Note
Bienvenu sur ce nouveau recueil de textes ! Il s'agit cette fois du challenge de Halloween : Trick or Treat !
Le principe était simple : Choisir un personnage et écrire son Halloween. Fête costumée ou scénario digne d'un film d'horreur ? C'était aux auteurs de décider !
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Bonne lecture,
Yunoki & Baderoh.
Warning :Contient scène lemon soft.
Disclaimer : Tout l'univers et les personnages appartiennent à J.K. Rowling sauf quelques OC.
Amour Mortel par DustRaider
James se réveilla de bonne humeur ce matin. Dans quelques heures, il serait sur le terrain de Quidditch face à l'équipe des Serpentard. Il n'était pas stressé. Il était le batteur de l'équipe de Gryffondor depuis sa première année. Les premières années pouvaient depuis quelques années s'inscrire aux sélections de Quidditch. Bien sur, il était très rare que l'un deux parviennent dès leurs premières années à faire partie de l'équipe de leurs maisons. Mais James s'amusait à dire qu'il était né un balais entre les jambes à la naissance et avec une mère célèbre pour avoir joué dans une des plus grandes équipes, il était impossible qu'il ne réalise pas l'exploit d'entrer dès sa première année dans une équipe de Quidditch. Il volait bien et remplaça Karl Gallows à ce poste qui bien que costaud était lent comme un troll.
Il s'était fixé comme objectif de faire tomber son rival, le capitaine de l'équipe des verts et argents, qui n'était nul autre que Scorpius Malefoy, son éternel rival. Leur haine avait commencé dès le premier voyage dans le Poudlard Express. Cette haine s'était agrandie quand son frère Albus s'est rangé du coté du Serpent, mais pire encore, un soir qu'il rentrait du terrain il avait lu sur la carte du Maraudeur, volé à son père, que le vert et argent se trouvait être trop proche de sa sœur Lily dans une classe vide au 2è étage. Il l'avais surpris sous sa cape d'invisibilité légué par son père à s'embrasser. Il n'avait pas cherché à comprendre.
Il se leva doucement afin de ne pas réveiller ses amis, Finn Crumb, le fils de Gideon Crumb, qui jouait de la cornemuse dans un groupe de musique connu chez les sorciers et Shay Dursley. Il descendit dans la salle commune et s'assit sur le canapé le plus confortable de la pièce juste à coté de la cheminée qui réchauffait la pièce. Il préparait son discours dans sa tête quand Ashley Prescotte interrompit ses pensées.
– Salut, beau brun, souffla cette dernière à son oreille après s'être faufilé discrètement jusqu'à lui.
Elle lui passa une main dans ses cheveux avant de masser ses épaules.
– Ash, je ne t'ai pas entendu arriver, j'étais…
– Dans tes pensées… Je te connais bien maintenant Jamesie ! Tu réfléchis à comment détruire le long nez de ce scorpion de Malefoy… N'abîme pas trop son visage, mon cœur, ta sœur t'en voudrais et son père en entendra parler, dit-elle d'un ton moqueur. Tu me fais une petite place ?, lui demanda t-elle, après lui avoir massé les épaules.
Il se décala et elle s'allongea sur lui, sa tête sur ses jambes. Il passa ses mains dans ses longs cheveux.
Ashley avait toujours été sa plus proche amie. Elle était blonde mais d'un blond très clair, presque blanc. Son teint était aussi claire que les neiges du Nord… Oui, Ashley était originaire d'un pays nordique et avait débarqué dans sa vie lors de leurs premières rencontre sur le chemin de traverse. Elle avait vu des vrais elfes et des Nains. James aurait bien voulu voir un vrai Nain.
