Aujourd'hui, comme tout les mois, et plus précisément les 29 jours, John pris son médicament. Une petite capsule jaune que le médecin n'oubliait jamais de prendre. Il la regarda longuement avant de l'avaler dans une gorgée d'eau. Sherlock qui passait par là, l'aire distrait, remarqua néanmoins l'action de son ami. Il lui lança un coup d'œil rapide, l'observant des pieds à la tête, détourna le regard vers la boîte qu'il tenait et lança :

« Tu ne te sens pas bien ?

- J'ai un peu mal au crâne, répondit le militaire. »

Sherlock ne continua pas la conversation trop concentrer sur sa boîte et alla s'asseoir dans son fauteuil. Il ne remarqua pas non plus le regard tendre que John posait sur lui. Ce regard qui en disait long sur les sentiments du médecin pour son colocataire. Lui-même ne s'en rendait sûrement pas compte, mais lorsque le détective ne le regardait pas, ces yeux ne se détachaient plus de son ami et on pouvait apercevoir quelques sentiments profond pour ce dernier. Les rumeurs à leurs propos venait probablement de ce fameux regard que le brun n'avait encore jamais capté.

« Qu'est ce qu'il y a dans ce carton ? Lança le médecin.

- Je ne sais pas. Nous l'avons reçu ce matin. Il n'y a même pas un de nos deux noms. Juste l'adresse. Il n'y a pas non plus le nom de l'émetteur. J'ai l'impression qu'il y a différent objet à l'intérieur, analysa le détective.
- Pourquoi tu ne l'ouvre pas ? »

John n'eut pas le temps de terminé sa phrase que Sherlock s'était déjà jeté dessus pour l'ouvrir tel un enfant le jours de noël. John se rapprocha curieux de connaître le contenus du colis. Il n'eut pas le temps de le voir que le visage du détective passa de l'excitation à la déception. Il y avait deux lettres adressées à chacun des colocataires, trois coupures de journaux, la photo d'une jeune femme, un couteau dans un sachet scellé de la police et un petit pilulier.

« Ça ressemble à une enquête, tu n'est pas content ? s'étonna John.

- Non c'est ennuyeux… j'aime pas les clients anonymes et aux vues du couteaux la police à déjà mis ses sales mains dessus, souffla t-il.

- Tu devrais lire la lettre, c'est une affaire et il y a encore trente minutes tu te plaignais de n'en avoir aucune.

-Évidement que je vais prendre l'affaire ! Il y a une fille morte et un client qui à voler un indice pour que je résolve cette affaire ! Mais j'aime pas les clients anonymes…»

Tout en prenant la lettre qui lui était adressé Sherlock bougonna sur son client. Ce qui fit sourire le médecin qui aimait le voir ainsi. Puis il pris également sa lettre. À la lecture de la sienne Sherlock semblait avoir repris du poil de la bête. Il semblait plus intéressé et sérieux que lorsqu'il avait vu le carton.

« John.

- oui ?

- Il est de retour. »

Le détective tendit le papier à son ami. On pouvait lire :

Je suis certain que cette petite enquête te plaira

et qui sait tu pourrais apprendre beaucoup de choses.

-JM

Le cœur du médecin s'emballa. Ces initiales n'annonçaient rien de bon. Sherlock était déjà en train de lire les articles trop excité par le nom de son « client ».

John ouvrit donc sa lettre mais les quelques mots dessus lui glacèrent immédiatement le sang. Son cœur s'arrêta. Ses mains se mirent à trembler. Pour lui son monde s'écroula. Il était pétrifié sur place ne pouvant plus bouger, ni respirer. Le détective, inquiet se leva et lui demanda.

« Il y a un problème John ? »

Ce dernier fût pris de panique. Il chiffonna le papier, couru vers le gaz et le brûla sous les yeux médusé de Sherlock.

« Mais enfin John qu'est ce que tu fais ? Qu'est ce qu'il y a dans cette lettre pour te mettre dans un état pareil ? Répond moi John ! »

Le médecin semblait paniqué et son silence inquiéta grandement son ami. Il se dirigea vers le carton pris les articles et retourna vers le gaz. Sherlock compris l'intention de son colocataire et se jeta sur lui pour tenter de l'arrêter.

« Arrêtes ! Mais tu es fou ?! Ce sont des indices ! »

John n'eut pas de mal écarter le corps frêle du sociopathe, qui se retrouva propulsé contre la table. Le médecin se rendit compte immédiatement de son geste. Il posa les articles et se précipita vers son ami qui eut le souffle coupé par la violence du coup.

« Sherlock ça va ? s'inquiéta le médecin

- Depuis quand tu es aussi fort ? Souffla le détective.

- Je suis désolé .. Je ne voulais pas.. excuse moi.

- Ce n'est rien »

dit-il rapidement en se relevant attrapant les morceaux de papier d'un air triomphant.

« John, je ne sais pas ce qui t'a mis dans cet état mais calme toi. Peu importe ce que Moriarty a pu te dire mais ces articles sont importants à l'avancer de notre enquête et cette jeune femme attend que l'on trouve son meurtrier. Et j'enquêterai tant que tu me donnera pas une raison valable de ne pas le faire. »

L'ancien militaire se sentit stupide, son geste était puéril.

« Je suis désolé tu as raison, nous devons trouver son meurtrier.

- Bien, content que tu es retrouver tes esprits ! Maintenant dis moi ce qu'il y avait dans cette lettre. Demanda simplement le sociopathe.

- Quoi ?! Non. s'énerva le médecin.

- C'est peut-être un indice important, insista Sherlock.

- Ça ne l'est pas. C'est personnel et c'est tout ce que tu sauras ! »

sachant que le détective insisterai et ne voulant pas céder à ces yeux bleus perçants d'une grande beauté John monta rapidement dans sa chambre. Sherlock haussa les épaules et retourna s'asseoir, légèrement irrité par les événements, pour examiné ses indices.

Le médecin faisait le cent pas. Comment Moriarty avait-il pus le savoir ? Ces mots était à présent gravés dans sa tête et la panique le repris

Je sais ce que tu es.

-JM

Cette enquête était sûrement lier à son secret et il était hors de question que Sherlock soit au courant. Il ferai tout pour empêcher que cela arrive. TOUT.