Bonjour ou bonsoir!
Voilà le premier chapitre d'une fic dont l'idée m'est venue cette semaine en travaillant ( je suis capable de faire trente six choses en même temps lol), je vous le poste pour savoir si l'idée vous plait, elle ne sera de toute façon pas updaté dans l'immédiat, je fais trop d'heures au boulot et j'en ai déjà deux en cours qui me prennent aussi du temps lol.
Mais dîtes-moi ce que vous en pensez.
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Les persos sont toujours à J.K.R et logiquement ça ne devrait pas changer.
C'est une histoire avec relation homosexuelle, donc homophobes ne lisez pas
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Bonne lecture (enfin j'espère).
XXXX. Chapitre 1.
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Se dissimulant aussi bien que possible Blaise Zabini traversa rapidement le petit parc et s'arrêta à l'orée des derniers arbres, à partir de là commençait une large cour de gravier.
Il faisait froid puisque c'était le mois de janvier, et la nuit était tombée, mais elle était claire grâce à un ciel très dégagé au firmament duquel scintillaient un croissant de lune parfaitement visible et des milliers d'étoiles.
Immobile et caché derrière un tronc d'arbre il observa la maison de l'autre côté de la cour, c'était une vaste et vieille demeure du 18ième à deux étages et à la façade recouverte de lierre, mais il la connaissait bien, du moins de l'extérieur.
Il y avait un mois qu'il était ici, en France, et depuis une semaine il venait tous les jours frapper à la porte de cette maison, mais pas une seule fois il n'avait pu y entrer et faire ce pour quoi il était venu d'Angleterre, voir son ami Draco Malfoy.
A chacune de ses visites il avait eut à faire face à deux espèces de cerbères qui, prétextant que monsieur Malfoy était absent, l'avait tout bonnement rembarré à peine poliment.
Dés le premier jour Blaise avait trouvé ces deux personnages très suspects, mais surtout il avait eut immédiatement la sensation très forte que quelque chose n'était pas normal, cette sensation c'était fortement accrue quand à sa troisième visite on lui avait de nouveau dit que Draco n'était pas là, alors qu'en traversant la cour il était persuadé de l'avoir aperçut durant quelques instants derrière l'une des fenêtre du rez-de-chaussée.
Il avait insisté mais les deux molosses s'étaient faits dangereusement menaçants et il avait dû battre en retraite.
De plus en plus intrigué, et des questions plein la tête, il était quand même revenu les jours suivants, mais il s'était fait envoyer sur les roses à chaque fois.
A la dernière, la veille, on lui avait fait clairement comprendre que Draco ne voulait pas le voir et qu'il avait intérêt à ne plus se présenter si il voulait rester entier, là encore il avait dû battre en retraite, la rage au cœur.
Devenu plus qu'inquiet il avait décidé qu'il devait voir Draco coûte que coûte, et il était maintenant déterminé à entrer dans cette maison, comme un voleur puisqu'on ne lui laissait pas d'autre choix.
Il ne croyait pas une seconde que ce soit le blond qui de lui-même lui faisait dire qu'il était absent, et il était plus que certain que jamais il n'aurait refusé de le voir, une amitié très forte les unissait depuis Poudlard, amitié qui s'était encore renforcée après la guerre.
A ce moment-là ils s'étaient retrouvés seuls au monde tous les deux, ignorés et même rejetés par tous, car malgré qu'ils aient finalement combattus du côté de la lumière la plupart ne leur pardonnait pas ce qu'ils avaient été eux et leurs familles pourtant disparues.
Ils n'avaient subit aucun ennui ou poursuite de la part des dirigeants, puisqu'il fut facilement prouvés qu'ils avaient fait le bon choix, mais il y eut contre eux une sorte de quarantaine haineuse de la part des gens qui les entouraient, cette galère les avait encore plus rapprochés et ils avaient fait front ensembles, se soutenant et relevant fièrement la tête devant les regards mauvais.
La tempête était finalement passée, les gens s'étaient calmés, mais depuis ce temps-là ils ne s'étaient plus quittés, ils étaient comme des frères et vivaient plutôt du côté moldu, se tenant à l'écart de ceux qui les avaient rejetés.
