Prologue
Devant le Lycée Seishun Gakuen
C'était une matinée ensoleillée, Echizen Ryoma était appuyé contre le mur, les bras croisés derrière sa tête et son sac posé à côté de lui. Il attendait que le reste de son équipe arrive. C'était son dernier week-end au Japon. Il repartait en Amérique lundi. Ses amis voulaient impérativement passer ses deux derniers jours avec lui. C'est pour cela que leur coach, Ryuzaki, avait organisé un petit séjour à la montagne où ils s'étaient entraînés il y a quelques mois.
Mais voilà qu'un petit imprévu allait faire irruption.
Chapitre 1 : Ryo Echizen
Un peu plus loin de Ryoma, un petit garçon de 2 ans était caché derrière une des jambes de sa mère et une des jambes de son père. Les deux parents discutaient avec Ryuzaki-sensei pendant que sa petite-fille, Sakuno, attendait patiemment contre le mur à coté de Ryoma. A cause de cet enfant, Ryoma avait du se lever bien plus tôt que prévu et maintenant il attendait ici sans rien faire. Il tourna sa tête et s'aperçut que le petit l'observait. Sakuno se tourna à son tour et ne put s'empêcher de sourire en voyant la ressemblance entre les deux garçons. Le petit portait une salopette en jean, un tee-shirt jaune et une casquette blanche avec des oreilles de chat. Il était trop mignon ! Le plus saisissant était ses yeux de chats de couleurs chocolat, son visage qui ressemblait tellement à Ryoma-kun et ses cheveux qui étaient exactement comme lui. Hormis le fait que, au lieu de tirer sur le vert ils allaient sur le rouge bordeaux et qu'ils étaient légèrement plus en bataille. Le plus excitant dans tout ça c'est que ce petit garçon était de leur famille. Oui, de leur famille à tous les deux ! C'était leur petit cousin. En réalité c'était le fils, du cousin du père de Ryoma et de la fille de la cousine de la grand-mère de Sakuno. Bref l'important était qu'il était de leur famille à tous les deux. Leur mariage avait eu lieu à l'époque ou Ryoma et sa famille vivaient en Amérique. Ils n'avaient donc pas assisté à la cérémonie. Et Sakuno n'avait jamais fait le lien entre les deux Echizen, en réalité elle avait totalement oublié que sa cousine éloignée portait le nom "Echizen".
Un peu plus tôt ce matin
Maison Echizen
7 h 00 du matin Ryoma dormait paisiblement lorsque sa cousine débarqua dans sa chambre et le secoua comme un prunier.
- Hum…nani ? Demanda t'il d'une voix encore ensommeillée.
- Ryoma réveille toi ! Nous avons un gros problème ! Cria Nanako.
- Un problème ? Bredouilla-t-il.
Nanako avait déjà quitté sa chambre en lui disant de la rejoindre. Quelque minute après s'être préparé, Ryoma descendit dans le salon. En descendant les marches il pouvait entendre des personnes parler. Il continua son chemin et aperçut sa cousine parler avec un jeune homme aux cheveux noirs, aux yeux légèrement en amande et de couleurs verts. A coté de lui se tenait une jeune femme aux longs cheveux auburn et aux yeux chocolat.
- Ah Ryoma, dit Nanako en le voyant arriver. Viens que je te présente. Voici Echizen Satoshi, présenta Nanako en pointant le jeune homme du doigt. Tu t'en souviens peut être, c'est le cousin de ton père et voici sa femme Kasumi.
Ryoma les regarda un moment, le cousin de son père ? Satoshi ? Il ne s'en souvenait pas du tout. Mais il fallait avouer qu'il y avait un air de famille, hormis le fait que Satoshi semblait être bien élevé comparé à son père. Il tourna la tête et vit qu'un petit garçon était allongé sur les genoux de Kasumi, il semblait endormit. Ryoma se re-concentra sur la conversation de ses aînés. Apparemment le couple devait partir en voyage cette semaine et ils avaient prévus de déposer leur fils Ryo ici, mais le problème c'est qu'il n'y avait personne pour s'en occuper.
- Ah ça m'ennuie vraiment mais il n'y aura personne à la maison ce week-end, dit Nanako. Mon oncle et ma tante sont justement partis ce week-end à la campagne. Moi je dois partir à un séminaire très important. Et Ryoma part camper avec ses amis.
- Je comprends bien, dit Satoshi, mais c'est ennuyant on avait pourtant téléphoné pour vous dire qu'on venait.
- Oui je m'en souviens mais on avait prévu la semaine prochaine, répondit Nanako.
- Non on avait dit cette semaine, corrigea Kasumi.