James avait mis longtemps à se rendre compte que son cœur brûlait pour elle. Il était sorti avec la plupart des filles de Poudlard mais ces dernières années tout son corps s'emballait à la vue d'Ashley. Il n'avait jamais ressenti un phénomène pareil. Elle était différente de toutes ces autres filles qui le suivaient simplement parce qu'il était un Potter. Il ressentait plus que de l'amitié pour elle et quand il se décida enfin à lui parler de ses sentiments, il apprit qu'elle était en couple avec un certain Duncan Cormac de Poufsouffle qui finit à l'infirmerie après un match de Quidditch gagné par Poufsouffle. Il ne parlait plus, ne souriait plus, s'isolait et envoyait bouler toutes les filles qui tentaient de le séduire. Ce fut son frère Albus, à sa grande surprise qui lui redonna goût à la vie en lui annonçant la rupture des deux élèves. Il n'oublierait jamais leurs premier baiser. C'était l'année dernière lors de la finale contre Serpentard. Gryffondor était dominé au score et James s'en prenait verbalement au gardien qu'il traitait de gruyère quand un cognard lancé par Edgar Nott le frappa de plein fouet à la nuque le fit chuter de plusieurs mètres de haut sous les cris de la foule.
Il eu peine à ouvrir les yeux et la première chose qu'il vit était le doux visage d'Ashley au dessus de lui, qui était agenouillé à ses cotés, des larmes aux yeux. Il n'eut pas le temps de prononcer un mot que la jeune fille s'empara de ses lèvres et lui donna le plus beau baiser qu'il eut jamais eu.
– On à perdu, je suis désolé James…
– Mais j'ai gagné plus aujourd'hui, lui chuchota-il avant de lui rendre son baiser.
C'est ainsi que James avait réussi à se mettre avec Ashley qui était toujours là pour le réconforter quand il avait besoin. Même les provocations de Malefoy qui lui rappelait sans cesse qu'il avait perdu la coupe et des autres Serpentard n'avaient pu entaché la bonne humeur du garçon.
Il s'allongea sur elle pour l'embrasser. Il fut bientôt interrompu par les élèves qui descendaient du dortoir, leurs écharpes de Gryffondor noués autour du cou, prendre leur petit-déjeuner.
– On devrait descendre aussi, lui susurra t-il à l'oreille, on ne peut pas jouer le ventre vide.
– A vos ordres, capitaine, dit-elle d'une voie sensuelle en prenant la main que James lui tendait pour la relever.
Ashley était poursuiveuse depuis sa seconde année et marquait plus que les autres poursuiveurs réunis.
Ils descendirent main dans la main et s'assirent cotes à cotes dans la Grande Salle. James avala plusieurs tranches de bacon grillés et des toast avant de se lever en direction des vestiaires avec ses joueurs. Sur son passage, les élèves de Gryffondor l'encourageait et tapaient sur la table pour encourager leur représentant. James remarqua que beaucoup de ses élèves portaient un badge au couleur rouge et or sur lequel était inscrit «Potter is our King». Il était prêt à en découdre et ce n'est pas les sifflets des Serpentard qui allaient le déstabiliser.
Quand ils furent tous au vestiaire et changés, James se leva, se racla la gorge.
– Oh les gars...
– Et les filles, dit Ashley en l'interrompant.
– Oui… Et les filles. Pour gagner, il va falloir les battre ! On est pas venus pour être là !
Ses joueurs le regardaient d'un air interloqués.
– Ce match c'est comme une demi-finale, si on perd c'est perdu ! Le plus pire dans la défaite, c'est de perdre ! C'est ma dernière année et je veux la coupe ! L'année dernière, on s'est fait humilier alors je veux en profiter surtout pour enlever le sourire de ce petit crétin de Malefoy. Finn, tu me le laisses… Les autres, faites ce que vous savez faire… Comme à l'entraînement. Et tout se passera bien. Allez, c'est l'heure !
Ils sortirent des vestiaires, James à leur tête. Ils enfourchèrent leurs balais et se mirent en arc de cercle au centre du terrain, imités par les Serpentard. James serra la main de Scorpius en essayant de lui briser les doigts et chaque camp se mit en place dans sa zone.
Le souaffle fut lâché en premier et les poursuiveurs luttèrent pour s'en emparer. Les cognards à leurs tours furent lâchés et tentaient de faire tomber les joueurs de leurs balais suivi par le vif d'or qui disparut.