Puis, il y avait trois mois environ, Draco avait eut envie d'aller passer quelques temps à Paris, il disait que Londres l'ennuyait et qu'il avait besoin d'aller voir ailleurs, mais Blaise, qui venait de réussir à mettre dans son lit un mignon petit serveur qui s'était fait longuement désiré et avait joué avec ses nerfs, n'avait pas voulut l'accompagner, le blond y était donc allé seul.
Au début il n'y eut aucun problème, ils correspondaient tous les jours, se racontant tout par le menu comme d'habitude, puis subitement, au bout d'un mois, ce fut le silence total, plus aucune nouvelle de Draco ne lui parvint, et ses messages à lui restaient sans réponses.
Il ne s'était pas inquiété outre mesure les premiers jours, il s'était dit qu'il devait être trop occupé à chasser une proie qui lui avait tapé dans l'œil et que ça lui passerait vite.
Mais au bout de trois semaines l'inquiétude l'avait gagné, le blond n'était jamais intéressé très longtemps par ses amants, n'étant jamais amoureux il se lassait très vite et il aurait déjà dû lui envoyer un message pour tout lui raconter.
Il avait attendu encore une semaine, puis n'y tenant plus il avait décidé de se rendre à Paris.
Si lui ne se souciait pas de ce qu'il pouvait advenir de Draco qui le ferait?
Ils n'avaient pas de véritables amis à part eux-même, pas d'amours réels qui partageaient leurs vies et pour qui ils étaient importants, seulement des conquêtes qui passaient rapidement et qu'ils oubliaient tout aussi vite.
Ils ne pouvaient compter que l'un sur l'autre et sur personne d'autre, c'était dur d'ailleurs de se rendre compte à quel point ils ne comptaient pour personne, ils pouvaient disparaître de la surface de la terre sans que quiconque s'en émeuve.
Blaise s'était sentit déprimé à cette idée et il avait eut encore plus envie de retrouver Draco.
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Il avait largué sans regret son mignon petit serveur, que le temps passant il trouvait de moins en moins mignon mais par contre de plus en plus envahissant, et était donc arrivé à Paris où il s'était immédiatement rendu à l'hôtel dans lequel séjournait normalement Draco, mais là on lui avait dit qu'il en était partit depuis un mois, sans dire où il allait.
Blaise était ressortit un peu démoralisé et ne sachant trop quoi faire, comment retrouver Draco? Où avait-il bien pu aller?
Immobile sur le trottoir il avait longuement réfléchit, le blond devait avoir fréquenté les sorciers de cette ville, et le connaissant il était certain qu'il ne devait pas être passé inaperçu, il trouverait bien quelqu'un qui pourrait lui dire quelque chose, qui sait il trouverait peut-être même Draco qui l'aurait juste un peu oublié parce qu'il était dans les bras d'un bel amant un peu plus intéressant que les autres, et chez qui il se serait installé le temps que sa passion se passe.
Blaise doutait fortement que ce soit ça, mais bon après tout pourquoi pas?
Pendant les jours qui suivirent il s'était rendu dans tous les endroits sorcier, sans trouver Draco, il avait interrogé des tas de gens, et finalement il avait obtenu quelques renseignements, assez vagues d'ailleurs, mais qui l'avaient quand même menés jusqu'à cette maison.
Il avait apprit qu'elle appartenait à un australien arrivé en France depuis un an, un certain Stuart Horie, un moldu mais qui connaissait le monde magique, et la dernière fois où le blond avait été aperçu c'était en sa compagnie lors d'une soirée.
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Le froid fit frissonner Blaise et le ramena à l'instant présent, il était certain que quelqu'un empêchait Draco de le voir et il devait savoir pourquoi, il devait donc pénétrer dans cette maison pour pouvoir lui parler et lui demander des explications.
Il étudia la façade avec plus d'attention, la porte d'entrée c'était même pas la peine d'y penser bien évidemment, les deux chiens de gardes le cueilleraient immédiatement et risquaient fort de lui faire sa fête, les fenêtres du rez-de-chaussée étaient toutes munies de barreaux, de ce côté-là c'était mort aussi.
Il leva le nez vers le premier étage et le balcon qui courait sur tout le long de la façade, le suivant des yeux jusqu'à l'angle du mur, là son regard s'arrêta et ses yeux se plissèrent légèrement, à cet endroit grâce aux barreaux de la dernière fenêtre et à la gouttière qui descendait il se dit qu'il pouvait l'atteindre.