- Non, regardez !
Nanako leur montra un calendrier sur lequel la semaine prochaine était entourée en rouge avec écrit en gros, RYO.
- Il y a sûrement eu une confusion, se navra Nanako.
- Oui sûrement, mais que va t'on va faire, se lamenta Kasumi. On ne peut pas annuler maintenant, les billets sont déjà réservés, l'avion décolle dans trois heures. On ne va jamais nous rembourser !
- Je sais bien, dit son mari. Ah mais j'y pense, tu pourrais peut être le confier à la cousine de ta mère, tu m'as dis qu'elle habitait dans cette ville !
- Tu as raison ! Je vais demander à tante Sumire ! Je vais l'appeler tout de suite ! S'exclama joyeusement Kasumi.
Ryoma cligna des yeux, ce nom lui disait quelque chose, mais quoi ? Il regarda la jeune femme qui discutait maintenant avec sa tante. Il pouvait entendre vaguement la voix forte et autoritaire de la femme à l'autre bout du fil. Il réfléchit plus intensément, le visage de Kasumi c'était attristé.
- Tu dois partir à la montagne ce week-end avec ton équipe de tennis…oui…je comprends…
Ryoma eu un sursaut d'intérêt : "Montagne ? Equipe de tennis ? Est-ce que par hasard…"
- Vraiment ! D'accord merci beaucoup Oba-san ! S'écria Kasumi au téléphone. Ryoma ? Oui pourquoi ? Ah vraiment ! Hahaha d'accord, à tout à l'heure.
Elle raccrocha le téléphone.
- Alors ? Demanda avec espoir Nanako.
- Tout est arrangé ! Assura Kasumi en souriant. Elle doit partir à la montagne mais elle va emmener Ryo avec elle. Et je ne me fait aucun souci puisque qu'il sera avec ses deux cousins !
Les trois autres la regardèrent sans comprendre
- Qu'est ce que tu racontes chérie ? Interrogea Satoshi.
- Notre petit Ryo part avec son cousin Ryoma et sa cousine Sakuno !
Devant le Lycée Seinshun Gakun 8 h 15
Et voilà comment tout ça était arrivé. Maintenant il n'y avait plus qu'à attendre les autres et ils pourraient partir. Le couple et Ryuzaki-sensei avaient terminé de régler les derniers détails et s'approchaient désormais des deux adolescents.
- Eh bien le monde est étrangement petit vous ne trouvez pas ? Dit Ryuzaki-sensei en souriant.
- Ca oui, approuva Kasumi, qui aurait dit que tu avais été le coach du cousin de mon mari, et qu'en plus ma petite cousine adorée et le petit cousin de Satoshi étaient tous les deux dans la même école !
- O…oui, dit timidement Sakuno.
Mais au fond elle était ravie. Elle devait un grand merci à sa famille. D'abord sa grand-mère organisait ce week-end, ce qui lui permettait de profiter des derniers jours de Ryoma-kun au Japon. Elle s'était creusé la tête toute la semaine passée pour trouver un prétexte pour passer du temps avec lui. Mais en vain. Et maintenant leur petit cousin tombait du ciel.
- Ce n'est pas tout ça mais on devrait y aller chérie, déclara Satoshi, l'avion ne va pas nous attendre.
- Tu as raison, ce serait bête de le rater maintenant !
Les deux parents remercièrent encore une fois leur famille de bien vouloir prendre soin de leur fils et firent un gros bisou à ce dernier. L'ennui c'est qu'il refusait de lâcher ses parents. S'était une habitude pour lui de les tenir par leurs vêtements.
- Ryo, mon poussin il faut que papa et maman s'en aillent mais tante Sumire et tes cousins vont bien s'occuper de toi, lui dit sa maman. Tu te souviens d'eux ? Tu l'es à vu sur les photos à la maison.
Le petit réfléchit un instant, essayant de se rappeler des photos.
- Tu les aimes bien ?
- O…oui, dit il timidement en se souvenant.
- Tu n'as rien à craindre avec eux. En plus, ils ressemblent un peu à papa et maman non ? Chuchota-t-elle à l'oreille de son fils.
Cette fois Ryo regarda un moment Ryoma puis Sakuno puis à nouveau Ryoma avant de se tourner vers ses parents et de hocher joyeusement la tête pour confirmer ce qu'avait dit sa mère. Après ça il eut moins de mal à les laisser partir, et dès que la voiture de ces derniers s'éloigna le petit courut s'agripper à la jupe de Sakuno et au short de Ryoma. Tous les deux se regardèrent surpris et Sakuno se mit à rougir.
Ryuzaki-sensei sourit devant la tournure que prenait la situation.