Le match était serré. Ashley mettait le souaffle aisément dans le but du gardien adverse mais les verts et argents ripostaient sans cesse si bien que l'issue du match était encore incertaine. Le vif d'or apparaissait et disparaissait.
Soudain l'attrapeur de Gryffondor fila vers James, Scorpius se mit à sa poursuite directement. Ils se rapprochaient de James, c'était l'occasion rêvé, son attrapeur cachait la vue du serpent. Un cognard arriva à sa portée et James frappa de toute ses forces avec sa batte vers les deux attrapeurs. Le rouge et or eut une fraction de seconde pour éviter le cognard en faisant un tour sur lui-même. Scorpius n'eut pas le temps de réagir et se le prit en pleine face et James put voir aisément le sang sur son visage. Il tomba et s'écrasa au sol. Finn vola vers son capitaine et leurs battes s'entre-choquèrent tandis que James poussait un cri de victoire qui fut interrompu par son attrapeur qui fonçait comme une flèche dans sa direction. Il n'eut qu'une seconde pour éviter le choc et quand il se retourna son attrapeur tenait la petite balle doré entre ses doigts.
– Cinglé… , dit James en s'approchant pour le féliciter. Toute l'équipe se réunit autour de lui. Dans les tribunes, une immense pancarte flottait aux couleurs de la maison des rouges et or sur laquelle on pouvait lire «Potter is our King !». Le public scanda ce chant suivi par les joueurs. Il leva le bras en l'air en signe de triomphe, c'est à ce moment qu'Ashley choisit d'embrasser son Roi.
Les joueurs furent portés en triomphe jusqu'à leurs vestiaires tandis que certains élèves leurs tapaient à l'épaule. Il ne compta pas les «Bien joué, Potter ! … Merci Potter ! … Belle frappe… En plein dans le mille...».
Les joueurs retournèrent au château sans James et Ashley. Leur euphorie leur avait fait oublier leur retenue. Ils s'étaient amusés à voler la canne du professeur de potions mais leur farce avait tourné court quand le professeur les surpris dans son bureau. Il leur avait promis une tache pénible, s'occuper de nettoyer les vestiaires.
Ils avaient cachés leurs baguettes et avaient pu s'en servir pour nettoyer sans soucis les vestiaires qui brillaient de propreté.
Ils avaient enfin un moment seul à seul et cette fois, personne ne pourrait les déranger.
Ils montèrent jusqu'au château et se séparèrent seulement une fois dans la salle commune après un dernier baiser.
– Je te laisse, je dois me mettre sur mon 31.
[...]
Le dortoir des garçons était en effervescence. Les garçons s'agitaient, se marchaient sur les pieds.
Ce soir, c'était le grand soir, comme chaque 31 Octobre, se tenait dans la Grande Salle le Bal d'Halloween. Chaque année, la salle était magnifiquement décorée pour l'occasion et le festin était somptueux.
James avait décidé pour l'occasion de se déguiser en Jack l'éventreur. Shay avait opté pour le déguisement d'Hannibal Lecter, un tueur en série issue de l'imagination des moldus. James après lui avoir mis son masque, le mit dans sa camisole de force. Quant à Finn, il opta pour un costume de Jack O'Lantern. James mit son manteau et son chapeau haut de forme. Ils étaient fin prêt pour cette grande soirée. Ils descendirent ensemble dans le Hall et se séparèrent. James chercha sa cavalière pendant de longues minutes, scrutant les têtes rassemblés dans le Hall. Il commençait à s'inquiéter de ne pas la voir et se passa une nouvelle fois les mains dans les cheveux. Et c'est à ce moment là qu'il la vit enfin. Elle descendait les escaliers, vêtue d'une magnifique robe rouge qui la mettait particulièrement en valeur. Elle portait un masque de loup qui lui recouvrait le haut du visage. Le temps s'arrêta pour James, il ouvrit la bouche pour parler mais aucun son ne sortit. Elle arriva à sa hauteur et rigola de sa réaction et le tapa à l'épaule.
– Ça va, Jamie ? Lui demanda t-elle, le sourire aux coins des lèvres.
Il reprit connaissance à ses paroles.
