Hello très chers lecteurs !
Bon je ne sais pas ce qu'il m'a prit, mais j'ai eu soudainement envie d'écrire du OQ. Alors voilà ma première fic concernant ce couple que j'adore ! J'espère qu'elle vous plaira. C'est une histoire fortement inspiré du film Kahaani de Sujoy Ghosh. (Si certain parmi vous connaissent ce film, on va être copain ! :D)
Contrairement à mon autre fic (Seconde Chance) pour laquelle je poste régulièrement, je ne suis pas tellement organisée pour celle-ci mais j'avais envie de poster, on verra bien où ça me mène.
Hmm quoi dire d'autre... Il s'agit d'un AU, donc pas de magie, pas même de Storybrooke.
Je crois avoir dit l'essentiel, je ne vous embête pas plus,
Bonne lecture !
Été 2012
Le métro en pleine heure de pointe était un vrai challenge pour quiconque n'avait pas l'habitude de voyager ainsi. Les gens se bousculaient ne regardant pas où ils mettaient les pieds dans leur hâte de rentrer au plus vite à leur domicile. En cette fin d'après-midi, heure de pointe, la foule n'étaient pas tellement plus calme qu'habituellement.
Un homme, au travers de la masse compacte de personnes, essayait tant bien que mal de tracer son chemin et réussi enfin à entrer de justesse dans le métro, son téléphone en main, continuant sa conversation avec son ami. Il était grand, les cheveux ébouriffé, il portait une alliance à son annulaire gauche et avait des vêtement tout ce qu'il y a de plus banal. Pourtant, tout dans sa posture, sa façon de parler discrètement au téléphone et son air sérieux laissaient à penser qu'il s'agissait d'un homme important. Il balaya la rame de son regard perçant, semblant à la recherche de quelqu'un, ou plutôt quelque chose.
A quelques sièges devant lui, alors qu'un nourrisson poussait des cris stridents, un groupe de jeunes étudiants, âgés d'une douzaine d'années, se chamaillaient ouvertement. L'un d'eux paraissait être la cible de leur railleries. Il tenait fermement un sac à dos dans ses bras, l'air apeuré.
"-File nous ton sac, ordonna le plus grand.
-Jamais ! s'exclama le jeune écolier.
-Allez... Qu'est-ce que tu caches la dedans ?! File le nous !"
Le garçon ne semblait pas vouloir céder. Son comportement attisa la curiosité de l'homme au téléphone qui s'approcha alors du groupe, et arracha sans préambule le sac de ses mains. Il jeta un regard furtif à l'intérieur pour n'y découvrir qu'un simple livre de contes de fées. Il déclara alors doucement au téléphone, sous les regards incrédules des jeunes garçons:
"-R.A.S pour le sac, ce n'était pas ça, je continue de chercher."
Près de lui, le bébé n'avait cessé de pleurer, sa mère essayait de le calmer sans grande réussite. L'atmosphère était suffocante. Trop de monde étaient présent pour un si petit espace. La mère qui maintenant berçait le nourrisson, sortie un biberon de son sac et le posa à ses côté le temps d'installer plus confortablement son enfant. Les portes s'ouvrirent sur une nouvelle station, la femme, toujours le bébé dans ses bras, s'extirpa au mieux du métro avant de se retourner une dernière fois sur l'homme au téléphone qui, semble-t-il l'avait appelé:
"-Madame ! Vous oubliez votre biberon, dit-il alors qu'une autre passagère tendait l'objet vers la mère."
Avant même que la jeune maman ne puisse dire quoi que ce soit, une deuxième vague de personnes pressées déferla dans le métro. Bousculée, la passagère qui tendait le biberon fit tomber l'objet à ses pieds. S'en suivit une légère explosion et tels des dominos, les passagers s'écroulèrent tous un à un au sol, morts. La femme au bébé était la suspecte. L'homme au téléphone était mort, sa mission avait échouée.
Été 2014
Elle venait d'arriver dans cette grande ville qu'était New York, le trajet avait été long et la chaleur en sortant de l'aéroport l'avait saisie si rapidement qu'elle en eut un léger vertige. Il n'était pas encore midi que déjà le soleil brûlait comme jamais. Une petite valise à la main, elle n'avait emmené que le strict nécessaire. Elle portait de grosses lunettes de soleil sur son nez, et son brushing était resté intacte malgré les quelques sept heure et demi de vol. Elle semblait épuisée et son état ne l'aidait pas tellement. En effet elle affichait un ventre rebondit résultant plus ou moins de sept mois de grossesse. Elle ne perdit pas de temps et monta dans un des célèbres taxis jaunes de la ville lorsqu'elle en eut l'occasion. Bien que n'ayant pas mit les pieds sur le sol New-yorkais depuis des années, elle n'avait pas perdu la main pour attraper n'importe quel taxi qui croisait sa route. La ville était bruyante, les gens toujours autant pressés et les odeurs alentours toujours aussi peu agréables. Cela faisait bien des années qu'elle n'avait pas mit les pieds dans La Grosse Pomme et cette ville ne lui avait pas manquée un seul instant. Elle n'y avait laissé qu'une mère n'ayant que trop peu d'amour à donner à son propre enfant, Londres était vite devenu le cocon dont elle avait besoin et il n'avait pas été compliqué pour elle de s'y faire une place.