- Puisque Ryo à l'air d'être entre de bonnes mains je vais en profiter pour aller chercher le bus, les autres ne devraient pas tarder à arriver.
- Ah Obaa-chan ! Attend…
Sakuno était paniquée à l'idée que sa grand-mère la laisse seule avec Ryoma.
Mais cette dernière était déjà partie. Ryoma lui c'était tourné vers Ryo pour le convaincre de le lâcher.
- Ney…
Il n'eu pas le temps de finir sa phrase car un cri strident venait de le couper. Sakuno et lui se retournèrent pour tomber nez à nez avec l'équipe de Seigaku au complet y compris le jeune trio et la meilleure amie de Sakuno. Ils semblaient tous être en état de choc, hormis Tezuka qui restait de marbre même si on pouvait lire une pointe de surprise dans son regard.
- Aaaaaaaaaaaaaah Ochibi Nyaaaaaaaaa ! Hurla Kikumaru Eiji en pleurant.
Momoshiro avait l'air très choqué également.
- Oye…E…Echi…Echizen !
Ryoma et Sakuno se regardèrent un moment en se demandant ce qui pouvait bien se passer. Ils ne comprenaient rien du tout au comportement de leurs amis. En voyant cette foule hystérique, Ryo avait préféré se cacher derrière Sakuno et Ryoma.
- Sa…Sak...Sakuno…et dire que…moi qui…pensais que, bégaya Tomoka.
- Tomo-chan qu'est ce que t… ? Demanda Sakuno avant d'être coupé par Horio dont le visage était blanc comme un linge.
- E…Echizen…tu…tu
Il ne parvint pas à terminer sa phrase.
- Je dois dire que je suis très étonné, dit Fuji. Je ne te savais pas si précoce.
Il avait dit sa phrase avec un petit sourire en coin. Mais ses yeux ouverts montraient que le sujet l'intéressait au plus au point. Ryoma le dévisagea sans comprendre.
- Attendez, je suis sur qu'il y a une explication logique à tout ça. Pas vrai Echizen ? Demanda Kawamura.
- Intéressant, alors comme ça Echizen n'est pas si innocent qu'il en a l'air, et Ryuzaki non plus…très intéressant. Répéta Inui en écrivant à toute vitesse dans son carnet vert.
- Echizen, Ryuzaki, je…je ne sais pas quoi vous dire…c'est, c'est…
Totalement…irresponsable ! Cria finalement Oishi. A votre âge, qu'est que vous allez faire ? Enfin comment est-ce que vous avez pu cacher une chose pareille ! Vous…Ryuzaki-sensei est au courant ?
- Au courant de quoi ? Demanda Ryuzaki-sensei en arrivant derrière Sakuno, Ryoma et Ryo.
Tout le monde était tellement ahurit, qu'ils n'avaient pas entendu, ni vu, le bus arriver.
- Sensei ? Hurla le groupe.
- Sensei, ne me dite pas...que vous étiez au courant ? Interrogea Oishi avec une mine déconfite.
- Au courant de quoi ?
- Au courant pour ochibi, Ryuzaki et chibi-chibi ! Explosa Eiji.
Le coache se tourna vers sa petite-fille, Ryoma et Ryo.
- Oh vous avez déjà fait la connaissance de Ryo. Dit-elle joyeusement.
- Sensei ? Vous étiez au courant. Demanda Tezuka d'une voix neutre.
Ses yeux étaient cependant un peu plus grands que d'habitude.
- Mais enfin au courant de quoi ? Quelqu'un va t'il enfin me dire ce que je dois savoir ?
- Au courant de l'enfant de Ryoma et Sakuno ! Hurla le groupe (tout le monde prononça leurs noms à leur façon, Ryuzaki, Echizen...).
Les deux concernés sentirent un poids s'abattre sur leurs épaules. Ils faillirent tomber à la renverse, sous le regard interrogateur de Ryo qui ne les avait toujours pas lâchés.
- QUOI ? Attendez les enfants je crois qu'il y a eu une grande méprise.
Ryuzaki-sensei leur expliqua toute l'histoire entre plusieurs éclats de rire. Quelle imagination pouvait avoir les jeunes de nos jours pensa t'elle. Tout le monde souffla de soulagement.
- Il faut dire qu'il y avait de quoi se méprendre, s'excusa Momoshiro. Il ressemble tellement à Echizen.
- A l'exception des yeux et des cheveux qui sont plutôt de la couleur de Ryuzaki. La ressemblance est impressionnante, ajouta Inui.
- Je crois que nous avons mal interprété et un peu exagéré la situation, dit Oishi qui était embarrassé, tout comme le reste des personnes présentes.