Grelottant de froid il n'hésita pas, il courut jusqu'à l'angle et agile comme un chat il grimpa sans trop de difficulté.
Une fois sur le balcon il s'accroupit, il n'était vraiment pas rassuré et la peur lui provoquait une montée d'adrénaline, son cœur battait fort, le sang circulait vite dans ses veines tandis que sa respiration était courte.
Pourtant, malgré la réputation de couardise des Serpentard, pas un seul instant il ne songea à abandonner et à faire demi-tour, et durant les quelques secondes qu'il prit pour se calmer il observa les portes-fenêtres, il y en avait six au total, et seules celle tout près de lui ainsi que la toute dernière n'avaient pas les volets rabattues
« Voilà ma porte d'entrée! Marmonna t-il en s'avançant vers la plus proche.
Il posa la main sur la poignée qu'il abaissa doucement, puis la poussa avec beaucoup de précaution avant de se glisser à l'intérieur, il s'immobilisa immédiatement tous les sens aux aguets, puis rassuré par l'absence de lumière et de bruits quelconques, il observa autour de lui, il y voyait à peine mais la forme plus sombre des meubles lui fit tout de suite penser à un bureau.
Il resta là, indécis, que faire? Où pouvait bien se trouver Draco?
Ses yeux s'habituant à l'obscurité il aperçut deux portes, de la lumière filtrait par dessous, une se trouvait face à lui et il supposa logiquement qu'elle donnait dans un couloir, l'autre, sur le mur à sa gauche, devait donner dans la pièce contiguë à celle-ci, tout aussi logiquement.
Mais de quel côté se diriger maintenant? Ne risquait-il pas de se retrouver face aux deux cerbères en ouvrant l'une ou l'autre porte?
Subitement un petit rire, surtout nerveux, le secoua, dans quelle sorte de situation tordue venait-il de se fourrer?
Il en était là de ses réflexions quand brusquement il dressa l'oreille, il entendait des voix qui venaient du couloir et qui semblaient se rapprocher de la porte.
Son cœur fit des bonds affolés dans sa poitrine et il regarda vivement autour de lui, où se cacher?
Il eut juste le temps de se glisser sous le grand bureau en chêne massif que la porte s'ouvrait et que quelqu'un allumait la lumière.
Plié en deux dans son étroite cachette il jeta un œil par l'espace qui séparait le panneau de bois vertical, qui le cachait aux regards, du dessus du bureau, il souhaitait de tout son cœur que ce soit Draco.
C'était bien le blond qui était entré, mais il n'était pas seul et sans trop savoir pourquoi Blaise décida de rester caché, il sentait qu'il valait mieux ne se montrer qu'à Draco, dans cette maison il ressentait une sensation trop désagréable.
Respirant à peine, par peur d'être repéré, il détailla avec curiosité l'homme qui était entré derrière le blond et qui après avoir refermé la porte se rapprocha lentement de son ami.
Il était de taille moyenne, sec, dans la trentaine, il était très brun et portait un horrible collier de barbe qui n'avantageait en rien ses traits plutôt grossiers, ses yeux étaient petits mais perçants et d'une dureté qui fit frissonner Blaise, il dégageait quelque chose de malsain.
Vu son physique il se dit qu'il n'était certainement pas l'amant de Draco, alors que faisait le blond chez cet homme-là?
La scène qui suivit le plongea dans un abime de stupéfaction.
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« Notre invité ne va pas tarder à arriver! Fit Stuart en venant derrière Draco, et le prenant par les épaules il le fit tourner face à lui.
« Je t'aime Stu! Répondit simplement le blond en plongeant son regard dans le sien.
« Je sais ma beauté! Sourit le barbu qui le lâcha et se dirigea vers une armoire qu'il ouvrit.
Blaise, qui n'en revenait pas de ce que venait de dire son ami, vit l'homme prendre un petit flacon contenant un liquide ambré dont il en vida une petite partie dans un verre, ceci fait il revint vers Draco et le lui tendit.
« Tiens mon petit prince!
Sans aucune hésitation et tout en souriant le blond s'en saisit et le porta à ses lèvres, avalant tout le contenu.
Stuart lui prit le verre des mains et le posa avant de prendre entre ses mains le visage de Draco.