-Bonjour madame ! Ou est-ce qu'on va ? Dit le chauffeur affichant une mine bien trop enjouée.
Il portait une casquette peut être un peu trop petite pour lui et avait un accent bien marqué qui ne laissait aucun doute sur le fait qu'il venait d'Asie du Sud, un indien, ou un pakistanais peut être.
-Le commissariat le plus proche je vous prie.
-Très bien m'dame. Il attendit un petit instant avant de reprendre. C'est quand même peu commun...
-De quoi donc ?
-A peine arrivé et déjà il faut vous emmener au commissariat, j'ai pour habitude d'emmener les personne sortant de l'aéroport dans des hôtels, ou leur maison.
Elle lui sourit pour unique réponse, ne voulant pas s'étendre sur le sujet auprès d'un parfait inconnu bien trop curieux à son goût. Il comprit vite que la belle ne voulait pas en dire plus et n'ouvrit pas la bouche une seule fois durant tout le reste du trajet.
-Et voilà m'dame, on est arrivé... Si vous avez besoin d'un taxi, voici ma carte, appelé moi directement, ça vous évitera bien des désagréments... Surtout dans votre état. Ajouta-t-il dans un sourire sincère.
Sur le petit rectangle en carton était écrit un numéro de téléphone ainsi qu'un nom "Arijit Singh" accompagné d'une photo du chauffeur tout souriant habillé d'un costard bon marcher qui le rendait toutes fois très élégant.
-Bien."
Il ne manquait pas de culot celui-là, pensa-t-elle.
A peine entrée dans l'établissement elle fût prit en charge par une personne à l'accueil qui l'emmena à la rencontre d'un policier lorsqu'elle expliqua à cette dernière qu'elle voulait signaler une disparition. La main posée sur son ventre, son état avait parfois bien des avantages. Elle souffla un bon coup avant de s'installer à une chaise devant un bureau. Le policier en charge de prendre sa déposition s'installa à son tour après l'avoir brièvement salué.
-Donc vous êtes là pour signaler une disparition...
-C'est cela.
-Très bien, je vais commencer par prendre votre nom.
-Regina, Regina Mills.
-Vous habitez New York ?
-Non, je vis à Londres depuis bientôt cinq ans.
-Hmm, très bien. De qui voulez-vous signaler la disparition ?
-Mon mari, mon mari a disparu.
-Quel est son nom s'il vous plait ?
-Robin.
-Robin Mills ?
Elle espéra à cet instant que les policiers en charge de l'enquête pour retrouver son mari soient plus futés que celui-ci. Évidemment Mills, quel idiot ! Pensa-t-elle. Il était son mari ! Elle inspira calmement, ne voulant pas montrer la colère qui doucement envahissait son esprit.
-Oui Robin Mills, dit-elle dans un rapide sourire hypocrite.
-Très bien... Depuis quand a-t-il disparu ?
-Environs deux semaines. Il ne donne plus de nouvelle depuis deux semaines.
-Vous savez, il s'est peut être trouvé une new-yorkaise à son goût...
-Mon mari ne s'est pas enfuit avec une autre femme. Coupa-t-elle alors que son ton était sec et sévère. Pour qui se prenait-il ?!
-Avez-vous des photos de lui ? Reprit-il rapidement dans un raclement de gorge.
-Et bien, j'en ai une, celle de notre mariage, il n'aime pas être prit en photo à vrai dire, alors je n'ai que celle-ci... La voici.
Elle lui tendit une photo sur laquelle elle était vêtue d'une longue robe blanche de mariée tandis qu'à ses côtés se tenait un homme légèrement plus grand qu'elle, les cheveux châtain et les yeux bleus, il arborait une barbe de trois jours bien entretenue. Robin sur cette photo ne regardait même pas l'objectif, son regard perdu sur le visage détendu et souriant de Regina. Elle ne semblait d'ailleurs pas être la même femme aujourd'hui, l'air plus sévère, les traits tirés et le visage fermé, elle était devenue une femme fatiguée et parée d'un épais mur de défense surement pour ne pas dévoiler la tristesse constante avec laquelle elle vivait.
-Vous pouvez garder cette photo, j'en ai plusieurs copies sur moi. Ajouta-t-elle alors que le policier était toujours concentré sur l'image.
-Très bien... J'ai encore quelques questions à vous poser puis une enquête sera ouverte."
Elle acquiesça et se prépara mentalement à devoir dévoiler quelques informations privées au sujet de Robin, d'elle ou bien de son mariage en général.
Que pensez-vous de ce premier chapitre ? J'espère que ça a plu !