– Oui, je suis désolé… Tu es magnifique, lui confia-il en lui posant un baiser sur le front et en la prenant par la main.
Ses joues prirent une teinte colorée tandis que les portes de la Grande Salle s'ouvraient. Les élèves entrèrent et James leva les yeux vers le plafond. Le ciel était noir, parsemés de quelques étoiles.
La salle débarrassée de ses longues tables semblaient plus grande. Des armures avaient été ensorcelés pour effrayer les élèves qui passaient auprès d'elles ce qui faisaient sourire le professeur Flitwick. Seul le professeur de potion était absent et le professeur de défense contre les forces du mal ne semblait pas d'humeur joyeuse.
Des nuées de chauves-souris traversaient par moment la salle en rasant les élèves et de gigantesques Citrouilles flottaient au dessus des élèves.
Le célèbre groupe des Bizarr' Sisters animait la soirée. Bien qu'ils avaient pris de l'age, ils étaient encore plein d'énergie. James entraîna sa cavalière dans un coin de la pièce et mit une main sur sa taille. Ils étaient proches, James pouvait presque sentir le cœur de sa cavalière battre dans sa poitrine. La musique commença et le couple dansait une valse sur le rythme de Magic Works. La danse dura plusieurs minutes pendant lesquelles James put faire tourner Ashley et la contempler derrière son masque. Il tenait celle qu'il aimait, celle pour qui il donnerait sa vie.
La musique s'arrêta, leur laissant le temps de souffler. James s'approcha de ses lèvres, il avait follement envie de la sentir au plus près de lui et de sentir sa peau sur la sienne. Splash ! C'est le moment que choisit Peeves, l'esprit frappeur pour lancer une citrouille sur le couple. Ils levèrent les yeux vers l'esprit frappeur qui s'enfuyait déjà en caquetant.
– Sois Maudit… Le Baron Sanglant en sera avertit, rugit le jeune garçon qui était recouvert de la tête aux pieds de Morceaux et de jus de Citrouille. Il sortit sa baguette et lança un sortilège de récurage sur la tenue d'Ashley avant de faire de même sur lui. Il pris sa tête entre ses mains et l'embrassa sur le front. L'assistance qui avait assisté à la scène repris son activité et bien vite les regards des élèves se tournèrent d'eux.
– Je suis…
Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase que les lèvres d'Ashley se posèrent sur les siennes.
Les élèves s'agitaient et se regroupèrent au niveau de la scène car déjà le groupe enchaînait sur une musique plus rock. James l'entraîna au plus près de la scène et ils se déchaînèrent en rythme sur la musique Do the Hippogriff, qui restait indémodable malgré qu'elle date déjà de pas mal d'années.
Quand la musique s'arrêta, Ashley lui murmura à l'oreille qu'elle devait s'absenter quelques instants et lui demanda de l'attendre au buffet. Il l'embrassa une dernière fois et ils partirent chacun dans une direction. Il se disait qu'elle n'avait pas besoin de s'absenter pour se maquiller ou se recoiffer car elle était si belle.
Il arriva au buffet et avala une longue gorgée de jus de Citrouille bien fraîche pour se désaltérer accompagné de quelques friandises.
[…]
Les minutes passèrent et Ashley n'était toujours pas de retour. Il commençait à s'inquiéter, minuit approchant. Il demandait aux élèves qu'ils croisaient si ils l'avaient vu mais leurs réponses étaient toujours la même, personne ne l'avait vu et personne n'avait la moindre idée d'où elle pouvait être. Ses amis montèrent au dortoir sans lui, après lui avoir fait comprendre qu'elle devait s'être assoupie dans son dortoir et qu'il la reverrait demain. Mais James la connaissait bien et elle n'était pas comme ça, jamais elle ne se serait absenté sans raison autant de temps. Il regrettait d'avoir laissé sa carte dans le dortoir.
La salle se vidait peu à peu et aucune trace de sa cavalière. Il posa ses affaires sur un fauteuil et sortit s'aérer dans le parc de Poudlard.
