

- J'ai tellement hâte de revoir tout le monde demain, je ne tiens plus en place depuis deux semaines ! Je pense que Frankie bloque mes appels, le garçon doit être fou depuis que je compte sur lui pour ramener sa nouvelle copine…

- Angela, rit la jolie blonde. Ils ne se fréquentent que depuis un mois !

La matriarche s'essuya les mains sur son tablier et récupéra les petits dés de légumes et les jeta dans la poêle.

- Et alors ? Je veux montrer que mes enfants sont heureux et qu'ils savent séduire de si belles femmes, expliqua-t-elle dans un clin d'oeil. N'est-elle pas ravissante cette Helena ? Elle n'est pas médecin c'est vrai mais bibliothécaire c'est bien non ? l'huile d'olive vint recouvrir les dés et la poêle fut agitée. En tout cas ce n'est pas une psychopathe ou une flic sous couverture qui se sert de lui. Si mon Frankie se débrouille bien, j'aurai bientôt plus de petits enfants !

Maura leur servit deux verres de vins et sirota le sien en silence pendant un instant. Une question lui brûlait les lèvres depuis un certain temps déjà mais elle ne savait jamais vraiment comment aborder le sujet avec Jane. La légiste s'en voulu légèrement de profiter si impudemment de la loquacité d'Angela.

- Je me disais, commença-t-elle doucement, attirant déjà l'attention de la femme Italienne. Sept ans sans nouvelles de la famille c'est long non ? le nez d'Angela frisa et elle plongea les yeux dans son verre. Enfin je veux dire, de mon côté de la famille ce serait quelque chose de tout à fait normal mais du votre… Cela semble toute une vie, ajouta Maura.

Angela coupa le feu sous les légumes et enfourna les cannellonis. Elle prit le temps de prendre une gorgée de son vin et se débarrassa du tablier. Maura, de par ce silence rare, regretta sa question. C'était définitivement un sujet sensible. Qu'elle était bête ! Si déjà cela affectait Jane, même si cette dernière le réfuté, quand était-il d'Angela…

Pourtant les mots finirent par sortir :

- Il y a un peu plus de sept ans, mon oncle, Anthony est décédé…

Maura hocha la tête, elle savait que Francesca, la Nonna de Jane avait eu un frère dont elle avait vaguement entendu parlé… Et non en bien…

- Lors du repas, après l'enterrement, continua Angela qui se dirigeait vers le canapé, Maura sur les talons. Disons qu'il y a eu certain conflit et bêtes noires du passé… elle avala une nouvelle gorgée. Plusieurs paroles ont été échangées… Certaines plus dures que d'autre.

Maura hocha la tête dans la compréhension. Les mots blessants sans retenu, elle connaissait bien…

- Depuis la famille s'est divisée, sourit tristement Angela. C'est surtout du côté de mon oncle que nous n'avons plus vraiment de nouvelles… Ses fils, mes cousins, ont encore quelques différents à régler. Je comprends la réaction de Jane à ne pas vouloir y aller. Même si je me fais une joie de revoir tout le monde malgré ce qu'il s'est passé… J'appréhende quand même.

La légiste posa son verre sur la table basse. Ce séjour allait définitivement être intéressant.

La porte d'entrée claqua et Joe Friday couina d'impatience alors que Jane lui défit la laisse. La boule de poil fonça droit vers sa gamelle d'eau dans la cuisine, reniflant Bass sur son passage. La grande brune fit alors son entrée, évitant toutes rencontres infortuites avec les bagages.

- Le repas sera prêt dans cinq minutes les filles, annonça Angela qui déjà s'était levée, prête à sortir les cannellonis du four.

Jane s'attacha les cheveux dans une queue de cheval haute. Maura saliva rien qu'à la vue de la nuque enfin dégagée. Elle aimait ça lorsque Jane s'attachait les cheveux. Elle pouvait avoir cet accès complet à ce cou long et lisse. Une vue dégagée sur les arrêtes saillantes de sa mâchoire ou encore sur ces petits cheveux rebelles et duveteux le long de sa nuque. Mais elle aimait aussi lorsqu'ils étaient libres. Avec leur ondulation soyeuse et leur mouvement désordonné. Maura adorait y plonger, se gorgeant du parfum.

- Il était temps que cette journée s'arrête enfin, grogna la détective en se dirigeant vers le canapé.

Elle posa les mains sur le dossier et se pencha légèrement, surplombant la légiste qui avait laissé basculer sa tête en arrière.

- Tu m'as manqué… souffla cette dernière en se laissant embrasser.

Jane sourit dans le baiser et murmura tout contre ses lèvres :

- Chérie, je suis partie moins d'un quart d'heure.

- C'est bien ce que je dis, renchérit Maura en glissant la main sur sa nuque, l'attirant plus près encore.

Jane rit et se laissa tomber par dessus le canapé, atterrissant non sans grâce sur les coussins. Elle s'installa, la tête confortablement posée sur les cuisses de sa jolie blonde. Maura lui baisa le front et caressa distraitement les lignes de son visage. Jane qui avait fermé les yeux depuis un moment, sentait que sa compagne était ailleurs.

- À quoi tu penses ?

Les doigts s'arrêtèrent un instant. Jane fronça les sourcils et cligna un oeil légèrement ouvert, le nez froissé.

- Rien ne t'inquiète pas.

L'Italienne se redressa, appuyée sur un coude. Maura lui offrit son plus beau sourire mais il en fallait plus pour amadouer la détective.

- Bien… les lèvres vinrent se poser à l'oreille, puis glissèrent le long du cou avant de s'arrêter entre ses seins. Pourtant ce n'est pas ce que me disent ces adorables plaques rouges.

Une tape vint lui secouer le bras et Jane ricana avant de se laisser retomber sur ses cuisses.

- Ta mère m'a expliqué pourquoi c'était si compliqué dans ta famille en ce moment…

La détective se passa la main sur le visage et souffla fortement.

- Aucune chance qu'on en parle. J'ai déjà cédé pour le séjour, bouda Jane en croisant les bras sur la poitrine. C'est vraiment pour Nonna que je me bouge.

- Jane…

- Sérieusement Maura tu ne les connais pas… Il y en a déjà un ou deux qui vont nous regarder de travers, sans compter sur le fait que Ma' risque de nous défendre comme une louve blessée… Puis Tommy qui ne cessera de se rendre intéressant pour attirer l'attention de Matteo parce que depuis que nous sommes gamins, c'est son oncle préféré…

Elle se pinça l'arrête du nez et soupira. Rien qu'à penser à ça, elle se rendait déjà malade.

- Alors je fais juste ça pour Nonna et Ma'. Puis profiter de ces quelques jours de vacances avec toi, même si ma famille est en fond, finit-elle par sourire.

Maura passa amoureusement l'index sur la pommette brune. La détective remarqua ses yeux pétillants et ce sourire en coin.

- Quoi ?

- Tu es tellement adorable quand tu veux, la taquina Maura.

Jane leva les yeux au ciel dans un sourire.

- Et je te prierai de laisser intacte, en dehors de cette maison, mon image de dure à cuire.

Les deux amantes partirent en éclats de rire lorsqu'Angela les appela pour passer à table.