Yo! Comme je n'ai pas beaucoup d'inspiration sur les autres histoires, voici un p'tit OS pour me faire pardonner x3
Enjoy~
Gazel contemplait la pièce d'échec qu'il tenait dans la main. Le cavalier. Il regarda le damier et soupira.
Ce matin, IC était venu pour lui demander de résoudre un problème: dans un certain cas, le cavalier l'emportait toujours sur le roi et, même en réessayant, le roi demeurait incapable de parer les attaques. En tant que capitaine, il avait accepté, mais cela faisait bientôt 3h qu'il était coincé là-dessus! Cela l'agaçait au plus au point.
Il posa la pièce et se passa la main dans les cheveux pour se calmer. Quelqu'un lui attrapa le poignet et une chevelure rousse apparût sur son épaule.
«- Mmh.. On dirait bien que le cavalier demeure invincible, n'est-ce pas, Gazel~?
- Fiche-moi la paix, Burn.
- Hé, tu vas pas te mettre dans cet état pour ça quand même
- Je fais ce qu'il me plaît. Plus important, tu sais jouer aux échecs? »
Le roux se redressa et alla s'asseoir en face de l'albinos, les yeux rivés sur le jeu.
«- Yep'. Mon père m'a appris quand j'étais petit. On y jouait ensemble. »
Le joueur de glace releva légèrement la tête. C'était bien la première fois depuis l'école du soleil que Burn lui parlait de son passé d'avant l'orphelinat. D'abord, trop effrayé de réveiller d'anciennes douleurs et ensuite complètement désintéressé du sujet, il n'en avait jamais appris beaucoup sur lui.
Il observa silencieusement l'autre capitaine déplacer les pièces, puis se lever.
«- Désolé Gazel, je crois que cette pièce est vraiment trop forte »
L'adolescent de glace regarda l'autre s'éloigner, avant de reprendre la pièce du cavalier en main. Il la plaça à côté de la silhouette de Burn qui, à cette distance, avait la même taille et soupira.
Burn était comme le cavalier. Il était chiant et arrogant, mais par son caractère de gamin et sa force bornée, il arrivait toujours à s'immiscer dans le coeur des gens.
Gazel porta la main à son torse, à l'endroit où se trouvait son cœur. Celui-ci battait à tout rompre par le simple fait de regarder l'autre adolescent.
Les joues rosies, il lâcha un soupir en souriant.
Une fois de plus, le cavalier avait fait échec au roi.
Car il était amoureux de cet idiot.