Le temps était frais en ce 31 octobre. James leva les yeux vers le ciel qui semblait à présent sombre et menaçant. Le lac noire n'avait jamais aussi bien porté son nom. La cabane d'Hagrid était silencieuse et seule la lumière de la lune l'éclairait. Le Saule Cogneur dormait. James se remémorait les moments passés avec Ashley à l'abri des regards et des élèves.
Au-loin, la foret interdite paraissait calme et lui semblait plus menaçante qu'à l'ordinaire. Il descendit en contrebas et après plusieurs minutes de marches à travers le parc, son regard se posa sur un objet étendu au sol. James s'approcha et posa un genou au sol et le prit dans ses mains ses mains. C'était le masque d'Ashley. Son cœur commençait à battre à la chamade, son rythme cardiaque s'accélérait. Le vent frais commençait à fouetter son visage. Il se précipita à la lisière de la foret, à la recherche de n'importe quoi, pourvu que ça puisse lui mettre sur la piste d'Ashley.
Il pénétra dans la foret sombre, ses sens en alerte. Il marcha, marcha, il n'aurait pas su dire depuis combien de temps il marchait, il avait oublié sa montre. Plus il avançait, plus la foret lui semblait austère, effrayante. Les arbres semblaient morts et semblaient lui dire de partir tant qu'il le pouvait encore. Un bruissement d'aile et un croassement d'un corbeau le fit sursauter. Il trébucha sur une racine. Il se releva et remarqua un morceau de tissu rouge sur une branchette d'un arbre. Il reconnut facilement le morceau de tissu. Il appartenait à la robe d'Ashley. Il le serra dans son poing et sentit l'odeur de son parfum. Plus ses pas foulaient le sol, plus les arbres se resserraient. Il continuait de mettre la main sur d'autres lambeaux de sa robe et à chaque fois, la même inquiétude lui serrait le cœur.
Au loin, il vit un espace plus ouvert, une sorte de clairière, jamais il n'avait du aller aussi loin dans la foret. Il espérait qu'il retrouverait facilement son chemin. Sa baguette toujours tendu devant lui, il éclairait ses pas. Le vent semblait s'engouffrer dans la clairière ou ce qui semblait être une clairière.
Il s'approcha, et assista à un spectacle qui le figea dans son élan, le faisant lâcher sa baguette.
Elle était là. Il avait enfin retrouvé Ashley.
Ashley ne disait rien, immobile, le vent froid de la foret interdite ne faisait même pas frissonner son corps nu. Ses cheveux étaient décoiffés à tel point que des fleurs s'y étaient coincés. Elle était splendide. Des peintures runiques paraient son corps nu et des traits de peintures barraient son visage.
James réussit à ouvrir sa bouche pour parler.
– Ashley ? Qu'est ce qui se passe ? Que fais-tu dans cet état ?
La jeune fille ne répondit pas et il reprit.
– Viens, rentrons, il fait froid, dit-il en enlevant sa veste dans le but de la mettre sur les épaules d'Ashley. Il amorça le pas mais il s'arrêta aussitôt.
Soudain, le jeune homme ressentit un frisson qui se propagea dans tout son corps, de ses orteils jusqu'à ses cheveux. Un serpent frôla sa jambe et se dirigea vers la jeune fille qui semblait calme et ne paraissait pas inquiète par la situation. Le serpent souleva les feuilles mortes au sol sur son passage. Il s'enroula d'abord autour de la jambe de la jeune fille. Il monta doucement et la fit frissonner lorsqu'il passa entre ses jambes, au niveau de son bas-ventre puis il s'enroula autour de son ventre pour finalement s'arrêter sur ses épaules.
Le jeune garçon s'avança d'un pas léger vers elle. Le serpent siffla à son approche et la jeune fille lui souriait. Le serpent quitta son épaule et s'éloigna au sein de la foret noire comme s'il elle lui avait demandé de la laisser un instant.
– Ashley, dit-il en s'approchant, rentrons, tu dois être gelée.
– Potter. Cela faisait des années qu'elle ne l'avait pas appelé par son nom. Cela fait un moment que je t'attends, ici, dans cette clairière. Ce soir, le monde renaîtra de ses cendres…
– Quoi ? Qu'est ce que tu racontes ? Lui demanda t-il. Tu as abusée de biéraubeurre pendant mon absence, dit-il essayant de faire un trait d'humour.