- En tout cas, s'exclama Horio, si un jour vous avez des enfants on sait à quoi ils ressembleront ! Ahahahahaha.
Il cessa de rire dès que le poing de Tomoka s'abattit sur sa tête.
- Aïe ! Mais ça fait mal ! Qu'est-ce qui t'as pris !
- Ca t'apprendra à dire des bêtises !
Sakuno avait le visage rouge tomate et celui de Ryoma était caché par sa casquette. Ryo ne les avait toujours pas lâchés. Au contraire il se cachait de plus en plus du regard de ses inconnus un peu trop effrayants. Momo s'était penché pour lui parler à travers le petit espace qui séparait la jambe de Sakuno et Ryoma. Ryo se dépêcha de le refermer, empêchant ainsi le regard de Momo de se poser sur lui. Eiji éclata de rire.
- Tu lui as fait peur Momo !
- N'importe quoi ! Protesta Momoshiro agacé par son aîné. Tu n'as cas essayer toi !
- Bien sûr ! Accepta aussitôt Eiji en se baissant à la hauteur de Ryo.
Le petit était toujours bien à l'abri, il ne voyait pas les grimaces que faisait Kikumaru. Mais il pouvait entendre d'étranges bruits qui ne lui inspiraient pas confiance. Il resta sans bouger. Cette fois-ci c'est Momoshiro qui explosa de rire. Eiji fit la moue, vexé des rires de Momo.
Sakuno ne supportait plus cette situation. Sa jambe était collée à celle de Ryoma depuis plusieurs minutes déjà. Son visage était passé par toutes les teintes de rouges possibles. Son cœur battait si vite qu'elle manquait d'air. Et l'attroupement qu'avait provoqué Ryo ne faisait que raréfier l'air autour d'elle. Elle jeta un regard à Ryoma. Ses joues n'était pas même un peu rose, pensa t'elle avec regret. Il n'avait qu'un air las sur le visage. C'est certainement cette lassitude qui le poussa à parler.
- On va rester planté là tout le week-end ? Demanda-t-il très sérieusement. Parce que je préfère rentrer chez moi dans ce cas.
- Echizen ! Comment tu peux dire ça alors que tu pars lundi, s'écria Momo.
- Ochibi tu es obligé de rester avec nous tout le week-end ! Renchérie Kikumaru Eiji.
- C'est vrai Echizen, tu ne nous reverras pas de si tôt. Je suis sûr qu'on va te manquer, dit Fuji avec un sourire en coin.
- Tche, souffla Ryoma en détourant la tête.
Ryuzaki-sensei qui souriait en regardant les membres de son équipe, annonça qu'il était l'heure de partir. Tout le monde se dirigea vers le bus, laissant un peu d'air autour de Sakuno, Ryoma et Ryo. Sakuno souffla de soulagement. Ryo réouvrit l'espace entre Sakuno et Ryoma. Il pouvait de nouveau voir devant lui. Les personnes effrayantes étaient toutes montées dans le bus. Ryuzaki-sensei pris Ryo dans ses bras pour libérer les deux enfants. Ce dernier s'agrippa de toutes ses forces. Il commençait à faire la moue et était près à pleurer. Ryuzaki-sensei n'insista pas et tendit Ryo à sa petit-fille, qui n'eu pas d'autre choix que de l'attraper. Le visage de Ryo s'égailla de nouveau.
- Il est préférable de ne pas trop l'éloigner de vous deux pour le moment. Sakuno Tu veux bien le garder près de toi pendant le voyage.
Après avoir dit ça, Ryuzaki-sensei s'installa à la place du chauffeur, laissant sa petite fille et Ryoma entrer à leur tour. Sakuno remarqua une place libre à côté de son amie Tomoka. Elle s'assit à côté d'elle mais Ryo tenait maintenant fermement la chemise de Ryoma. Celui-ci était ennuyé, il avait beau reculer, Ryo ne lâchait pas prise.
Ils durent s'assoire tous les trois au fond du bus. Sakuno était très heureuse de se retrouver seule avec Ryoma, mais les rires moqueurs de leurs senpai étaient très gênants. "On dirait une vrai petite famille" avait dit Momo. Les autres étaient bien évidemment d'accord avec lui et ne s'étaient pas gêné pour faire part de leur opinion. Ca énervait de plus en plus Ryoma qui leur ordonna de se taire.
Ryo était très heureux, il avait un grand sourire sur le visage et n'avait toujours pas lâché ses deux nouveaux "parents".