« Tu vas t'amuser avec notre invité! Lui murmura t-il en le vrillant de ses yeux durs et perçants...ce ne sont comme d'habitude que d'innocents jeux d'enfants...rien d'autre tu m'entends?...vous serez comme deux enfants qui s'amusent et tu devras lui obéir, comme tu le fais toujours.
« Des jeux d'enfants! Répéta le blond, d'un ton qui fit froncer les sourcils de Blaise.
« Ça me fait plaisir de te voir t'amuser avec des amis, tu le sais! Continua doucement le barbu en le maintenant sous le feu de son regard...et tu aimes me faire plaisir n'est-ce pas?
« Oui, je ferais n'importe quoi pour toi, je t'aime!
Complètement ahuri et ayant du mal à en croire ses oreilles Blaise fixa le visage de Draco qui se trouvait face à lui, Stuart lui tournant le dos.
Le blond lui parut tout à fait normal à première vue, enfin normal si on peut dire parce qu'entendre Draco dire des mots pareil à un type de cette sorte était une véritable aberration, mais en le regardant mieux il s'aperçut de ses pupilles dilatées.
« Le salop! Gronda t-il intérieurement...il le drogue.
« Il arrive! Fit brusquement Stuart.
Blaise entendit aussi le bruit d'une voiture qui s'arrêta en faisant crisser les graviers de la cour.
« Viens, allons attendre notre invité dans le petit salon! Fit Stuart qui enlaça d'un bras la taille du blond et l'entraîna vers la porte qui donnait dans la pièce contiguë à celle-ci.
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Après que la porte se soit refermée derrière Draco et Stuart Blaise resta sans bouger un long moment, puis il sortit de sa cachette.
Il était horrifié par ce qu'il venait d'entendre et il avait peur de comprendre en quoi consistaient ces fameux 'jeux d'enfants'.
Pourtant il fallait qu'il en ait le cœur net, et lentement il s'approcha de la porte, là il s'agenouilla et regarda par le trou de la serrure.
Dans son champ de vision il vit un canapé sur lequel était assit un homme aux cheveux blanc, il tenait Draco sur ses genoux et d'un air libidineux il lui caressait les cuisses tout en lui parlant, près d'eux était assit Stuart mais Blaise ne voyait de lui que le bas de son pantalon et ses chaussures.
Le Serpentard eut un haut le cœur de dégoût et de haine envers les deux pervers, et ne voulant pas en voir plus il se leva et recula pour s'immobiliser au milieu de la pièce.
Quelle drogue utilisait cet homme pour se faire aimer à ce point par Draco et lui faire accepter de s'avilir ainsi?
Dans le même temps son regard se tourna vers l'armoire et il se dirigea vers elle, il l'ouvrit et se saisit du flacon au liquide ambré, l'examinant un instant avant de le glisser dans une de ses poches.
Puis ses yeux se posèrent sur une petite boîte métallique qui piqua sa curiosité, et sans trop savoir pourquoi il l'attrapa pour voir voir ce qu'il y avait dedans.
Malheureusement elle était fermée à clé mais il eut l'intuition qu'elle contenait quelque chose d'important, et il décida de la garder en la glissant avec peine dans la poche intérieure de sa veste où elle n'entra qu'à moitié.
Maintenant il lui restait la chose la plus importante à faire, sortir Draco d'ici, ce qui n'allait pas être une mince affaire, il était clair que le blond était sous l'emprise totale de cet homme, alors même si il parvenait à lui parler il était quasi certain qu'il refuserait de le suivre.
Il allait devoir l'emmener de force, il était hors de question qu'il le laisse ici.
Ayant besoin de réfléchir et surtout de s'éloigner de ce qui se passait dans l'autre pièce il ressortit sur le balcon, comme il faisait trop froid dehors pour y rester il passa devant les portes-fenêtres aux volets rabattus et continua jusqu'à la dernière.
Il pénétra dans la pièce de la même façon que dans le bureau, sauf que là, grâce à une petite lampe de chevet qui était restée allumée, il vit immédiatement que c'était une chambre, et il s'aperçut rapidement qu'apparemment c'était celle de Draco, des affaires à lui qu'il reconnaissait très bien y traînaient.
« Ça c'est un coup de chance! Murmura Blaise, au moins il était sûr que Draco viendrait jusqu'à lui, cela allait lui simplifier la tâche.
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Merci à ceux qui ont lu.