Elle s'était rapprochée au fur et à mesures de ses paroles. Elle n'était déjà plus qu'à quelques centimètres de lui à présent. Elle posa la main sur son t-shirt qu'elle déchira et posa une main sur son torse, l'autre derrière sa nuque. Leurs deux corps se mélangèrent. Le temps semblait s'être arrêter aux contact des deux amants. Elle déboutonna le jeans du garçon qui passait ses mains sur toutes les parcelles de son corps nu. Il lui prit une jambe et la rapprocha encore plus près de lui. Elle frissonna et laissa sortir un râle de soulagement quand elle sentit la verge du jeune homme titiller sa zone sensible. Elle le mordilla au cou le faisant émettre un léger grognement de satisfaction. Chaque caresse sur son corps nue réveillait ses pulsions, elle en voulait plus de lui. Elle le poussa au sol et se mit à califourchon sur lui. Elle joua avec sa verge en érection et la caressa. Chacune de ses caresse lui procuraient un plaisir immense. Elle jouait maintenant avec son gland. Il était spectateur, il était comme paralysé et ne pouvait que la regarder jouer avec lui et sa partie intime. Ses mains arrachant l'herbe à chaque sensation de plaisir. Elle le regardait droit dans les yeux tandis qu'elle ressortait son coté bestial et qu'elle s'assit sur son pénis sur lequel elle s'empala et gémit de plaisir. Elle menait la danse, décidant du rythme du garçon. Il sentait tout juste ses ongles s'enfoncer dans sa peau. Elle se mouvait sur lui, se mordant les lèvres à chaque sautillement. D'un coup, le rythme s'accéléra et il poussa un long râle au moment ou il jouit en elle. Il gémit, de un mélange de plaisir et de douleur.
Tout ce temps, il avait été paralysé, ne maîtrisant plus rien. Et soudain, il reprit conscience de ce qui se passait. Elle était toujours à califourchon sur lui. Elle lui avait planté un couteau dans le ventre. Il toussote, soudainement il avait l'air si faible, si vulnérable. Il mit sa main là ou la douleur le consumait et vit qu'il perdait du sang. Il ne sentait plus rien à part la douleur profonde dans son ventre. Il ne savait pas jusqu'où la dague avait été enfoncé mais il sentait que sa chair s'était déchiré à l'intérieur. Il allait mourir là, seul, dévoré par un serpent. Il n'avait averti personne de là ou il allait, personne ne viendrait le sauver. Il tentait de ne pas fermer les yeux, de garder le contact malgré la douleur et le combat entre l'envie que cette douleur cesse et sa volonté de survivre, de ne pas finir ses jours dans une foret sombre. Son sang coulait le long de son torse, il sentit la langue d'Ashley qui lui léchait le torse, ses lèvres désormais rouges, rouges de sang.
Il aurait voulu comprendre, c'était impossible ça devait être un cauchemar… Et pourtant la douleur était bien réelle.
Il sentit son corps quitter le sien. Elle amorça un mouvement de recul et le regardait tel un paria.
Il essaya de parler mais la douleur était si grande qu'il avait du mal à prononcer quelques mots.
– Ashley… Je t'…
– Chut, lui souffla t-elle, en lui mettant le pied sur ses lèvres. Ne t'épuises pas en vain, il ne te reste que quelques minutes à vivre. Le froid combiné à mon sortilège ralentit l'hémorragie mais tu n'en a plus pour longtemps. Tu ne comprend pas je le sais mais je n'ai pas le temps de t'expliquer, tu seras mort avant. Mais ton sang et ta liqueur blanche me rendront service. Tu n'a sûrement jamais entendu parler de cette prophétie qui mentionne la venue d'un ordre nouveau une fois que le premier fils de l'élu sera à terre et que son sang et sa semence seront récoltés.
Elle retira son pied afin de le laisser respirer et reprit.