Le voyage parut deux fois plus long que ce qu'il aurait dut être aux yeux de Ryoma. Une fois le bus arrêté, chacun descendit joyeusement. Ils déchargèrent les bagages, Ryuzaki-sensei parlait avec le propriétaire qui lui donna les clés.
Sakuno prit Ryo dans ses bras. Il s'était endormit pendant le trajet. Ryoma avait saisit cette opportunité pour détacher la main de son petit cousin de sa manche. Et il s'était empressé de descendre du bus avant le réveille de ce dernier. Sakuno n'avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit. Elle se retrouvait donc seule pour s'occuper de Ryo. Elle descendit la dernière. Ryo commençait à se réveiller. Il leva sa tête de sur l'épaule de Sakuno et frottait ses yeux encore ensommeillés. Elle aperçut son sac dans le coffre du bus. Elle posa Ryo par terre pour aller chercher son sac. Aussitôt Ryo agrippa la jupe de Sakuno. Elle le regarda avec surprise. Pourtant ça ne l'étonnait pas vraiment. Il lui sourit en la regardant de ses grands yeux de chat. Elle capitula, comment dire non à un Ryoma-kun miniature. Elle se dirigea vers le coffre avec Ryo marchant à ses côtés. Tomoka était allée rejoindre son amie. Ryo s'était automatiquement caché derrière Sakuno. Tomoka lui sourit de toutes ses dents en lui disant qu'il n'avait pas à avoir peur. Il se risqua à dévoiler un œil pour la regarder. Après analyse, il préféra ne pas trop s'éloigner de Sakuno. Tomoka trouva ça trop mignon. Elle ne cessait d'ailleurs de répéter à son amie combien elle était chanceuse d'être de la même famille que Ryoma-sama et d'avoir un si mignon petit cousin, qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à ses deux grands cousins. Intérieurement Sakuno ne pouvait qu'approuver. Bien qu'à ce moment elle aurait aimé que Ryoma lui donne un coup de main avec Ryo. Elle leva les yeux à sa recherche. Tout ce qu'elle vit était ses senpai entrer et sortir de la maison pour y apporter les bagages. Elle soupira, Ryoma-kun devait être à l'intérieur. Elle mit son sac sur son épaule et pris le sac de Ryo. Il pesait plutôt lourd. Elle ne pensait d'ailleurs pas qu'un si petit bonhomme avait besoin de tant d'affaire. Elle peinait un peu sous le poids des sacs. Tomoka lui proposa son aide mais elle là déclina poliment. Elle pouvait bien se débrouiller jusque dans la maison, pensa t'elle. Mais elle avait oublié une chose, elle était maladroite de nature. Son pied percuta un gros caillou et elle se retrouva en quelques secondes les fesses par terre.
- SAKUNO ! Ca va ?
- Aïe, fut tout ce que Sakuno répondit à son amie en se massant douloureusement le bas du dos.
Heureusement Ryo l'avait lâché avant d'être entraîné dans sa chute. Il s'approcha d'elle le regard inquiet, des larmes émergeaient de ses yeux chocolat.
- SaUno, dit il tristement de sa petite voix d'enfant.
Sakuno en fut émut. Elle lui caressa affectueusement la tête en souriant.
- Je vais bien Ryo-kun.
Des bruits de pas attirèrent leur attention.
- Ca va ? Demanda Fuji en fléchissant un peu ses genoux à la hauteur de Sakuno.
- O...Oui, dit elle avec embarras.
Il lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Kikumaru, Momoshiro et Oishi arrivèrent à leur tour.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda Momo inquiet.
- Ri...Rien je suis juste tombée.
Elle était vraiment gênée maintenant.
- Tu vas bien ? Demanda Eiji inquiet.
- Ou...Oui ça va, merci.
- Tu saignes, observa Oishi en montrant son genou écorché. Vient je vais te soigner.
Sur ceux il prit les deux sacs de Sakuno et commença à avancer vers la maison. Sakuno resta bouche bée pendant une seconde. Elle se réveilla soudain et prit rapidement la main de Ryo pour rattraper Oishi.
- Ah attend moi Sakuno ! Cria Tomoka en courrant derrière son amie.
- Oishi est de nouveau en mode mère-poule, ricana Eiji.
- Heureusement que Ryuzaki n'a rien, dit Momo.
- C'est une situation où Echizen aurait été utile. Constata Fuji.
- C'est vrai ça ! Où est Echizen ! S'énerva Momo.
- Pauvre Ryuzaki qui doit s'occuper toute seule du petit Ryo, dit Eiji les yeux humides.
Fuji avait un sourire malicieux sur le visage.
- Pas forcément.
- Ah Fuji-senpai à un plan ! S'exclama joyeusement Momo.