– Un Monde nouveau apparaît, je suis désolé que tu ne puisses pas être à mes cotés pour le voir. Mais sache que je t'aimais, sincèrement, malheureusement nous n'étions pas fait pour vivre ensemble, en tout cas dans cette vie… Adieu, James.
Il ne doutait pas de ses sentiments mais il ne comprenait pas le pourquoi du comment. Elle partit, sans un regard en arrière, s'enfonçant au plus profond de la foret.
Une larme coulait sa joue, mais il ne devait pas s'attarder sur ses sentiments. Il devait trouver un moyen de s'en sortir. Il mit sa main dans sa poche et constata avec effarement que sa baguette n'y était plus et qu'il l'avait laissé tombé seulement quelques mètres derrière lui. Il lui était impossible d'aller la récupérer, il s'épuiserait plus vite et mourrait. Il ne lui restait qu'une solution. Il devait retirer la lame de son corps et s'efforcer de faire une compression pour lutter contre l'afflux de sang qui tentait de sortir de son corps. Il trembla et attrapa le couteau d'une main. Il respira un grand coup bien que la douleur lui fit pousser une plainte angoissante. Maintenant, il devait le retirer. Il tenait le couteau à pleine main bien que sa main tremblait. Il commença à tirer. Le couteau était profondément enfoncé dans son corps. Il amorça un mouvent pour retirer le couteau. A chaque millimètre, il se battait pour éviter de pousser un hurlement. Le couteau semblait glisser, il sentait la lame déchirer ses tissus comme si ils étaient en beurre. Millimètre par millimètre, la lame se dégageait, déchirant sa paroi. Il devait lutter, lutter plus que jamais. D'abord contre la douleur intense qu'il ressentait, aucun mot n'était suffisant pour décrire ce qu'il ressentait à cet instant. Ensuite, contre le besoin de fermer les yeux, il savait que si il fermait les paupières, c'en était fini de lui, qu'on ne retrouverait jamais son corps, prochainement dévoré par une créature carnivore. Il luttait contre le froid, qui en mème temps de ralentir son saignement, l'épuisait peu à peu. Il était fatigué mais il ne devait pas renoncer. Il n'était pas un Potter pour rien, il n'était pas un Gryffondor pour rien. Ses pensées furent traversés par l'image de sa sœur de ses cousines et du reste de sa famille. Il les entendait, il les entendaient lui dire de ne pas abandonner, de ne pas fermer les yeux mais plus le temps s'écoulait plus il se demandait si les voix ne lui recommandaient pas de lâcher prise, d'abandonner cette vie afin de reposer éternellement en paix.
Non, jamais il ne lâcherait pas prise, il lutterait jusqu'au bout et si la Mort devait venir le chercher, il s'amuserait à la faire attendre le plus longtemps possible.
La lame du couteau apparaissait peu à peu, il voyait la lame sanglante. Il mit sa deuxième main autour de la lame pour soutenir son effort et la lame glissait maintenant plus facilement enfin c'est ce qui lui semblait, et pourtant la tache paraissait accablante. Encore un effort, il avait sorti un quart de la lame. Il tira plus fort et cette fois ne put retenir son hurlement de douleur. Il lui restait la moitié, il n'en pouvait plus, il devait le faire, si il ne le faisait pas il mourrait ici. Il se raidit et tira de toute sa volonté, de toute ses forces le couteau d'un seul trait. Il poussa à nouveau un hurlement mais celui-ci était plus fort, plus long. Il ne se laissa pas le temps de respirer et mit sa main en pression sur la plaie dans l'espoir de limiter la perte de sang.
Il entendit un bruit, il n'aurait su dire quoi exactement. Et si c'était une créature carnivore ou le gigantesque serpent. Il fit glisser le couteau entre ses doigts et le tenait prêt à le jeter sur la première chose qui surgirait de la foret sombre et lugubre.
Sa vue commençait à se troubler. Il n'était plus seul. Il voyait des jambes devant lui sans pouvoir distinguer la nature de leur propriétaire. Il lâcha soudainement le couteau et ses yeux se fermèrent tandis qu'il commençait à ne plus sentir la douleur. Il sombra, il n'entendait plus rien, ne sentait plus rien...
